• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 3
  • 1
  • Tagged with
  • 4
  • 4
  • 3
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
1

Santé mentale de réfugiés bhoutanais, leurs stratégies de régulation émotionnelle et leurs besoins psychosociaux spécifiques : une étude exploratoire

Bossé, Jérôme January 2017 (has links)
Le Canada accueille chaque année un grand nombre d’immigrants, de réfugiés et de demandeurs d’asile. Pour tous ces nouveaux arrivants, le parcours migratoire constitue une source potentielle de détresse psychologique et est susceptible d’avoir été marqué par des expériences traumatiques. Par conséquent, le risque de vivre des difficultés psychosociales ou de santé mentale peut être élevé chez cette population. Néanmoins, les nouveaux arrivants sous-utilisent les services de soutien psychologique. De plus, travailler en contexte interculturel s’avère généralement plus complexe pour les intervenants. Cela s’explique notamment par le fait que la culture influence le sens donné aux difficultés rencontrées, la manière d’exprimer la souffrance ainsi que les stratégies de régulation émotionnelle adoptées. Les intervenants se sentent souvent démunis et insuffisamment formés pour intervenir auprès des personnes immigrantes et réfugiées, ce qui entraîne parfois des erreurs diagnostiques et des interventions mal adaptées aux particularités culturelles de cette clientèle. Pour répondre à ces enjeux, plusieurs auteurs recommandent de développer la compétence culturelle des intervenants, ce qui peut passer, entre autres, par l’acquisition d’une meilleure connaissance des communautés culturelles en ce qui concerne leur perspective sur la nature de leurs difficultés ainsi que leur conception de la santé mentale, de la pathologie et de la guérison. La présente étude a pour but d’explorer et de décrire les difficultés et les besoins en soutien psychologique et psychosocial d’une communauté bien précise de réfugiés installés à Sherbrooke, les Bhoutanais d’origine népalaise. L’étude vise également à explorer leur perspective au sujet de la santé mentale, de l’expression et de la régulation de la souffrance psychologique et du sens donné à celle-ci ainsi que des façons d’améliorer les services qui leur sont offerts. Il s’agit d’une étude qualitative, exploratoire et descriptive. Des entrevues individuelles ont été menées auprès de cinq adultes bhoutanais (deux femmes, trois hommes), dont un à titre de consultant culturel, et d’une intervenante de quartier. Les résultats obtenus à la suite d’une analyse thématique des données rendent compte des témoignages des participants et mettent en perspective les thèmes dégagés et leur organisation en cinq regroupements thématiques : Difficultés psychosociales et de santé mentale, Compréhension et rapport entretenu avec la santé mentale, Régulation émotionnelle, L’intervention psychosociale auprès des réfugiés bhoutanais et Recommandations des participants. Certains éléments prépondérants sont ressortis de ces résultats. Par exemple, les participants désignent le manque d’emploi et l’inoccupation comme la principale cause de détresse psychologique dans la communauté. Ils estiment aussi qu’il y aurait chez les hommes une prévalence élevée de problèmes de consommation d’alcool. Les besoins en soutien psychologique et psychosocial soulevés par les participants concernent principalement la facilitation de l’accès à l’emploi pour les réfugiés bhoutanais ou la réduction des répercussions de l’inoccupation. En guise de soutien, les Bhoutanais font habituellement appel en premier lieu aux membres de leur communauté. Ils auraient notamment l’habitude de se réunir en groupe pour tenter de résoudre les difficultés d’une ou de plusieurs personnes. Depuis leur arrivée, plusieurs auraient également développé le réflexe de recourir aux services de l’intervention de quartier, une intervention de proximité qui semble plus facilement accessible pour les communautés culturelles et avec laquelle les Bhoutanais semblent avoir établi un bon lien de confiance. Cette étude, qui porte précisément sur les difficultés psychosociales et de santé mentale ainsi que sur la conception de la santé mentale chez les réfugiés bhoutanais installés au Canada, enrichit les connaissances scientifiques au sujet de cette communauté culturelle. Elle fournit également des recommandations qui peuvent contribuer à l’amélioration des services qui leur sont prodigués, notamment en offrant quelques balises aux intervenants pour les aider à mieux comprendre la réalité de leurs clients et à développer leur compétence culturelle dans leur intervention.
2

