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Étude de l'expérience de la prise de décision substituée par des proches de patients en contexte de soins palliatifs

Bouchard, Pascale 12 July 2019 (has links)
La philosophie des soins palliatifs place le respect de la personne et de son autonomie au cœur des préoccupations de la pratique clinique (Randall & Downie, 2006). Le processus décisionnel en fin de vie s’inscrit dans la mise en œuvre de ce droit à l’autonomie (Ho, 2008). Par contre, les patients gravement malades ne peuvent pas toujours prendre eux-mêmes les décisions. Les professionnels de la santé doivent dès lors compter sur le soutien des proches et s’enquérir de leurs perceptionspour prendre les décisions relatives aux soins et aux traitements du malade. Il est en fait admis que ces derniers sont les mieux placés pour prendre ces décisions puisque ce sont eux qui connaissent le mieux le patient et qui sont les plus habilités à les représenter et à défendre leurs intérêts (Meeker et Jezewski, 2004). Au sein de ce processus, il est important, autant de la part de la famille que des professionnels de la santé, de garder à l’esprit que le cœur des préoccupations doit demeurer le patient, avec l’intention de préserver son autonomie le plus longtemps possible. Cependant, il y a lieu de se demander comment se vit l’expérience de prendre des décisions pour autrui du point de vue des proches des malades, de sorte à mieux comprendre le malaise et l’inconfort qu’ils peuvent vivre lors de la prise de décision. Ce malaise peut être d’autant plus présent lorsqu’il n’y a pas eu de discussion préalable entre les membres de la famille au sujet des soins de fin de vie désirés. Grâce à cette étude, nous avons dégagé certaines pistes de réflexion permettant aux infirmières de mieux soutenir les familles dans ces prises de décisions et suite au décès du patient. Dans cette optique, l’objectif de ce projet de recherche visait l’approfondissement des connaissances relatives à l’expérience des proches qui prennent part aux prises de décisions pour un des leurs, dans un contexte de soins palliatifs. Il s’avérait que les dimensions de cette expérience étaient encore peu explorées dans la littérature. En effet, quelques études avaient été réalisées de façon à mieux comprendre le processus de la prise de décision, mais jusqu’à maintenant notre compréhension de la façon dont les familles vivent cette expérience était particulièrement incomplète. Au terme de cette étude, les résultats indiquent qu’au sein de notre société contemporaine, il y a encore une confusion quant à la façon dont l’expression «soins palliatifs» est utilisée, et les professionnels de la santé mobilisent souvent eux-mêmes le terme de façons erronées. De plus, une pénurie de moyens est observable au sein du système de santé québécois, cette dernière étant accentuée par un accès des plus complexes aux services et aux soins. À la lumièrede nos résultats, l’expérience de prise de décision substituée serait également facilitée par: l’importance pour les infirmières de mettre une emphase sur le bien-être de la personne malade, le soutien de l’infirmière et des autres professionnels de la santé envers les proches, la connaissance préalable des directives anticipées ou des volontés de la personne malade, et enfin l’obtention par les proches aidants d’informations nécessaires à la prise de décision libre et éclairée. Par contre, l’expérience de prise de décision peut être influencée par des éléments contraignants tels que par des conflits au sein de la famille, par une attitude peu empathique des professionnels de la santé et par la transmission insuffisante d’informations. Nos résultats indiquent également que les proches basent la majorité de leurs décisions sur le désir que leur être cher ne souffre pas. Plusieurs proches ont par ailleurs précisé avoir vécu un sentiment de culpabilité et s’être questionnés fréquemment à savoir s’ils avaient fait les bons choix. Malgré cette culpabilité et ces questionnements, tous les participants nous ont indiqué être maintenant en paix avec les décisions prises. Pour la plupart d’entre eux, malgré le décès de l’être cher, ils ont observé un impact positif dans leur vie. Finalement, les résultats de cette étude indiquent que l’infirmière se doit d’offrir un accompagnement chaleureux, et ce, de par l’importance de considérer la personne malade comme un être humain jusqu’à la mort tout en restant attentive aux besoins des proches. De plus, cette dernière devrait être disponible pour communiquer, verbalement et par écrit, les informations nécessaires à la compréhension de la situation par les proches. / The philosophy of palliative care emphasizes the respect for persons and their autonomy (Ho, 2008) and is a main concern for clinical practice (Randall & Downie, 2006). The decision making process for patients at end-of-life falls within the implementation of people’s right to autonomy. Critically ill patients can’t always decide for themselves tough. Health professionnals must then depend on support from close family members and try to get their perceptions