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Construire une relation pacifiée. Les ministres de France à Bruxelles dans la seconde moitié du XVIIIe siècle. Pratiques et réseauxSpeeckaert, Jean-Charles 01 July 2017 (has links)
Des relations entre la France et les Pays-Bas méridionaux, l’histoire a surtout gardé le souvenir des affrontements et de la soif de conquête. Le renversement des alliances de 1756 met fin à ce voisinage conflictuel. Cette alliance inédite amène Louis XV et Marie-Thérèse d’Autriche à pacifier leurs rapports. L’objectif de cette thèse est d’examiner comment la mise en place et le maintien de cette paix se concrétisent entre la France et les Pays-Bas, qui dépendent de Vienne depuis le traité d’Utrecht (1713). Ce sont près de deux générations des populations de ces pays qui vivent une rare période de paix. La première partie du travail porte sur la signification diplomatique et politique de l’envoi de ministres à Bruxelles - au cœur d’un territoire qui n’est pas souverain. En analysant les formes de la représentation diplomatique et la mission de ces envoyés, c’est la question des provinces belgiques comme lieu et enjeu des relations internationales qui est posée. La seconde partie s’intéresse aux hommes et aux femmes au cœur de ces relations, aux ressources qu’ils mettent en œuvre, c’est-à-dire leurs pratiques et les réseaux qu’ils forment. Dans le contexte de relations transfrontalières, l’accent est mis sur l’intervention de personnes variées, parfois éloignées des cercles et des lieux de pouvoir. / Doctorat en Histoire, histoire de l'art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Grande propriété foncière et développement urbain: le cas bruxellois, XIXe-XXe siècle / Land estates and urban development: the case of Brussels, XIXth-XXth centuryBabar, Louise 13 February 2015 (has links)
A l’instar de la plupart des villes de l’Europe du nord-ouest, Bruxelles connaît une expansion de son territoire sous l’impulsion de la croissance démographique urbaine durant la phase d’industrialisation du 19ème siècle. L’extension progressive du tissu bâti, qui signale l’urbanisation des faubourgs et des campagnes environnant la ville, pose la question du passage du statut de zone rurale, lieu de la production agricole, à celui de zone urbaine. Quel est le lien entre le processus d’urbanisation et les changements dans le statut, la structure et l’utilisation de la propriété ? Les mécanismes à l’origine de la transformation du territoire dépendent-ils de la concentration des ressources foncières ? La thèse interroge l’influence de l’appropriation et de la concentration foncières dans la dynamique d’expansion urbaine et leur capacité à structurer l’espace urbain en formation. En effet, on trouve à la fin du 19ème siècle autour de Bruxelles des situations de concentration de la propriété du sol au profit de certains groupes et institutions appartenant à l’élite sociale, politique et économique. La propriété foncière, contenant une dimension inertielle forte qui se marque aux niveaux spatial, temporel et social, le problème est étudié à travers l’observation sur le temps long du devenir des grands domaines bruxellois. Afin de comprendre l’impact de la structure foncière sur les modalités de la construction du tissu urbain et sur les types de quartiers émergeants, l’analyse considère les caractéristiques propres de la propriété foncière affectant son fonctionnement comme ressource :son origine, sa formation, son mode de gestion et de transmission, son occupation, sa localisation et son degré de division. Le travail explore, par ailleurs, la place des propriétaires dans les mécanismes à l’origine de la production du bâti et la manière dont les réserves foncières sont gérées, conservées ou mises à profit par les propriétaires et par les acteurs secondaires. L’analyse se base sur la collecte d’un grand nombre de données cadastrales pour la période de 1860 à 1950 et sur la comparaison avec différents types d’archives et documents cartographiques. L’identification des grands propriétaires, révèle les liens entre leur statut social, les origines des grandes propriétés et l’orientation fonctionnelle et morphologique du tissu bâti. Les résultats indiquent que la présence de grandes propriétés en périphérie de la ville se traduit par un retard de l’urbanisation, tandis que les caractéristiques des projets développés sur ces terres apparaissent reproduire et renforcer les différentiations socio-spatiales de la ville ancienne en les étendant au nouvel espace de la ville. / Doctorat en Sciences / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Les territoires du Hip-Hop à Bruxelles: marqueurs des transformations contemporaines d'un mouvement culturel populaire / Hip-Hop territories in Brussels: illustrating the contemporary transformations of a popular cultural mouvment.Quittelier, Benoît 23 June 2014 (has links)
