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Les feux de forêt comme processus sociaux plus-qu’humains. Une analyse des rapports dynamiques et enchevêtrés entre Atikamekw Nehirowisiwok, pompiers forestiers, feux et forêts au sein du Nitaskinan

Gonzalez, Noémie 09 September 2022 (has links)
Les feux de forêt sont plus en plus fréquents et intenses ces dernières années, notamment en raison des changements climatiques. De nombreuses communautés autochtones se trouvent en milieu forestier et donc exposées à cet aléa. Dans ce contexte, il est pertinent de se pencher sur les dynamiques des rapports sociaux entre organismes de gestion des feux de forêts, communautés autochtones, forêts et feux. C'est ce que fait cette thèse à travers l'étude spécifique du paysage plus-qu'humain qui s'est constitué autour de trois feux de forêt qui ont menacé la communauté atikamekw de Wemotaci en 1977, 1997 et 2010. Au niveau théorique, cette recherche se place au croisement entre l'anthropologie des catastrophes (Oliver-Smith et Hoffman 2020) et les études autochtones, tout en se positionnant au sein de l'écologie politique (Akrich, Callon et Latour 2006; Tsing 2017; Berkes, Colding et Folke 2003a). La méthodologie déployée mobilise des approches relationnelles inspirées des méthodologies autochtones (Smith 2012; Kovach 2009; Wilson 2008; Absolon Minogiizhigokwe 2011) et les apports des féminismes autochtones (Green 2017a) afin de produire une recherche aux visées anticoloniales et anti-oppressives. L'analyse de ces trois situations de feux de forêt met en lumière une tension. D'une part, elle met en évidence des procédures et politiques officielles de gestion des feux de forêt et des urgences qui considèrent les Autochtones comme devant être pris en charge et les excluent souvent des processus décisionnels. D'autre part, elle documente comment les membres de la communauté atikamekw ont été actifs lors des situations de feu en protégeant leur village et en s'occupant de leurs évacué·e·s. L'analyse des rapports de pouvoir et des mécanismes d'exclusion ont montré que plusieurs dynamiques nourrissent ce processus d'exclusion : une approche biopolitique de la gestion des feux de forêt, une domination du savoir-expert et d'une épistémologie eurocentrée, une essentialisation de certaines différences entre Autochtones et non-autochtones cristallisée autour de la temporalité et de la relation au territoire, et enfin la présence d'une masculinité hégémonique dans le domaine de la lutte contre les feux de forêt. Pourtant cette recherche montre aussi que les Atikamekw Nehirowisiwok sont porteurs et porteuses d'une expertise propre en ce qui concerne la gestion des feux de forêt et des urgences, en lien avec la responsabilité de prendre soin du territoire et de la communauté. Cette analyse montre aussi comment le colonialisme patriarcal est présent lors des événements de feux de forêt connectant l'expérience des hommes et femmes atikamekw aux dynamiques genrées du domaine de la gestion des feux et au contexte colonial plus global qui lie communautés autochtones et institutions non-autochtones. Cette recherche permet également d'ouvrir une discussion sur les futurismes atikamekw et notamment les possibilités d'avenir qui ont émergé suite aux situations de feux, au-delà des systèmes d'oppressions mis en évidence. Ces résultats permettent d'imaginer une gestion des feux et des urgences différente qui laisserait place à diverses épistémologies et intègrerait les acteurs et savoirs locaux de manière significative dans ses processus. Cette recherche a l'originalité d'apporter une analyse genrée de situations de feux de forêt, en dialogue avec les féminismes autochtones. La place donnée aux entités non-humaines, y compris le feu iel-même, dans l'analyse de ce réseau multiacteur, permet également d'en arriver à la conclusion que les feux de forêt, et les catastrophes en général sont des processus sociaux plus-qu'humain dans lesquels des futurs peuvent être produits malgré les rapports de pouvoir qui s'y manifestent. / Forest fires have become more frequent and intense in recent years, particularly due to climate change. Many indigenous communities are located in forest areas and are therefore exposed to this hazard. In this context, it is relevant to examine the dynamics of social relationships between forest fire management organizations, Indigenous communities, forests and fires. This is what this thesis does through the specific study of the more-than-human landscape that was formed around three forest fires that threatened the Atikamekw community of Wemotaci in 1977, 1997 and 2010. At the theoretical level, this research is placed at the intersection of the anthropology of disasters (Oliver-Smith and Hoffman 2020) and Indigenous studies, while positioning itself within political ecology (Akrich, Callon, and Latour 2006; Tsing 