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Itinéraire de lieux fragmentés : (photographie)Costin, Pierre January 1992 (has links) (PDF)
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Vivre l'art du quotidienLaforge, Lise January 1993 (has links) (PDF)
L'ordinaire est un attribut communément admis au quotidien qui est toujours un caractère répétitif plus ou moins voilé par des sensations psychiques. Le quotidien est le plus souvent amenuisé pour faire place nette devant les promesses de la science et de la technologie, ou encore celles des croissances économique et politique. Devant ce fait, j'ai voulu réagir en essayant de montrer que les "quotidiennetés" qui m'habitent, même si plusieurs sont répétitives, n'ont pas cet attribut de non-importance et devraient souvent être qualifiées d'extraordinaires.
J'affirme, comme hypothèse, que mon cerveau renferme une multitude de compartiments qui s'ouvrent, se ferment et se rangent tout au long du jour, permettant ainsi la réalisation de mon propre accomplissement. Chaque fait, chaque geste, chaque action ou chaque émotion peut avoir, à un moment ou à un autre, son importance capitale et mérite une attention particulière.
J'ai réalisé une série de "boîtiers" pour représenter visuellement mes compartiments. Très simplement, chaque coffret veut rendre justice à ce quotidien vécu afin de soutenir la stimulation nécessaire à mon appétit du vouloir vivre.
Appuyée par des lectures dans différents domaines tels que la psychologie, la sociologie, la philosophie et l'art, ma recherche veut démontrer 1'importance substantielle du quotidien en affirmant, à ma façon, cette dichotomie existante entre quotidienneté et banalité.
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Essai de recontextualisation de la photographieSénéchal, Gilles January 1993 (has links) (PDF)
Pour créer de nouvelles oeuvres, je me suis attardé dans un premier temps à la pré-photographie puis à la genèse de représentation d'une prétendue objectivité de perspective. La caméra obscura, instrument de décalque et de perspective, m?a permis un retour aux fondements mêmes de la photographie. Ce retour m'a donné l'occasion d'apprivoiser les a priori de cette forme d'apparaître, puis de proposer une façon autre de voir / faire fa photographie. L'expérience de recontextualisation au sens de nouvelle organisation ou composition de l'oeuvre s'est alors imposée dans ma pratique.
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Liens de mémoire : (démarche de création en situation de paradoxe entre la mémoire et l'oubli)Tremblay, Gisèle January 1993 (has links) (PDF)
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Regard des hommes et représentations animalièresRolet, Alain January 1992 (has links) (PDF)
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Homme de papierBergeron, Édith January 1992 (has links) (PDF)
"Homme de Papier": Quinze sculptures de papier, dont cinq matricielles faites de carton recyclé, sont l'objet de mon exposition. Quinze cônes: cônes phalliques, éros générateur multiplié et répété. "Homme de Papier", cosmos vivant en perpétuelle régénération. Symbole vivant et sacré du caractère cyclique et dynamique de révolution cosmique.
Il faut voir ma pratique artistique comme une démarche s'inscrivant dans une recherche globale. L'exposition de ces sculptures, (Homme de Papier) c'est d'abord le résultat d'une recherche plastique suivie d'une communication écrite tentant d'établir un parallèle entre l'Homme et son univers. De ce fait, il m'apparaît avoir, à la lumière de ces oeuvres, une plus grand compréhension de l'humain.
Depuis près de 1900 ans, on a toujours connu le papier comme le support privilégié de récriture et de l'oeuvre picturale. Mais depuis environ vingt ans, le papier est lui-même devenu un médium, un matériau plastique. D'abord support des idées et du langage, il devient pour l'artiste contemporain sujet et objet de création; propriétaire autonome de son discours.
Aujourd'hui, la fabrication artisanale du papier se veut un hommage è tous ses artisans, grâce à qui la somme du savoir fut colligée et sauvegardée par ces espèces d'extensions du cerveau humain. Grâce au papier, à récriture, à l'impression et aux livres: la connaissance, le savoir et la culture, richesses incommensurables accumulées par l'humanité toute entière, font désormais partie du patrimoine universel. Le papier a toujours joué un rôle moteur et capital dans révolution de l'humanité, dans tous nos dispositifs de savoir et de pouvoir.
L'histoire de l'univers, de la terre, de l'homme, c'est aussi l'histoire de "Homme de Papier". L'histoire du monde, de l'homme a un sens. Teilhard de Chardin dans sa théorie de révolution le démontre clairement. Ce grand scientifique, paléontologue et philosophe, se pose la question: quelle est la place de l'homme sur la terre, quel est son rôle et quel est son destin?