Au travers de ce travail, la culture Hip-Hop est approchée au travers de son rapport à l'espace de la ville de Bruxelles. Après avoir montré le décalage entre les lieux de pratique et les lieux de revendications symboliques de la culture Hip-Hop, les différents transformations contemporaines de celle-ci sont étudiées, notamment son institutionnalisation./ Trough this research, Hip-Hop culture is approached by its relation to the Brussels city space. After analysing the differences between the practical and the symbolic space of Hip-Hop culture, its contemporary transformations are studied, especially the relation between Hip-Hop and cultural policies / Doctorat en Sciences / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Des artistes en ville: géographie rétrospective des plasticiens à Bruxelles, 1833-2008 / Artists in the city: retrospective geography of visual artists in Brussels, 1833-2008Debroux, Tatiana 10 December 2012 (has links)
Cette thèse est consacrée à l’évolution de l’inscription spatiale des artistes plasticiens dans la ville :elle entend questionner le caractère pionnier de celle-ci en relation avec les transformations du tissu urbain ainsi que le rôle prescripteur des artistes auprès d’autres groupes sociaux, tels qu’ils se trouvent décrits dans la littérature. L’originalité du travail réside dans le traitement empirique de la question posée, prenant comme cas d’étude le territoire de l’actuelle Région bruxelloise. <p>En étendant l’interrogation de la position pionnière des artistes sur le plan temporel et spatial et en réalisant un travail de cartographie, j’envisage sous un jour nouveau les logiques spatiales (rôle de précurseurs) mais aussi culturelles (rôle de prescripteurs) dans lesquelles les artistes s’inscrivent, dans le cadre des dynamiques urbaines actuelles et passées. Ce faisant, je réalise une cartographie originale et inédite de la création artistique à Bruxelles, présentée dans le premier tableau de ma thèse. Le travail empirique repose sur plusieurs choix méthodologiques importants :en considérant une longue période d’analyse temporelle, il est possible d’envisager d’autres dynamiques urbaines que les seuls phénomènes de gentrification par lesquels les géographes traitent de la présence des artistes en ville. Je privilégie également une petite échelle d’analyse (le territoire régional), n’envisageant que dans un second temps, en fonction des concentrations d’artistes mises en évidence, des analyses approfondies à plus grande échelle (des quartiers d’artistes). Les données récoltées localisent les plasticiens à leur lieu de résidence :puisées dans des sources variées ayant pour point commun de recenser de nombreux individus, elles permettent de constituer une géographie des artistes en tant que groupe, selon une approche destinée à révéler les logiques collectives de l’évolution de leur présence au sein de l’espace urbain et de ses dynamiques historiques et actuelles. <p>Dans une perspective plus large, non mécaniste et ancrée dans l’analyse des disparités territoriales de l’espace urbain, je m’intéresse dans le second tableau de ma thèse au développement des grandes concentrations d’artistes bruxelloises, à leur structuration interne et à la cohabitation des créateurs et d’autres groupes sociaux − bourgeoisie cultivée ou “nouvelle classe moyenne précaire”. Une série de facteurs sont mis en évidence pour appréhender la géographie observée :de nature matérielle ou symbolique, ils expliquent le développement et la reproduction des certains quartiers d’artistes ou, au contraire, des logiques d’évitement ou d’affaiblissement dans d’autres espaces. <p>Les résultats obtenus m’amènent au final à réfuter l’affirmation selon laquelle les artistes occuperaient une position spatiale pionnière dans le développement des dynamiques urbaines, en raison notamment de la temporalité de leur répartition et des permanences spatiales mises en évidence à Bruxelles. Il semble clair toutefois qu’ils peuvent jouer un rôle prescripteur auprès d’autres habitants dont ils influencent les pratiques, y compris en matière de choix résidentiels, selon des logiques propres aux différentes époques analysées. En raison de ce potentiel prescripteur précisément, il est possible de comprendre l’intérêt développé aujourd’hui par les pouvoirs publics pour la présence des artistes et l’instrumentalisation de celle-ci, expliquant le succès du recours à la métaphore pionnière dans le cadre des entreprises de redéveloppement urbain. / Doctorat en Sciences / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Répondre en citoyen ordinaire: enquête sur les engagements profanes dans un dispositif d'urbanisme participatif à Bruxelles / Responding as an ordinary citizenBerger, Mathieu 19 June 2009 (has links)
