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Impact de la saillance cognitive et émotionnelle sur l'exploration visuelle dans la schizophrénie / Impact of the cognitive and emotional salience on visual exploration in schizophrenia

Grandgenèvre, Pierre 07 September 2015 (has links)
Les troubles cognitives regroupent un ensemble hétérogène d’altérations décrites dans la schizophrénie. Parmi elles, il a été montré que les patients présentent des difficultés à distinguer des informations pertinentes parmi des distracteurs ou encore qu’ils sont particulièrement attirés par l’apparition d’une information soudaine même si celle-ci est non pertinente à la compréhension de la scène. Nos travaux ont pour objectif de préciser ces déficits cognitifs, en se rapprochant des conditions naturelles d’exploration visuelle.L’étude des fixations oculaires permet de mettre en évidence des stratégies d’exploration visuelle et d’évaluer l’impact de la saillance des stimuli sur cette exploration. La saillance se définit comme l’émergence d’une forme sur un fond, et comprend la saillance cognitive (pertinence de l’objet), saillance visuelle (caractéristiques physiques) ou saillance émotionnelle. Le paradigme de cécité au changement est défini comme la surprenante difficulté à détecter un changement lorsque celui-ci survient lors d’une interruption visuelle tel un mouvement de l’oeil. Ce paradigme a pour avantage de permettre de se rapprocher des conditions écologiques d’exploration en utilisant des stimuli en 3D. Plusieurs études ont évalué les facteurs influençant la détection des objets changés avec ce paradigme. Ainsi, l’intérêt de l’objet à la compréhension de la scène, le caractère incongru de l’objet, la couleur, la forme ou la taille de l’objet sont des caractéristiques favorisant la détection du changement.Nos premiers travaux ont consisté en la réalisation de deux études en population saine testant l’influence de deux facteurs sur la détection des changements : l’amplitude des changements et le charge émotionnelle de l’objet changé.Notre première étude a montré que plus la scène contient de changements, plus la détection d’au moins un changement est rapide et précise.Notre seconde étude a montré que la charge émotionnelle portée par les objets changés influençait leur détection. En effet les objets dits émotionnels sont mieux détectés que les objets dits neutres.Nos seconds travaux se sont focalisés sur l’exploration visuelle de patients atteints de schizophrénie comparés à des sujets sains lors de la présentation de scènes de la vie quotidienne. Un paradigme de cécité au changement comprenant des changements non pertinents à la compréhension de la scène, testant ainsi l’impact de la saillance cognitive, a été utilisé. Les variables enregistrées ont été les temps de réponse moteur et des données d’oculomotricité (temps avant la première fixation en zone de changement). Nos résultats montrent une dissociation entre des réponses implicites et explicites : les yeux des patients se fixent plus rapidement sur les changements alors qu’ils rapportent les changements plus lentement que les sujets sains.Enfin dans notre troisième étude, nous avons comparé l’effet de l’apparition soudaine d’une information visuelle à caractère neutre avec l’apparition soudaine d’une information visuelle à caractère émotionnelle en utilisant une tâche écologique de cécité au changement chez des patients atteints de schizophrénie comparés à des sujets sains.Les résultats montrent que la charge émotionnelle portée par les objets changés favorise leur détection uniquement pour les sujets sains.Nous confirmons la sensibilité à l’apparition soudaine d’une information visuelle grâce à un paradigme qui mesure de meilleures performances pour les patients ce qui réduit les effets d’un déficit attentionnel non spécifique. Par ailleurs, les meilleures performances de détection disparaissent dès qu’intervient une charge émotionnelle soulignant les difficultés du traitement des émotions dans la schizophrénie. La surprenante dissociation entre les réponses motrices et oculomotrices pourrait être interprétée comme un déficit d’accès à la conscience perceptive dans la schizophrénie et ainsi ouvrir la voie à des pistes thérapeutiques. / Cognitive impairment includes a heterogeneous set of disorders found in patients with schizophrenia. Among them, patients exhibit clear disadvantages in filtering relevant information in a flow of distractors or the attention of these patients can be captured by the sudden irruption of visual information, even if irrelevant to understand the scene. The objective of our research is to specify these cognitive disorders by approaching the ecological conditions of visual exploration.The study of eye fixations allows to highlight visual exploration strategies or to assess the impact of the stimuli salience on the visual exploration. The salience is defined as the emergence of a form on a background. We can observed a cognitive salience (the object’s relevance), a physical salience (the physical characteristics) or emotional salience. The paradigm of change blindness is defined by the failure to notice changes in scene when these changes occur following brief disruptions, such as eye movements. This paradigm exhibits the advantage to approach natural conditions of exploration using 3D