Il y eut d'abord un progrès dans l'organisation de l'inanimé, des atomes aux molécules plus complexes, (pré-vie) dont le sens était de préparer la vie. Puis, tout a changé d'ordre brusquement: le "pas de la vie" fut franchi. Imperceptiblement la vie a évolué; la cellule comme l'atome se sont préparés à leur tour. Des organismes plus complexes et mieux doués "psychiquement" sont apparus: ainsi se préparait l'Homme. L?Homme dont la nature est le couronnement de cette même nature dont il est solidaire, qu'il domine et organise en lui donnant un sens. "Homme de Papier", à la fois fragile et puissant, en perpétuelle évolution. Artisan de sa propre ascension psychique ou de sa déchéance progressive. Chaque atome si petit soit-il, rayonne au moins la valeur de son volume. Si chacun des atomes, les uns près des autres, rayonnent chacun leur volume, il y a nécessairement interaction. Dans mes sculptures, ces arbres de vie, ces cônes du temps, le seul moyen pour un élément de se rapprocher des éléments voisins est de resserrer le cône et de faire mouvoir vers le sommet ce fourmillement individuel. Mais, il y aura toujours ces abîmes se creusant entre les cimes, ces inévitables souffrances, cette possibilité apocalyptique pour l'humanité de s'annihiler. Cependant, comme l'infiniment petit, la planétarisation ne peut qu'avancer un peu plus dans le sens d'une unanimité grandissante. Plus complexe, l'humanité entière émerge au coeur d'un système toujours plus vaste d'éléments plus nombreux et mieux organisés. Elle cherche le sommet du cône aspiré par une force, par un Absolu qui la transcende.
"Homme de Papier" témoigne de la nécessaire résurgence cyclique. L'arbre est le lien indispensable entre la terre où il plonge ses racines et l'air qu'il touche de sa cime. La survie de l'homme est indissociablement liée à la survie de la forêt. Quinze sculptures morphologiquement humanoïdes, arborescentes, ovoïdes; à la fois utérines et phalloïdes à base circulaire. Cinq objets matriciels faits de milliers de petits cartons recyclés qui ont engendré des sculptures faites de papier-matière (de l'abaca) teint intégralement ni de noir (5) et couleur chair (5). Cône matrice, creux utérin, cavité où la vie prend forme, où se développe le foetus. Cône phallique, éros générateur, géniteur, qui répète. Cône thanatos, ogival, cône momie, sclérose de la vie. Cône volcan du magma contenu, là où les pulsions incandescentes surgissent des entrailles de l'inconscient. Cône recueillement, gravité bénédictine de l'orant. Permanence, pérennité du menhir. Supplique, ronde incantatoire du derviche tourneur. "Homme de papier", cosmos vivant en perpétuelle régénération. Cartons recyclés, imbriqués les uns aux autres. Geste mille fois répété pour marquer un rythme, une suite, un aboutissement. Patience dans le temps, dans la gestation du monde, dans la continuité de l'univers. Recréer, tisser sa structure, son mouvement.
Papier-matière: molécule, fibre et verbe. Papier-mémoire de l'humanité, papier témoin de l'homme, moteur de sa fulgurante évolution, intellectuelle et psychique. Artiste/Dieu qui dans l'agitation créatrice voit surgir du limon de fibres indifférenciées une image miroir, une direction, une création. A partir de l'organique, la matière prend sens, s'organise, parle. Le papier-matière en formation devient un centre atomique moléculaire de l'univers. Comme celui-ci, le papier-matière est traversé d'un courant qui le contraint à produire de l'ordre, à organiser le cosmos. Le papier est mû par une énergie lui permettant d'évoluer vers plus de conscience. Il apparaît vibrant, chaud, potelé, ridé, docile, disponible, doué de virtualités insoupçonnées.
Mes sculptures de papier/chair, évoquent la chaleur originelle qui a permis l'incubation cosmique de sortir du chaos initial. Agent de renaissance, de vie et de communication. Energie qui fait mûrir biologiquement et spirituellement.
Papier/noir, noirceur des ténèbres abyssales des eaux profondes qui précèdent la création, réservoir de toutes choses, mais surtout de la vie latente. Ventre de la terre, matrice du "si le grain ne meurt". Blessure, ouverture pour atteindre le caché, l'anima, l'inconscient, la source, la nuit qui inspire. Connaître la nuit et revenir à la purification spirituelle où l'inconscient se libère, où la germination, riche de toutes les virtualités de l'existence éclate en manifestation de vie. Papier fragile, papier tressaillement porteur d'espoir renouvelé. Floraisons spiralées qui sortent du point originel et qui se prolongent à l'infini, reliant ainsi les deux extrémités du devenir.
