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Les délits de chasse et leur répression au xviiie siècle dans la partie franc̜aise de l'ancien Évêché de Bâle

Cattin, André. January 1951 (has links)
Thesis (doctoral)--Université de Berne, 1948. / Includes bibliographical references (p. 163-164).
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Recherches sur l’iconographie profane à la fin du Moyen Âge : les premiers traités de chasse enluminés (livre du roy Modus et de la royne Ratio de H. de Ferrières – livre de chasse de Febus) / A study in late Middle Ages secular iconography : early illuminated huntbooks (livre du roy Modus et de la royne Ratio by H. de Ferrières – livre de chasse by Febus)

Pagenot, Sandrine 28 November 2009 (has links)
Les deux principaux traités de chasse français médiévaux, le Livre du roy Modus et de la royne Ratio, rédigé entre 1354 et 1377 par un seigneur normand, Henri de Ferrières et le Livre de chasse, écrit de 1387 à 1388 par le comte Gaston III de Foix-Béarn, dit Febus, sont nés de la volonté d’établir une somme des savoirs cynégétiques et de les transmettre aux générations futures grâce à un livre associant des images au texte. Ce travail se propose de mettre en lumière les modalités de la création iconographique, la fonction des miniatures, leur relation avec le texte, au sein d’un ouvrage didactique profane, ainsi que la transmission d’un modèle, en se fondant sur les exemplaires les plus anciens de chaque œuvre (exécutés en 1379 et 1388-1390) et sur un corpus représentatif de leurs suiveurs, s’échelonnant sur un siècle. On a pu expliquer l’apparition d’un tel projet à la fin du XIVe siècle en analysant le propos et les intentions des auteurs et en cernant un contexte intellectuel, social et artistique favorable. L’examen des données formelles des livres et surtout de leur mise en page a montré un équilibre entre texte et image et le caractère pédagogique de leur traitement visuel. L’étude approfondie des cycles originaux a révélé la souplesse des mises en scène et des procédés narratifs s’adaptant aux contenus variés, l’implication concomitante de l’auteur et de l’artiste dans la création des illustrations, la variété des usages faits par les miniatures du référent textuel et la multiplicité des rôles dévolus aux images. Les premiers traités de chasse enluminés voient le langage pictural collaborer avec le langage écrit au service de l’ambition didactique du livre. / The two principle French medieval huntbooks, the Livre du roy Modus et de la royne Ratio, written between 1354 and 1377 by Henri de Ferrières, a Norman nobleman, and the Livre de chasse, written between 1387 and 1388 by Comte Gaston III de Foix-Béarn, called Febus, were encouraged and sponsored for the purpose of establishing a significant compilation of hunting knowledge, intended for future generation through a work associating illustration with the text. The present thesis proposes a clarification of the modes of iconographic creation, the role of miniatures, their relation to a text, at the heart of secular didactic works, as well as transmitting a model, founded upon the oldest copies of each work (executed respectively in 1379 and 1388-1390) and on a representative body of works by followers extended over one century. It was possible to explain the appearence of such a project at the end of 14th century by analysing proposals and intentions of the authors and discerning favorable intellectual, social and artistic context. Examination of book content and espacially setting on the page showed balance between text and ilustration and the pedagogic character of visual treatment. Extended study of original cycles revealed the suppleness of the visual story line and of the narrative process adapting to variable content, the concomitant connection between author and artist for the creation of illustrations, the variety of textual usages in miniatures and the multiplicity of roles given to images. The first illuminated huntbook treatises show pictural language working effectively with written language in the service of didactic purposes of the book.
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« Chasseur blanc, cœur noir ? La chasse sportive en Afrique Centrale. Une analyse de son rôle dans la conservation de la faune sauvage et le développement rural au travers des programmes de gestion communautaire ». Les cas du nord RCA et du sud-est Cameroun