2017; Berkes, Colding, and Folke 2003a). The methodology deployed mobilizes relational approaches inspired by Indigenous methodologies (Smith 2012; Kovach 2009; Wilson 2008; Absolon Minogiizhigokwe 2011) and contributions from Indigenous feminisms (Green 2017a) to produce a research with anti-colonial and anti-oppressive aims. The analysis of these three wildfire situations highlights a tension. On the one hand, it highlights official wildfire and emergency management procedures and policies that view Indigenous people as needing to be cared for and often exclude them from decision-making processes. On the other hand, it documents how Atikamekw community members were active during the fire situations by protecting their village and caring for their evacuees. The analysis of power relations and mechanisms of exclusion showed that several dynamics feed this process of exclusion: a biopolitical approach to forest fire management, a domination of expert knowledge and a Eurocentric epistemology, an essentialization of certain differences between Indigenous and non-Indigenous people crystallized around temporality and the relationship with the land, and finally the presence of a hegemonic masculinity in the field of forest firefighting. However, this research also shows that the Atikamekw Nehirowisiwok have their own expertise in wildifre and emergency management, linked to the responsibility of taking care of the land and the community. It also shows how patriarchal colonialism is present during wildfire events, connecting the experience of Atikamekw men and women to the gendered dynamics of the fire management field and to the broader colonial context that links Indigenous communities and non-Indigenous institutions. This research also opens up a discussion on Atikamekw futurisms and, in particular, the possibilities of futures that have emerged as a result of fire situations, beyond the systems of oppression that have been highlighted. These results make it possible to imagine a different kind of wildfire and emergency management that would leave room for various epistemologies and would integrate local actors and knowledge in a significant way in its processes. This research has the originality of providing a gendered analysis of forest fire situations, in dialogue with Indigenous feminisms. The place given to non-human entities, including fire itself, in the analysis of this multi-actor network, also allows us to conclude that forest fires, and disasters in general, are more-than-human social processes in which futures can be produced despite the power inequalities that are present.
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Des transactions saisonnières et conviviales : la vente de garage à Salaberry-de-Valleyfield

St-Jacques Thériault, Geneviève 11 April 2018 (has links)
Cette étude de cas de la vente de garage à Salaberry-de-Valleyfield s'appuie sur un important travail de terrain, propre à l'ethnologie, réalisé à l'aide de l'observation participante, de l'observation directe et de l'enquête orale. Elle recherche documente la pratique actuelle de la vente de garage au Québec, plus précisément dans la région étudiée, et ce, dans tous ses aspects logistiques. Elle permet aussi d'approfondir la dynamique entourant les objets transiges lors de cette activité : pacotilles pour les uns, trouvailles pour les autres. Les diverses stratégies de vente et d'achat, des acheteurs et des vendeurs, sont mises en relief dans ce mémoire de maîtrise, notamment par l'étude du marchandage. Diverses constituantes sont aussi étudiées, soit l'échange marchand hors du système d'économie formelle, dans un esprit de réutilisation, la convivialité et les interactions sociales engendrées par l'activité, l'aspect ludique, le caractère rituel et festif et l'analogie avec la corvée d'entraide puisque la vente de garage est une occasion de faire le grand ménage. / This case study of garage sales at Salaberry-de-Valleyfield is based on extensive field work conducted with participant observation, direct observation and qualitative interviews, ethnological methods. This study documents the current practice of the garage sale in Québec, and more precisely in the studied area, in ail its logistical aspects. It also allows a further look into dynamics surrounding the objects compromising this activity: shoddy goods for some, lucky finds for others. The various strategies of sale and purchase, of the purchasers and sellers, are highlighted in this master's paper, in particular by the practice of bargaining. Various constituents are also studied: commercial exchanges beyond the formal economy system, in a spirit of re-use; the user-friendliness and the social interactions generated by the activity; the ritual and festive character; the ludic aspect; and the analogy with seasonal duties as the garage sale is an occasion for house-cleaning.