Le concept "Homme de Papier" dévoile la nécessaire obligation pour tous les êtres pensants de travailler de toutes leurs forces pour atteindre individuellement et collectivement le sommet du cône. "Homme de Papier" suit l'Homme dans sa marche qui l'élève de son essence brute et élémentaire jusqu'à cette montée transcendante. Le chemin est-il difficile, l'issue est-elle incertaine, est-il question de progressions lucides ou de déchéances dans l'obscurité?
"Homme de Papier", complexe comme l'univers, comme la vie. Complexe comme l'Homme qui approche du mystère ou de la révélation, comme l'artiste, il capte et transmue la substance pour la projeter dans l'infini de l'espace.
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Lieu communMartin, Jacques January 1991 (has links) (PDF)
Ma recherche porte sur l'intégration du dessin et de la sculpture. Le projet d'exposition se présente sous la forme d'une installation où se fusionnent les deux pratiques.
Le travail exposé a ses racines dans l'exploration à grande échelle d'un mode sculptural régi par une approche plutôt formaliste et dans l'esprit de spontanéité d'une pratique plus libre du dessin.
L'expérience de conjugaison des deux disciplines a comme prétexte une relation spatiale. Elle renvoie à un environnement, à des éléments architecturaux: du mobilier, aux effets de climat, aux souvenirs d'activités. Le lieu commun, d'apparence banale, se révèle sous une autre identité ou sous sa vraie nature pour se prêter à une expérience esthétique. Il s'est offert comme occasion de création pour se métamorphoser en Lieu Commun.
L'intégration des deux pratiques a permis de questionner chacune des catégories et d'expérimenter certains moyens de les fusionner.
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Les rencontres singulières et collectives en art : sources de créationRobitaille, Bianka January 2005 (has links) (PDF)
J'explore dans ce travail l'idée de rencontre en tant qu'artiste singulier : les rencontres réalisées dans le cadre d'ateliers scolaires ou d'un travail collectif et les rencontres qui impliquent la communauté dans une démarche artistique.
De ces expériences, je tente de démontrer l'aspect favorable au développement de chacun des acteurs, et plus particulièrement de l'artiste, à savoir l'influence de ces rencontres sur le travail créateur.
Le chemin que j'emprunte s'inspire du concept du rhizome développé par Gilles Deleuze et Félix Guattari dans Mille plateaux où plusieurs facteurs se rencontrent et se transforment. Ce concept génère multiples possibilités de développements, de connexions et d'apprentissages qui permettent aux artistes actuels d'ouvrir leur démarche à la relation avec autrui. Ce rapprochement entre l'art et la communauté se fait, selon Nicolas-Le Strat, dans la transaction, la négociation et l'interaction. Ces actions s'inscrivent dans la démarche de l'artiste.
Afin de saisir l'élan de l'artiste vers les autres, je fais la synthèse du processus créateur tel que perçu par Didier Anzieu dans son livre Le corps de l'?uvre. Par la même occasion, je tente d'appliquer ce processus au travail collectif.
Dans ma démarche artistique, je cherche, fabrique et photographie des objets qui sont le plus souvent ronds. Le cercle représente la matrice où la société prend forme, c'est aussi le cercle que symboliquement je trace autour de moi et qui me conduit à faire des rencontres afin d'explorer d'autres cercles. C'est donc basé sur mon propre travail artistique en installation et photographie que je décris mon cheminement et l'évolution de celui-ci par rapport aux rencontres afférentes.
Je mets en place, par rapport à ma réalité, différents types d'actions à caractère artistique par lesquelles l'artiste peut forger son identité: les rencontres dans un cadre scolaire, les rencontres entre artistes professionnels, les rencontres liées à la communauté.
J'avance dans ce travail que la rencontre à caractère artistique serait une synergie appliquée dans la démarche et qu'elle serait porteuse d'apprentissages et favoriserait la formation d'identité.
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Excédez : une écriture poétique et multidisciplinaire : regard sur les relations traversantes entre l'auto-représentation et l'automobileDumais, Cindy January 2005 (has links) (PDF)
Cette recherche-création porte un éclairage poétique sur les articulations souterraines de ma pratique artistique. Le contenu de ce mémoire synthétise les diverses avenues qui traversent le projet EXCÉDEZ présentant des pièces multidisciplinaires ? peintures, infographies, dessins, vidéos et livre d'artiste ? installées de façon à écrire poétiquement l'espace. Née à partir d'une image-mère « Je suis une auto mais je n'ai pas de mobile », l'exposition, par le préfixe « auto », explore les correspondances et les limites des relations entre l'automobile et moi. Dans ce présent texte, je propose donc une rencontre entre l'auto-représentation et la voiture. Par cela, l'accident, le dépassement et la transportation sont des notions qui s'attachent à cette recherche-création.