Roulet, Pierre-Armand Roulet 22 November 2004 (has links) (PDF)
Cette thèse transdisciplinaire analyse le rôle de la chasse sportive dans les programmes de gestion participative de la faune sauvage en Afrique Centrale, plus particulièrement sur deux sites pilotes (nord RCA et sud-est Cameroun). Au cours du XXe siècle, la chasse sportive a vu ses pratiques évoluer fortement au travers de processus conjoints de « démocratisation », de professionnalisation et d'internationalisation de ses acteurs. Aujourd'hui, les sociétés de chasse peuvent jouer un rôle majeur dans la conservation, notamment en raison d'une emprise spatiale des zones cynégétiques conséquente, de prélèvements globalement soutenables et d'une bonne capacité de mise en défens du milieu naturel. Ce constat ne prend cependant tout son sens que lorsque leur activité s'insère dans des programmes associant Etat, projets et populations locales. L'analyse des techniques, des idéologies et des discours des guides de chasse puis de leur clientèle révèle l'antinomie de leurs conceptions du safari en même temps que la prégnance d'une nostalgie des chasses coloniales. On note aussi le fait surprenant que les « grands chasseurs blancs » s'insèrent souvent mieux dans les contextes socioculturels ruraux que d'autres acteurs exogènes. Enfin, si l'argumentaire économique qui présente la chasse sportive comme un outil pertinent des programmes de gestion participative de la faune sauvage reste valide, il est néanmoins essentiel de ne pas occulter les limites conceptuelles et techniques des modèles proposés ainsi que les véritables enjeux d'appropriation de la ressource et de l'espace qu'ils sous-tendent.
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La chasse à la sauvagine au-delà du plomb et du sang

Lavoie, Richard 25 April 2018 (has links)
Le contenu de ce mémoire porte sur le phénomène de la chasse à la sauvagine dans la partie haute de l'estuaire moyen du fleuve Saint-Laurent de même que chez les Cris de la Baie James et les Montagnais de la basse Côte Nord. Le périmètre de la recherche concerne principalement ce que l'on pourrait appeler le couloir migratoire traditionnel de la grande oie des neiges au Québec, c'est-à-dire les régions situées entre Saint-Vallier et cap Saint-Ignace sur la côte sud du fleuve Saint-Laurent et entre Beauport et le cap Tourmente du côté nord. L'on y présente l'écologie des rapports d'interaction entre les humains et la sauvagine, les principales espèces de sauvagine chassées, l'ethno-histoire de la chasse à la sauvagine de même qu'une ethnographie des pratiques contemporaines de chasse ainsi que quelques activités limitrophes. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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Jeux de nature, natures en jeu. Des loisirs aux prises avec l'écologisation des sociétés / Nature is the name of the game. Leisure activities at odds with growing ecologisation

Ginelli, Ludovic 10 April 2015 (has links)
Aujourd’hui massivement pratiqués, les « sports et loisirs de nature » sont traversés par des tensions majeures à l’œuvre dans nos sociétés. Comment sont-ils remodelés par l’écologisation des sociétés, analysée ici comme un processus à la fois cognitif, normatif et politique ? Cette problématique est traitée à partir d’usages différents par leur histoire, leurs publics et leurs techniques (chasses anciennes, kayak de mer, chasse sous-marine et chasse à l’arc) mais travaillés par des processus analogues (naturalisation des espaces, sportivisation des usages) dans deux « hauts lieux de nature » en partie protégés, le bassin d’Arcachon et les Calanques de Marseille. Pour l’analyse de tels processus socio-environnementaux, nous avons opté pour une démarche pragmatiste, en retenant notamment les concepts-clés d’expérience, de trouble, d’enquête et de prise. La thèse défendue prend à contrepied le consensus écologique apparent : lorsqu’on les observe « en action », les normalisations écologiques actuelles créent davantage de tensions et de clivages au sein des collectifs d’usagers qu’elles ne les fédèrent. En situations de co-présence au quotidien, les usagers inscrits dans d’autres mondes sociaux que ceux de l’écologie et contrariés dans leurs « passions cognitives » se montrent ambivalents envers les normalisations écologiques. Ils sont partagés entre l'impératif social d’adhésion à l’exemplarité écologique et le rejet de ses appuis normatifs, individualisants et experts (« impact », « écocompatibilité » «écoresponsabilité »). Ces appuis normatifs sont particulièrement présents dans les espaces protégés (parc national des Calanques, réserve naturelle sur le bassin d’Arcachon), où l’écologisation est portée par des acteurs mandatés, les normes sont légales ou réglementaires et traduites en dispositifs de gestion. C’est seulement en tant qu’experts que certains usagers et porte-parole peuvent se faire entendre, sans que ne changent véritablement ni le collectif des participants, ni les manières de formuler les enjeux et les réponses à apporter. Au plan théorique, ces résultats interrogent certaines propositions du pragmatisme. D’un point de vue plus politique, ils nous amènent également à discuter les appuis normatifs des écologisations contemporaines. / More and more practiced, “nature sports and leisure” are affected by strong tensions of our societies. How ecologisation of societies – a cognitive, normative and political process – redefines them? This issue is addressed on the basis of various uses (traditional hunting, sea kayaking, submarine fishing, bowhunting) all affected by similar processes (naturalization of places, sportivisation of activities) in two major “places of nature” partly protected, the Arcachon bay and the creeks of Marseille. To analyse these socio-environmental processes, we have chosen a pragmatist approach, particularly with the key-concepts of experience, trouble, inquiry and “prise”. Our thesis refutes the apparent ecological consensus: when they are observed “in actions”, ecological normalisations create more tensions and splits between users than they federate them. In everyday life situations of co-presence, the users aloofs towards ecology - who belong to others social spheres and annoyed in their “cognitive passions” - are ambivalents towards ecological normalisations. They are torn between the social imperative of being ecologically exemplary and the refusal of the individual and expert machinery (“impact”, “ecocompatibility”, “ecoresponsability”) of this process. These norms are particularly strong in the protected areas (national park of Creeks, nature reserve of the Arcachon bay), where mandated actors support ecologisation and legal norms or rules are included in management devices. So it is only as experts that some users and spokesmen can be heard without real changes in the group of participants, nor the framing of the issues and decision-making. At a theoretical level, these results question some assumptions of pragmatism. From a more political point of view, they lead to discuss the normative machinery of contemporary ecologisations.
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Diable et diableries : l'identité québécoise à travers les contes de chasse-galerie

