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Dynamiques sociales et appropriation informelle des espaces publics dans les villes du Sud : le cas du centre-ville de Port-au-Prince

Thérasmé, Kelogue 06 1900 (has links) (PDF)
Notre projet de thèse proposait d'étudier le phénomène d'appropriation des espaces publics dans les villes du Sud. Considérant l'espace urbain comme un territoire de lutte entre divers groupes d'acteurs, la recherche porte un regard phénoménologique sur leur perception de la rue et d'autres espaces ouverts au public. Elle tente de dresser un portrait des citoyens qui les occupent de manière informelle et de schématiser le processus d'appropriation tout en essayant de comprendre le rôle du profil de l'individu et des ressources dont il dispose dans la détermination de sa position spatiale. Basée sur une méthodologie mixte permettant d'aborder le sujet selon plusieurs approches et plusieurs méthodes, la recherche entreprend une analyse approfondie de deux sites du centre-ville de Port-au-Prince, la capitale d'Haïti. Les conclusions sont fondées sur des articles de presse, des observations directes et des entrevues auprès de diverses catégories d'acteurs concernés par le phénomène. La thèse exploite donc des données statistiques ainsi que des matériaux textuels et visuels. Certaines ont été analysées avec le logiciel SPSS et d'autres avec QSR NVivo. Les résultats mettent en lumière un conflit de perception parmi les acteurs. Pour certains, les pratiques informelles observées dans les espaces publics en font une ressource matérielle, un espace polyvalent, diversement exploité par les citoyens. Les observations montrent la capacité des citoyens et des fonctions de négocier de manière informelle le partage des espaces communs. Cependant, d'autres en ont, au contraire, une image normative mettant l'emphase sur le rôle esthétique des espaces publics et sur la nécessité de préserver le caractère formel des pratiques spatiales. Les instances étatiques ne partagent pas toutes les mêmes positions par rapport à l'appropriation populaire et informelle des rues et des galeries du centre-ville. Les occupants sont très diversifiés selon leur nature, leur profil et leur statut social. Certains peuvent être considérés comme étant socialement défavorisés alors que d'autres sont des acteurs économiques importants. Il n'y a pas que les citoyens qui s'approprient à des fins personnelles les espaces publics ; des entreprises du secteur formel des affaires pratiquent aussi des formes d'appropriation matérielle et encombrante des sites étudiés. Outre le profil de l'individu, la thèse atteste que son capital social et son capital culturel influencent son habilité d'accéder aux espaces publics et déterminent sa position spatiale. Le capital économique tient parfois un rôle dans le processus d'accès, mais le capital social s'avère une ressource essentielle pour un ancrage durable dans l'espace approprié et une légitimation « informelle » de l'acte d'appropriation. En somme, l'informatisation des espaces publics en fait des territoires de tension et de proximité, mais ils sont loin d'être également accessibles en tant que ressource. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : espaces publics, appropriation informelle, perception, Port-au-Prince, position spatiale.