of the situation in order to decide for proper care and treatments for the patient. We have to admit that they are better positioned to take a decision since they know the patient well. Plus they are best suited to represent and defend their interests (Meeker & Jezewski, 2004). In this process, it’s important for both sides, family members and health professionnals, to keep in mind that the main focus here is the patient, with the intention of maintaining its autonomy as long as possible. Although, we have to question ourselves as to how this experience is for family members, to better understand the emotion or discomfort they go through while deciding for a relative. It must be even more uncomfortable when no discussion has taken place prior or before, between relatives regarding end-of-life care. Thanks to this survey, we have come up with a number of possible approaches to help nurse support families having to decide for a relative and also following a patient’s death. The objective of this research project was to have a better understanding regarding relatives having to take decisions for a close family member, in the context of palliative care. It seems that we find hardly no data available in literature. In fact, only few surveys were realised to help better understand the decision-making process but up until now our understanding of how families go through this experience is incomplete. In the end, results indicate that in our society, there is still confusion for the expression “palliative care” as to how it is used by even health professionals themselves –the term is often mis-used. The lack of ressources is noticeable in our Quebec health system plus access to care and services is more complicated. With our results, the decision making process would be facilitated by: putting more emphasis for nurses and other health professionals towards relative, by having good knowledge of patient’s wishes and by getting, from care-givers, all the information needed in the decision making process. Although this decision-making process could be influenced by some inconvenient such as conflicts within family, by a bad attitude by health professionals and by a lack of information. Our results also indicate that relatives based most of their decision on the hope that their loves-one do not suffer. Several close family members have experienced a sense of guilt and have often questioned themselves to figure out if they had made the right choice. All participants have indicated that despite the guilt and concerns, they are in peace with their decisions. For must of them, the death of a family members has had a positive impact in their life. Finally, the results of this survey show that a nurse must offer a warn support by considering the patient as a human being until death, while respecting the needs of relatives. Furthermore, the nurse must be available to communicate, in writing or verbally, to close relatives, all information needed to understand the situation.
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Vers une phénoménologie de la souffrance une réflexion psychologique et philosophique

Lapalme, Denis 29 September 2021 (has links)
Le premier but de cette thèse est de s'approcher de l'essence psychologique de la souffrance afin d'accéder à la réflexion phénoménologique portant sur cette même expérience. C'est par l'examen des descriptions du vécu souffrant des participants à cette étude que ces deux buts sont réalisés. Les résultats psychologiques suggèrent que l'expérience de la souffrance est double, c'est-à-dire celle de l'expérience de la destruction envahissante refusée et celle de la résolution cherchée. Les résultats de la réflexion philosophique suggèrent que dans la souffrance l'être contemple sa propre fin. L'expérience du sacrifice dont l'intentionnalité diffère de celle du refus transforme également la souffrance.
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La tolérance à la douleur : dichotomie sensible/tolérant et stabilité du phénomène

Descôteaux, Jean 03 January 2022 (has links)
La première partie de cette étude vise à répliquer le patron dichotomique sensible/tolérant observé initialement par Chen et al. (1989) dans les temps de tolérance obtenus lors de l'induction d'une douleur à partir du cold-pressor task. Les résultats récoltés auprès de 20 étudiants universitaires indiquent la présence de la dichotomie, la distribution des temps de tolérance étant clairement bimodale. La seconde partie vise à évaluer la stabilité de ce patron dichotomique lors d'une seconde immersion au cold-pressor task. Les résultats obtenus auprès de 84 participants universitaires, répartis entre trois conditions, indiquent que le ratio des fréquences sensible/tolérant ne change pas lors d'une seconde immersion, bien que le temps de tolérance augmente significativement. De plus, il apparaît que les sensibles deviennent plus anxieux et utilisent plus de pensées catastrophisantes que les tolérants lors du cold-pressor task. Finalement, plusieurs points théoriques et appliqués sont soulevés afin de tenter de comprendre le phénomène.