stimuli. Several studies have evaluated different factors having an impact on the detection of changed object with this paradigm. Therefore, the interest of the main object to the comprehension of the scene, the incongruous objects, color, shape or size of the object are characteristics promoting the detection of change.Our initial task consists of the conduct of two distinct studies with healthy subjects testing the influence of two factors on the detection of change: the magnitude of change and the emotional aspect of changed objects. Our first study showed that the more the scene contains changes, the faster, the more efficient we detect at least one change. Our second study showed that the emotional aspect of changed objects impacted their detection. Indeed emotional objects are best detected that neutral objects.Our second study has focused on the visual exploration of patients with schizophrenia compared to healthy subjects during the presentation of scenes of everyday life. We used a paradigm of change blindness including irrelevant changes in the understanding of the scene. This paradigm allows to test the cognitive salience. The main recorded variables were the motor response time and eye tracking data (the latency of the first fixation in a region of interest). Our results exhibited a striking dissociation between the explicit and implicit responses: the patients\\\\\\\' eyes shifted faster toward the changes despite explicitly reporting the change more slowly than the healthy subjects.Finally in our third study, we compared the effect of the sudden irruption of an emotional visual information with the sudden irruption of a neutral visual information using an ecological task of change blindness. We compared patients with schizophrenia to healthy subjects. Results show that changes in emotional objects are better detected than changes in neutral objects only for the healthy subjects.We confirmed the patients\\\\\\\' sensitivity to the sudden onset of visual information with a paradigm that measured a better performance in the patients, which thereby reduced the effects of a non-specific attentional deficit. Moreover, the better detection performances disappear when changes lay an emotional influence, highlighting the difficulties of emotional processing in schizophrenia. Finally, the surprising dissociation between implicit and explicit responses in schizophrenia can be interpreted as a deficit of access to conscious perception, which could be of interest to various therapeutic techniques.
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Sensitivity to changes with and without awareness: An empirical investigation

Laloyaux, Cédric 08 May 2007 (has links)
Ce travail a pour objectif d'investiguer le sort réservé à  des changements de nature visuelle qui se produisent dans notre environnement et que nous ne détectons pas consciemment. J'investiguerai en particulier si de tels changements non-perçus consciemment peuvent néanmoins (1) être représentés d'une certaine manière en-dessous du seuil de la conscience, et (2) exercer une influence causale sur des tâches comportementales subséquentes. A cette fin, une première étude cherche à établir si les paradigmes classiques de détection de changement sous-évaluent les capacités réelles de la mémoire visuelle à court terme. Cette étude a effectivement montré qu'il était possible de récupérer de l'information stockée en mémoire visuelle à court terme (MVCT), suggérant donc qu'il existe plus de capacités mnésiques visuelles que ce qui est utilisé dans les tâches classiques de détection de changement. Ensuite, une seconde étude a répliqué un paradigme dit d'identification implicite de changements et qui était controversé dans la littérature en raison de biais potentiels. Après correction de ces biais, nous avons pu démontrer que ce paradigme suggère bel et bien un effet d'identification implicite de changement puisque l'identité d'un changement simple (changement d'orientation d'un rectangle parmi 8 rectangles orientés de différentes manières) peut indicer un jugement d'orientation subséquent. Finalement, dans le dernier groupe d'expériences, un nouveau paradigme dans lequel les changements se produisent très progressivement et très lentement sera décrit. En utilisant ce paradigme, j'ai pu démontrer qu'alors que les observateurs demeurent inconscients du changement, ils restent néanmoins sensibles aux changements puisqu'ils « synchronisent » leur représentation en mémoire visuelle avec le stimulus présenté à l'écran. Enfin, dans la conclusion, je m'attacherai également à  développer l'idée selon laquelle nous sommes (1) capables, au minimum, de mettre à jour notre mémoire visuelle d'un changement et probablement d'identifier, un tel changement sans conscience et (2) influençables par ce changement. En effet, à la fin de ce travail, j'arriverai à la conclusion que les représentations visuelles sont ébruitéess et incomplètes. Ceci est dû (1) à  la constitution de la rétine, qui n'est pas homogène (la quantité de photorécepteurs n'est pas identique dans la partie centrale et dans la périphérie du champ visuel), (2) aux imperfections des systèmes biologiques (des imperfections et des erreurs dans la planification des saccades et dans leurs exécutions surgissent,) et (3) aux limitations de nos capacités attentionnelles.
