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La NAACP et le Parti communiste face à la question des droits civiques, 1929-1941 / The NAACP and the Communist Party faced with the question of the civil rights, 1929-1941

Curie, Fabien 20 September 2013 (has links)
Cette thèse a pour objet la lutte pour les droits civiques dans la période qui va de la crise économique de 1929 jusqu'à l’entrée en guerre des États-Unis en 1941, et ce à travers l’examen du rôle joué par la National Association for the Advancement of Colored People (NAACP) d’une part et le parti communiste américain (CPUSA) de l’autre. Si ces deux organisations se firent d’abord concurrence, s’opposèrent même parfois, comme ce fut le cas lors de l’affaire Scottsboro, certains rapprochements s’esquissèrent un peu plus tard, dans la période du Second New Deal, notamment à l’occasion du National Negro Congress, tandis que la syndicalisation des ouvriers noirs devenait possible grâce à la fondation d’une nouvelle confédération syndicale, le Congress of Industrial Organizations (CIO). La NAACP et le PCUS, deux organisations que tout semblait séparer, furent donc amenées à se « rencontrer » autour de la question noire, et à modifier sensiblement certaines habitudes, comportements, ou réflexes. Alors que la NAACP se rapprochait du peuple noir, les militants communistes, en acquérant sur le terrain une expérience concrète, aidèrent le Parti à modérer sa rhétorique révolutionnaire. On pourrait dire aussi que la concurrence entre la NAACP et le PC constitua une sorte de préfiguration du mouvement pour les droits civiques des années cinquante et soixante. / This dissertation deals with the struggle for civil rights in the 1930s – from the economic crisis of 1929 until 1941 – through an examination of the role played by the National Association for the Advancement of Colored People (NAACP) on the one hand and the American Communist Party (CPUSA) on the other. As was evident in the Scottsboro Case, the competition between the two organizations often bordered on antagonism, even confrontation. During the Second New Deal, however, the relationship eased considerably: the National Negro Congress, and the creation of the Congress of Industrial Organizations (CIO) manifested the growing visibility and acceptance of African-American demands for equality and fairness, both were a mover and a consequence of the now possible convergence of the activities of the NAACP and the PCUS. These two organizations, which had seemed so dissimilar, even irreconcilable, now came to meet around the Afro-American problem(s). While the NAACP now sought to move closer to the real-life conditions of the African-American masses, the grassroots experience gathered by committed Communists probably helped the Party and its members to alleviate their revolutionary rhetoric. One might add that the competition between the NAACP and the CP prefigured the civil rights movement of the 1950s and 1960s.
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La NAACP et le Parti communiste face à la question des droits civiques, 1929-1941

Curie, Fabien 20 September 2013 (has links) (PDF)
Cette thèse a pour objet la lutte pour les droits civiques dans la période qui va de la crise économique de 1929 jusqu'à l'entrée en guerre des États-Unis en 1941, et ce à travers l'examen du rôle joué par la National Association for the Advancement of Colored People (NAACP) d'une part et le parti communiste américain (CPUSA) de l'autre. Si ces deux organisations se firent d'abord concurrence, s'opposèrent même parfois, comme ce fut le cas lors de l'affaire Scottsboro, certains rapprochements s'esquissèrent un peu plus tard, dans la période du Second New Deal, notamment à l'occasion du National Negro Congress, tandis que la syndicalisation des ouvriers noirs devenait possible grâce à la fondation d'une nouvelle confédération syndicale, le Congress of Industrial Organizations (CIO). La NAACP et le PCUS, deux organisations que tout semblait séparer, furent donc amenées à se " rencontrer " autour de la question noire, et à modifier sensiblement certaines habitudes, comportements, ou réflexes. Alors que la NAACP se rapprochait du peuple noir, les militants communistes, en acquérant sur le terrain une expérience concrète, aidèrent le Parti à modérer sa rhétorique révolutionnaire. On pourrait dire aussi que la concurrence entre la NAACP et le PC constitua une sorte de préfiguration du mouvement pour les droits civiques des années cinquante et soixante.
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Le blues et le jazz au service de la révolution? : les positions des communistes américains blancs à l’égard de la musique noire et son utilisation à des fins d’agit-prop durant l’entre-deux-guerres (1919-1941)

Michaud-Mastoras, Loïc 05 1900 (has links)
En 1936, l’American Music League publiait le recueil de chansons afro-américaines Negro Songs of Protest collectées par le folkloriste communiste Lawrence Gellert. Puis en 1938 et 1939, grâce au financement du mouvement communiste américain, le producteur John Hammond présentait deux concerts intitulés From Spirituals to Swing au Carnegie Hall de New York. En plus de rendre hommage à l’histoire de la musique noire américaine, ces deux concerts défiaient la ségrégation raciale, permettant au Noirs et aux Blancs d’être rassemblés sur une même scène et de s’asseoir ensemble dans l’assistance. Au même moment, la chanteuse jazz Billie Holiday faisait fureur au Café Society, premier club « intégré » de New York et lieu de rassemblement de la gauche radicale, en interprétant soir après soir la chanson ‘’Strange Fruit’’ qui dénonçait l’horreur du lynchage toujours en vigueur dans le Sud des États-Unis. C’était l’époque du Front Populaire, la plus importante période d’influence du mouvement communiste aux États-Unis et, de surcroît, le moment de l’histoire américaine durant lequel la gauche organisée détenait un pouvoir sans précédent sur la culture de masse. Partant d’une discussion sur le potentiel révolutionnaire de la musique noire américaine et cherchant à comprendre le positionnement des mouvements sociaux vis-à-vis la culture, ce mémoire met en lumière le point de vue des communistes américains blancs face à l’émergence et à la popularité grandissante du blues et du jazz noirs aux États-Unis. En fonction des trois principales phases politiques du Parti Communiste américain (CPUSA) – la phase du colorblind class (1919-1928); la phase du nationalisme noir (1928-1935); le Front Populaire (1935-1940) – ce mémoire retrace les changements d’attitude de la vieille gauche envers la culture populaire et suggère que le mouvement communiste américain a tenté d’utiliser le blues et le jazz à des fins d’agit-prop. / In 1936, the American Music League published Negro Songs of Protest, a book of songs collected by the left-wing folklorist Lawrence Gellert. In 1938 and 1939, with the financial support of the communist movement, the producer John Hammond was able to present From Spirituals to Swing at Carnegie Hall, New York, two concerts that celebrated the contribution of African American music in American history. Moreover, the From Spirituals to Swing concerts broke the color line, by letting Blacks and Whites play music together on stage and sit together in the audience. During the same years, jazz singer Billie Holiday enjoyed a monstrous success with her anti-lynching song “Strange Fruit” at Café Society, the first integrated club and radical left-wing cabaret in New York. It was the time of the Popular Front; a time when the communist movement had a great influence on American society and when the organized left exerted unprecedented power over mass culture. Starting with a discussion of the revolutionary potential of African American music and trying to understand what social movements do with culture, this essay traces the developing point of view of white American communists toward the commercial explosion and growing popularity of blues and jazz music in USA during the interwar years. It asks the question of why there was so little mention of jazz and blues in Party organs during the 1920’s and early 1930’s , it explores the changing attitudes of the Old Left toward popular culture and suggests that the American communist movement used blues and jazz music for agitprop, during the last of the three main political phases of the Communist Party of America (CPUSA) – the colorblind class (1919-1928); the Black Belt Nation thesis (1928-1935); and the Popular Front (1935-1940).

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