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Effet combiné de la détresse psychologique et des contraintes psychosociales au travail sur le risque de récidive de l'infarctus du myocarde

Tuyishimire, Diane 24 April 2018 (has links)
Objectif : L'étude actuelle visait à évaluer : 1) l'effet de l'exposition combinée à la détresse psychologique et aux contraintes psychosociales au travail sur le risque de récidive d'IM chez les patients qui retournent au travail après le premier infarctus du myocarde (IM), 2) analyser la présence d’interaction additive et 3) évaluer l'effet de l'exposition cumulée à la détresse psychologique sur le risque de récidive d’infarctus du myocarde (IM). Méthodologie : Une étude prospective de cohorte a été réalisée auprès de 972 hommes et femmes qui sont retournées au travail après un premier IM. Les patients ont été recrutés dans 30 hôpitaux de la province de Québec. Le suivi moyen était de 5,9 ans. La détresse psychologique et les contraintes au travail ont été mesurés à l'aide de deux questionnaires validés (Psychiatric Symptom Index (PSI) et Job Content Questionnaire) respectivement. Les deux expositions ont été mesurées deux fois : au départ et après 2,2 ans de suivi. L’issue est la récidive de l’IM (mortels ou non mortel et angine instable). Les informations sur l'incidence de récidive de l’IM du début à la fin du suivi (1998-2005) ont été collectées à partir de dossiers médicaux. Les rapports de risque ajustés de récidive de l’IM ont été obtenus à l’aide de la régression de Cox, après l’ajustement pour les facteurs confondants. Résultats : La détresse psychologique cumulée était associée à un risque accru de récidive d’IM (HR : 1,6 ; 95% CI : 1,0- 2.5). L’exposition cumulée à la détresse psychologique combinée aux contraintes psychosociales au travail était associée à un risque accru de récidive d’IM après 2,2 ans (HR : 2,7 ; 95% IC : 1.0 – 7.0). Cependant, l’excès du risque relatif dû à l’interaction des deux facteurs n’était pas statistiquement significatif. Conclusion : L'exposition cumulée à la détresse psychologique combinée aux contraintes psychosociales au travail accroit le risque de récidive de l'infarctus du myocarde / Objective: The current study aimed to evaluate: 1) the effect of combined exposure to psychological distress and job strain on the risk of recurrent myocardial infarction (MI) among workers returning to work after an initial myocardial infarction (MI), 2) to analyse the presence of an additive interaction and 3) to evaluate the effect of cumulative exposure to psychological distress on the risk of recurrent MI. Methods: A prospective cohort study was conducted among 972 men and women who returned to work after their first MI. Patients were recruited from 30 hospitals in the province of Quebec. The mean follow-up duration was 5.9 years. Psychological distress and job strain were both measured using validated questionnaires (Psychiatric Symptom Index (PSI) and Job Content Questionnaire respectively). Both exposures were measured twice: at baseline and at 2.2 years of follow-up. The outcome was a recurrent MI (fatal or non-fatal MI and unstable angina). Information on the incidence of recurrent MI from baseline to the end of follow-up (1998-2005) was collected from medical records. Adjusted hazard ratios of recurrent MI were obtained with the Cox regression after adjustment for confounders. Results: Workers with cumulative exposures to both high psychological distress combined with job strain had 2.7 times higher risk of recurrent MI after 2.2 years (HR: 2.7; 95% CI: 1.0- 7.0) than unexposed workers. No additive interaction was found between psychological distress and job strain. Compared to unexposed workers, those with cumulative exposure to psychological distress had a greater risk of recurrent MI (HR: 1.6; 95% CI: 1.0- 2.5). Conclusion: Cumulative combined psychological distress and job strain increases the risk of recurrent MI.
