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Pirates et contrebandiers le long de la frontière sino-vietnamienne : une frontière mise à l'épreuve ? (1895-1940) / Bandits and smugglers along the China-Vietnam borderlands : a frontier at its limits?

Grémont, Johann 24 February 2017 (has links)
A travers l’étude de l’activité des postes frontaliers situés le long de la frontière chinoise, cette thèse de doctorat a pour objectif de retracer la manière dont l’administration française a tenté de maintenir l’ordre sur les confins septentrionaux du Vietnam de 1895 à 1940 conjointement avec leurs homologues chinois afin de maîtriser les illégalismes frontaliers commis sur le territoire tonkinois par des groupes venus de Chine, tout en élargissant le regard sur des pratiques migratoires à destination du Céleste empire condamnées et considérées comme du trafic d’êtres humains par les autorités françaises. En combinant à la fois approche statistique et analyse qualitative, cette recherche lève un pan de la vie quotidienne de la frontière à travers la criminalité transfrontalière. La faiblesse du maillage territorial, l’inexpérience relative des commandants de postes, l’insalubrité du climat et la complexité de la topographie de la région frontalière constituent autant de difficultés pour l’autorité coloniale afin de contrôler la frontière, malgré l’entretien d’un service de renseignements considéré par ailleurs comme peu fiable, et en dépit de l’action des partisans, véritable colonne dorsale du maintien de l’ordre frontalier. Cette porosité patente de la frontière se traduit par de nombreuses incursions : du simple vol de bétail aux raids commis contre des villages frontaliers en passant par les embuscades commises sur des chemins ou encore l’introduction frauduleuse de produits sur le territoire tonkinois, l’éventail des crimes transfrontaliers est vaste et soumet la frontière à une pression variable en fonction des évènements se déroulant du côté chinois. Si la répression menée par les troupes régulières est souvent couronnée de succès en cas d’incursions massives et s’apparente plus à des opérations militaires que des actions policières de maintien de l’ordre, en revanche la criminalité du quotidien échappe en grande partie à la vigilance des forces de l’ordre, témoignant par là même des difficultés pour l’autorité centrale d’affirmer son autorité sur une frontière dont la stabilité reste encore largement en devenir. / Through the study of the activity of border crossings, this research aims to analyze how the French colonial administration maintained order along the China-Vietnamese borderlands from 1895 to 1940 with their Chinese counterparts by checking various cross-border crimes committed on Tonkin by mobs from China: theft of cattle, raids against border villages, ambushes on roads, smuggling. But difficulties are important despite the action of the “partisans” who are the backbone to maintain order on the borderlands: weakness of the border crossings network, unhealthy climate, complexity of the topography. While the repression carried out by the regular troops is often successful in the event of mass incursions and is more akin to military operations than to policing law enforcement, cross border criminality of everyday life is checked with difficulties and underlines that stability on the borderlands are in the making.
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Crime d'honneur, crime d'horreur ? : les homicides en Corse dans la seconde moitié du XIXe siècle : pratiques, autorités et représentations / Crime of honour, crime of horror ? : Corsican criminality in the second 19th century : practices, authorities and representations

