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Vivre l'Éverest : la coproduction des corps, du paysage et de l'espace propre au Khumbu népalais

Paquet, Pierre-Alexandre 18 April 2018 (has links)
Ce mémoire porte sur la production des corps, du paysage et de l’espace dans le Khumbu népalais, région mieux connue par les touristes nombreux qui s’y rendent sous le nom de région de l’Everest et où les Sherpas ont établi leur résidence depuis près de cinq siècles. L’analyse qui étaye cette étude puise conceptuellement dans le champ de l’anthropologie de l’environnement. Si d’un coté le paysage du Khumbu témoigne de la riche texture des pratiques traditionnelles des Sherpas, d’un autre côté le développement actuel des moyens touristiques au nom du dyptique de la conservation et du développement multiplie les agents responsables de sa production et agrège le Khumbu dans un espace balayé par le capitalisme. Ce mémoire témoigne des effets de la respatialisation du Khumbu sur la vie de ses habitants et sur leur environnement. La gestion des ressources et la propriété du sol sont des thèmes centraux à l’argumentaire. / This thesis scrutinizes the production of body, landscape, and space in the Khumbu region of Nepal, better known internationally as the Everest region, where the Sherpas people have established themselves for nearly five centuries. The analysis underpinning this study draws its concepts from the field of the anthropology of the environment. If on the one hand the Khumbu landscape mirrors the rich texture of traditional Sherpa practices, on the other hand the current development of touristic means of production and the engagement of both conservation and development initiatives multiply the total numbers of social agents accountable for its production and aggregate the Khumbu in a space swept by the capitalist mode of production. This thesis demonstrates the impacts of the respatialisation of the Khumbu on the lives of its inhabitants and on their environment. Moreover, natural resource management practices and land ownership count among the central themes in the arguments.
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Résonance du zapatisme chez des groupes militants au Québec

Goulet Poulin, JeanSol 02 May 2022 (has links)
Cette recherche porte sur la diffusion des idées zapatistes dans certains milieux militants et universitaire québécois et sur les transformations qu'elle a entraînées au niveau des imaginaires et des pratiques militantes au Québec depuis 1994. Alors que l'EZLN et le zapatisme étaient des références clés du mouvement altermondialiste québécois dans les années 1990, aujourd'hui, la présence des idées zapatistes au Québec est diffuse. Les gauches québécoises sont passées d'un moment de convergence dans la lutte contre les sommets économiques internationaux à une multiplication des projets d'alternatives au système néolibéral. Ancrée dans une perspective post-marxiste, cette recherche est articulée autour du concept de résonance, proposé par Alex Khasnabish dans son étude sur la diffusion du zapatisme et ses effets sur les imaginaires militants en Amérique du Nord anglophone (Khasnabish, 2008). Ce concept de résonance permet d'analyser les transformations entraînées par l'entrelacement du zapatisme avec les imaginaires politiques des militant.es québécois.es ainsi que les transformations des imaginaires et des pratiques militantes québécoises au fil du temps. L'intérêt de cette approche est double : elle permet d'une part d'observer des liens entre des milieux militants et universitaire qui, au niveau idéologique, semblent parfois distants voir opposés. D'autre part, elle permet d'aller au-delà d'une lecture spasmodique des mouvements sociaux et de constater certaines continuités entre différents groupes militants et différents événements (Badiou, 1988). Enfin, analyser la présence du zapatisme dans le paysage des imaginaires politiques des militant.es au Québec, c'est faire l'histoire d'une mondialisation par le bas et brosser le portrait de certaines des luttes québécoises contre le système néolibéral et pour la création d'une pluralité d'alternatives. / This study analyzes how the circulation of zapatism in some activist and academic networks in Québec have had an impact on the transformations of left-wing activists' political imaginaries and practices since 1994. If the EZLN and zapatism were a key reference of the québécois altermondialist movement in the 1990s, its present-day presence in the province is diffuse. Québec's political lefts went from a period of convergence, at the time when organizing counter summits and marching against international economic summits was the main focus, to a wide array of political projects exploring alternatives to the neoliberal system. Rooted in a postmarxist posture, this research is built around Alex Khasnabish's concept of resonance, which he proposed in his ethnography of the diffusion of Zapatism and its effects in anglophone activists circles in North America (Khasnabish, 2008). Similarly, this study analyzes the movement of people, zapatista's political imaginaries and practices in transnational networks. The idea of resonance enables the observation of transformationsresulting of the intertwinement between Zapatism and québecois.es's activist political imaginaries. Through this lens, the analysis of the transformations of said political imaginaries through time is also possible. The usefulness of this analytical tool is twofold. First, it unveils links between activist groups and academics that, on an ideological level, seemed unalike or even antagonistic. Second, it enables us to go further than an analysis that considers a social movement's history as a series of fits and starts, and rather highlights the continuities between activist groups and events (Badiou, 1988). Lastly, to analyze the presence of Zapatism in the political imaginaries' landscape of activists in Québec is to engage with the history of bottom-up globalization, particularly with social mobilizations against the neoliberal system and for the creation of a diversity of alternatives to it.