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Corrélats comportementaux et neuronaux de l'exposition répétée à la douleur d'autrui dans une perspective de douleur chronique

Grégoire, Mathieu 24 April 2018 (has links)
Tableau d'honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2016-2017 / L’estimation de la douleur chez autrui peut être influencée par différents facteurs liés à la personne en douleur, à l’observateur ou bien à l’interaction entre ces derniers. Parmi ces facteurs, l’exposition répétée à la douleur d’autrui, dans les milieux de soins ou dans une relation dans laquelle un des deux conjoints souffre de douleur chronique, a souvent été liée à une sous-estimation de la douleur d’autrui. L’objectif de cette thèse visait à mesurer les impacts de l’exposition répétée à la douleur d’autrui sur l’estimation subséquente de la douleur des autres, mais aussi sur l’activité cérébrale lors de l’observation de la douleur d’autrui et finalement, sur l’estimation de la douleur chez les conjoints de patients atteints de douleur chronique. La première étude expérimentale a permis d’isoler le facteur d’exposition répétée à la douleur d’autrui des autres facteurs confondants pouvant moduler l’estimation de la douleur d’autrui. Ainsi, il a été démontré que l’exposition répétée à la douleur d’autrui diminuait l’évaluation subséquente de la douleur des autres. Dans la seconde étude, il a été démontré en imagerie par résonance magnétique fonctionnelle que l’exposition répétée à la douleur d’autrui entrainait des changements dans l’activité cérébrale de certaines régions associées au traitement affectif (l’insula bilatérale), mais aussi cognitif de la douleur (sulcus temporal supérieur ; précunéus), lors de l’observation de la douleur d’autrui. Finalement, la troisième étude expérimentale, celle-ci proposant une visée plus clinique, a permis de démontrer que les conjoints de patients atteints de douleur chronique ne surestiment pas la douleur de leur conjoint, mais qu’ils perçoivent de la douleur même dans des expressions faciales neutres. L’ensemble de ces résultats suggère que chez les sujets sains, l’exposition répétée à la douleur d’autrui entraine une sous-estimation de la douleur chez l’autre et des changements dans le réseau de la matrice de la douleur lors de l’observation de la douleur des autres. En définitive, ces résultats démontrent que l’exposition répétée à la douleur d’autrui, dans un contexte expérimental, a des impacts majeurs sur l’observateur et son jugement de l’intensité de la douleur. / The estimation of pain in others can be influenced by various factors related to the person in pain, to the observer or the interaction between them. Of these factors, the repeated exposure to the pain of others has often been suggested as one of the factors that could lead to the underestimation of others’ pain, for example in healthcare settings. This thesis aimed to measure the impacts of repeated exposure to the pain of others on the subsequent estimation of others’ pain, but also on the brain activity when observing the pain of others and finally, on the estimation of pain by spouses of chronic pain patients, daily exposed to others pain. The first experimental study isolated the factor of repeated exposure to others’ pain from other confounding factors that may modulate the estimation of the pain in others. Thus, it has been shown that repeated exposure to other people's pain decreased the subsequent estimation of the pain in others. In the second study, it was demonstrated by functional magnetic resonance imaging that repeated exposure to the pain of others led to changes in brain activity in certain regions associated with affective processing (namely the bilateral insula), but also cognitive dimensions of pain (Superior temporal sulcus; precuneus) during the observation of another's pain. Finally, the third experimental study, this one with a more clinical objective, has demonstrated that spouses of chronic pain patients do not underestimate the pain of their spouse, but they do estimate pain when exposed to neutral facial expressions of their loved one. Taken together, these results suggest that repeated exposure to the pain of others leads to an underestimation of others’ pain and changes in the pain matrix network during observation of pain in others. Ultimately, these results demonstrate that repeated exposure to other people's pain, in an experimental setting, has a major impact on the observer and his judgment of the intensity of pain.
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Organisation séquentielle des événements dans une situation de double tâche : reproduction temporelle et prospection mnémonique

Guay, Marie-Claude 01 February 2022 (has links)
Certaines études ont démontré que le fait d'augmenter le degré de segmentation d'un intervalle temporel améliore la représentation subjective de ce dernier et facilite la tâche temporelle. Dans la présente étude, l'effet de la séquence des événements non temporels sera évalué de deux façons (haute-segmentation et faible-segmentation) dans une situation où les sujets effectuent une tâche de prospection mnémonique pendant l'encodage de l'intervalle-cible à reproduire. Dans l'expérience 1, les sujets répondent le plus rapidement possible à la tâche de prospection mnémonique. les résultats observés n'appuient pas la théorie de segmentation possiblement en raison de la réponse motrice qui agit comme marqueur temporel et élève ainsi le degré de segmentation de l'intervalle-cible dans les deux conditions expérimentales. Dans l'expérience 2, la réponse à la tâche de prospection mnémonique est alors intégrée à la tâche de reproduction temporelle. les résultats confirment l'hypothèse de segmentation puisqu'il n'y a que dans la condition faible-segmentation que les reproductions temporelles diminuent en fonction du nombre d'items dans l'ensemble-mémoire. la représentation subjective de l'intervalle-cible s'avérant plus difficile, la charge cognitive en mémoire de travail affecte davantage la tâche temporelle.