Cormier, Élisabeth January 2006 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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Diable et diableries : l'identité québécoise à travers les contes de chasse-galerie

Cormier, Élisabeth January 2006 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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Chasseurs d’Afrique : safari de chasse et quête du sauvage / Hunters of Africa : hunting safari and quest for the wild

Michaud, Maxime 31 October 2011 (has links)
Des voyages de la fin du XVIIIe siècle au tourisme cynégétique contemporain, les relations entre l’Europe et le continent africain ont été marquées par la pratique de la chasse. Le terme safari, qui désigne la formalisation dans une activité codifiée de ces séjours de chasse, suffit à incarner une certaine image romantique de l’Afrique sauvage. À travers une ethnographie dans des zones de chasse du nord du Bénin et l’analyse de sources textuelles et iconographiques diverses, il s’agit d’interroger le sens que donnent les chasseurs d’hier et d’aujourd’hui à leur engouement pour le safari de chasse. Lié historiquement au colonialisme, celui-ci peut être interprété comme une forme symbolique d’appropriation, à travers la mise en trophée de l’animal, d’un continent réduit à sa nature sauvage. Mais cette conquête, malgré sa facilité apparente, nécessite toutefois une contextualisation permettant d’actualiser des représentations du sauvage : y compris dans sa version commerciale, le safari ne peut se réduire à l’acquisition d’un trophée à prix d’argent. Les chasseurs associent de plus à leur pratique tout un discours de légitimation tournant autour de l’éthique de la chasse, qui emprunte, de nos jours, à des registres humanitaires ou écologistes. Si le tourisme cynégétique est relativement marginal et contesté dans le monde occidental contemporain, les représentations qui l’accompagnent et le fantasme d’un sauvage à conquérir incarné par le continent africain semblent, pour leur part, particulièrement répandus. / Hunting has had a prominent place in the relations between Europe and the African continent, from the expeditions of the end of the 18th century through to contemporary hunting tourism. The word safari alone, which refers to the formalisation within a codified activity of these hunting trips, evokes a fairly romantic image of wild Africa. Using data from an ethnography in the hunting areas of north Benin, and with the analysis of various textual and iconographic documents, it is worth questioning the meaning that hunters of yesterday and today give to the their infatuation for safari hunting. Historically linked to colonialism, safari hunting can be interpreted as a kind of symbolical appropriation, in the shape of the hunting trophy, of a continent reduced to its wildness. This kind of conquest, however, in spite of its apparent ease, calls for a contextualisation to actualise the representations of the wild; even in its commercial version, a safari cannot be reduced to acquiring a paid-for trophy. Hunters furthermore link their activities to a legitimising discourse revolving around the ethics of hunting, a discourse which, nowadays, borrows from humanitarian or ecological discourses. Even though, on the one hand, hunting tourism is relatively marginal and controversial in the contemporary western world, the representations that go with it and the fantasy of a wilderness to be conquered – embodied by the African continent – are, on the other hand, particularly widespread.
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Influence de la chasse et de l'infanticide sur la dynamique de la population de l'ours brun scandinave (Ursus arctos)