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Pouvoir politique et espaces religieux au Sénégal : la gouvernance locale à Touba, Cambérène et Médina Baye

Diagne, Mountaga 12 1900 (has links) (PDF)
Les analyses sur les processus politiques, notamment en Afrique se sont bornées à expliquer les conditions économiques et socio-historiques de la faillite de l'État dans les sociétés. Peu d'études font l'analyse de la portée politique des espaces religieux. C'est pourtant en s'y intéressant que l'on peut mener un regard empirique et socio-historique du politique. Notre thèse explore d'autres objets d'analyse du politique, basés sur des référents sociaux, symboliques et religieux. Nous y montrons la diversité des formes de la gouvernance au Sénégal. Pour ce faire, nous revisitons les conceptions macropolitiques et micropolitiques du pouvoir. Dans trois communautés (Mourides, Tidjanes-Niassènes et Layennes) et trois espaces religieux (Touba, Médina Baye et Cambérène) au Sénégal, nous observons les interactions entre divers acteurs (représentants de l'État, élus locaux, chefferies religieuses, responsables communautaires, etc.) qui génèrent du capital social et symbolique pour assurer la gouvernance. En ciblant trois communautés et trois espaces différents, en termes de taille, de statut administratif, de référents symboliques, de rapports historiques avec l'État, nous privilégions ce que peu d'études sur le politique et le religieux au Sénégal ont mené dans l'analyse des relations entre ces deux sphères : un regard croisé. Nous offrons ce regard indispensable dans l'étude du pouvoir, en examinant les capacités de construction du politique dans le local. Traiter des espaces moins documentés (Médina Baye et Cambérène) comme des plus importants (Touba) permet de repérer cette constante recomposition du pouvoir politique. D'abord, on a pu constater qu'à Touba, Médina Baye et Cambérène, les chefferies religieuses ont toujours maintenu un capital symbolique et social au sein de leurs espaces sacrés, contrairement à l'État dont les représentants se sont évertués à acquérir de la légitimité sociale dans l'interaction des pouvoirs, au fil de l'histoire politique contemporaine du Sénégal. Ensuite, nous avons pu observer que le pouvoir des acteurs locaux (chefferies et associations religieuses) se traduit par le contrôle des ressources symboliques (capital symbolique) et relationnelles (capital social). C'est ce qui leur permet d'encadrer les collectivités locales dans la gouvernance et de se redéployer graduellement dans l'espace politique national. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : gouvernance, pouvoir, communautés religieuses, identité collective, local, capital social, État, Sénégal.
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Arrangements coopératifs, investissement environnemental et performance des coopératives agricoles

Diakité, Daniel 09 November 2023 (has links)
Thèse ou mémoire avec insertion d'articles. / Thèse en cotutelle : « Université Laval, Québec, Canada, Philosophiæ doctor (Ph. D.) et Institut national supérieur des sciences agronomiques, agroalimentaires, horticoles et du paysage, Rennes, France » / Cette thèse s'intéresse d'une part à la gouvernance des Coopératives d'Utilisation de Matériel Agricole (CUMA), d'autre part à son effet sur les investissements en actifs environnementaux et l'implication de ces investissements sur la performance des CUMA. Dans le premier essai, nous analysons la nature des mécanismes de gouvernance dans le contexte des CUMA au Québec. Nous étudions comment ces mécanismes se combinent pour minimiser différents problèmes de gouvernance. À partir d'une étude de cas multiples, nos résultats montrent que les problèmes de gouvernance en CUMA concernent à la fois les problèmes de coordination et de motivation. Pour corriger ces défaillances organisationnelles, nous constatons que les CUMA combinent les mécanismes de gouvernance formels et informels (capital social) en mettant toutefois l'accent sur les mécanismes informels tels que la confiance mutuelle. Les membres de la CUMA auront recours aux mécanismes informels, en utilisant les mécanismes formels en complément lorsque cela est nécessaire. Ce premier essai nous a ainsi permis de mettre en évidence la pertinence d'étudier les relations interpersonnelles au sein de la coopérative dans un contexte où les mécanismes formels sont défaillants ou inappropriés pour minimiser les problèmes de gouvernance. Dans le deuxième essai, nous analysons théoriquement et empiriquement l'effet du capital social sur la propension et la proportion de l'investissement en actifs environnementaux dans le contexte de la France en utilisant la taille des CUMA comme « proxy » du capital social. En France, la taille des CUMA (en nombre de membres) reste variable avec des CUMA de plus de 150 membres et des plus petites de moins de 50 membres. L'importance de la taille découle de son effet négatif sur le capital social et positif sur les performances économiques (Feng et al., 2016). Le plus souvent, les