Parcours d'apprentissage du français de réfugiés d'origine bhoutanaise dans la ville de Québec : influences des mobilités, des apprentissages et des dynamiques familiales

Prévost, Claudia 25 February 2021 (has links)
Cette thèse en ethnologie de l’interculturel examine le parcours d’apprentissage du français de réfugiés adultes d’origine bhoutanaise qui ont été réinstallés dans la ville de Québec entre 2009 et 2012. De façon plus spécifique, cette recherche vise à examiner : 1) l’influence du parcours migratoire sur le parcours d’apprentissage du français des réfugiés d’origine bhoutanaise; 2) le rôle joué par les différentes personnes ressources (bénévoles, agentes en milieu interculturel, professionnels de la francisation, intervenants en milieu communautaire) que ces réfugiés rencontrent tout au long de leur parcours d’apprentissage du français et l’influence de ces dernières sur celui-ci; 3) les différentes stratégies mises en œuvre, par les personnes ressources et par les réfugiés d’origine bhoutanaise en vue de favoriser l’apprentissage du français de ces derniers et, par le fait même, leur processus d’adaptation et d’intégration à la société d’accueil. Au point de vue épistémologique, cette recherche prend appui sur le paradigme de la pensée complexe (Morin, 2005, 2012) qui invite à appréhender l’étude des phénomènes sociaux dans une perspective globale, ainsi que sur celui de l’interactionnisme symbolique, où l’individu est reconnu comme un acteur au cœur de son existence (Lacaze, 2013; Le Breton, 2016; Poupart, 2011). Au point de vue conceptuel, le cadre d’analyse fait appel à la théorie des parcours de vie (Elder, 1995; Sapin et al., 2007), notamment les principes des vies liées et de la capacité d’agir. De même, l’expérience de la migration est appréhendée comme un espace-temps de transition (Grinberg et Grinberg, 1986; Matas et Pfefferkorn, 1997) qui peut être favorable à de nouveaux apprentissages (Perret-Clermont et Zittoun, 2002). Au point de vue méthodologique, la collecte et l’analyse des données s’inscrivent dans une approche qualitative qui repose sur une démarche ethnographique accordant une place prépondérante au travail de terrain. Ainsi, nous avons rencontré quinze réfugiés d’origine bhoutanaise pour le recueil d’un récit de vie, vingt personnes ressources pour la réalisation d’un entretien semi-dirigé et cinq séances d’observation ont été réalisées dans des classes de francisation auxquelles assistaient des réfugiés d’origine bhoutanaise. La présentation des résultats est articulée selon les trois grandes temporalités qui composent toute transition dans le parcours de vie des individus (Boutinet, 2014). De même, la présentation des résultats croise les points de vue des personnes-ressources et des réfugiés d’origine bhoutanaise, ce qui permet de présenter leurs différentes perspectives sur un même objet d’études, soit le parcours d’apprentissage du français de ces réfugiés. La première temporalité marque la rupture entre la vie d’avant et celle de maintenant. Dans la présente recherche, elle correspond à la vie au Bhoutan, dans les camps de réfugiés au Népal et couvre les premiers iii mois suivant l’arrivée en sol québécois. La seconde, reconnue comme celle des « transformations silencieuses » (Boutinet, 2014, p. 10) correspond la période où les réfugiés d’origine bhoutanaise font l’apprentissage du français au sein des institutions mandatées par le gouvernement à cette fin. Enfin, la troisième temporalité s’amorce au moment où la participation à la francisation institutionnelle prend fin et où les parcours d’apprentissage du français et d’intégration à la société d’accueil des réfugiés d’origine bhoutanaise se diversifient. Les résultats mettent en lumière trois éléments qui se démarquent comme des vecteurs ayant une influence majeure dans le parcours d’apprentissage du français des réfugiés d’origine bhoutanaise, soit les mobilités, les apprentissages et les dynamiques familiales. Profondément interreliés, ces vecteurs se présentent comme une constante dans le parcours d’apprentissage du français des réfugiés d’origine bhoutanaise rencontrés. Ils orientent les choix et les actions de ces derniers, influençant ainsi l’ensemble de leur parcours / This thesis in intercultural ethnology examines the course of French learning for adult refugees of Bhutanese origin who relocated to the city of Quebec between 2009 and 2012. More specifically, the aim of this research was to examine: 1) the influence of the migratory experience on the course of learning French for refugees of Bhutanese origin; 2) the role played by different resource persons (volunteers, workers in the cross-cultural environment, francization professionals, community outreach workers) whom these refugees met throughout the course of learning French as well as the former’s influence on this course; 3) the different strategies implemented by the resource persons and by the refugees of Bhutanese origin with the aim of fostering the latter’s learning of the French language and, by extension, their adaptation to and integration into the host society. From an epistemological perspective, this research draws on the paradigm of complex thought (Morin, 2005, 2012). This paradigm encourages researchers to consider the study of social phenomena from a global perspective. The thesis also draws on the paradigm of symbolic interactionism, whereby the individual is recognized as playing a role that is central to their own existence (Lacaze, 2013; Le Breton, 2016; Poupart, 2011). From the conceptual perspective, the analytical framework relies on the life course theory (Elder, 1995; Sapin et al., 2007), especially the principles of linked lives and agency. Therefore, the experience of migration is understood as a space-time transition (Grinberg and Grinberg, 1986; Matas and Pfefferkorn, 1997) that can encourage new learning (Perret-Clermont and Zittoun, 2002). In terms of methodology, data were collected and analyzed through a qualitative method based on an ethnographic approach that gives a prominent place to fieldwork. Accordingly, we met with fifteen refugees of Bhutanese origin to collect their life stories, twenty resource persons to carry out semi-structured interviews, and five observation sessions were carried out in the francization classes which the refugees attended. The presentation of results is organized according to the three main periods that make up any transition in the life course of an individual (Boutinet, 2014). The first period marks the rupture between the previous life and the present life. In this study, this corresponds to life in Bhutan, in the refugee camps in Nepal, and covers the first months following the arrival in Quebec. The second is known as the period of “silent transformations” (Boutinet, 2014, p. 10) and corresponds to the period during which the refugees learn French within the government authorized institutions. Finally, the third period begins when participation in institutional francization ends and when the refugees begin to experience learning French and integrating into the society in different ways. v The results shed light on three elements that stand out as vectors that have a major influence on the course of learning French among the refugees of Bhutanese origin: mobility, the learning process, and family dynamics. Profoundly interrelated, these vectors present themselves as a constant in the course of learning French among the refugees that we met in the context of this study. They guided the latter’s decisions and the actions, thereby influencing the entirety of their course of learning French and their process of adapting to the host society. d’apprentissage du français et, par le fait même, leur processus d’adaptation à la société d’accueil.
3