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L'éducation continue des femmes en réseau : l'exemple de l'Association féminine d'éducation et d'action sociale (Aféas) / Exemple de l'Association féminine d'éducation et d'action sociale (Aféas)

Lambert-Pellerin, Cassandre 19 April 2018 (has links)
Lieux d’expression féminine à l’extérieur du cadre familial, plusieurs associations ont contribué, chacune à leur façon, à l’émancipation des femmes. Si certaines sont demeurées sur des positions plutôt conservatrices, d’autres ont revendiqué des changements sociaux. L’Association féminine d’éducation et d’action sociale (Afeas) se situe à la jonction de ces deux courants de pensées. Sans vouloir renier le rôle traditionnel de la femme, l’Afeas se prononce sur la place publique et milite depuis 45 ans pour faire bouger les choses. Le dossier des femmes collaboratrices et celui de la reconnaissance des travailleuses au foyer sont le cheval de bataille de l’Association. L’Afeas place au coeur de ses actions la parole des femmes. La parole des femmes a traditionnellement été informelle, liée à la transmission orale des savoirs et savoir-faire. L’appropriation d’un discours public par les femmes est donc au coeur du mouvement féminin parce qu’il est une manière de s’approprier le monde et de poursuivre une révolution inachevée. Si l’expérience des femmes engagées dans différents groupes féminins a déjà été abordée sous divers aspects, la notion d’éducation y a peu été examinée. Au sein de l’Afeas, cette thématique est centrale parce qu’elle fait partie de la mission principale de l’Association. Des activités de formation organisées par le regroupement sont mises en place pour atteindre les objectifs d’éducation populaire des femmes adultes. Au-delà de la structure officielle, des réseaux d’échanges se développent, favorisant la transmission notamment de connaissances. Ces réseaux ont des effets notables sur le quotidien des femmes impliquées à l’Afeas. Dans ce mémoire, nous cherchons à comprendre comment l’expérience des femmes au sein de l’Afeas favorise la formation de réseaux de communication, d’affinités, de mobilisation et de soutien, qui transmettent de l’information utile au mieux-être des membres de l’Association. De surcroît, les effets bénéfiques de ces dynamiques s’étendent au-delà de l’enceinte des Afeas locales et touchent les femmes en général et la société dans laquelle elles s’inscrivent. Notre recherche en ethnologie s’appuie sur la collecte de témoignages oraux de 11 membres de l'Afeas du Centre-du-Québec rencontrées dans le cadre d’une démarche d’enquête de terrain s’étant déroulée en mai et juin 2011. La notion de transmission, abordée en filigrane du discours des participantes sur l'éducation continue au sein de l'Afeas, est également traitée dans ses dimensions intergénérationnelles et intragénérationnelles, la transmission étant nécessaire à la pérennité de l’association.
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Espaces amphibiens, pouvoir et mémoire : les fluctuations de la rivière Sainte-Anne

Bouchard-Bastien, Emmanuelle 05 March 2023 (has links)
Cette thèse examine les principaux rapports socio-environnementaux liés aux inondations récurrentes dans le bassin versant de la rivière Sainte-Anne en mobilisant l'histoire de l'occupation du territoire, les savoirs locaux et les politiques de gestion des risques. Dans une perspective d'écologie politique, ces rapports s'inscrivent à la fois dans les représentations sociales de la nature, les dynamiques de pouvoir associées à l'appropriation des ressources et des temporalités multiples. En puisant également dans les cadres théoriques de l'anthropologie des catastrophes et de l'anthropologie amphibienne, cette étude permet notamment de retracer pas à pas ce qu'est la « zone inondable » en tant qu'espace construit socialement par les autorités, et de remonter à la source de l'avènement de « l'inondation » comme étant un événement catastrophique, alors que la montée des eaux fait partie des caractéristiques de ces territoires depuis le début de la sédentarisation des habitants. Basée sur 93 entrevues semi-dirigées (76 riverains et 17 acteurs institutionnels) menées de février à octobre 2019, de l'observation non participante et une recherche documentaire dans les archives municipales et régionales, cette ethnographie du bassin versant de la rivière Sainte-Anne permet une incursion unique auprès de citoyens québécois qui vivent avec la montée récurrente des eaux. Pour quatre municipalités riveraines (Saint-Raymond, Saint-Alban, Saint-Casimir et Sainte-Anne-de-la-Pérade), les contextes historiques de l'occupation du territoire ont été documentés et les événements