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De la pratique rituelle au spectacle vivant: une approche sémio-anthropologique du Nguon et du Ngondo au Cameroun

Moungande, Ibrahim Aliloulay 04 November 2013 (has links)
Cette étude est une réflexion sur le phénomène de création en matière d’oralité. Elle vise non seulement à étudier la mise en spectacle du Nguon et du Ngondo mais aussi et surtout, à vérifier la pertinence des outils d’analyse sémiologique appliqués à ces deux pratiques rituelles. Dans cette perspective, la grille d’interprétation que propose Anne Ubersfeld ,soutenue par André Helbo et Patrice Pavis ,nous a été d’une importance heuristique considérable.<p>S’appuyant sur le fait que le corpus de ce travail est constitué de deux rites appartenant à deux régions diamétralement opposées du Cameroun et que chacun d’eux procède d’un style particulier, le besoin de recourir à l’approche comparatiste de temps à autre s’est fait sentir. Fort de ce constat, la sémiologie du spectacle vivant qui sert de support méthodologique et théorique est complétée par l’approche comparatiste. Approche qui ne vise pas à assimiler le Nguon et le Ngondo, mais à mettre en évidence les spécificités de chaque rite grâce à la mise en rapport de l’un avec l’autre. <p>Les résultats auxquels nous sommes parvenu montrent que ces deux pratiques rituelles sont des performances au sens Schechnerien du terme. Chacune d’elles ayant une certaine spécificité. <p>Le Nguon est à coup sûr une suite d’évènements représentés devant un public par des acteurs en un temps déterminé dont l’imitation et la dénégation en constituent l’essence. Dans cette perspective, il se rapprocherait plus d’une représentation théâtrale. Contrairement au Nguon, le Ngondo est une suite de performances où gestes (minutieusement orchestrés, chorégraphiés), objets et certaines activités ludiques constituent un vocabulaire dont la syntaxe déroule un sens. Dans cette perspective, chaque esprit forge ses propres refuges, ses stratégies, ses fétiches pour affronter cette pratique rituelle où certains référentiels du théâtre tels que la frontalité, la dénégation, etc. paraissent estompés ou abolis pour céder place aux terrains d’action, d’expérimentation et de transformation. Ainsi, chaque moment du Ngondo est une performance accomplie. Fort de ce constat, le Ngondo a le caractère d’un festival où performances, musiques et danses rivalisent d’adresse avec des réminiscences mythiques et mystiques. <p>Afin de les démocratiser davantage et assurer leur exploitation optimale, nous avons pensé à la création des espaces culturels dans ces régions du Cameroun à partir du modèle que nous proposons dans ce travail. La multiplicité de ces espaces dans toutes les régions de notre pays et sur le continent africain et pourquoi pas dans le monde entier faciliterait le travail d’un collectif de chercheurs venus des quatre coins de la planète pour se réunir autour du concept de la « Négroscénologie », que chaque membre doit entériner et de promouvoir où qu’il soit.<p> / Doctorat en Information et communication / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Imaginaire, spiritualité et médecine holistique : des rites de mort alternatifs au Québec? / Des rites de mort alternatifs au Québec?

Mouvet-Jourde, Zoé 13 April 2018 (has links)
En résumé, ma question de recherche vise à découvrir comment la médecine et la spiritualité alternative contribuent à enrichir l'imaginaire de la mort dans les sociétés occidentales, à travers les rites de mort déployés, qu'ils soient réels ou fictifs. Pour ce faire, je propose de m'intéresser à un sous-groupe social de marginaux, formé par des agents de la médecine holistique au Québec (patients et thérapeutes) qui se sont en plus fortement éloignés des sillons de la religion catholique orthodoxe. Il s'agit d'amorcer une réflexion sur la transformation des rituels contemporains, et plus particulièrement des rites de mort, en montrant à la vue de tous des données " cachées " dans des parcours de vie marginaux. Avec la création de rites de passage dans un nouveau paradigme holistique, le bricolage ouvre ainsi une voie d'accès à la connaissance, empruntée pour cheminer et imaginer des rites de mort alternatifs.
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Les feux de forêt comme processus sociaux plus-qu’humains. Une analyse des rapports dynamiques et enchevêtrés entre Atikamekw Nehirowisiwok, pompiers forestiers, feux et forêts au sein du Nitaskinan