Réseaux sociaux chez les réfugiés bhoutanais à Québec : une question de langue et de malentendus interculturels

Dubé, Émilie 23 April 2018 (has links)
Considérant que l’étude des réseaux sociaux est importante pour comprendre la démarche d’intégration des immigrants, ce mémoire se penche sur le cas spécifique des réfugiés bhoutanais à Québec. De l’observation participante, des entrevues et des ateliers participatifs ont été réalisés sur une période de plus d’un an pour appréhender cette question. L’analyse révèle plusieurs lieux d'importance dans le processus de création des liens post-migratoires, qui sont surtout axés sur la communauté d’origine. Le manque de maîtrise de la langue française a un impact majeur sur le développement des réseaux. Il mène à un manque de confiance en soi et entraîne des sentiments de gêne. Les liens avec les Québécois prennent surtout la forme de contacts éphémères plutôt que de constituer des relations durables. D'autres facteurs qui entrent en jeu dans l’établissement de relations interculturelles conduisent, lorsqu'ils se côtoient, à une méconnaissance et une mécompréhension mutuelles entre réfugiés bhoutanais et Québécois.
4

« Être chrétien, ce n'est pas une religion, c'est une manière de vivre » : religion et incorporation chez les Népalo-bhoutanais convertis au pentecôtisme de Saint-Jérôme (Québec)