significatifs ont été décrits en focalisant sur les stratégies d'adaptation des résidents et la gestion menée par des acteurs institutionnels. En résulte un portrait, dans une perspective temporelle, de la relation de cohabitation entre les riverains et la rivière et ses débordements. Cette cohabitation est caractérisée par des tensions et des paradoxes associés aux différentes représentations sociales de l'eau et de la temporalité qui coexistent au sein des acteurs, ainsi qu'aux changements dans les rapports de pouvoir envers l'environnement. / This thesis examines the main socio-environmental relationships related to recurrent floodings in the Sainte-Anne River watershed by mobilizing the history of land use, local knowledge and risk management policies. From a political ecology perspective, these relationships are part of both social representations of nature, power dynamics associated with the appropriation of ressources and multiple temporalities. By also mobilizing the theoreticals frameworks of the anthropology of disasters and amphibian anthropology, this study allow to retrace step by step what "flood zone" is as a socially constructed space by the authorities, and go back to the source of the advent of "flood" as a catastrophic event, where rising waters have been part of the characteristics of these territories since the beginning of the sedentarization of its inhabitants. Based on 93 semi-directed interviews (76 residents and 17 institutions stakeholders) realized between February to October 2019, non-participant observation and documentary research in municipal and regional archives, this ethnography of the Sainte-Anne River watershed allows a unique incursion with Quebec riverside residents who live with recurrent rising waters. Through four case studies (Saint-Raymond, Saint-Alban, Saint-Casimir and Sainte-Anne-de-la-Pérade), historical contexts of occupation of the territory were documented and significant events were described by focusing on local residents adaptation strategies and anticipated management by institutional stakeholders. The result is a portrait, in a temporal perspective, of the relationship of cohabitation between residents and the river and its overflows. This cohabitation is characterized by tensions and paradoxes associated with different social representations of water and temporality that coexist within the actors, as well as changes in power relations towards the environment.
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"It's our home" : expressions de la relation au territoire des Dane-zaa de Doig River (Colombie-Britannique, Canada)

Bénézet, Paul 19 April 2018 (has links)
Axé autour du concept de territoire, ce mémoire est une présentation de ce que cette notion recouvre pour un groupe de chasseurs-cueilleurs de l’ouest canadien. Installés depuis des millénaires sur les contreforts des Montagnes Rocheuses au nord-est de la Colombie-Britannique et en Alberta, les Dane-zaa (« le vrai peuple »), intimement engagés dans cet environnement, ont développé des savoirs et des techniques spécifiques adaptés à une gestion logique et durable du territoire et peaufinés par les générations successives. La relation entretenue recouvre cependant bien plus qu’une exploitation physique puisque les humains et les non-humains, voisins sur un pied d’égalité, interagissent dans un rapport d’échange et de respect. Depuis l’arrivée des Euro-canadiens et la signature du Traité 8 en 1900 lequel ordonna la création d’une réserve, le territoire des Dane-zaa, cet espace de vie, d’histoire et de mémoire, s’est vu fragmenter et est devenu le lieu d’enjeux et d’intérêts politiques et économiques souvent divergents et difficilement conciliables. / Focused on the concept of land, this master’s degree thesis is a presentation of what this notion represents for a group of hunter-gatherers of western Canada. Settled for thousands of years on the foothills of the Rocky Mountains in North-East British-Columbia and in Alberta, the Dane-zaa (“The Real People”), intimately engaged in their environment, have been developing knowledge and technics adapted to a rational and sustainable land management, generation after generation. However, this relationship does not only concern the exploitation of the resources the land provides, but also the bonds between humans and non-humans who share it. Since the arrival of the first euro-Canadians settlers and the signature of Treaty 8 in 1900 which ordered the creation of a reserve, the land of the Dane-zaa, their “home” and a space of history and memory, has been fragmented and has become the site of political and economic stakes and interests often divergent and which can hardly been reconciled.