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Redécouvrir la conscience par le rêve : le débat entre théories cognitives et théories non cognitives de la conscience à l’épreuve de la recherche sur le rêve / [rediscovering consciousness by the dream : the debate between cognitive and non-cognitive theories of consciousness to the test of scientific research on dreaming]

Crespin, Ludwig 25 November 2016 (has links)
En 1995, le philosophe Ned Block a proposé de distinguer deux notions de conscience : une notion purement expérientielle, la « conscience phénoménale », qui désigne l’effet que cela fait d’être dans tel ou tel état mental, et une notion purement fonctionnelle, la « conscience d’accès », ou « accès cognitif » (Block, 2007), entendue comme la capacité du sujet à utiliser ses représentations pour le contrôle de ses opérations cognitives, et, via ces opérations, pour le contrôle de la parole et de l’action. Block défend depuis l’hypothèse très discutée selon laquelle l’expérience consciente, ou « conscience phénoménale », déborde l’accès cognitif du sujet. L’objet central de ce travail est de mettre cette hypothèse à l’épreuve de la recherche sur le rêve. Nous y soutenons principalement les trois arguments suivants : 1. Sous hypothèse d’une continuité entre les propriétés de la mémoire onirique et vigile, on peut objectiver la réalité d’expériences conscientes pendant le sommeil en s’appuyant sur le critère canonique de rapportabilité. De fait, de nombreuses études convergent pour montrer que les sujets peuvent rapporter un contenu onirique qui reflète de manière non équivoque un stimulus présenté plus d’une minute avant l’éveil – ce qui, au regard de l’extrême évanescence de la perception subliminale, ne pourrait pas être le cas si le rêve était un processus inconscient. Sachant que le sommeil s’accompagne d’une sévère désactivation des aires frontales, et en particulier du cortex dorsolatéral préfontal (DlPFC), un tel résultat tend à questionner le modèle neuropsychologique de « l’espace neuronal global de travail » (Dehaeneet Naccache, 2001 ; Dehaene et al, 2006) qui fait dépendre la perception consciente de l’activation de ces aires.2. Le fait même d’objectiver la réalité d’expériences conscientes pendant le sommeil à travers des récits de rêves recueillis à l’éveil implique cependant de reconnaître que ces mêmes expériences ont été remarquées par le dormeur et qu’elles relèvent en ce sens minimum de la conscience d’accès. Pour autant, certains désordres cognitifs de la conscience rêvante, tels notamment que la cécité au changement, suggèrent qu’il ne suffit pas qu’une expérience soit remarquée par le dormeur pour qu’elle relève de plein droit de la conscience d’accès : il fautencore qu’elle puisse être maintenue activement dans la mémoire de travail. Le phénomène bien connu des « dissociations identité-apparence » (Schwartz, 1999) suggère pareillement que la rapportabilité d’une expérience onirique n’assure pas qu’elle soit posée pour le contrôle des opérations cognitives dans le rêve.3. Dès l’instant où l’on a pu objectiver la réalité des expériences oniriques à travers le critère canonique de rapportabilité, il devient possible – là encore, sous hypothèse de continuité –d’inférer de façon empiriquement contraignante l’existence d’une vie consciente non rapportable du dormeur. Se pose alors la question de savoir si un tel vécu, dont on peut soutenir qu’il constitue une forme d’inconscient psychique, relève de plein droit de la conscience d’accès.Enfin, à travers ces trois arguments portant spécifiquement sur la conscience onirique, nous montrons que la recherche sur le rêve permet de questionner de façon privilégiée la notion d’une nécessaire rapportabilité de l’expérience consciente et de faire valoir le concept de modularité de la conscience qui sous-tend l’hypothèse blockéenne du débordement expérientiel (Block, 1995, 1997). / In 1995, the American philosopher Ned Block proposed to distinguish between two notions of consciousness: “Access-consciousness” and “Phenomenal-consciousness”. “P-consciousness” is experience: it refers to what it is like to be in a certain mental state. “Aconsciousness” is a purely functional notion. A mental state is A-conscious when it allows the subject to cognitively control its reasoning, speech and action. Since 1995, Block supports the controversial hypothesis according to which conscious experience overflows our cognitive access to it. The main goal of this work is to assess this hypothesis from the point of view of scientific research on dreaming. This PhD dissertation makes the three following points : 1. Assuming there is a continuity between waking and dreaming memory, one can objectively verify that dreams are conscious experiences that occur during sleep relying on the canonical criterion of reportability. Indeed, many studies show that subjects can report on a dream content that unequivocally reflects a stimulus that has occurred more than one minute before awakening – which couldn’t be had this dream content been unconsciously processed. Considering that sleeping involves a severe deactivation of the frontal areas of the brain, especially of the dorsolateral prefrontal cortex (DlPFC), this result seems to call into question the global neuronal workspace theory of consciousness. Indeed, according to this theory the activation of these very areas is a necessary condition for a conscious perception to occur(Dehaene & Naccache, 2001; Dehaene et al, 2006). 