coopératives de grande taille bénéficient des économies d'échelle et d'une utilisation efficiente des actifs. Cependant, à un certain seuil, les problèmes d'interaction au sein des grands groupes peuvent l'emporter sur les gains des économies d'échelle. Si tel est le cas, il existerait une taille optimale au-delà de laquelle la coopérative attendrait une zone de déséconomie d'échelle. À partir du modèle d'investissement de Fulton et Giannakas (2012), nous générons des hypothèses que nous testons empiriquement sur 2680 CUMA en 2015. Nos résultats montrent que, bien que positif, l'effet de la taille sur la propension à investir dans des équipements environnementaux est non linéaire (en U inversé). Cependant, conditionnellement à l'investissement en actifs environnementaux, l'augmentation marginale de la taille de la coopérative affecte négativement la proportion de l'investissement en actifs environnementaux. De même, nous constatons que l'augmentation du revenu moyen des adhérents accroît la probabilité d'un investissement en actifs environnementaux. Cependant, une fois l'investissement réalisé, l'augmentation du revenu n'implique pas nécessairement une augmentation de l'investissement. Les effets différenciés des variables sur les probabilités et la proportion de l'investissement en actifs environnementaux suggèrent également le rejet du modèle Tobit par rapport à un modèle de sélection fractionnel (Schwiebert & Wagner, 2015). Ce résultat suggère que la propension d'un investissement en actifs environnementaux et sa proportion sont déterminés par des facteurs différents. Dans le troisième essai, nous analysons l'effet des investissements environnementaux sur la performance des CUMA. Nous modélisons la performance de la coopérative via un modèle stochastique dynamique dans lequel l'investissement est traité comme une variable endogène de la frontière de production. L'intérêt du modèle dynamique réside dans le fait que les CUMA réalisent des investissements communs en input quasi fixe. De même, en traitant l'investissement comme une variable endogène, notre modèle permet de capter l'effet des variables de contrôle affectant l'investissement tout en conservant le caractère dynamique de la production. Nous utilisons une approche en deux étapes qui nous permet, dans la première, d'estimer l'effet des investissements environnementaux sur l'efficience de la CUMA. Dans la deuxième étape, nous utilisons une méthode non paramétrique pour générer un indice de productivité de Malmquist décomposé en un indice de changement technique et technologique. Nous estimons par la suite l'effet des investissements environnementaux sur ces indicateurs de performance. À partir des données de panel sur la période 2010-2016, nos résultats empiriques montrent qu'une augmentation marginale des investissements environnementaux entraîne une augmentation moyenne de la productivité de 0.214. On observe que les performances passées ont un impact négatif sur les performances actuelles de la CUMA. Cependant, ne considérant que l'effet des nouveaux investissements en actifs environnementaux, l'augmentation moyenne de la productivité est de 0.217. Cela suggère qu'il est avantageux pour la CUMA d'investir dans des équipements environnementaux de premier choix. / This thesis focuses on the governance of Cooperatives for the Use of Agricultural Equipment (CUMAs) and on the effect of governance on environmental investments and the implication of these investments on CUMA performance. In the first essay, we analyse the nature of governance mechanisms in the context of CUMAs in Quebec. We study how these mechanisms combine to minimize different governance problems. Based on a multiple case study, our results show that governance problems in CUMAs concern both coordination and motivation problems. To address these organisational failures, we find that CUMAs combine formal and informal (social capital) governance mechanisms, but with an emphasis on informal mechanisms such as trust. CUMA members will resort to informal mechanisms, using formal mechanisms as a complement when necessary. This first essay has thus allowed us to highlight the relevance of studying interpersonal relations within the cooperative in a context where formal mechanisms are failing or inappropriate to minimise governance problems. In the second essay, we theoretically and empirically analyse the effect of social capital on the propensity and proportion of environmental investment in the French context using CUMA size as a proxy for social capital. In France, the size of CUMAs (in terms of number of members) remains variable, with CUMAs of more than 150 members and smaller ones of less than 50 members. The importance of size stems from its negative effect on social capital and positive effect on economic performance (Feng et al., 2016). Most often, larger cooperatives benefit from economies of scale and efficient use of assets. However, at some point, interaction problems within large groups may outweigh the gains from economies of scale. If this is the