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L'appropriation de l'espace domestique inuit : enjeux socioculturels à Kangirsujuaq, au Nunavik

Brière, Andréanne 20 April 2018 (has links)
L’objectif de cette recherche est d’explorer l’habité des Inuit de la communauté de Kangirsujuaq, au Nunavik, Québec. Plus précisément, cette recherche se penche sur la manière dont ces derniers habitent leur espace domestique au travers de leur capacité à s’approprier leur habitation. L’habité des Kangirsujuarmiut laisse apparaître une forte résilience culturelle, où l’habité nomade demeure encore prédominant dans les représentations, et ce, dans un contexte où la culture inuit est confrontée à d’importants éléments culturels exogènes. Cette étude démontre une dynamique importante de la mobilité qui lie l’espace domestique à la communauté, mais aussi au territoire tout en étant dans une situation fortement institutionnalisée. / The objective of this research is to explore how Inuit of the community of Kangirsujuaq, in Nunavik, Quebec occupies their space. More specifically, this research examines how these occupy their domestic space through their ability of appropriation and how Kangirsujuarmiut live in their house, imbued with a strong cultural resilience of the nomad way of life. Also, this research explores how they built their own and specific space in a context where exogenous elements of the Inuit culture are present. This study demonstrates an important dynamic of mobility linking domestic space to the community, but also to the territory while being in a highly institutionalized situation.
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La culture matérielle dans l'espace domestique : rupture et continuité identitaire chez des femmes autochtones à Québec

Roussel, Valérie 23 April 2018 (has links)
Dans ce mémoire de maîtrise, nous nous sommes intéressée à la relation qu’entretiennent culture matérielle domestique et construction de l’identité, un domaine d'étude qui est en plein essor. Jusqu'à présent, peu d'études ont traité de ces questions à partir d'observations portant sur les femmes en milieu urbain. Nous explorons donc l’univers matériel quotidien des femmes autochtones dans ce lieu de réconfort, de recueillement et de rencontre avec soi-même qu’est le foyer en ville. Pour ces femmes autochtones récemment établies en milieu urbain, les objets domestiques sont d’importants vecteurs de l’identité personnelle et collective. Par le biais d’entrevues, nous tentons de comprendre le statut identitaire des objets, leur disposition dans l’espace, ainsi que le pouvoir et la portée de leur mise en valeur par les femmes autochtones résidant dans la ville de Québec. Les femmes autochtones rencontrées possèdent encore pour la plupart des objets traditionnels hérités qui représentent les valeurs traditionnelles autochtones, telles que le partage et la non-compétitivité. Ces valeurs sont souvent en conflit avec celles de la culture dominante, telles que la surconsommation et l’individualisme, qui peuvent freiner ainsi la reconnaissance d’un patrimoine autochtone et les processus d’auto-identification de ces femmes. Pourtant, certaines femmes conservent leurs objets traditionnels et continuent à participer à des activités traditionnelles qui représentent un ancrage dans leurs sociétés d’origine. / In this master thesis, we are interested in the relationship between domestic material culture and the conception of the identity amongst Aboriginal women recently immigrated to Quebec City, an area of study that is attracting growing interest in a large number of disciplines. So far only a few studies have addressed these issues via observations on women in urban areas. We explore thus the universe of everyday objects of Aboriginal women in this place of solace, meditation and encounter with oneself which is the new city home. For these Aboriginal women in migration from rural to urban settings, domestic objects are important vectors of personal and collective identity. Through interviews, we try to understand the identity status of these objects, their arrangement in space, and the power and scope of their uses by Aboriginal women residing in Quebec City. The indigenous women we interviewed still keep most of their inherited traditional objects that carry with them the traditional Aboriginal values, such as sharing and non-competitiveness. These values are often in conflict with those of the dominant society, such as consumerism and individualism, which can gradually slowdown and disregard the recognition of Aboriginal heritage and self-identification process of these women. However, some women continue to use their traditional objects and to participate in traditional activities that represent a link with their aboriginal communities and values.
