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Augustin historien. Recherches sur les méthodes historiques d'un évêque de l'Antiquité tardive / Augustine as an historian. Research on the historical methods of a bishop in late Antiquity

Revel-Barreteau, Cécile 06 December 2014 (has links)
Héritier de la culture classique antique et ancien professeur de rhétorique, Augustin d'Hippone (354-430) est l'auteur d'une oeuvre vaste et variée où il s'illustre comme un théologien, philosophe, pasteur à la pensée originale et puissante. Il n'est pas connu cependant comme historien et n'est pas l'auteur d'ouvrages spécifiquement historiques. Pourtant, comme évêque africain et autorité intellectuelle reconnue de ses contemporains, il a été amené à s'engager dans des controverses pour lesquelles il a utilisé une argumentation historique construite avec rigueur.Les méthodes avec lesquelles Augustin rassemble et critique ses sources et interprète l'histoire sont étudiées à partir de la Cité de Dieu et des traités anti-donatistes. Elles sont analysées en fonction du contexte culturel antique, à l'aide des réflexions historiographiques contemporaines. De quelle façon Augustin répond-il aux exigences d'un travail historique lorsqu'il aborde l'histoire de Rome et de l'Église ?Les recherches ont été menées en trois étapes pour envisager tout d'abord Augustin comme historien de Rome et particulièrement de la République romaine, puis comme historien du rôle de la religion (païenne et chrétienne) à Rome, et enfin comme historien du schisme donatiste en Afrique. Ces axes d'études permettent d'approfondir l'analyse des méthodes d'Augustin et de mettre en valeur une progression, d'un travail accompli à partir de sources secondaires sur une époque éloignée, à un travail mené partir d'une documentation qu'il réunit lui-même sur l'histoire de l'Église de son temps. / Steeped in ancient classical culture and a former professor of rhetoric, Augustine of Hippo (354-430) is considered as a distinguished theologian, philosopher, and pastor, with original andpowerful thoughts. He is not known as a historian, and is not the author of historical works.However, as a bishop and an intellectual authority recognized by his contemporaries, he wasconducted to conduct controversies during which he used a rigorously built historicalargumentation.The way Augustine collects and criticizes his sources, and interprets history, are studied based onCity of God and anti-Donatist writings. These are analyzed taking account to ancient culturalcontext, and using contemporary historiographical approach. Does Augustin reach the historicalwork standard when he addresses the history of Rome and the Church ?The research was conducted in three stages ; first considering Augustine as an historian of Romeand especially of the Roman Republic, then as an historian of the role of pagan and Christianreligion in Rome, and finally as an historian of the Donatist schism in Africa. These steps revealthe progression of Augustine methods, from a work based on secondary sources dealing with anancient period, to a work conducted from documents that he personnally gathers on thecontemporary history of the Church.
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La christianisation des campagnes en Afrique romaine à la fin de l'Antiquité (312-439)

Hoohs, Muriel 03 June 2014 (has links)
Dans une société qui avait déjà fait une large place, non au monothéisme en tant que tel, mais à un certain hénothéisme, le christianisme a pu apparaître comme un phénomène inédit, en comparaison du polythéisme traditionnel. Plusieurs originalités le caractérisent, même si séparément, elles peuvent se retrouver dans d'autres mouvements religieux. Dans l'histoire de l'Afrique romaine cependant, l'élément déterminant qui peut expliquer la généralisation des conversions au christianisme se situe peut-être moins dans une croyance en un au-delà meilleur ou dans un rapport d'intimité inédit avec le sacré, que dans les aspects matériels mis en place par l'Église - assistance charitable, réseau d'évêchés, encadrement ecclésiastique - et dans le choix du Prince de faire de son empire un monde chrétien. Cette décision politique, initiée par Constantin et majoritairement suivie par ses successeurs, a sans doute représenté l'un des outils les plus efficaces de la christianisation dans la longue durée, mais elle pose la question des limites du processus, dans la mesure où les individus christianisés n'en sont pas pour autant nécessairement chrétiens, selon la définition que l'on retient pour ce terme. La dimension religieuse et individuelle est essentielle à la compréhension d'un processus qui, malgré la popularité de certaines pratiques, comme le culte des martyrs, a rencontré de nombreux obstacles : depuis le judaïsme et le paganisme, jusqu'au schisme donatiste et aux violences qui lui sont corrélées. Dans sa volonté de les annihiler, le pouvoir a donné à la christianisation de l'empire une dimension politique qui a renforcé l'institution ecclésiastique et sa légitimité. / .
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De l'évergétisme à la charité chrétienne ? : transformations et usages du don à la collectivité en Afrique tardo-antique (fin du IIIème siècle-VIème siècle) / From euergetism to Christian charity ? : transformations and uses of the gift to communities in Late Antique North Africa (3rd-6th century)

Thiel, Camille 08 July 2015 (has links)
Cette thèse étudie une question historique classique, celle de la transition entre l'évergétisme et la charité chrétienne, à travers l'étude des dons à la collectivité en Afrique du Nord tardo-antique, de la fin du IIIe siècle au VIe siècle. La recherche s'appuie sur les sources épigraphiques et littéraires africaines tardo‑antiques, et prend en compte les acquis de l'anthropologie du don. Pendant l'Antiquité tardive, l'évergétisme, pratique caractéristique des cités antiques par laquelle des aristocrates faisaient des dons à leurs concitoyens se renouvelle et disparaît progressivement. Selon l'interprétation couramment admise, cette pratique aurait été supplantée par un nouveau mode de générosité influencé par le modèle de la charité chrétienne. Devenus chrétiens, les habitants des cités africaines auraient tourné le dos aux modes de générosité propres à la cité antique pour se montrer généreux vis-à-vis de la communauté chrétienne de leur choix. À travers l'étude des discours et des pratiques du don, ce travail remet en question le modèle de la transition en montrant notamment que les deux modes de don ont largement coexisté durant les débuts de l'Antiquité tardive. Cette étude affine la chronologie des dons à la collectivité et montre que le christianisme n'est pas à lui seul responsable de la fin de l'évergétisme. Le travail revient sur l'expression « évergétisme chrétien », parfois utilisée dans l'historiographie pour désigner la permanence d'une logique évergétique au sein même du don chrétien. Sont également étudiés les usages du don à la collectivité : le don est autant source de lien social entre les acteurs qu'il est vecteur de conflit. / This dissertation addresses the problem of the transition from euergetism to Christian charity. The approach focuses on gifts to communities in Late Antique North Africa from the third century to the sixth century. The study uses epigraphical and literary documents and includes anthropological perspectives on gift-giving. During Late Antiquity, euergetism (public benefaction) changes and disappears slowly. According to most current theories, euergetism would have been replaced by a new form of generosity, based on 'Christian charity'. Progressively converted to Christianity, the Romano‑Africans would have given up classical civic generosity, turning instead to the Christian communities. This dissertation studies the discourse and practice of gift-giving and challenges the idea of a transition from euergetism to charity, showing that both types of gifts coexisted in early Late Antiquity. This theory clarifies the chronology of Late Antique generosity and analyzes the expression 'Christian euergetism'. Finally, the study examines the uses of benefaction and shows that gift-giving strengthens social bonds while simultaneously generating tension.

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