Cette thèse est le résultat de quatre années d’enquête ethnographique passées à observer, à enregistrer et à décrire les activités de commissions participatives de revitalisation urbaine en Région de Bruxelles-Capitale :les CLDI (Commissions Locales de Développement Intégré). Sur base de ce matériau ethnographique, je me suis intéressé à la stratification des contextes de communication en assemblée (dimensions institutionnelle, écologique, dialogique, historique), et à la manifestation de compétences et d’incompétences communicationnelles d’ordres différents dans les prises de parole des participants non spécialistes de ces assemblées (les « simples habitants », les « citoyens ordinaires », les « profanes »). Comme beaucoup d’autres l’ont déjà fait remarquer, dans l’environnement technocratique de ces commissions, où les titres de spécialistes ont déjà été décernés à l’élu, au chef de projet, à l’expert urbaniste, à l’association spécialisée (.), il est particulièrement incommode pour des participants profanes de faire agir une parole -au sens où l’entend la théorie des actes de discours. Privilégier une approche logocentrique dans l’analyse des matériaux, étudier exclusivement la « grammaire symbolique » (propositionnelle, figurative, discursive.) d’activités publiques systématiquement troublées par les interventions malheureuses de profanes semble conduire l’analyste à répéter continuellement le constat de l’incompétence de ces derniers, et à accréditer une sociologie de la domination, immédiatement critique de ces initiatives de démocratisation. En me référant à l’interactionnisme réaliste et naturaliste de Goffman, et à la lecture que fait Jean-Marc Ferry de la sémiotique peircienne (qui distingue les « symboles » des « indices » et des « icônes »), je montre que la voie empruntée avec le plus de succès par les profanes dans ces assemblées consiste à accentuer l’ordinarité de leurs engagements non pas en « montant en généralité » dans leurs propositions, mais au contraire en désertant le monde spécialisé et officiel des discours, en investissant les modes de signification infrasymboliques de l’ « iconique » et de l’ « indiciel », en jouant, en deçà d’une « grammaire discursive », de codes logiques respectivement « associatifs » et « imputatifs ». (Ferry, 2007). Plutôt que par l’intégration discursive de symboles (proposer, définir, conceptualiser, argumenter.), la contribution heureuse de non spécialistes à ces espaces de démocratie technique passerait par l'opération plus archaïque consistant à agencer provisoirement des icônes (associer, évoquer, rappeler, immiter.) et des indices (indiquer, montrer, pointer, signaler, adresser.). Prendre au sérieux ces formes de compétences primitives dans le cas d’acteurs politiques non spécialistes, c’est aussi pointer l’émergence d’une critique ordinaire qui serait dotée d’une certaine factualité. Plutôt que d’avancer un avis subjectif sur le discours objectif d’un expert urbaniste, un « simple habitant » peut lui même récolter, produire et publier ses « données », ses « objets », ses « images » - dans un espace public défini alors comme lieu d’interobjectivité –à partir des icones et des indices dont regorgent les situations de coprésence (ex :un habitant pointe de l’index l’attitude méprisante d’un élu) et les aventures collectives (ex :un habitant rappelle à l’expert ses propres propos en exhibant le procès-verbal de la réunion précédente et en le citant). Se dessine alors la figure d’un citoyen procédural attaché à l’ordre civil élémentaire de l’action conjointe et de l’expérience partagée :une figure essentielle, à mon sens, dans les dispositifs de concertation que nous connaissons aujourd’hui ;une figure pourtant négligée jusqu’ici par les philosophes et les sociologues de la démocratie. / Doctorat en sciences sociales, Orientation sociologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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La production des espaces publics dans la ville contemporaine: enjeux, acteurs et logiques de gestion et d'aménagement dans trois communes de la Région de Bruxelles-CapitaleDessouroux, Christian 05 July 2006 (has links)