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La contribution du stress et de l'hyperactivation dans l'insomnie pendant la ménopause.

Ballot, Orlane 24 September 2021 (has links)
Cette thèse s'intéresse à la contribution de facteurs potentiellement associés à l'insomnie durant la ménopause à l'aide de deux études distinctes. La première étude s'appuie sur les données d'une enquête épidémiologique de cinq années auprès de 3 419 adultes à partir desquels un échantillon de 873 femmes âgées de 40 à 60 ans a été sélectionné. Quatre questionnaires portant sur la qualité de sommeil, la sévérité de l'insomnie, la réactivité du sommeil au stress et la prédisposition à l'activation ont été utilisés dans deux volets distincts. Le volet transversal avait pour but de comparer le sommeil entre des femmes pré et postménopausées et d'observer si la réactivité du sommeil au stress et la prédisposition à l'activation étaient des prédicteurs des difficultés de sommeil pour chacun des groupes. Le volet longitudinal avait pour objectif de suivre l'évolution prospective des difficultés de sommeil et d'examiner si ces difficultés de sommeil étaient modérées par les facteurs d'activation et de réactivité pendant la transition ménopausique. Les résultats transversaux montrent que les femmes postménopausées rapportaient une moins bonne qualité de sommeil et une sévérité d'insomnie plus élevée que les femmes préménopausées. Ces difficultés de sommeil étaient prédites par la réactivité du sommeil au stress et la prédisposition à l'activation. Au regard des résultats longitudinaux, ceux-ci indiquent que la transition ménopausique avait un effet négatif sur le sommeil. Toutefois, la réactivité du sommeil au stress et la prédisposition à l'activation ne semblaient pas modérer la relation entre la transition ménopausique et les difficultés de sommeil. D'autres facteurs biologiques liés à la ménopause, tels que les bouffées de chaleur, pourraient être en lien avec le développement des difficultés de sommeil. Toutefois, aucune information sur leurs présences n'était disponible dans cette base de données. C'est pourquoi la seconde étude visait à étudier la contribution de facteurs préexistants (hyperactivation et stress) et biologiques (bouffées de chaleur) dans le développement de l'insomnie pendant la ménopause. Cette étude impliquait le recrutement d'un échantillon de 63 femmes péri et postménopausées (âgées de 45 à 55 ans), classifiées en trois groupes distincts : sans insomnie, avec de l'insomnie ayant commencé lors de la périménopause et avec de l'insomnie ayant commencé au moins 3 ans avant la périménopause. L'admissibilité des participantes était jugée lors d'une entrevue téléphonique, une entrevue face-à-face (questionnaires, entrevue diagnostique) et une nuit d'enregistrement polysomnographique pour détecter d'autres troubles du sommeil. Les participantes incluses étaient invitées pour une seconde nuit d'enregistrement afin d'évaluer le sommeil, les bouffées de chaleur et l'activation physiologique (ex. cardiovasculaire). Le sommeil, les bouffées de chaleur, les niveaux d'activation et de stress étaient ensuite évalués durant une semaine à l'aide de mesures subjectives (questionnaires, agenda) et objectives (actigraphie, cortisol salivaire). Selon les résultats, les deux groupes avec insomnie rapportaient une activation somatique et cognitive à l'heure du coucher, un impact des événements de stress diurnes et une fréquence des bouffées de chaleur nocturnes subjectives plus élevés que les femmes sans insomnie. De plus, les femmes avec de l'insomnie précédant la ménopause avaient des taux de cortisol salivaire plus élevés que les femmes avec insomnie récente et celles sans insomnie. Les analyses de médiation ont révélé une relation entre le stress quotidien et les réveils subjectifs, par le biais des bouffées de chaleur et d'activation cognitive au coucher. Néanmoins, les résultats de la nuit d'enregistrement polysomnographique ne montrent aucune différence sur les mesures du sommeil et d'activation entre les trois groupes. L'ensemble des résultats de cette thèse souligne la contribution de facteurs de vulnérabilité psychobiologique dans le développement des difficultés de sommeil pendant la ménopause. D'autres recherches sont encore à effectuer, afin de mieux comprendre l'étiologie de l'insomnie pendant cette période et d'adapter les interventions actuelles à cette population. / This thesis investigates the contribution of factors potentially associated with menopausal insomnia using two separate studies. The first study is based on data from a five-year epidemiological survey of 3,419 adults from which a sample of 873 women aged 40 to 60 years was selected. Four annual surveys on sleep quality, insomnia severity, sleep reactivity and arousal predisposition were used to address two questions. The purpose of the cross-sectional