Gosselin, Jacinthe January 2014 (has links)
Le maintien des populations de grands carnivores est un élément clé dans le maintien des écosystèmes. L'étude de la dynamique des populations permet de comprendre et d'anticiper les fluctuations en taille de population et est donc un outil essentiel dans la gestion et la conservation des espèces. En Suède, la population d'ours bruns (Ursus arctos) a connu une forte croissance depuis le début du 20e siècle. Conséquemment, les quotas de chasse ont augmenté de façon fulgurante depuis le début des années 2000. Or, les effets de la chasse sur la dynamique de la population restent encore méconnus et donc, les conséquences de cette augmentation sur le taux de croissance de la population sont inconnues. La chasse devrait avoir des impacts particulièrement importants dans cette population, puisque plusieurs études suggèrent qu'une augmentation de la chasse mènerait non seulement à une augmentation de la mortalité des classes d'âge exploitées, mais aussi à une augmentation de la mortalité des oursons à travers une augmentation de l'infanticide sexuellement sélectionné (où les mâles tuent les jeunes qui ne sont pas les leurs pendant la saison de reproduction pour augmenter leurs opportunités de reproduction). Mon projet avait donc pour but de quantifier les effets directs ainsi que l'effet potentiellement indirect de la chasse à travers l'infanticide sexuellement sélectionné sur la dynamique de la population d'ours brun en Suède. Les objectifs spécifiques de mon projet étaient de : i) quantifier comment les taux démographiques et le taux de croissance de la population varient sous faible et forte pression de chasse; et de ii) déterminer l'importance des différents taux démographiques, dont la survie des oursons, sur le taux de croissance de la population. Pour ce faire, j’ai collaboré au suivi individuel à long terme d’ours bruns dans le centre-sud de la Suède effectué par le Scandinavian Brown Bear Research Project. À l'aide de ces données, j'ai construit des modèles matriciels de la population qui permettent de calculer son taux de croissance ainsi que l'importance relative des différents taux démographiques pour la croissance de la population. J'ai élaboré un modèle pour l'ensemble de ma période d'étude (1990-2011) ainsi que des modèles distincts pour deux périodes qui diffèrent par la pression de chasse : de 1990 à 2005 avec une pression de chasse relativement faible, et de 2006 à 2011 avec une forte pression de chasse. J'ai trouvé que la grande majorité des taux démographiques étaient plus faibles sous une forte pression de chasse : ceci se reflétait par un taux de croissance asymptotique légèrement en deçà de 1, indiquant ainsi un déclin de la population. La survie des oursons était plus faible sous forte pression de chasse, probablement en raison d'une augmentation de l'infanticide sexuellement sélectionné. D'ailleurs, la survie des oursons avait une influence relativement forte sur le taux de croissance de la population. Finalement, j'ai aussi pu quantifier l'impact de l'infanticide sexuellement sélectionné sur le taux de croissance de la population. J'ai trouvé que le comportement était très important, puisque s’il n'y avait pas d'infanticide sexuellement sélectionné dans la population, celle-ci aurait été en croissance même sous forte pression de chasse. Ainsi, mon projet de recherche a mis en évidence l'importance du comportement individuel et des effets indirects de la chasse pour la dynamique d'une population sauvage. Les effets indirects de l'exploitation sont bien souvent méconnus et doivent être étudiés davantage afin que nous comprenions l'impact réel sur les populations exploitées.
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Le paysage de la peur en milieu agricole: le cas de la Grande Oie des neiges