Boucher, Guillaume 08 1900 (has links)
Au Bhoutan, au Népal et au Québec, les religions minoritaires font l’objet de nombreux soupçons dans la population, par lesquels des acteurs de la scène publique et politique justifient leur encadrement, voire leur exclusion de l’espace national. Ces soupçons ne vont que s’amplifiant si la religion en question est étroitement associée à un groupe ethnique minoritaire. Ces craintes autour de la perception d’une élision ethnicité-religion perturbatrice de l’ordre social majoritaire reposent davantage sur des mythes nationaux construits autour de, et en réaction à certaines religions que sur une véritable contestation inhérente aux regroupements religieux. La contribution de la religion, particulièrement en contexte migratoire et minoritaire, à la participation pleine et active dans la nouvelle société-hôte a été amplement démontrée. La religion aide à faire sens des expériences migratoires, fournissant un ancrage notoire aux nouveaux arrivants dans leur milieu. Le groupe religieux fournit quant à lui aide matérielle, psychologique et social aux nouveaux arrivants. Cette étude, menée en région de Montréal, auprès de deux congrégations rassemblant des réfugiés Népalo-bhoutanais convertis au christianisme, fait la lumière sur le rôle de la religion en tant qu’espace de négociation entre les normes imposées – religieuses comme séculières – aux croyants et la subjectivité de leur expérience religieuse. En suivant le parcours migratoire forcé des Népalo-bhoutanais membres de ces congrégations, j’explore l’impact des impératifs d’intégration des localités, les environnements sociaux et matériels, géographiquement et historiquement situés, sur les négociations permises par la religion. Je fais voir que les tensions et les conflits qui peuvent émerger de ces négociations n’impliquent pas la fin de la cohésion sociale. Plutôt, ces négociations informent un vivre-ensemble caractérisé par une certaine convivialité. J’étudie deux manifestations de ces négociations et de leur impact sur le vivre-ensemble. La conversion au christianisme est la première de ces négociations. Performée en milieu hindou, elle fait voir comment la religion répond à un besoin de recomposition de soi à la suite d’expériences de souffrance, de perte de sens et d’exclusion. En dépit du défi qu’elle lance à l’ordre social hindou et du lot de conséquences qu’elle entraîne, la conversion permet de se projeter dans une identité dignifiée et un nouveau groupe de pairs. Performée en contexte québécois, la conversion est le point de départ d’une renégociation de sa lecture passée de la religion. Elle est l’occasion de réaliser un soi idéalisé, sans crainte de représailles sociales. Dans les deux contextes, la conversion constitue une négociation entre les impératifs d’intégration de la localité et les aspirations que le croyant porte. Le choix du groupe religieux, de la congrégation, est également le fruit de négociations. Les Népalo-bhoutanais chrétiens se rassemblaient initialement au sein d’une même congrégation multiethnique, l’Église Originelle. La majorité d’entre eux ont depuis quitté et fondé leur propre congrégation, Naya Mandali. Malgré le spectre ethnico-religieux qui plane sur cette décision en vertu de certains référents ethniques autour desquels s’est fondée Naya Mandali, ceux-ci n’expliquent pas à eux seuls le schisme. Le choix de langue, de style de célébration, et la division suivant les appartenances de jati recoupent effectivement des facteurs de divisions proprement sociologiques, tels qu’une transition de figure d’autorité, des styles de gouvernance préférés et des pressions d’acteurs extérieurs au groupe religieux. Des revendications proprement religieuses sont aussi évoquées, en dépit des référents ethniques. Ainsi, le choix du népali se veut davantage un outil facilitant la compréhension et la diffusion du message religieux. La langue vernaculaire de la localité ne s’en trouve pas pour autant évacuée de la présentation des cultes. La congrégation fait bel et bien de la visite de francophones une préoccupation. Ces visiteurs devraient pouvoir suivre minimalement le culte. L’objectif derrière la fondation de Naya Mandali est de s’actualiser en tant que chrétien bien plus qu’en tant que Népalo-bhoutanais. Chacune des congrégations issues du schisme traduit une façon de faire Église distincte. Plutôt qu’une menace à la cohésion de la société-hôte, la fondation de Naya Mandali est une manifestation des formes insoupçonnées d’incorporation permises par la religion. Fruit d’une des négociations entre les impératifs d’intégration inculqués par les sociétés-hôtes et les aspirations des croyants, la congrégation népalo-bhoutanaise a dû créer des contacts avec des chrétiens d’autres églises de la localité. Ainsi, ils ont tissé des liens avec des non-migrants qu’ils n’auraient autrement