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Le lac de l'Est, un espace négocié : ethnographie d'un processus de création d'aire protégée dans la région de Kamouraska

Roy-Malo, Olivia 24 April 2018 (has links)
Tableau d'honneur de la Faculté des études supérieures et postdorales, 2016-2017 / Ce mémoire observe le processus de création d'une aire protégée dans le secteur du lac de l'Est situé à Mont-Carmel, une municipalité rurale de la région québécoise du Bas-Saint-Laurent. Le lac de l'Est est aussi sujet à un projet municipal de « gestion multiressource » inspiré du modèle des forêts communales. Dès lors, cette étude de cas permet d'observer l'aire protégée comme un espace négocié au travers d'activités de planification portées par les acteurs impliqués dans ce processus décisionnel. Ces activités sous-tendent des rapports à l'espace et au temps qui éclairent les significations que revêtent ces deux projets. L'analyse avancée dans ce mémoire se penche donc sur la question de la négociation en documentant ce à quoi aspirent les acteurs au travers de l'aire protégée et de la forêt communale. Ces aspirations, décrites comme des projets politiques, se construisent dans des contextes sociohistoriques particuliers et marquent des rapports à l'environnement qui colorent les discussions de la création de l'aire protégée au lac de l'Est. Cette recherche, se campant dans une démarche d'écologie politique, réfléchit au façonnement des environnements par les systèmes institutionnels. Mots-clés : Aire protégée, Conservation environnementale, Planification, Écologie politique, Anthropologie, Politiques environnementales / This thesis analyses the implementation process of a protected area in the sector of Lac de l'Est situated in Mont-Carmel, a rural locality of Quebec's Lower-St Lawrence region. As a negotiated space, Lac de l'Est is also the object of a multiresource management project based on the communal forest model. This case study looks at the protected area as a space negotiated through planning practices conducted by the social actors involved in this decision-making process. Those practices entail space and time conceptualizations that stress the importance and significations of those two projects. This negotiation is scrutinized through the aspirations of the different actors reflected in the project of the protected area and the one of the communal forest. These aspirations, described as political projects, are forged into particular sociohistorical contexts and influence the relationships of those actors with the environment. Those dynamics are of a great importance, as they influence the discussions about the creation of the protected area of the Lac de l'Est. This anthropological research, building from a political ecology perspective, reflects on the articulations of institutional systems with the shaping of our environments. Keywords : Protected area, Environmental conservation, Planning, Political ecology, Anthropology, Environmental politics
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Towards the development of a therapeutic theatre in Cameroon: Investigating its practice and reception through a cross-case evaluation / Pour un développement du théâtre thérapeutique au Cameroun: enquête sur sa pratique et sa réception à travers une évaluation de cas

Animbom Ngong, Paul 03 March 2014 (has links)
Le théâtre thérapeutique est une espèce de spectacle vivant qui augmente la sensibilité des participants afin qu’ils puissent améliorer leur habileté à exprimer des émotions et des pensées verbales et gestuelles. Comme genre hybride, il fonctionne de la même manière que le théâtre pour le changement social (TPCS) dans lequel la praxis théâtrale est utilisée pour le changement des participants et des communautés ainsi que pour la promotion du bien-être. Cette pratique (le TPCS) est donc utilisée pour le changement social, mental, et surtout émotionnel. Au cours de ces dernières décennies, ces deux pratiques ont été considérées et traitées distinctement. Contrairement à cette perception historique, cette thèse prétend qu’il existe un paradigme dans lequel ces formes se rejoignent. Appelé théâtre thérapeutique, il est beaucoup plus appliqué au Cameroun dans des communautés. Ce cas hypothétique est examiné sous le titre :« Pour un Développement du Théâtre Thérapeutique au Cameroun :enquête sur sa pratique et sa réception à travers une évaluation de cas. » Trois productions du TPCS/théâtre thérapeutique sont donc utilisées :The Boomerang, Ndop et SOS Village Mbalmayo workshops. <p>Le cadre théorique convoqué à cet effet est la sémiologie théâtrale telle que vue et énoncée par André Helbo. Développée de la pragmatique, sa sémiologie théâtrale est basée