component was to compare sleep quality and insomnia severity between reproductive and postmenopausal women and to examine whether sleep reactivity and arousal predisposition were predictors of sleep disturbances for each group. The objective of the longitudinal component was to follow the prospective evolution of sleep disturbances and to examine whether these sleep disturbances were moderated by arousal predisposition and sleep reactivity during menopausal transition. Cross-sectional results showed that postmenopausal women reported poorer quality of sleep and higher severity of insomnia than reproductive women. Sleep disturbances were predicted by sleep reactivity and arousal predisposition. The longitudinal results indicated that the menopausal transition had a negative effect on sleep. However, sleep reactivity and arousal predisposition did not appear to moderate the relationship between menopausal transition and sleep disturbances. Other biological factors related to menopause, such as hot flashes, may be related to the development of sleep difficulties. However, no information on their occurrence was available in this database. Therefore, the second study aimed to investigate the contribution of predisposing psychological (arousal and stress) and biological (hot flashes) factors in the development of menopausal insomnia. This study involved the recruitment of a sample of 63 peri and postmenopausal women (aged 45-55 years), classified into three distinct groups: without insomnia, with insomnia that began during the menopausal transition and with insomnia that began at least 3 years before the menopausal transition. Participants' eligibility was evaluated during a telephone interview, a face-to-face interview (questionnaires, diagnostic interview) and one night's polysomnography recording to detect other sleep disorders (e.g., sleep apnea). Included participants were then invited for a second night recording to assess sleep, hot flashes and physiological arousal (e.g., cardiovascular). Sleep, hot flashes, arousal and stress levels were then assessed over a one-week period using subjective (questionnaires, diary) and objective (actigraphy, salivary cortisol) measures. The results show that the two groups with insomnia reported higher somatic and cognitive arousal at bedtime, higher impact of daytime stress events, and higher frequency of subjective hot flashes than women without insomnia. In addition, women with premorbid insomnia showed higher salivary cortisol levels at bedtime compared to good sleepers and menopausal insomnia group. Mediation analyses revealed that subjective reports of hot flashes mediated the relationship between daily stress and subjective awakenings in the three groups, whereas cognitive pre-sleep arousal mediated this relationship for the insomnia groups only. However, results from the physiological recording showed no differences in sleep and arousal measurements between the three groups. Overall results of this thesis underline the contribution of psychobiological vulnerability factors in the development of sleep difficulties during the menopause. Further research needs to be carried out to better understand the etiology of menopausal insomnia and to adapt current interventions to this population.
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Élaboration, implantation et évaluation des effets globaux d'un programme de counseling auprès des femmes candidates à l'hystérectomie

Ricard, Nicole 25 April 2018 (has links)
Dans cette recherche quasi-expérimentale, l'auteure s'intéresse à l'hystérectomie en tant que situation de crise potentielle. Elle a pour but: 1) l'élaboration et l'application d'un programme de counseling auprès de femmes candidates à l'hystérectomie; 2) l'évaluation des effets globaux de ce programme au point de vue psychologique et psychosomatique. Cette étude prospective est réalisée auprès de 105 femmes pré-ménopausées. L'échantillon est formé du groupe expérimental et de deux groupes de contrôle constitués de 35 sujets chacun. L'équivalence des groupes entre eux est vérifiée par le contrôle et l'analyse de 38 variables sociodémographiques, physiques, psychosociales. Les hypothèses de recherche sont formulées afin de vérifier s'il existe une relation significative entre la présence d'une intervention brève de counseling et la condition psychologique et physique des répondantes, vers la treizième semaine de convalescence à domicile. Trois grandes catégories de variables dépendantes sont à l'étude. Ce sont: 1) les symptômes d'anxiété, de dépression, de somatisation, de sensibilité interpersonnelle et l'état de bien-être; 2) l’évolution de la convalescence et la qualité du rétablissement post-opératoire; 3) les réactions à l’arrêt des menstruations, à la perte du potentiel reproducteur et à l’atteinte de l’intégrité physique. Les résultats des analyses statistiques