Gonzalez, Noémie 09 September 2022 (has links)
Les feux de forêt sont plus en plus fréquents et intenses ces dernières années, notamment en raison des changements climatiques. De nombreuses communautés autochtones se trouvent en milieu forestier et donc exposées à cet aléa. Dans ce contexte, il est pertinent de se pencher sur les dynamiques des rapports sociaux entre organismes de gestion des feux de forêts, communautés autochtones, forêts et feux. C’est ce que fait cette thèse à travers l’étude spécifique du paysage plus-qu’humain qui s’est constitué autour de trois feux de forêt qui ont menacé la communauté atikamekw de Wemotaci en 1977, 1997 et 2010. Au niveau théorique, cette recherche se place au croisement entre l’anthropologie des catastrophes (Oliver-Smith et Hoffman 2020)et les études autochtones, tout en se positionnant au sein de l’écologie politique (Akrich, Callon et Latour 2006; Tsing 2017; Berkes, Colding et Folke 2003a). La méthodologie déployée mobilise des approches relationnelles inspirées des méthodologies autochtones (Smith 2012; Kovach 2009; Wilson 2008; Absolon Minogiizhigokwe 2011) et les apports des féminismes autochtones (Green 2017a) afin de produire une recherche aux visées anticoloniales et anti-oppressives. L’analyse de ces trois situations de feux de forêt met en lumière une tension. D’une part, elle met en évidence des procédures et politiques officielles de gestion des feux de forêt et des urgences qui considèrent les Autochtones comme devant être pris en charge et les excluent souvent des processus décisionnels. D’autre part, elle documente comment les membres de la communauté atikamekw ont été actifs lors des situations de feu en protégeant leur village et en s’occupant de leurs évacué·e·s. L’analyse des rapports de pouvoir et des mécanismes d’exclusion ont montré que plusieurs dynamiques nourrissent ce processus d’exclusion : une approche biopolitique de la gestion des feux de forêt, une domination du savoir-expert et d’une épistémologie eurocentrée, une essentialisation de certaines différences entre Autochtones et non-autochtones cristallisée autour de la temporalité et de la relation au territoire, et enfin la présence d’une masculinité hégémonique dans le domaine de la lutte contre les feux de forêt. Pourtant cette recherche montre aussi que les Atikamekw Nehirowisiwok sont porteurs et porteuses1 d’une expertise propre en ce qui concerne la gestion des feux de forêt et des urgences, en lien avec la responsabilité de prendre soin du territoire et de la communauté. Cette analyse montre aussi comment le colonialisme patriarcal est présent lors des événements de feux de forêt connectant l’expérience des hommes et femmes atikamekw aux dynamiques genrées du domaine de la gestion des feux et au contexte colonial plus global qui lie communautés autochtones et institutions non autochtones. Cette recherche permet également d’ouvrir une discussion sur les futurismes atikamekw et notamment les possibilités d’avenir qui ont émergé suite aux situations de feux, au-delà des systèmes d’oppressions mis en évidence. Ces résultats permettent d’imaginer une gestion des feux et des urgences différente qui laisserait place à diverses épistémologies et intègrerait les acteurs et savoirs locaux de manière significative dans ses processus. Cette recherche a l’originalité d’apporter une analyse genrée de situations de feux de forêt, en dialogue avec les féminismes autochtones. La place donnée aux entités non-humaines, y compris le feu iel-même1, dans l’analyse de ce réseau multiacteur, permet également d’en arriver à la conclusion que les feux de forêt, et les catastrophes en général sont des processus sociaux plus-qu’humain dans lesquels des futurs peuvent être produits malgré les rapports de pouvoir qui s’y manifestent. / Forest fires have become more frequent and intense in recent years, particularly due to climate change. Many indigenous communities are located in forest areas and are therefore exposed to this hazard. In this context, it is relevant to examine the dynamics of social relationships between forest fire management organizations, Indigenous communities, forests and fires. This is what this thesis does through the specific study of the morethan-human landscape that was formed around three forest fires that threatened the Atikamekw community of Wemotaci in 1977, 1997 and 2010. At the theoretical level, this research is placed at the intersection of the anthropology of disasters (Oliver-Smith and Hoffman 2020) and Indigenous studies, while positioning itself within political ecology (Akrich, Callon, and Latour 2006; Tsing 2017; Berkes, Colding, and Folke 2003a). The methodology deployed mobilizes relational approaches inspired by Indigenous methodologies (Smith 2012; Kovach 2009; Wilson 2008; Absolon Minogiizhigokwe 2011) and contributions from Indigenous feminisms (Green 2017a) to produce a research with anti-colonial and anti-oppressive aims. The analysis of these three wildfire situations highlights a tension. On the one hand, it highlights official wildfire and emergency management procedures and policies that view Indigenous people as needing to be cared for and often exclude them from decision-making processes. On the other hand, it documents how Atikamekw community members were active during the fire situations by protecting their village and caring for their evacuees. The analysis of power relations and mechanisms of exclusion showed that several dynamics feed this process of exclusion: a biopolitical approach to forest fire management, a domination of expert knowledge and a Eurocentric epistemology, an essentialization of certain differences between Indigenous and non-Indigenous people crystallized around temporality and the relationship with the land, and finally the presence of a hegemonic masculinity in the field of forest firefighting. However, this research also shows that the Atikamekw Nehirowisiwok have their own expertise in wildifre and emergency management, linked to the responsibility of taking care of the land and the community. It also shows how patriarchal colonialism is present during wildfire events, connecting the experience of Atikamekw men and women to the gendered dynamics of the fire management field and to the broader colonial context that links Indigenous communities and non-Indigenous institutions. This research also opens up a discussion on Atikamekw futurisms and, in particular, the possibilities of futures that have emerged as a result of fire situations, beyond the systems of oppression that have been highlighted. These results make it possible to imagine a different kind of wildfire and emergency management that would leave room for various epistemologies and would integrate local actors and knowledge in a significant way in its processes. This research has the originality of providing a gendered analysis of forest fire situations, in dialogue with Indigenous feminisms. The place given to non-human entities, including fire itself, in the analysis of this multiactor network, also allows us to conclude that forest fires, and disasters in general, are more-than-human social processes in which futures can be produced despite the power inequalities that are present.
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De la «parole habitante» au territoire : le cas du quartier Saint-Sauveur à Québec au XXe siècle