sur l’émission et la réception d’un message dans le spectacle. À cet égard, il existe des fonctions réciproques d’acteurs et de spectateurs dans l’événement théâtral. Ceci signifie que la distinction entre la production et la réception est tout simplement considérée comme une « distinction pédagogique ». <p>Le langage du théâtre dans sa production et/ou sa réception fonctionne dans un contexte d’expérience sociale partagée. Dans cette perspective, Helbo parle de « codes de spectacle (conventions spécifiquement applicables au spectacle, au genre, à la période historique), de codes généraux (linguistiques, idéologiques/culturels, perceptuels), et de codes mixtes (codes généraux fonctionnant dans un contexte spécifique de spectacle) » .Néanmoins, dans la démarche sémiologique d’Helbo tout comme dans ce travail, le privilège est accordé au dépassement de la division précédemment mentionnée, pour aboutir à ce qu’il nomme « l’énonciation collective » et la « notion d’observateur actant ». <p>Ces concepts dépassent le modèle de la communication linéaire évoqués par Mounin, pour souligner que les participants dans un phénomène théâtral sont impliqués dans le processus de création collective ou de l’énonciation collective sous des normes culturelles spécifiques. Dans ce processus, l’observateur représente une fonction spécifique, l’une des conditions de l’existence de l’énoncé spectaculaire. La notion de l’observateur actant « raffine considérablement l’analyse de l’identification initiée par Brecht », notion qui a été incorporée ou prolongée dans le théâtre thérapeutique de la même manière que le processus de co-création. Ce qui est central dans l’application de la sémiologie théâtrale dans cette thèse, c’est le postulat selon lequel le destinataire d’aujourd’hui deviendra le destinateur de demain.<p>À la fin de cette étude, nous montrons (sans chercher une reproduction du modèle occidental), que le théâtre thérapeutique est pratiqué au Cameroun. L’utilisation des techniques théâtrales favorise le bien-être des participants et contribuent au changement à tous les niveaux de la vie. Cette approche est orientée vers la communauté et par conséquent constitue un paradigme thérapeutique à visé communautaire nommé « théâtre communautaire à visé thérapeutique ». Considéré comme tel, ce paradigme peut être utilisé concomitamment dans le cadre de la santé mentale et de la santé communautaire au Cameroun. Dans ce cas, il sert comme une modalité thérapeutique intégrée et établit un lien entre le spectacle vivant, la santé en générale et la santé mentale en particulier. <p><p><p>Therapeutic theatre is an improvisational method of performing arts that heightens participants' sensitivity to improve their ability to communicate feelings and thoughts verbally and by gestures. As a hybrid form, it functions in the same way as theatre for social change (TFSC) wherein theatre praxis is used to change participants or communities and promote wellbeing. TFSC is seen as an articulated intention to use theatre praxis in the service of change (social, mental, and emotional). Tradition has held these practices distinctly for the past decades. This thesis however, contends that despite these historic perceptions, there is a paradigm where these forms, previously viewed as distinctly different, come together in a spectacle that is therapeutic and applied to mental health in hospitals and community settings in Cameroon. This hypothetical case is examined under the general topic: ‘Towards the development of a therapeutic theatre in Cameroon: investigating its practice and reception through a cross-case evaluation.’ This thesis is based on the analysis of three TFSC/therapeutic theatre productions from the same practitioner: The Boomerang, Ndop and SOS Village Mbalmayo workshop productions respectively. <p>The research is inserted under theoretical considerations of theatre semiology and particularly, André Helbo's semiotic concepts. Developed from pragmatics, this method of theatre semiology focuses on the manner in which a message is sent and received. In this respect, there are reciprocal functions of actor and spectator in the theatrical event. From this, semiology is applied to understand the theatrical phenomenon in its entirety: production and reception. This implies, the division between production and reception is viewed as “a pedagogical distinction” only. Privilege in this thesis therefore is given to the surpassing of the aforementioned division to what he terms “enunciating collective” (co-creation process), and the “notion of the observer actant”. <p>These concepts go beyond the linear form of communication in theatre evoked by Mounin to highlight that the participants in a theatrical