2. There is no way though to demonstrate scientifically that dreams are conscious experiences of the sleeper without implying they were noticed during sleep, which, in turn, implies an elementary level of access. Still, certain cognitive disorders of our dreaming consciousness, such as change blindness, suggest that, due to a severe weakness of working memory, noticing an experience during sleep might not suffice to constitute a genuine cognitive access to it. The well-known phenomenon called “identity-appearance dissociation” (Schwartz, 1999) also suggests that dreaming experiences that are reportable on awakening might not always be poised for cognitive control in the dream. 3. Once the reality of conscious experiences during sleep is objectively established relying on the criterion of reportability, it becomes possible – again under the assumption of continuity - to empirically infer the existence of dreaming experiences that the subject cannot report. The following question then arises: are these experiences, which can be seen as a form of unconscious mental life, access-conscious? Finally, and more generally, we show that the results of dreaming research offer a vantage point both to call into question the notion that conscious experience is necessarily reportable and to support the concept of modularity of our conscious selves (Nagel, 1971; Gazzaniga,1985) that underlies Block’s overflow hypothesis (Block, 1995, 1997)
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Sensitivity to changes with and without awareness: an empirical investigation

Laloyaux, Cédric 08 May 2007 (has links)
Ce travail a pour objectif d'investiguer le sort réservé à  des changements de nature visuelle qui se produisent dans notre environnement et que nous ne détectons pas consciemment. J'investiguerai en particulier si de tels changements non-perçus consciemment peuvent néanmoins (1) être représentés d'une certaine manière en-dessous du seuil de la conscience, et (2) exercer une influence causale sur des tâches comportementales subséquentes. A cette fin, une première étude cherche à établir si les paradigmes classiques de détection de changement sous-évaluent les capacités réelles de la mémoire visuelle à court terme. Cette étude a effectivement montré qu'il était possible de récupérer de l'information stockée en mémoire visuelle à court terme (MVCT), suggérant donc qu'il existe plus de capacités mnésiques visuelles que ce qui est utilisé dans les tâches classiques de détection de changement. Ensuite, une seconde étude a répliqué un paradigme dit d'identification implicite de changements et qui était controversé dans la littérature en raison de biais potentiels. Après correction de ces biais, nous avons pu démontrer que ce paradigme suggère bel et bien un effet d'identification implicite de changement puisque l'identité d'un changement simple (changement d'orientation d'un rectangle parmi 8 rectangles orientés de différentes manières) peut indicer un jugement d'orientation subséquent. Finalement, dans le dernier groupe d'expériences, un nouveau paradigme dans lequel les changements se produisent très progressivement et très lentement sera décrit. En utilisant ce paradigme, j'ai pu démontrer qu'alors que les observateurs demeurent inconscients du changement, ils restent néanmoins sensibles aux changements puisqu'ils « synchronisent » leur représentation en mémoire visuelle avec le stimulus présenté à l'écran. Enfin, dans la conclusion, je m'attacherai également à  développer l'idée selon laquelle nous sommes (1) capables, au minimum, de mettre à jour notre mémoire visuelle d'un changement et probablement d'identifier, un tel changement sans conscience et (2) influençables par ce changement. En effet, à la fin de ce travail, j'arriverai à la conclusion que les représentations visuelles sont ébruitéess et incomplètes. Ceci est dû (1) à  la constitution de la rétine, qui n'est pas homogène (la quantité de photorécepteurs n'est pas identique dans la partie centrale et dans la périphérie du champ visuel), (2) aux imperfections des systèmes biologiques (des imperfections et des erreurs dans la planification des saccades et dans leurs exécutions surgissent,) et (3) aux limitations de nos capacités attentionnelles. / Doctorat en sciences psychologiques / info:eu-repo/semantics/nonPublished

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