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Dynamiques sociales des comportements de santé au Burkina Faso: approche anthropologique de la prise en charge de la tuberculose dans la région du plateau central / Social dynamics of the behavior of health in the Burkina Faso: anthropological approach of the management of care for people affected by tuberculosis in the region of the plateau central

Zerbo, Roger 12 October 2011 (has links)
Cette thèse en anthropologie fait suite à des travaux réalisés dans le cadre d’un programme de santé publique mis en œuvre au Burkina Faso. Celui-ci concernait la prise en charge de la tuberculose dans la région sanitaire du plateau central. Le travail dont je me suis occupé, porte sur les aspects anthropologiques de la tuberculose en se focalisant sur les représentations de la maladie, ainsi que la nature des relations et processus thérapeutiques. Il rend compte d’une mise en perspective de la dynamique de prise en charge des malades soufrant de la tuberculose dans les familles et les centres de soins. L’analyse est principalement orientée vers une approche critique sur la place qu’occupent les sciences sociales dans la mise en œuvre de projets de santé et de développement dans une perspective interdisciplinaire. L’anthropologue convié dans un programme de santé publique s'invertie dans le but d’identifier et analyser les perceptions locales, ainsi que les attitudes et pratiques des populations, en indiquant les modalités de leur prise en compte pour faire face aux besoins de santé. Ceci permet de définir des orientations dans la réalisation des programmes de santé qui prennent en compte les réalités locales et les caractéristiques des acteurs. Par ailleurs, l’appropriation et la mise en application des connaissances produites par une démarche anthropologique suscitent bien des interrogations. Par une approche réflexive qui prend racine dans de multiples contributions d’anthropologues impliqués dans des programmes de santé et de développement, je me suis interrogé de savoir dans quelle mesure l’implication de l’anthropologue dans des actions de développement tient lieu d’un corpus qui soulève des questionnements d’ordre méthodologique et théorique. Ces questions ont ouvert des perspectives pour l’élaboration de nouvelles connaissances au travers d’une anthropologie du changement social. A partir de mes propres expériences, j’ai donc essayé d’examiner la pratique de l’anthropologie et les modalités de ses apports au fonctionnement des services de santé et la réalisation des projets de santé publique au Burkina Faso. / Doctorat en Sciences politiques et sociales / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Sendwe mining: socio-anthropologie du monde social de l'hôpital à Lubumbashi, RD Congo

Kakudji Kyungu, Aimé 27 October 2010 (has links)
Cette étude s’appuie sur une recherche ethnographique commencée en octobre 2006, dans le cadre d’un doctorat en anthropologie. C’est une étude qui vise à comprendre la façon dont les relations sociales, qui articulent le continuum accueil-soins des malades, contribuent ou non à l’accès aux soins à l’hôpital Sendwe.<p><p>La plupart des études qui ont abordé la problématique de l’accès aux soins, et de l’utilisation des services de soins dans les hôpitaux publics des pays en développement, ont envisagé cette problématique davantage en termes de carence en matériel ;et réduit souvent l’essentiel des problèmes à une question financière.<p><p>Et pourtant, comme le témoignent des études récentes conduites dans les hôpitaux africains au cours de la dernière décennie, soutenues notamment par une méthodologie qualitative, alliant observations intensives et entretiens approfondis (cf. Jawkes & al. 1998 ;Gobbers, 2002 ;Jaffré & Olivier de Sardan, 2003 ;Vidal & al. 2005 ;Jaffré & al. 2009), l’accès ou non aux soins et l’utilisation des services hospitaliers recouvrent des champs plus vastes et plus complexes qui englobent à la fois des questions, bien sûr, économiques que des problèmes comportementaux d’exclusion, des violences, des humiliations… bref, des questions liées à la relation inégalitaire des pouvoirs due à la distance sociale qui s’observe entre soignant et soigné. Dans le cadre de l’hôpital Sendwe, cette inégalité de la relation soignant-soigné est particulièrement exacerbée par un contexte de misère sociale à laquelle se conjugue une bureaucratisation des tâches dont l’exécution vient ici redoubler au statut du fonctionnaire un pouvoir de soigner. C’est face à cette tension permanente entre partie en interaction favorisée par le décalage entre l’offre médicale et la demande des soins que je me suis interrogé comment les soins hospitaliers sont-ils négociés à l’hôpital Sendwe. Avec quelles ressources les parties s’engagent dans le processus d’accès aux soins ?Quelles sont les pratiques effectives qui s’observent dans les interactions avec le patient et ses proches ?Comment les patients catégorisent-ils le personnel médical, et vice-versa ?Quelles sont les règles, pratiques et morales, qui régissent leurs interactions ?C’est donc à toutes ces questions que cette étude tente de répondre. / Doctorat en Sciences politiques et sociales / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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La féminité corporelle et consommée : regard anthropologique sur des pratiques de consommation chez de jeunes femmes québécoises

Bouchard, Marie-Claude 11 April 2018 (has links)
Ce mémoire examine le concept de féminité chez de jeunes femmes québécoises. La féminité y est conceptualisée comme étant construite par certaines pratiques de consommation qui mettent l'emphase sur l'image corporelle. Il montre les façons dont sont vécues et comprises ces pratiques de consommation chez ces jeunes femmes. Les conceptions qu'elles ont de la société québécoise et de l'idéologie de la consommation qui promeut des modes de vie centrés sur la consommation y sont aussi explorées et analysées. Par l'entremise de différents thèmes et concepts associés au sujet principal, les discours et pratiques de ces jeunes femmes sont abordés et interprétés en rapport avec la construction du genre féminin dans un contexte de société de consommation. Il y est démontré que la construction de la féminité comme étant corporelle et consommée se retrouve en étroite relation avec le système économique capitaliste.