utilisées ne mettent pas en évidence de différences significatives entre le groupe expérimental et les deux groupes de contrôle. Même si les femmes du groupe expérimental sont, selon leurs perceptions, significativement mieux informées et préparées psychologiquement à l'hystérectomie que les femmes des deux groupes de contrôle, ces trois groupes de femmes ne présentent pas de différences statistiquement significatives au point de vue de leur profil psychologique, de révolution de leur convalescence, de leur rétablissement post-opératoire et de leurs réactions aux changements de l'hystérectomie. La discussion des résultats fait ressortir des tendances constantes retrouvées dans les données, suggérant certains effets positifs du programme de counseling sur l'influence des craintes pré-opératoires et sur révolution de la convalescence. Bien que cette étude ne nous permette pas de nous prononcer sur l'efficacité préventive de ce programme de counseling, elle nous fournit cependant suffisamment d'indications quant à la pertinence d'une telle intervention et surtout quant à l'importance de poursuivre nos recherches auprès de populations à risque plus élevé dans le cadre d'études longitudinales. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2016
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« Être parent » : un aperçu des différentes motivations des pères et des mères envers leurs rôles et leurs tâches parentaux

Paquette, Simon 24 April 2018 (has links)
Le présent mémoire doctoral a étudié la motivation des parents lors de la naissance de leur premier enfant à l'égard de leurs rôles et tâches parentaux. Les participants étaient 28 couples (56 parents) hétérosexuels avec un premier enfant âgé de 16 à 22 mois. Les parents ont complété une mesure de l'identité parentale et le verbatim des entrevues a été analysé quantitativement et qualitativement afin d'identifier les affirmations motivationnelles. Les résultats démontrent que les parents ont des motivations autonomes et surtout liées au soi envers leurs rôles et leurs tâches. Cependant, certaines différences motivationnelles ont été trouvées entre les variables analysées. La discussion considère les implications sociales, théoriques, méthodologiques et les contributions pratiques des résultats. Descripteurs : Engagement, motivation, théorie de l'autodétermination, qualitatif et identité
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Les pratiques de gestion et de travail en lien avec la santé psychologique au travail : une étude exploratoire par approche méthodologique mixte

St-Hilaire, France 18 April 2018 (has links)
Bien que plusieurs études aient démontré le lien entre le comportement ou le leadership du gestionnaire et la santé psychologique au travail (SPT) des employés, les comportements spécifiques s'y rapportant n'ont pas été clairement identifiés. Qui plus est, s'il paraît manifeste que les comportements des employés puissent à leur tour avoir un impact sur la SPT des collègues et des gestionnaires, cela n'a pas été abordé dans la littérature. Trois articles composent cette thèse qui poursuit l'objectif général d'identifier et de hiérarchiser les pratiques de gestion et de travail en lien avec la SPT ainsi que d'explorer les liens possibles entre certains types de pratiques de gestion et la SPT. Pour ce faire, des entrevues semi-dirigées individuelles ont été menées auprès de 70 participants, soit 45 employés et 25 gestionnaires d'une organisation de la fonction publique québécoise. Dans un deuxième temps, les participants à l'entrevue ont rempli un questionnaire mesurant la santé psychologique au travail. Le premier article présente la cartographie et la taxinomie des pratiques de gestion en lien avec la SPT. L'analyse qualitative a permis de cartographier 55 pratiques de gestion spécifiques et de les classer selon des niveaux méso et macro. C'est dans le deuxième article que les associations entre les pratiques de gestion spécifiques ainsi que les pratiques de niveau méso et la SPT sont explorées. II ressort de l'analyse que les pratiques de gestion ont, jusqu'à un certain degré, un effet sur la SPT des subordonnés et qu'il y a une correspondance entre les pratiques de gestion spécifiques les plus relevées dans le discours des participants et celles effectivement liées aux indicateurs de SPT. Enfin, le troisième article présente la cartographie des pratiques de travail en lien avec la SPT ; les résultats montrent une variété de pratiques de travail spécifiques rapportées (n = 35) en lien avec la SPT. II y a un écart important entre les pratiques rendues par les gestionnaires et les employés, ces derniers rapportant surtout des pratiques de nature passive. Les retombées théoriques et pratiques et les limites du projet doctoral seront discutées et un agenda de recherche sera proposé.

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