Divisé en trois chapitres, le texte présente mon travail pratique et il se retrouve explicité d'une façon fragmentée. Il est construit dans une dynamique, où la pratique traverse la théorie. La production de l'exposition ainsi que la méthode d'écriture de ce mémoire ont été réalisées dans un esprit de transversalité, ce qui m'invite à référer une même pièce pour expliciter une variété de notions. Mon travail artistique est un système inter relié.
Le premier chapitre se consacre aux concepts d'auto-représentation et d'auto-engendrement, par lesquels sont explorées les notions de double et de transformation. Je réfléchis également à la correspondance entre la voiture et moi-même. J'explique par la suite comment ce travail de recherche-création fait le récit allégorique de l'épuisement. Dans un deuxième temps, il sera question des tensions contenues dans la passion. Ici, je fais un parallèle entre mon travail artistique et la catastrophe de la mort. Nous passerons ainsi, de l'infigurable mort à la défiguration, dans laquelle j'étudie l'importance du visage dans l'exposition EXCÉDEZ. À l'intérieur de ce chapitre, il sera question de la notion d'accident, d'abord dans le travail de la matérialité, ensuite dans le travail numérique. Au chapitre trois, je fais l'autopsie de l'esprit baroque en regard de ma pratique artistique. Il sera question de la recherche de relations, c'est-à-dire comment le préfixe tans passe à travers, marque le changement et exprime un « au-delà ».
Je propose ainsi une recherche-création qui s'intéresse aux relations traversantes, par une écriture poétique et multidisciplinaire de l'espace, passant par l?auto-représentation et l'automobile.
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Habiter autrement le lieu de l'art : une présence à soi et à l'autreLeblanc, Marie-Hélène January 2006 (has links) (PDF)
La visée de cette cherche-création est d'habiter autrement le lieu de l'art, ce qui implique une présence à soi et à l'autre. C'est à partir d'une pratique à la fois plastique et organisationnelle, alimentée par une recherche théorique, que j'approfondis la notion d'habiter. Cet essai accompagne l'événement artistique sous-jacent Occupation des bas-fonds réalisé en décembre 2005 à Séquence. J'explore, tant par la pratique que par la théorie, les champs de l'architecture, de l'art participatif et de l'installation.
Pour l'événement Occupation des bas-fonds, j'ai invité douze artistes, formant ainsi une communauté artistique, à réaliser une intervention individuelle, mais imprégnée par le groupe de créateurs, abordant l'habitation et l'occupation, qui prendrait place dans le sous-sol de Séquence. Par l'organisation de ce projet collectif, j'ai tenté de faire cohabiter un lieu de rencontres et un lieu d'isolement. Ce dernier s'est matérialisé par la construction et la mise en espace de mon installation La ville vide. Lors de cet événement le visiteur devenait participant.
Divisé en quatre chapitres, cet essai se penche sur le processus de construction d'une ?uvre ou d'un événement qui mène à habiter autrement le lieu de l'art par une présence qualitative à soi et à l'autre. En explorant le domaine contextuel de l'architecture avec un regard d'artiste, où certains intérêts spécifiques apparaissent, je développe une philosophie du projet par la création d'installation et par l'organisation.
Le premier chapitre se consacre à la théorie et à l'expérience où se fonde ma pratique. D'une part, je me penche sur des écrits qui traitent de philosophie de l'habiter, de théorie de l'architecture et d'art participatif et d'autre part, je reviens sur des expériences concrètes telles qu'un stage professionnel effectué au cours de la maîtrise, une série de voyages, la réalisation d'?uvres installatives et j'en passe. Dans te deuxième chapitre, je fais un parallèle entre la construction et l'action artistique. C'est le moment où l'événement se développe et se définit. Au troisième chapitre, je me penche sur l'habitation comme contextualisation de l'?uvre. C'est I 'étape de réalisation du projet. Cela m'amène à accueillir la visite au chapitre quatre en présentant les résultats de ma recherche.
Nous verrons la possibilité d'investir la construction architecturale en développant en concordance une pratique artistique singulière et une volonté d'organisation autour de la notion d'habiter. Ma démarche se précisera dans une pratique à la fois individuelle et collective, par une présence à soi et à l'autre.
Mots-clés : Habiter, présence, architecture, construction, voisinage, occupation, ailleurs, participation, lieu de l'art, chantier, organisation, installation.
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