Parsi, Caroline 17 June 2014 (has links)
À partir de sources inédites et exceptionnelles, à savoir les dossiers de procédure de plus de quatre cents affaires jugées aux Assises par le président Vincent de Caraffa (fonds privé conservé aux Archives de Bastia), nous proposons d’étudier la criminalité corse au second XIXe siècle, dans l’interaction des pratiques et de leur appréciation. La réalité insulaire fait état d’un impressionnant niveau de criminalité et montre que les violences reposent souvent (mais pas systématiquement) sur l’honneur. Les contemporains ne sont pas indifférents face à l’ampleur excessive et à la nature particulière des homicides, qu’il s’agisse des vendettas ou du banditisme, en Corse. Leurs discours, ceux des autorités comme ceux des simples citoyens, ceux des continentaux comme ceux des insulaires, sont loin d’être uniformes, mais tous concourent à la construction d’un « cas corse » à la fin du XIXe siècle. Or, l’idée d’une singularité absolue des pratiques criminelles du département peut pourtant être fortement relativisée, au regard de l’existence d’autres espaces violents et d’autres sociétés à honneur en France et en Méditerranée. S’il n’est donc pas véritablement attesté par les faits, le « cas corse » n’en existe pas moins, puisqu’il est présent dans les imaginaires du temps. / Using hitherto unseen and exceptional sources, namely the files from procedures of more than four hundred cases that were judged in a criminal Court by Judge Vincent de Caraffa (private collection in Bastia archives), we shall endeavour to study Corsican criminality in the second 19th century, in the interplay of its practices and their perception. The island reality demonstrates an impressive crime rate and shows that violence often – but not consistently – lies on honour. Corsican and French people in the 19th century could not be indifferent to the excessive scope and the particular nature of homicides – such as vendettas and banditry – in Corsica. Their speeches, those of the authorities as those of ordinary citizens, continentals or islanders, are far from being identical but they all contribute to the construction of a « Corsican case » at the end of the 19th century. Yet, the idea of an absolute singularity of criminal practices in Corsica may strongly be qualified as regards the existence of other more violent areas and other honor societies in France and in the Mediteranean Basin. If it is not truly proved by facts, the « Corsican case » nonetheless remains true, since it has been present in collective minds for a long time.
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La criminalité rurale en Provence orientale : l'affaire des "bandits fantômes" de Pégomas (1906-1914) / The ghosts of Pegomas : an history of violence in the back country of Nice (1906-1914)

Pautet, Arnaud 01 October 2016 (has links)
Entre 1906 et 1914, un petit village de l’arrière-pays de Grasse, Pégomas, fut submergé par une vague de violence. Des bandits de grand chemin semèrent la terreur, mettant le feu à des granges, lapidant des maisons, tirant sur les habitants, profanant des cimetières. Les événements survenaient la nuit, et la traque des malfaiteurs était malaisée : les possibilités de fuite dans les collines boisées, l’organisation du village en hameaux épars, compliquaient la tâche des enquêteurs. Ces bandits insaisissables furent bientôt appelés « fantômes » par la presse. Les moyens dépêchés sur place étaient considérables : en 1912, on dénombre un serviteur de l’ordre pour quinze villageois. Chacun y allait de son interprétation : les uns y lisaient la résurgence du conflit entre le parti clérical et des libres penseurs. Les autres imaginaient une révolte contre les potentats locaux. En réalité, les tensions révélées par cette affaire prennent leur source dès 1894, alors que Pégomas opte pour une spécialisation horticole. Après 1906, la médiatisation de ces faits-divers sur le plan local et sur le plan national inquiète les pouvoirs publics ; ils craignent pour l’image renvoyée aux riches hivernants étrangers, et rejettent la faute sur les migrants piémontais. Ces brigands défient le pouvoir comme l’avait fait le célèbre « Calabrais ». Ces fantômes écornent le mythe rassembleur du paysan laborieux et des campagnes pacifiées par la République. Cette affaire constitue ainsi un observatoire de choix pour penser les mutations du moment : laïcisation et décloisonnement des sociétés rurales, modernisation des institutions chargées de la régulation sociale et du maintien de l’ordre. / Between 1906 and 1914, a wave of violence swept over Pégomas, a small village in Provence. Higywaymen sewed terror, setting barns on fire, stoning houses, shooting on the village dwellers, and desecrating churches. These occurrences took place at night, which made the hunting down of the bandits difficult. The investigators’ task was further complicated by the woody hills, where the bandits could retreat, and by the fact that the village consisted of a series of scattered hamlets. The newspapers soon nicknamed those elusive bandits “the ghosts.” The authorities spared no expense: by 1912, one law enforcement officer for fifteen village dwellers had been sent to the place. Interpretations were rife: some viewed the events as a sign that the struggle between the clerical party and the free-thinkers had resurfaced. Others saw in them a rebellion against the local authorities. The true origin, however, is to be found in the horticultural specialization system implemented in Pégomas. As of 1906, the authorities began fretting over the publicity generated by the intensive media coverage of the events. They worried over the image it gave to rich foreign winter holiday-makers and blamed the events on the Piedmontese migrants. The bandits were defying the authorities as the famed “Calabrian” already had. Beyond that, these so-called ghosts challenge the unifier myth of the Republic having brought peace to the countryside. The events thus constitute an ideal vantage point from which to analyse a time of change: the secularization and opening up of rural communities, the modernization of the institutions in charge of social regulation and of the maintenance of law and order.

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