phenomenon are involved in a collective creation process or enunciating collective under specific cultural norms, and the observer represents a specific function, one of the conditions of existence of the performance utterance (l’énoncé spectaculaire). The notion of the observer actant in effect “refines considerably the analysis of identification initiated by Brecht” and which has been incorporated or prolonged in therapeutic theatre in the same way as the process of co-creation. Vital therefore to the application of theatre semiology in this work is the postulate that the theatrical phenomenon is an act of interaction wherein today’s receiver can be transformed into tomorrow’s sender. <p>At the end of this research, it is proven that without seeking a reproduction of a Western form, "therapeutic theatre" is practised in Cameroon. The utilisation of theatrical techniques fosters participants’ wellbeing and enhance change at all levels. It is community centred thereby constituting a community-based therapeutic paradigm which is named "community-based therapeutic theatre". Understood as such, this paradigm can be used concomitantly in cases of mental and community health in Cameroon. In this case, it serves as an integrated therapeutic modality and bridges the gap that exists in the health domain in general and mental health in particular.<p> / Doctorat en Information et communication / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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De la pratique rituelle au spectacle vivant: une approche sémio-anthropologique du Nguon et du Ngondo au Cameroun

Moungande, Ibrahim Aliloulay 04 November 2013 (has links)
Cette étude est une réflexion sur le phénomène de création en matière d’oralité. Elle vise non seulement à étudier la mise en spectacle du Nguon et du Ngondo mais aussi et surtout, à vérifier la pertinence des outils d’analyse sémiologique appliqués à ces deux pratiques rituelles. Dans cette perspective, la grille d’interprétation que propose Anne Ubersfeld ,soutenue par André Helbo et Patrice Pavis ,nous a été d’une importance heuristique considérable.<p>S’appuyant sur le fait que le corpus de ce travail est constitué de deux rites appartenant à deux régions diamétralement opposées du Cameroun et que chacun d’eux procède d’un style particulier, le besoin de recourir à l’approche comparatiste de temps à autre s’est fait sentir. Fort de ce constat, la sémiologie du spectacle vivant qui sert de support méthodologique et théorique est complétée par l’approche comparatiste. Approche qui ne vise pas à assimiler le Nguon et le Ngondo, mais à mettre en évidence les spécificités de chaque rite grâce à la mise en rapport de l’un avec l’autre. <p>Les résultats auxquels nous sommes parvenu montrent que ces deux pratiques rituelles sont des performances au sens Schechnerien du terme. Chacune d’elles ayant une certaine spécificité. <p>Le Nguon est à coup sûr une suite d’évènements représentés devant un public par des acteurs en un temps déterminé dont l’imitation et la dénégation en constituent l’essence. Dans cette perspective, il se rapprocherait plus d’une représentation théâtrale. Contrairement au Nguon, le Ngondo est une suite de performances où gestes (minutieusement orchestrés, chorégraphiés), objets et certaines activités ludiques constituent un vocabulaire dont la syntaxe déroule un sens. Dans cette perspective, chaque esprit forge ses propres refuges, ses stratégies, ses fétiches pour affronter cette pratique rituelle où certains référentiels du théâtre tels que la frontalité, la dénégation, etc. paraissent estompés ou abolis pour céder place aux terrains d’action, d’expérimentation et de transformation. Ainsi, chaque moment du Ngondo est une performance accomplie. Fort de ce constat, le Ngondo a le caractère d’un festival où performances, musiques et danses rivalisent d’adresse avec des réminiscences mythiques et mystiques. <p>Afin de les démocratiser davantage et assurer leur exploitation optimale, nous avons pensé à la création des espaces culturels dans ces régions du Cameroun à partir du modèle que nous proposons dans ce travail. La multiplicité de ces espaces dans toutes les régions de notre pays et sur le continent africain et pourquoi pas dans le monde entier faciliterait le travail d’un collectif de chercheurs venus des quatre coins de la planète pour se réunir autour du concept de la « Négroscénologie », que chaque membre doit entériner et de promouvoir où qu’il soit.<p> / Doctorat en Information et communication / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Imaginaire, spiritualité et médecine holistique : des rites de mort alternatifs au Québec? / Des rites de mort alternatifs au Québec?