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Immigration temporaire et précarité : le cas de l'emploi manufacturier dans Chaudière-Appalaches

Aubin, Alyssa 16 September 2022 (has links)
Ce mémoire s'intéresse aux travailleurs et travailleuses étrangères temporaires (TET) du secteur manufacturier de la région de Chaudière-Appalaches au Québec. Il poursuit deux objectifs : 1) saisir les effets du statut migratoire temporaire sur la vie légale, économique et sociale des TET ; 2) comprendre comment les principes qui guident les politiques migratoires étatiques se transposent dans les pratiques des entreprises de recrutement et des employeurs ainsi que dans la vie quotidienne des TET. Le concept de précarité est au cœur du mémoire, mais l'agentivité des personnes concernées y est également mise en évidence. Au total, 20 entretiens ont été menés auprès de TET, de représentants d'employeurs, de représentants d'entreprises de recrutement international et de travailleurs temporaires devenus résidents permanents. L'analyse démontre que la précarité juridique est créée par la catégorisation des statuts migratoires et la vision utilitariste de la migration qui prévaut au Québec et au Canada. Le statut temporaire a des impacts considérables sur la situation économique des TET, une fois au Québec : il limite leur accès à certains droits et bénéfices sociaux et crée une dépendance envers un employeur unique. Dans l'industrie de la fabrication, plusieurs divisions du travail se superposent, dans lesquelles les TET occupent une place désavantageuse par rapport à d'autres groupes de travailleurs. La précarité s'y manifeste principalement par le biais des restrictions et des situations liées au permis de travail fermé. Enfin, les TET vivent de l'exclusion sociale du fait de l'éloignement de la famille, de leur méconnaissance du français et de la marginalisation dont ils sont victimes, au travail et en dehors du travail. L'exclusion spatiale est aussi leur lot; elle est issue de leur localisation en région, des conditions de logement qui sont les leurs et d'une mobilité physique réduite, du moins pendant les premiers mois de leur séjour au Québec. / This thesis focuses on temporary foreign workers (TFWs) in the manufacturing sector in the Chaudière-Appalaches region of Quebec. It has two objectives: 1) to understand the effects of temporary migratory status on the legal, economic and social lives of TFWs; 2) to understand how the principles that guide state migration policies are transposed into the practices of recruiting firms and employers and into the daily lives of TFWs. The concept of precarity is at the heart of the thesis, but the agency of the people concerned is also highlighted. A total of 20 interviews were conducted with TFWs, employer representatives, representatives of international recruitment companies and temporary workers who have become permanent residents. The analysis shows that legal precariousness is created by the categorization of migration status and the utilitarian vision of migration that prevails in Quebec and Canada. Temporary status has considerable impacts on the economic situation of TFWs once in Quebec: it limits their access to certain social rights and benefits and creates a dependency on a single employer. In the manufacturing industry, there are several overlapping divisions of labour in which TFWs are at a disadvantage compared to other groups of workers. Precariousness manifests itself mainly through restrictions and closed work permit situations. Finally, TFWs experience social exclusion because of their distance from their families, their lack of knowledge of French, and the marginalization they experience at work and outside of work. Spatial exclusion is also their lot; it stems from their location in the regions, their housing conditions and their reduced physical mobility, at least during the first few months of their stay in Quebec. / Esta tesis se centra en los trabajadores extranjeros temporales (TET) en el sector manufacturero de la región de Chaudière-Appalaches de Quebec. Tiene dos objetivos: 1) entender los efectos del estatus migratorio temporal en la vida legal, económica y social delos TET; 2) entender cómo los principios que guían las políticas migratorias estatales se trasladan a las prácticas de las empresas de contratación y los empleadores y a la vida cotidiana de los TET. El concepto de precariedad está en el centro de la tesis, pero también se destaca la agentividad de los afectados. Se realizaron un total de 20 entrevistas con TET, representantes de los empleadores, representantes de empresas de reclutamiento internacional y trabajadores temporales que se han convertido en residentes permanentes. El análisis muestra que la precariedad jurídica es creada por la categorización del estatus migratorio y la visión utilitaria de la migración que prevalece en Quebec y Canadá. El estatus temporal tiene un impacto considerable en la situación económica de los TET una vez que están en Quebec: limita su acceso a ciertos derechos y beneficios sociales y crea dependencia de un solo empleador. En la industria manufacturera, hay varias divisiones del trabajo que se superponen y en las que los TET están en desventaja en comparación con otros grupos de trabajadores. La precariedad se manifiesta principalmente a través de restricciones y situaciones cercanas a los permisos de trabajo. Por último, los TET experimentan la exclusión social debido al alejamiento de sus familias, su desconocimiento del francés y la marginación que sufren tanto en el trabajo como fuera de él. La exclusión espacial también es un problema para los TET, derivado de su ubicación en las regiones, sus condiciones de alojamiento y su reducida movilidad física, al menos durante los primeros meses de su estancia en Quebec.