La production des espaces publics dans la ville contemporaine - Enjeux, acteurs et logiques de gestion et d'aménagement dans trois communes de la Région de Bruxelles-Capitale / Doctorat en sciences, Spécialisation géographie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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La Faculté de médecine de l'Université Libre de Bruxelles :entre création, circulation et enseignement des savoirs (1795 – 1914)Bardez, Renaud 18 December 2015 (has links) (PDF)
En un siècle environ, la Faculté de médecine de l’Université Libre de Bruxelles a été l’acteur et le témoin d’une triple transition :passage d’un enseignement essentiellement fondé sur la transmission de « manières de faire » à une pédagogie nourrie par les laboratoires de recherche ;disparition d’une pratique médicale portée par les conceptions humorales et émergence d’une médecine spécialisée rompue à la recherche clinique et à la méthode expérimentale ;transformation, enfin, d’un espace investi par un corps académique autodidacte ou formé à l’expérience des champs de bataille à un groupe d’élite répondant à des critères de qualité à l’échelle internationale. Cette thèse constitue une tentative d’explorer ce chemin, d’en suivre les bifurcations soudaines comme les lignes de continuité le plus souvent invisibles. / Doctorat en Histoire, histoire de l'art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Les hôtels aristocratiques à Bruxelles (1600-1730): Etude sociale, spatiale, économique et symbolique d'un enracinement nobiliaire en villeGuri, Shipé 23 October 2019 (has links) (PDF)
La présente étude interroge le processus d’ancrage de la noblesse titrée, aussi connue sous le syntagme « noblesse de cour » à partir du XVIIe siècle, dans la ville de Bruxelles. Ce rapport est étudié par le biais résidentiel matérialisé par l’hôtel aristocratique. Par là, nous postulons qu’un basculement vers la résidentialité urbaine s’est produit au sein de cette noblesse à partir du XVIIe siècle durant un processus qui l’a enracinée durablement dans la ville, devenue son séjour de prédilection. Nous postulons également que l’hôtel a joué, en la matière, un rôle majeur, devenant un point d’arrimage pour une haute noblesse encore très mobile.Pour mettre en exergue la place de l’hôtel dans ce basculement, nous en proposons une définition intégrée qui le positionne dans le mode de vie et l’identité nobiliaire, dans l’espace urbain, dans la sphère sociale et économique. Cette définition intégrée ne peut se réaliser qu’au prix d’une double lecture qui se traduit par le versant matériel et le versant social de l’hôtel. Les schémas résidentiels de la noblesse se déploient sur un espace élargi et selon des impératifs divers, révélant une mobilité aiguë qui se maintiendra tout au long du XVIIe siècle. C’est pourquoi la possession d’hôtels à Bruxelles depuis la fin du XVe ou le XVIe siècle n’équivaut pas pour autant à une fréquentation intensive de la ville par les grandes lignées de la cour bourguignonne. Par la sédentarisation définitive de la cour, Bruxelles tend néanmoins à prendre une place prépondérante à l’extrême fin du XVIe siècle. Ce statut et le développement démographique et économique concomitant de la ville vont accroître son attrait pour en faire progressivement le lieu de résidence principal de la majorité de la noblesse titrée.Les caractéristiques de l’hôtel de la période moderne révèlent beaucoup de la façon dont la noblesse va s’approprier la ville. L’hôtel se compose de plusieurs corps bâtis (corps de logis, dépendances) et d’espaces non-bâtis (cours et jardins), parcelles souvent acquises progressivement dans un environnement urbain déjà dense. L’emprise foncière de la noblesse se développe sur des pans considérables et la met sur le même pied que les institutions publiques ou les établissements religieux. L’hôtel exprime l’ambivalence des rapports de la noblesse avec la ville :s’intégrer dans le tissu urbain tout en le dominant et en conservant une distance marquant la différence de condition. Ses espaces intérieurs sont à l’avenant, s’assortissant d’un minimum d’une trentaine de pièces dont la spécialisation se confirme en résonance avec les nouvelles fonctionnalités apparues dans les hôtels français.Ces vastes intérieurs se prêtent aisément à la constitution de plusieurs unités résidentielles occupées par plusieurs ménages de la même famille ou pas. A cet égard, il y a lieu de souligner l’intensité du phénomène de la location pratiquée sur l’entièreté ou une partie des hôtels. Dans un marché immobilier aussi réduit que celui des