Carrier, Frédérick 19 April 2018 (has links)
"Dans les années 1990, dans le cadre du projet Vivre sa ville : Québec XXe au siècle, des récits de vie ont été collectés afin de documenter cette période du point de vue des citoyens. En se basant sur ces témoignages, ce mémoire se penche sur le quartier Saint-Sauveur en particulier. Entre représentations et pratiques, la dimension spatiale inhérente à la vie dans un quartier, lieu familier et ancré dans le quotidien, se trouve ici à l’étude. Ces différents trajets, hauts lieux et frontières, deviennent, en plaçant les mots des informateurs à l’avant-plan, les indices d’un lien territorial tissé au fil des ans. En somme, il s’agit d’examiner comment cette « parole habitante », voix de la mémoire d’un espace urbain, révèle un territoire approprié, subjectivé et « vécu »."
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La transmission d'une langue autochtone endormie en contexte de revitalisation linguistique : le cas du wendat

Larose-Farmer, Geneviève 20 April 2018 (has links)
Après plusieurs décennies de pertes linguistiques, certaines nations autochtones s'efforcent maintenant à retrouver leur langue ancestrale. C'est le cas de la communauté de Wendake qui a mis sur pied en 2007 le projet Yawenda visant la revitalisation de la langue huronne-wendat. Cette étude de cas qualitative se penche sur les idéologies linguistiques qui entrent en jeu lorsqu'une poignée de membres de la communauté décident de donner un deuxième souffle de vie à leur langue ancestrale. À l'aide d'entretiens et d'observation participante, nous avons recueilli des données sur les enjeux et les idéologies entourant la transmission de la langue wendat à l'école primaire Ts8taïe. Le but de cette étude est de procéder à une clarification idéologique afin de venir en aide aux efforts de revitalisation. / After several decades of language loss, some first nations are now reclaiming their ancestral language. This is the case of the community of Wendake which has started in 2007 the Huron-Wendat language revival project named Yawenda. This qualitative case study focuses on linguistic ideologies that come into play when a handful of community members decide to give a second breath of life to their ancestral language. Using interviews and observations, we have gathered data on the challenges and ideologies linked to the Wendat language transmission at the Ts8taïe Elementary School. This study aims to achieve an ideological clarification in order to support the Wendat language revival efforts.
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Droits de l'enfant en praxis : la protection des enfants kadogos en République démocratique du Congo

