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Le mouvement flamand à Bruxelles: à la recherche d'une action culturelle et politique autonomeGubin, Eliane January 1976 (has links)
Doctorat en philosophie et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Gouverner la ville: Bruxelles à l'épreuve de son internationalisation, 2001-2008Calay, Vincent 17 June 2009 (has links)
Cette thèse propose d’explorer les modalités de formation des savoirs urbains et leur processus de normalisation. Dès lors, à rebours de la majorité des approches en vigueur en études urbaines, elle n’étudie pas les politiques urbaines à travers les acteurs qui les organisent ou les structures qui les déterminent. De ce fait, en déplaçant le champ d’analyse des acteurs et des structures vers la production des savoirs et de leur normativité, la thèse propose de revisiter les approches traditionnellement employées dans l’analyse des politiques urbaines contemporaines. <p>Au plan théorique, ce choix se construit autour de deux courants sociologiques issus des sociologies dites « pragmatistes ». Premièrement, la thèse développe un travail ethnographique sur des situations spatialement et temporellement délimitées dans lesquelles se jouent des épreuves d’urbanités. Celles-ci révèlent et distribuent les statuts des différents êtres qui participent à la composition de l’urbanité de la ville. C’est donc à l’examen de telles épreuves que peuvent se reconstruire les modalités de production de savoirs sur la ville qui donnent forme aux mondes urbains. Ce travail se complète ensuite d’une étude du processus de normalisation, inspiré de la théorie de l’acteur-réseau. La notion d’épreuve est là conçue comme un ensemble de situations où s’observe la stabilisation de différentes formes de savoirs. Cette stabilisation peut ainsi se comprendre comme un processus de normalisation de certains cadres cognitifs qui conditionnent des manières différentes d’agencer l’ordre urbain, c’est-à-dire de le gouverner.<p>Au plan empirique, ce type d’approche implique l’étude de situations concrètes où se joue le gouvernement de la ville. De ce fait, la thèse structure la description du processus d’internationalisation de la ville à travers l’ethnographie de six situations spécifiques où le lien entre la ville et son internationalisation est mis à l’épreuve :un débat parlementaire, une assemblée consultative, la constitution d’un groupe de pression, une exposition d’architecture, une occupation artistique d’espace public et la production d’un guide touristique. L’étude de telles situations permet d’isoler cinq modèles du gouvernement de la ville (administrer, gérer, projeter, dénoncer et imaginer). Ceux-ci sont observés autant dans leur version purement discursive au sein de l’assemblée parlementaire que dans le contexte matériel, discursif et visuel qui organise leur pratique dans les cinq autres situations. Cette étude permet ainsi d’aborder, en profondeur, une histoire très contemporaine de l’internationalisation de Bruxelles qui montre la manière dont certaines modalités de son gouvernement se sont développées et stabilisées.<p>Enfin dans une dernière partie, les différents modèles sont respécifiés afin de saisir le processus de normalisation de certaines manières de gouverner la ville. Cette respécification des modèles passe par l’exploitation de la notion de "régime" telle qu’elle est conçue dans les sociologies pragmatistes, c’est-à-dire l'isolement, à partir des observations de terrain, d’un ensemble conventionnel qui ordonne la tenue des situations. Une telle respécification des modèles en régimes s’opère par l’intermédiaire d’une grille d’analyse qui rassemble dix-sept valeurs correspondant à six régimes particuliers (les régimes d’énonciation publique, d’action, d’engagement, cognitif, figuratif et d’urbanité). Ceux-ci permettent d’appréhender dans le même mouvement autant les modalités d’action retrouvées dans l’ensemble des modèles que le type d’urbanité auquel il fait droit. Dans un deuxième temps, les modèles sont évalués dans leurs rapports réciproques afin de saisir les valeurs qui les caractérisent le plus par rapport aux autres. Enfin, ce travail permet de hiérarchiser les différentes valeurs orientant les cinq régimes de gouvernement de la ville et d’évaluer les rapports de domination et de marginalisation entretenus entre les différents modèles.<p>Une telle exploitation de l’hypothèse des « régimes de gouvernement de la ville » permet ainsi de ne pas dissocier les modalités de gouvernement de la ville des situations dans lesquelles elles sont mises à l’épreuve. De ce fait, cette hypothèse incite directement à un travail comparatif qui permettent leur réévaluation à partir de nouveaux terrains. L’examen de leur hiérarchie permet en outre d’appréhender la question des rapports de force et de pouvoir non entre acteurs mais entre cadres cognitifs.<p> <p> / Doctorat en Sciences politiques et sociales / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Lutter contre la dualisation socio-spatiale dans les quartiers défavorisés de Bruxelles et de Montréal: changements et convergences à l'épreuve des logiques d'acteurs et des dynamiques institutionnelles / Struggling against social and urban polarization in popular neighbourhoods of Brussels and Montreal :bchanges and convergences framed by logics of actors and institutionnal dynamicsSacco, Muriel 10 December 2011 (has links)
Notre recherche doctorale porte sur les politiques de lutte contre la dualisation socio-spatiale menées à Bruxelles et Montréal. Ces politiques publiques ont été introduites à la fin des années 1980 dans un très grand nombre de villes occidentales (Equal Opportunity Policies et Urban Regeneration Policies dans le cadre du programme Action for Cities en Grande-Bretagne, Soziale Stadt en Allemagne, la politique de la ville en France, Urban et Objectif 2 au niveau européen, etc.) en raison de la montée de l’exclusion et de menace pesant sur la cohésion sociale urbaine. Ces politiques publiques se fondent sur la logique de ciblage territorial, de mobilisation locale et sur une approche intégrée mêlant des actions sur le bâti, les équipements collectifs et des actions sociales. C’est pourquoi elles introduisent plusieurs ruptures par rapport aux modes d’intervention publique à l’œuvre jusqu’alors. La diffusion de ces politiques publiques nous a incitée à interroger la standardisation et les transformations de l’action publique véhiculées par ce type de politiques publiques. Notre démarche se caractérise non seulement par la comparaison de deux villes, mais aussi de deux politiques publiques et de trois quartiers dans chacune des deux villes. <p>1.\ / Doctorat en Sciences politiques et sociales / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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