hôtels, toutes les familles ne peuvent accéder à la propriété. L’enjeu économique y prend une part non-négligeable. Certes, le prix d’un hôtel ne pèse pas lourd dans le patrimoine global de la noblesse mais celui-ci se trouve de plus en plus obéré au cours du XVIIe siècle, au fur et à mesure des conflits armés et de l’endettement des familles. C’est pourquoi employer l’hôtel comme outil de crédit ou comme investissement est largement pratiqué par la haute noblesse, à l’instar de la bourgeoisie bruxelloise. Les relations qui s’établissent entre ces deux groupes sociaux notamment autour de l’hôtel en tant que bien immobilier sont multiples et prennent la forme de la rente, de la caution, de la location comme de l’achat. La consommation courante comme celle de luxe ont souvent été la première amorce de ces relations. L’enracinement nobiliaire se produit, par conséquent, aussi économiquement parlant.Si l’hôtel se fait facilement objet économique, si les droits seigneuriaux ne s’attachent pas à lui, il y a lieu de s’interroger sur la valeur symbolique que la noblesse lui accorde. En être propriétaire ne constitue pas un impératif absolu de l’identité nobiliaire en ville. Il suffit d’en être occupant et démontrer à tous la nécessité de disposer d’un espace vaste permettant d’abriter famille, domestiques, chevaux et voitures, insignes reflétant sa condition. Être propriétaire d’un hôtel conserve une aura de prestige auquel nombre de nobles se sont résignés à renoncer. Cependant cela ne les empêche guère de pratiquer une sociabilité axée sur l’ostentation au travers des fêtes, des dîners et des bals. Les visites, manifestation ordinaire de la sociabilité de la bonne société, représentent sans doute la manifestation la plus visible des conséquences de l’ancrage urbain. C’est au XVIIe siècle que se développent ces pratiques sociales facilitées par une proximité géographique entre membres de la noblesse jamais égalée jusque-là. Le parachèvement de l’enracinement urbain de ce groupe social s’exprime de cette manière-là également.En dépit des idées reçues liées à l’hôtel, à aucune autre période, il n’a été mieux associé à l’aristocratie en Europe. Dans les Pays-Bas autrichiens, ce sera également le cas avant que les hôtels ne soient également convoîtés par une noblesse récente et par les institutions de l’Etat, ce qui augure des conversions ultérieures de l’hôtel. / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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L'Hôtellerie bruxelloise, 1880-1940: acteurs, structures et logiques spatiales d'un secteur multiforme / Brussels Hotel Industry, 1880-1940: actors, structures and spatial logics of a multi-form sector.Jourdain, Virginie 09 December 2011 (has links)
Au-delà des perspectives offertes par les premières études historiques dans le domaine de l’hôtellerie, nous avons voulu souligner au travers de cette thèse combien l’hébergement temporaire payant dans la ville ne pouvait clairement pas se concevoir de manière unidimensionnelle. L’hôtellerie ne doit pas être considérée comme une industrie tournée exclusivement vers les habitudes touristiques des plus fortunés, ni être cantonnée aux chambrées ouvrières misérables. Entre ces deux extrêmes, quantité de maisons se sont adaptées à une multitude de demandes. A cet égard, Bruxelles, ville capitale, constitue entre 1880 et 1940 un terrain de recherche idéal qui permet d’adopter un angle d’approche très large pour étudier l’industrie de l’accueil temporaire urbain.<p>Notre étude s’articule autour de trois points principaux.<p>Tout d’abord, préalable indispensable, nous avons analysé de manière extensive la nature de notre objet d’étude afin de dépasser les simplifications arbitraires posées antérieurement entre hôtellerie de tourisme et autres établissements d’accueil. Notre première partie s’attache donc à donner sens aux différentes matérialisations de l’hébergement payant dans la ville (hôtels, pensions, palaces, garnis, meublés…) à travers leurs définitions lexicologique, littéraire, corporative, officielle et législative. Quelles sont les caractéristiques de l’hôtellerie de tourisme et quand cesse-t-elle de l’être ?Quel regard portent les autorités publiques sur ce monde protéiforme, fondamentalement hétérogène et par conséquent insaisissable ?