Bodineau, Sylvie 21 December 2019 (has links)
La présente thèse porte un regard anthropologique sur l’intervention humanitaire de protection dirigée aux enfants soldats appelés kadogos (petit en Swahili) en République démocratique du Congo (RDC). Elle examine la manière dont le régime des droits de l’enfant, se décline, se met en pratique, s’articule en RDC, au travers de l’intervention ; notamment comment les figures idéales globales de l’enfance véhiculées par les droits de l’enfant, circulent, se mettent en acte et se négocient au sein d’un dispositif local de soutien à la réinsertion des enfants et jeunes qui sortent des forces et groupes armés. Elle s’inscrit dans une perspective d’analyse critique des pratiques, entre l’élaboration de directives et politiques d’intervention et leur mise en oeuvre, et porte attention sur les discours et pratiques des protagonistes du programme de protection (intervenants et bénéficiaires), considérant qu’ils sont au centre des transactions humanitaires, là où en quelque sorte, le « bloc monolithique » que représente l’intervention, se confrontant à son terrain d’application, s’effrite, se dilue, se diversifie, et/ou dévie; dans les interstices et « entre-lieux de l’humanitaire » (Saillant 2007c) où les droits de l’enfant se négocient et se « vernacularisent » (Merry 2007). En se centrant non pas sur une population « exotique » (les « enfants soldats » congolais), mais sur la manière dont le « régime des droits de l’enfant » (Pupavac 2001), prenant son origine dans le monde occidental, se confronte aux réalités congolaises au travers des pratiques humanitaires de protection des enfants, cette recherche s’inscrit dans une anthropologie du « proche ». Dans une perspective typiquement anthropologique, en portant un regard sur la praxis des droits de l’enfant hors de leur lieu de création, elle permet de mieux comprendre la manière dont se construisent les altruismes dans le contexte transnational tout à fait contemporain de l’intervention humanitaire et des droits humains. Pistant les droits de l’enfant de leur conception globale à leur praxis locale, elle permet d’en envisager le renouvèlement en ses différents espaces. / This thesis intends to provide an anthropological view of the humanitarian intervention aiming at protecting child soldiers known as kadogos (small in Swahili) in the Democratic Republic of Congo (DRC). It examines the way in which the child rights regime has been implemented, put into practice and articulated in the DRC, through the intervention; in particular, how the global ideal figures of childhood conveyed by the rights of the child have circulated, been put into action and negotiated within a local mechanism to support the reintegration of children and young people leaving armed forces and armed groups. Through a critical analysis of practices, between the elaboration of intervention guidelines and policies and their implementation, it focuses on discourses and practices of the protagonists of the programme implemented (interveners and beneficiaries), considering that they are at the centre of humanitarian transactions, where, in a way, the "monolithic block" that the intervention represents, confronting its field of application, crumbles, dilutes, diversifies, and/or deviates; in the interstices and "entre-lieux de l’humanitaire" (Saillant 2007c) where children's rights are negotiated and "vernacularized" (Merry 2007). By not focusing on an "exotic" population (Congolese "child soldiers"), but on the way in which the "child rights regime" (Pupavac 2001), which originated in the Western world, is confronted with Congolese realities through humanitarian child protection practices, this research is part of an anthropology of the "close". From a typically anthropological perspective, by looking at the practice of children's rights outside their place of creation, it provides a better understanding of how altruisms are constructed in the very contemporary transnational context of humanitarian intervention and human rights. Tracking children's rights from their global conception to their local praxis, it opens the door for their renewal in its different spaces.
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Terre de parole, Terre de partage? : regard anthropologique sur les relations interethniques dans les bars et nakamals de Nouméa (Nouvelle-Calédonie)