Dumas, Pierre-Alexandre January 2016 (has links)
Depuis environ 40 ans, l’intensification des pratiques agricoles a grandement transformé le paysage agricole et ce tant, dans les Amériques qu’en Europe. Quoique, plusieurs espèces animales soient affectées négativement par ces changements, certaines espèces en bénéficient. C’est le cas de la Grande Oie des neiges (Chen caerulescens atlantica) qui a vu sa population croître de façon importante et ce, au point de devenir problématique. De fait, la Grande Oie des neiges cause des dommages importants aux cultures du Québec (1 646 229 ± 800 000 par an entre 2009 et 2015) et aux écosystèmes qu’elle utilise lorsqu’elle fait halte dans la vallée du Saint-Laurent, Québec, Canada. Bien que plusieurs actions aient été tentées pour contrôler sa population le problème persiste. La quête alimentaire des animaux est entre autres modulée par les comportements anti-prédateurs, tels que le temps passé en vigilance et une utilisation différentielle des habitats. Ces comportements sont à leur tour affectés par le risque de prédation et la vie en groupe. En effet, le risque de prédation perçu par un individu dépend entre autres (1) de la taille du groupe auquel il appartient ; (2) de la densité et de l’activité des proies et des prédateurs dans l’environnement ; (3) de son niveau de connaissance de l’environnement ; et (4) des caractéristiques du paysage qu’il occupe. Il s’ensuit que le risque de prédation varie dans l’espace et dans le temps. La représentation cartographique de ce risque à un moment donné consiste en un paysage de la peur, où chaque location ou chaque élément d’un paysage se voit associé un risque de prédation. On s’attend donc à ce que la quête alimentaire des individus, tant dans leur utilisation des habitats que dans leur budget d’activité, soit affectée par la structure du paysage de la peur. Par conséquent, on peut se demander si le paysage de la peur peut être utilisé comme outil de gestion d’une espèce, notamment pour la Grande Oie des neiges. Mon objectif est de quantifier comment la perception du risque de prédation par la Grande Oie des neiges varie en fonction de différents éléments des paysages agricoles visités par les oies, mais aussi de quantifier cette variation selon différentes contraintes énergétiques et temporelles durant leurs haltes migratoires. Ceci afin de voir si le paysage de la peur pourrait être utiliser comme outil de gestion. À ce titre, je vise à mesurer l’effet du type de cultures, de la nature de l’élément paysager, de la distance de celui-ci et du niveau de compétition intraspécifique au sein des sites d’alimentation et ce, durant les deux migrations, sur l’utilisation des habitats et le budget d’activité des oies. Je pose que les oies prendront plus de risques si les contraintes temporelles sont fortes, de même que si elles se nourrissent dans une parcelle alimentaire de haute qualité et si elles subissent une plus forte de compétition. Pour ce faire, j’ai parcouru les Basses-Terres-du-Saint-Laurent de Salaberry-de-Valleyfield jusqu’à l’Islet lors des printemps 2014 et 2015 et de l’automne 2014. J’ai ainsi repéré et observé 141 groupes d’oies exploitant des terres agricoles pour lesquels j’ai noté la position des individus dans les champs et mesuré leur taux de vigilance, de même que noté divers facteurs qui pourraient affecter ces deux comportements, dont le type de cultures exploitées et le fait d’être ou non au sein d’une zone où la chasse est permise. Au printemps, le taux de vigilance des oies était, plus élevé dans les cultures de maïs, plus bas si la densité locale d’oies augmentait et plus bas dans les sanctuaires (i.e., en absence de chasse). Alors qu’à l’automne, le taux de vigilance était, plus élevé à proximité d’une route ou d’un fossé et plus élevé en bordure du groupe. Au printemps, la distance aux éléments du paysage potentiellement dangereux était, plus grande face à une bordure de forêt et plus faible face à la route. La distance était plus petite dans les cultures de maïs, plus élevée dans le foin et plus faible dans les sanctuaires. À l’automne, les effets des différents éléments étaient semblables à ceux du printemps. La distance était plus grande si la taille du groupe augmentait et plus petite dans les sanctuaires. De plus, les oies semblaient montrer un évitement des bordures forestières alors que les autres éléments du paysage étudiés ne semblent pas être sélectionnés ou évités. Les oies subissent des contraintes différentes au printemps et à l’automne. Ces contraintes semblent moduler la prise en compte du risque de prédation entre les saisons. En effet, les oies semblent privilégier l’alimentation au détriment de la prise de risques au printemps, une décision probablement liée à la reproduction dont le succès dépend d’une arrivée relativement hâtive sur les aires de nidification arctiques et donc, des réserves énergétiques accumulées sur les haltes migratoires. En opposition, les oies semblent prendre davantage conscience du risque de prédation dans leur quête alimentaire à l’automne, ce qui pourrait être lié au fait qu’elles sont accompagnées de leurs jeunes et à une contrainte énergétique et temporelle plus faible qu’au printemps. En bref, les oies semblent subir les effets de la peur reliée à la chasse. Mes résultats semblent indiquer que le paysage de la peur pourrait être utilisé dans les stratégies de gestion. Par exemple, en instaurant des haies brise-vent dans les secteurs où le risque de dommages agricoles est élevé, le risque de prédation perçu par les oies y serait plus élevé et pourrait ainsi diminuer l’utilisation de ces secteurs.

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