Mouvet-Jourde, Zoé 13 April 2018 (has links)
En résumé, ma question de recherche vise à découvrir comment la médecine et la spiritualité alternative contribuent à enrichir l'imaginaire de la mort dans les sociétés occidentales, à travers les rites de mort déployés, qu'ils soient réels ou fictifs. Pour ce faire, je propose de m'intéresser à un sous-groupe social de marginaux, formé par des agents de la médecine holistique au Québec (patients et thérapeutes) qui se sont en plus fortement éloignés des sillons de la religion catholique orthodoxe. Il s'agit d'amorcer une réflexion sur la transformation des rituels contemporains, et plus particulièrement des rites de mort, en montrant à la vue de tous des données " cachées " dans des parcours de vie marginaux. Avec la création de rites de passage dans un nouveau paradigme holistique, le bricolage ouvre ainsi une voie d'accès à la connaissance, empruntée pour cheminer et imaginer des rites de mort alternatifs.
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Les feux de forêt comme processus sociaux plus-qu’humains. Une analyse des rapports dynamiques et enchevêtrés entre Atikamekw Nehirowisiwok, pompiers forestiers, feux et forêts au sein du Nitaskinan

Gonzalez, Noémie 09 September 2022 (has links)
Les feux de forêt sont plus en plus fréquents et intenses ces dernières années, notamment en raison des changements climatiques. De nombreuses communautés autochtones se trouvent en milieu forestier et donc exposées à cet aléa. Dans ce contexte, il est pertinent de se pencher sur les dynamiques des rapports sociaux entre organismes de gestion des feux de forêts, communautés autochtones, forêts et feux. C’est ce que fait cette thèse à travers l’étude spécifique du paysage plus-qu’humain qui s’est constitué autour de trois feux de forêt qui ont menacé la communauté atikamekw de Wemotaci en 1977, 1997 et 2010. Au niveau théorique, cette recherche se place au croisement entre l’anthropologie des catastrophes (Oliver-Smith et Hoffman 2020)et les études autochtones, tout en se positionnant au sein de l’écologie politique (Akrich, Callon et Latour 2006; Tsing 2017; Berkes, Colding et Folke 2003a). La méthodologie déployée mobilise des approches relationnelles inspirées des méthodologies autochtones (Smith 2012; Kovach 2009; Wilson 2008; Absolon Minogiizhigokwe 2011) et les apports des féminismes autochtones (Green 2017a) afin de produire une recherche aux visées anticoloniales et anti-oppressives. L’analyse de ces trois situations de feux de forêt met en lumière une tension. D’une part, elle met en évidence des procédures et politiques officielles de gestion des feux de forêt et des urgences qui considèrent les Autochtones comme devant être pris en charge et les excluent souvent des processus décisionnels. D’autre part, elle documente comment les membres de la communauté atikamekw ont été actifs lors des situations de feu en protégeant leur village et en s’occupant de leurs évacué·e·s. L’analyse des rapports de pouvoir et des mécanismes d’exclusion ont montré que plusieurs dynamiques nourrissent ce processus d’exclusion : une approche biopolitique de la gestion des feux de forêt, une domination du savoir-expert et d’une épistémologie eurocentrée, une essentialisation de certaines différences entre Autochtones et non-autochtones cristallisée autour de la temporalité et de la relation au territoire, et enfin la présence d’une masculinité hégémonique dans le domaine de la lutte contre les feux de forêt. Pourtant cette recherche montre aussi que les Atikamekw Nehirowisiwok sont porteurs et porteuses1 d’une expertise propre en ce qui concerne la gestion des feux de forêt et des urgences, en lien avec la responsabilité de prendre soin du territoire et de la communauté. Cette analyse montre aussi comment le colonialisme patriarcal est présent lors des événements de feux de forêt connectant l’expérience des hommes et femmes atikamekw aux dynamiques genrées du domaine de la gestion des feux et au contexte colonial plus global qui lie communautés autochtones et institutions non autochtones. Cette recherche permet également d’ouvrir une discussion sur les futurismes atikamekw et notamment les possibilités d’avenir qui ont émergé suite aux situations de feux, au-delà des systèmes d’oppressions mis en évidence. Ces résultats permettent d’imaginer une gestion des feux et des urgences différente qui laisserait place à diverses épistémologies et intègrerait les acteurs et savoirs locaux de manière significative dans ses processus. Cette recherche a l’originalité d’apporter une analyse genrée de situations de feux de forêt, en dialogue avec les féminismes autochtones. La place donnée aux entités non-humaines, y compris le feu iel-même1, dans l’analyse