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Nitshissituten : mémoire et continuité culturelle des Pessamiulnuat en territoires inondés

Gagnon, Justine 13 March 2019 (has links)
À partir des années 1950, la communauté innue de Pessamit voit son territoire ancestral radicalement bouleversé par l’intrusion de l’industrie hydroélectrique sur plusieurs des principales rivières qui le sillonnent. Culminant avec l’érection du célèbre barrage Manic-5 sur la rivière Manicouagan vers la fin des années 1960, cette période particulièrement florissante pour l’économie et la politique québécoises a ainsi contribué à l’attribution d’un caractère hautement symbolique à ces infrastructures bétonnées. Or, pour les Pessamiulnuat (les Innu.e.s de Pessamit), cette épopée industrielle a d’abord et avant tout signé la fin d’un mode de vie largement axé sur la navigation, si ce n’est la disparition de vastes territoires de chasse, sites culturels, sentiers de portages, etc. En l’absence de fouilles archéologiques ayant précédé la plupart des inondations, il n’est par conséquent resté de cet héritage que le souvenir qu’en conservent encore aujourd’hui ceux et celles ayant connu les rivières avant leur transformation. La thèse s’interroge sur le caractère intangible de cet héritage dorénavant ennoyé, puis sur les manières de le préserver et de le mettre en valeur, a posteriori. Au su de cette relation singulière liant la mémoire du territoire aux lieux et aux trajectoires qui la supportent et la rendent possible, il convient de s’interroger sur les voies qu’emprunte l’effort de rappel, alors même que ses référents disparaissent ou deviennent inaccessibles. Autrement dit, comment procède la réactivation de souvenirs à fortes composantes géographiques lorsque les lieux auxquels ceux-ci se rattachent n’existent plus dans leur forme matérielle? Y a-t-il quelque chose qui se transmet par-delà les ruptures historiques et culturelles, de sorte que la mémoire d’un lieu puisse être entretenue, sans nécessairement y avoir vécu ou y être passé ? Est-il même pertinent d’assurer à ces géographies d’autrefois une forme de pérennité ? Tablant sur les principes de la recherche-action et participative, la présente démarche s’est appuyée sur une série d’outils favorisant la collaboration avec le Conseil des Innus de Pessamit, tout en assurant des retombées concrètes pour les membres de la communauté. En plus des entretiens semi-dirigés réalisés auprès des Pessamiulnuat, des activités de cartographie participative ont été menées, alors que la tenue d’une exposition au Centre communautaire Ka Mamuitunanut a fait office de stratégie de diffusion et de validation des résultats préliminaires. Empruntant les sentiers que recomposent sans cesse les souvenirs de ceux et celles ayant navigué sur les rivières avant qu’elles ne soient harnachées, cette thèse met en lumière les particularités d’un patrimoine du « quotidien », profondément enraciné dans la culture de la navigation. Elle démontre à cet égard que l’effort de rappel, nécessaire dans la création des savoirs géographiques, rend par le fait même leurs composantes vivantes et pérennes, ce même longtemps après que les entités auxquelles elles réfèrent aient disparu. Elle s’intéresse en outre aux dernières avancées en matière de cartographie culturelle et critique pour supporter les pratiques mémorielles, puis aux stratégies commémoratives les plus adéquates pour révéler l’esprit de lieux radicalement transformés. Ainsi, les résultats obtenus ont servi de tremplin vers des initiatives très concrètes de mobilisation des connaissances et de mise en valeur patrimoniale, assurant à cet héritage intangible une inscription spatiale garante d’une plus grande visibilité. La conception d’une infrastructure informative (belvédère) a en effet permis d’interroger les catégories et les postulats propres à la gestion patrimoniale, révélant la nécessité, pour les Pessamiulnuat, de faire de ce patrimoine largement transformé un espace vivant, habité et utilisé dans le temps présent. Ces constats ont enfin jeté les bases d’une réflexion critique quant au rôle de la mémoire dans la construction et la documentation du passé, de même que dans la continuité culturelle, des éléments constitutifs de la reconnaissance des droits ancestraux autochtones au Canada. Les différents chapitres fournissent ainsi des clés d’analyse souvent négligées pour appréhender les tensions sous-jacentes à cette reconnaissance, qu’il s’agisse de l’opposition réductrice entre les patrimoines matériel et immatériel, ou encore de la tension persistante entre des recours au passé fondés sur l’écriture et la tradition orale. Alors que les preuves d’occupation du territoire et les stratégies d’affirmation culturelle sont au coeur des négociations et des revendications territoriales menées par les communautés innues du Québec, la question de la valorisation d’un patrimoine géoculturel