pas rencontrés. Par le biais de la religion, les schismatiques ont réalisé, de manière quelque peu subversive, différents impératifs d’intégration des localités traversées : l’autonomisation, la prise en charge et l’accomplissement de soi. / In Bhutan, in Nepal as in Quebec, minority religions are subjected to a number of suspicions justifying their regulations, if not their exclusion from national space. Those suspicions only increase if the religion in question is also closely associated with an ethnic minority group. Those fears concerned with a perceived ethnicity-religion elision disruptive of the majoritarian social order have more to do with national myths built around, and in reaction to, certain religions more than with any genuine contestation inherent to religious groupings. Religion’s contribution to, particularly in a migratory and minoritarian context, a full and active participation in a new host society has been amply demonstrated. Religion helps make sense of migratory experiences, contributing to a notable anchoring of newcomers to their surroundings. The religious group, for its part, contributes a material, psychological and social help to newcomers. This study, conducted alongside two congregations gathering Nepalo-bhutanese converts to christianity in a Montreal region, sheds light on religion’s role as a space of negociation between imposed norms – religious as well as secular – to believers and the subjectivity of their religious experience. By following the trajectory of the forced migration of the members of both congregations, I explore the impact of the integration imperatives of localities, the geographycally and historically situated social and material environnements, on the negociations enabled by religion. I show that tensions and conflicts which can arise from those negociations do not entail an end to social cohesion. Rather, they inform a vivre-ensemble caracterised by a certain conviviality. Two manifestations of these negociations and their impact on the vivre-ensemble are studied. Conversion to christianity is the first of them. Performed in a hindu context, it shows how religion answers a need for a recomposition of the self following experiences of suffering, loss of meaning and exclusion. Despite the challenge it levels at the hindu social order and of the consequences it carries, conversion enables to project oneself in a dignified identity and a new peer group. Performed in the Quebec context, conversion is the starting point of a renegociation with one’s past reading of religion. It is the occasion to realise an idealised self, without fear of social reprisal. In both contexts, conversion constitutes a negociation between the locality’s integration imperatives and the believer’s yearnings. The choice of the religious grouping, the congregation, is also the result of negociations. The Nepalo-bhutanese christians initially gathered in the same multiethnic congregation, l’Église Originelle. The majority of them have since left and created their own congregation, Naya Mandali. Despite the « ethnico-religious » spectre looming over their decision, the ethnic referents around which Naya Mandali was built cannot by themselves explain the division. Linguistic choice, celebrations’ style and Jati divisions intersect effectively with properly sociological divisive factors, such as a transition in authority figures, prefered leadership styles and pressure from figures external to the religious grouping. Properly religious claims are also made, despite ethnic referents. Thus, the choice of Nepali speaks more to the tools it represents in enabling a better understanding and transmission of the religious message. The locality’s vernacular language is not necessarily evacuated from the cult’s presentation for it, the congregation making the possibility of francophone visitors one of their preoccupation. The actualization of the self as a better christian is much more the objectif behind the creation of Naya Mandali than the actualization of a nepalese self. The two congregations that emerged from the schism translate a distinct way of doing Church. Instead of a meance to the host society,s cohesion, the creation of Naya Mandali is a manifestation of the unexpected modes of incorporation enabled by religion. The results of negociations between integration imperatives instilled by the host societies and the believers’ yearnings, the Nepalo-bhutanese congregation had to create contacts with the localities’ other christians. Thus, they established contacts with non-migrants who would have not met them otherwise. Through religion’s medium, the schismatics have fulfilled, in a somewhat subversive way, the integration imperatives of the localities they navigated across: autonomisation, responsabilisation and self-fulfilment.

Page generated in 0.0312 seconds