Poulin, Jean-Félix 18 October 2019 (has links)
L’objectif de ce mémoire est de décrire et analyser les dynamiques sociales à l’oeuvre dans deux types de lieux importants de la sociabilité de Nouméa, en Nouvelle-Calédonie, les bars et boîtes de nuit ainsi que les nakamals (bars à kava), en tenant compte du contexte sociopolitique global dans lequel elles s’inscrivent. Ne pouvant pas couvrir l’ensemble des bars, boîtes de nuit et nakamals de Nouméa, la recherche porte particulièrement sur douze lieux, six bars et boîtes de nuit ainsi que six nakamals, situés dans quatre différentes régions de la ville. L’analyse de certaines « situations sociales » révélatrices observées dans ces lieux démontre que le type d’espace dans lequel se déroulent les situations, ainsi que les substances qu’on y consomme, influencent les types de rapports sociaux qui y prennent place. La recherche révèle ainsi que les nakamals sont les lieux les plus susceptibles d’être la scène de différentes formes de réconciliation entre membres de communautés ethniques différentes, alors que dans les bars et boîtes de nuit, les relations interethniques sont généralement plus tendues, voire conflictuelles, ce qui participe au maintien d’un sentiment d’insécurité. Mots-clés : Nouvelle-Calédonie, ethnicité, Kanak, Zoreille, Caldoche, Nouméa, milieu urbain, bar, boîte de nuit, nakamal, kava, insécurité, réconciliation. / The purpose of this thesis is to describe and analyze the social dynamics at work in two types of important places of sociability, bars and nightclubs as well as nakamals, in Nouméa, New Caledonia, taking into account the overall socio-political context in which they take place. Not being able to cover all the bars, clubs and nakamals (kava bars) of Nouméa, the research focuses on 12 places, 6 bars and nightclubs and 6 nakamals, located in 4 different areas of the city. The analysis of certain revealing “social situations” observed in these places shows that the type of space in which the situations take place, as well as the substances that are consumed therein, influence the types of social relations that take place. Research thus reveals that nakamals are the most likely places to stage different forms of reconciliation between members of different ethnic communities, whereas in bars and nightclubs, interethnic relations are rather tense, if not conflictual, which contributes to maintain a feeling of insecurity. Keywords: New Caledonia, ethnicity, Kanak, Zoreille, Caldoche, Nouméa, urban setting, bar, nightclub, nakamal, kava, insecurity, reconciliation.
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Ni Amérindiens ni Eurocanadiens : une approche néomoderne du culturalisme métis au Canada

Michaux, Emmanuel 23 April 2018 (has links)
Dans une perspective post-structurale qui s’inscrit dans le courant de l’anthropologie historique, cette thèse décrit le phénomène d’ethnicisation récente de groupes qui se désignent comme métis dans l’est du Canada. Le but est de comprendre cet événement en l’abordant en tant que processus culturel et en le qualifiant de culturalisme. L’analyse s’appuie principalement sur des entrevues menées dans plusieurs régions du Canada auprès d’individus d’origine canadienne-française qui affirment leur héritage autochtone. L’organisation politique des Métis de l’Est constatée au cours de ces dernières décennies engendre une confrontation de perspectives avec l’ordre socioculturel dominant. Les autorités canadiennes expriment en effet de sérieuses réserves quant à cette demande de reconnaissance qui se fait de plus en plus insistante. Plutôt que de s’en tenir à cette dimension politicojuridique du phénomène, la thèse montre qu’il existe de part et d’autre de cette dialectique complexe des résistances culturelles, des logiques, des visions du monde et des mémoires collectives difficilement compatibles. Cette thèse s’arrête tout particulièrement sur les préoccupations des Métis pour la continuité culturelle, notamment en ce qui concerne l’approvisionnement de gibier et de poisson à des fins alimentaires. Ceux-ci ont conscience que des aspects considérés comme centraux de leur héritage culturel sont aujourd’hui menacés, tout particulièrement dans le contexte du développement du capitalisme et de ses répercussions sur la scène sociopolitique. Ils font appel à leur mémoire et expriment leur conscience collectivement partagée du changement, d’une altération de leurs spécificités qui représente la raison culturelle de leur affirmation ethnique. Par son approche comparative et multisituée, mais aussi par l’utilisation de données de terrain encore peu exploitées en études métisses dans l’est du Canada, la thèse répond d’une manière inédite à ce phénomène d’ethnicisation. La perspective post-structurale adoptée est susceptible de permettre une meilleure compréhension des enjeux et des défis qui se profilent depuis la fin du XIXe siècle pour les Métis de l’Est. J’entends vérifier si le culturalisme des Métis représente le moment d’une action collective culturellement spécifique face à des événements singuliers. / Adopting a post-structuralist perspective in line with historical anthropology, this thesis examines the recent ethnicisation phenomenon involving groups from eastern Canada who designate themselves as “Métis”. The aim is to make sense of this event by considering it as a cultural process identified as “culturalism”. The study relies mainly on interviews conducted in various regions of Canada with individuals of French-Canadian descent who emphasize their native ancestry. Eastern Métis have started getting organized on the political scene within the last decades, and this has caused their perspectives to confront those of the dominant socio-cultural order. Indeed, the Canadian authorities express some serious reservations about this increasingly pressing call for recognition. Rather than considering solely the political and legal dimensions of this phenomenon, this research unveils cultural resistances as well as conflicting logics, world views and collective memories found on both sides of this complex dialectics. This thesis focuses on the study of the concerns of the Métis with regards to cultural continuity, especially when it comes to providing game and fish for food purposes. They are aware that certain essential aspects of their cultural heritage are now threatened, especially in a context of capitalist development that impacts on the sociopolitical scene. The Métis call upon their memory and express their collective awareness of change which they view as a modification of their specificities and that is in fact the cultural cause for their efforts towards ethnicity. Using a comparative and multi-sited approach as well as fieldwork data seldom exploited in eastern Canada Métis studies, this research sheds a new light on the phenomenon of ethnicisation. The post-structural perspective adopted here is meant to allow a better comprehension of the issues and challenges that eastern Métis have been confronted to since the nineteenth century. I discuss the way Métis culturalism can be considered as the moment when culturally specific collective action arises, in the face of particular events.
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L'or bleu au Québec : une meilleure gestion des enjeux : représentations sociales et valeurs mises en action dans les dynamiques de gestion de l'OBV de la rivière l'Assomption