invisibilisé par le développement hydroélectrique devient pour ainsi dire déterminante. Car le travail de mémoire constitue en définitive un impératif de justice. Mots-clés: Paysages ennoyés; patrimoine intangible; territoires autochtones; Innu.e.s de Pessamit; développement hydroélectrique; lieux de mémoire; continuité culturelle; justice spatiale; cartographie. / Beginning in the 1950s, the Innu community of Pessamit saw its ancestral land radically transformed by the intrusion of the hydroelectric industry on several of its major rivers. Culminating with the erection of the well-known Manic-5 dam on the Manicouagan River in the late 1960s, this flourishing period for Québec's economy and its political affirmation contributed to the highly symbolic character to these infrastructures. However, for the Pessamiulnuat (the Innus of Pessamit), this industrial endeavor has first and foremost brought about the end of a way of life relying largely on navigation, along with the disappearance of vast hunting grounds, cultural sites, portage trails, etc. In the absence of any archaeological surveys preceding the floods, what remains of this geocultural heritage are the memories of those who navigated the rivers before their transformation. This research project explores the now intangible nature of this flooded heritage, as well as the ways to preserve and enhance it, a posteriori. Drawing on the singular relationship linking memory to places and trajectories, it seems relevant to question the various paths memory – and the remembering process – take when those geographical bearings disappear or become inaccessible. In other words, how can the awakening of memories deeply intertwined with places and landscapes take place when these geographical features no longer exist in their tangible form? Furthermore, is there something that can be transmitted beyond historical and cultural disruptions, so that the memory of a place can be maintained, without necessarily having lived or been there? Is it even relevant to ensure a form of continuity for these past geographies? Based on participatory action research principles, this project relied on a variety of tools that promoted a deep collaboration with the Innu Council of Pessamit, while providing tangible benefits to the community members. In addition to semi-directed interviews that have been conducted with the Pessamiulnuat, participatory mapping activities were used, whereas the creation of an exhibition at the Ka Mamuitunanut Community Center served as a strategy for disseminating and validating preliminary results. Following the trails of memories shared by those who navigated the rivers before they were harnessed, this dissertation highlights the specificities of a « daily practice » heritage, deeply rooted in a navigational culture. It demonstrates that the remembering process, as part of geographical knowledge acquisition, renders its components alive and sustainable, even long after the places they refer to have disappeared. This dissertation also addresses the scope and opportunities recent advances in cultural and critical cartography may offer to support the remembering process, as well as to represent its visual components. Furthermore, it focuses on commemorative strategies that can reveal the spirit of places which have been drastically transformed. In fact, the research outcomes served as a starting point for very concrete knowledge mobilization initiatives and heritage preservation activities, aiming to provide this intangible patrimony a spatial inscription, guaranteeing greater visibility. The design of an informative platform (belvedere) allowed us to question the categories and assumptions promoted by heritage management institutions, revealing the need for the Pessamiulnuat to turn this largely transformed heritage into a living, inhabited and used space in the present time. These observations lay the foundations for a critical reflection on the role of memory in the construction and documentation of the past, along with cultural continuity, which are at the foundation of Aboriginal rights recognition in Canada. This dissertation thus provides analytical keys that are often overlooked in order to grasp the tensions underlying this recognition, be it the reductive opposition between tangible and intangible heritage, or the persistent tension between writing and oral traditions. Since proof of land use and Indigenous cultural affirmation strategies are at the heart of the negotiations and land claims led by the Innu communities of Quebec, the enhancement of such an invisibilized geocultural heritage is key. For memory work is ultimately a question of justice. Keywords: Flooded landscapes; intangible heritage; Indigenous lands; Innus of Pessamit; hydroelectric development; place of memory; cultural continuity; spatial justice; mapping.

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