de ce réseau multiacteur, permet également d’en arriver à la conclusion que les feux de forêt, et les catastrophes en général sont des processus sociaux plus-qu’humain dans lesquels des futurs peuvent être produits malgré les rapports de pouvoir qui s’y manifestent. / Forest fires have become more frequent and intense in recent years, particularly due to climate change. Many indigenous communities are located in forest areas and are therefore exposed to this hazard. In this context, it is relevant to examine the dynamics of social relationships between forest fire management organizations, Indigenous communities, forests and fires. This is what this thesis does through the specific study of the morethan-human landscape that was formed around three forest fires that threatened the Atikamekw community of Wemotaci in 1977, 1997 and 2010. At the theoretical level, this research is placed at the intersection of the anthropology of disasters (Oliver-Smith and Hoffman 2020) and Indigenous studies, while positioning itself within political ecology (Akrich, Callon, and Latour 2006; Tsing 2017; Berkes, Colding, and Folke 2003a). The methodology deployed mobilizes relational approaches inspired by Indigenous methodologies (Smith 2012; Kovach 2009; Wilson 2008; Absolon Minogiizhigokwe 2011) and contributions from Indigenous feminisms (Green 2017a) to produce a research with anti-colonial and anti-oppressive aims. The analysis of these three wildfire situations highlights a tension. On the one hand, it highlights official wildfire and emergency management procedures and policies that view Indigenous people as needing to be cared for and often exclude them from decision-making processes. On the other hand, it documents how Atikamekw community members were active during the fire situations by protecting their village and caring for their evacuees. The analysis of power relations and mechanisms of exclusion showed that several dynamics feed this process of exclusion: a biopolitical approach to forest fire management, a domination of expert knowledge and a Eurocentric epistemology, an essentialization of certain differences between Indigenous and non-Indigenous people crystallized around temporality and the relationship with the land, and finally the presence of a hegemonic masculinity in the field of forest firefighting. However, this research also shows that the Atikamekw Nehirowisiwok have their own expertise in wildifre and emergency management, linked to the responsibility of taking care of the land and the community. It also shows how patriarchal colonialism is present during wildfire events, connecting the experience of Atikamekw men and women to the gendered dynamics of the fire management field and to the broader colonial context that links Indigenous communities and non-Indigenous institutions. This research also opens up a discussion on Atikamekw futurisms and, in particular, the possibilities of futures that have emerged as a result of fire situations, beyond the systems of oppression that have been highlighted. These results make it possible to imagine a different kind of wildfire and emergency management that would leave room for various epistemologies and would integrate local actors and knowledge in a significant way in its processes. This research has the originality of providing a gendered analysis of forest fire situations, in dialogue with Indigenous feminisms. The place given to non-human entities, including fire itself, in the analysis of this multiactor network, also allows us to conclude that forest fires, and disasters in general, are more-than-human social processes in which futures can be produced despite the power inequalities that are present.
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De la «parole habitante» au territoire : le cas du quartier Saint-Sauveur à Québec au XXe siècle

Carrier, Frédérick 19 April 2018 (has links)
"Dans les années 1990, dans le cadre du projet Vivre sa ville : Québec XXe au siècle, des récits de vie ont été collectés afin de documenter cette période du point de vue des citoyens. En se basant sur ces témoignages, ce mémoire se penche sur le quartier Saint-Sauveur en particulier. Entre représentations et pratiques, la dimension spatiale inhérente à la vie dans un quartier, lieu familier et ancré dans le quotidien, se trouve ici à l’étude. Ces différents trajets, hauts lieux et frontières, deviennent, en plaçant les mots des informateurs à l’avant-plan, les indices d’un lien territorial tissé au fil des ans. En somme, il s’agit d’examiner comment cette « parole habitante », voix de la mémoire d’un espace urbain, révèle un territoire approprié, subjectivé et « vécu »."

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