<p>Dans la seconde partie, nous donnons un visage et une voix à cette hôtellerie bruxelloise en identifiant plus précisément les acteurs du milieu, notamment par le biais de ses associations professionnelles et de ses dirigeants. Nœud central de notre exposé, l’image négative traditionnelle véhiculée par le métier pèse encore de manière significative au XIXe mais aussi au XXe siècle dans les jugements portés sur la profession. La perception identitaire propre des hôteliers de leur métier en est profondément influencée. Ces opinions nourrissent un besoin fondamental de la grande hôtellerie de se différencier des petites maisons familiales amateures par le biais notamment du développement à cette période d’une formation professionnelle nouvelle et rationalisée et d’une position ambiguë par rapport aux revendications des organisations de classes moyennes. <p>Enfin, la troisième partie de la thèse s’attache à adjoindre corps à notre travail en replaçant l’hôtellerie dans sa réalité physique au sein de la ville de Bruxelles. Cette question essentielle est développée grâce à la réalisation systématique de plusieurs cartes de localisation basées sur des sources variées telles que des annuaires de commerces, des guides, des cartes postales etc. Au terme de cette analyse, c’est une nouvelle carte des usages de la ville aux logiques spécifiques qui se dessine, celle de ses consommateurs migrants, mobiles ou étrangers.<p>Notre thèse se veut donc d’abord un témoignage de la nature complexe de l’industrie de l’accueil à Bruxelles et de ses transformations incessantes au cours d’une phase décisive de son évolution. Par ce portrait humain et spatial, il s’agit de souligner l’empreinte originale indéniable que le secteur a laissée dans la vie de la capitale. L’hôtellerie, même si elle se tourne prioritairement vers les voyageurs, appartient fondamentalement au passé de la capitale. Ses pensions, ses meublés comme les maisons de plus grande importance, ont tous participé directement au développement de la cité et ont permis que cette dernière puisse réguler efficacement les flux démographiques et migratoires qu’elle a de tout temps suscités. Elle ne constitue donc pas un corps étranger, extérieur ou anecdotique à la ville qui justifierait un trop long silence académique.<p><p>------------<p><p>Beyond the prospects offered by the first historical studies in the field of hospitality, we wanted to show through this thesis how temporary accommodation in the city could not be seen as a one-dimensional sector. Hotel should not be considered as an industry exclusively focused on wealthy tourists habits, or be confined to the wretched workers pensions. Between these two extremes, different houses offered specific services to a multitude of clients. Brussels, as a capital city, allows adopting a broad angle for studying the urban temporary hospitality industry between 1880 and 1940.Our study focuses on three main points.<p>First of all, we have extensively analyzed our subject’s nature to exceed the arbitrary simplifications previously done between tourism hotel and other forms of inns. Therefore, first chapter attaches to give meaning to accommodations’ different implementations in the city (as hotels, boarding houses, palaces…) by studying their definitions in dictionaries, literature, professional press, legislative texts, etc. <p>In the second part, we gave a face and a voice to this Brussels hotel industry by specifically identifying its hoteliers, its professional associations and its leaders. Central point of our presentation, the ancient and traditional negative image of the hotel industry still exists in the 19th and 20th c. Hoteliers’ self perception is profoundly influenced by this negative reputation. These opinions feed luxury hotels’ desperate need to differentiate themselves from small family boarding houses.<p>Finally, third chapter attaches to add body to our study by analyzing Brussels’ hotel industry in its physical reality. This essential question is developed through several location maps which are based on varied archives such as almanacs, travel guides, postcards etc. This way, a new map of the uses of the city emerges: a map of migrants and foreign consumers’mobilities.<p>This thesis shows the complex nature of hospitality industry in Brussels and its transformations in a decisive historical phase. Pensions as palaces are deeply involved in Brussels’ urban development. They have regulated demographic and migratory flows to the capital. Therefore they cannot anymore be considered as superficial and anecdotic actors in urban life.<p> / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Comédiens itinérants à Bruxelles au XVIIIe siècleVan Aelbrouck, Jean-Philippe January 2000 (has links)
Doctorat en sciences sociales, politiques et économiques / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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