Émond, Chantal 19 April 2018 (has links)
L’approche de gestion intégrée de l’eau par bassin versant est un nouveau modèle de gestion favorisée par l’État québécois afin de permettre une meilleure coordination des efforts liés à l’eau et ainsi de pallier aux difficultés rencontrées par l’ancien modèle de gestion sectorielle. L’organisme de bassin versant (OBV), structure désignée pour mettre en œuvre ce modèle, est constitué des principaux acteurs de l’eau et est également un lieu de mise en action des valeurs et des représentations sociales. Inspirée par une nouvelle approche de gouvernance de l’eau, cette recherche vise à examiner, à travers les pratiques et les discours de gestion, les valeurs et les représentations sociales véhiculées sur l’eau et sur sa gestion par différents groupes d’acteurs sociaux présents au sein d’une OBV. Le cas le l’OBV de la CARA sera mis en lumière à partir des points de vue d’acteurs issus des secteurs forêt-faune, agricole et riverain.
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Autoritarisme et démocratie : un journalisme de paix dans le Rwanda de l'après-génocide?

Laliberté, Annie. 17 April 2018 (has links)
En explorant les effets de violence qui agissent sur le mouvement de journalisme de paix au Rwanda, cette thèse d'anthropologie analyse l'émergence d'une forme d'autoritarisme sous la figure d'une extrême-paix. La thèse entend ainsi contribuer, grâce à une double méthode ethnographique et généalogique, à l'étude des formes contemporaines de la violence et des conflits, à un moment unique de l'Histoire où, paradoxalement, la rature de la guerre devient une ambition explicite de nombreuses organisations internationales. Elle vise également à développer une méthode d'écriture ethnographique qui puisse s'adapter aux formes d'autoritarisme déployées sur le terrain, et qui obligent des collectivités entières à l'isolement et au silence. En premier lieu, est posé le problème de l'utilisation du journalisme pour fin de renforcement de la paix et de la démocratie, ce qui implique un lien de cause à effet établi entre une pratique et la prévention de conflits complexes reposant sur des hypothèses liant conflit inter ethniques et génocide. Contredisant une approche trop schématique, notre proposition s'appuie sur une exploration généalogique des conditions préalables au développement des conflits et des médias au sein d'un État particulier (le Rwanda) et des institutions internationales, et met ensuite à jour les déterminants socioculturels et politiques qui agissent en amont sur le mouvement contemporain de journalisme de paix. Une ethnographie des actions de formation de la relève journalistique au Rwanda, de l'appui institutionnel et du parrainage des journalistes qui couvrent la justice post-génocidaire a été effectuée. L'analyse qui en est faite présente la capacité des acteurs du mouvement de journalisme de paix de tenir compte de l'ensemble de ces déterminants culturels de la communication publique qui président à la fois à l'évolution des conflits politiques et au développement d'une culture journalistique rwandaise. Il s'avère que le "journalisme de paix" repose sur une logique de confrontation très schématisée opposant des médias de guerre à des médias de paix. Aussi, elle donne prise à l'instrumentalisation de la mémoire et à l'autoritarisme en négligeant les violences structurelles, les histoires individuelles des journalistes et les structures historiques et politiques qui traversent les âges et les conflits.

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