case, there would be an optimal size beyond which the cooperative would expect an area of diseconomy of scale. Using the investment model of Fulton and Giannakas (2012), we generate hypotheses that we test empirically on 2680 CUMAs in 2015. Our results show that, although positive, the effect of size on the propensity to invest in environmental equipment is non-linear (inverted U-shaped). However, conditional on environmental investment, the marginal increase in the size of the cooperative negatively affects the proportion of environmental investment. Similarly, we find that increasing average income increases the probability of environmental investment. However, once the investment is made, the increase in income does not necessarily imply an increase in environmental investment. The differential effects of the variables on the probabilities and proportion of environmental investment also suggest the rejection of the Tobit model over a fractional selection model (Schwiebert & Wagner, 2015). This result suggests that the propensity for environmental investment and the proportion of investment are determined by different factors. In the third test, we analyse the effect of environmental investments on CUMA performance. We model the performance of the cooperative via a dynamic stochastic model in which investment is treated as an endogenous variable of the production frontier. The interest of the dynamic model lies in the fact that CUMAs make common investments in quasi-fixed input. Similarly, by treating investment as an endogenous variable, our model captures the effect of control variables affecting investment while maintaining the dynamic nature of production. We use a two-stage approach that allows us, in the first stage, to estimate the effect of environmental investments on the efficiency of the CUMA. In the second step, we use a non-parametric method to generate a Malmquist productivity index decomposed into an index of technical and technological change. We then estimate the effect of environmental investments on these performance indicators. Using panel data over the period 2010-2016, our empirical results show that a marginal increase in environmental investments leads to an average increase in productivity of 0.214. We observe that past performance has a negative impact on the current performance of the CUMA. However, considering only the effect of new environmental investments, the average increase in productivity is 0.217. This suggests that it is advantageous for the CUMA to invest in early environmental equipment.
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Influence du capital humain et du capital social sur les caractéristiques de l'emploi chez les diplômés postsecondaires au Canada

Kamanzi, Pierre Canisius 12 April 2018 (has links)
Dans quelle mesure la scolarité et les relations sociales influencent-t-elles la distribution des occupations sur le marché d’emploi? Plusieurs recherches s’inspirant de la théorie du capital humain ont associé l’accès à l’emploi et le revenu à l’instruction. Dans cette perspective, les inégalités de revenus d’emploi s’expliqueraient par les inégalités d’instruction. Les fonctionnalistes abondent dans le même sens, associant la distribution des statuts socioéconomiques sur le marché de l’emploi aux niveaux d’instruction. Dans les années 1980 et 1990, il s’est développé une nouvelle théorie basée sur l’influence des relations sociales. Celle-ci soutient que les relations sociales constituent un capital social. Les tenants de cette théorie ont ainsi montré que l’accès à l’emploi et le statut socioéconomique acquis par l’individu sont influencés par le capital social investi par l’individu ou qu’il est à même d’investir pour trouver l’emploi recherché. Depuis, certains sociologues, comme Lin (1981, 1999), soutiennent même que l’accès à l’emploi et le statut socioéconomique s’expliquent davantage par le capital social de l’individu que par son capital humain (scolarité). D’autres continuent à défendre l’idée contraire, associant l’accès à l’emploi et le statut socioéconomique plus au capital humain qu’au capital social (Marsden et Hurbert, 1988; De Graaf et Flap, 1988; Wegener, 1991). La présente étude s’inscrit dans la perspective de ce débat. Son objectif est d’examiner l’influence relative du capital humain et du capital social sur les caractéristiques de l’emploi chez les diplômés postsecondaires. Notre hypothèse est que, au Canada, les caractéristiques de l’emploi sont influencées par les deux formes de capital. Nous tenterons de répondre à la question suivante : lequel, entre le capital humain et le capital social, influence le plus les caractéristiques de l’emploi suivantes : 1) emploi à plein temps ou à temps partiel, 2) emploi permanent ou temporaire, 3) salaire, 4) emploi inférieur ou équivalent au niveau d’études et 5) statut socioéconomique de la profession exercée? Pour ce faire, nous utilisons les données de l’Enquête nationale auprès des diplômés de 1995 de Statistique Canada. Nous avons appliqué deux tests statistiques : le khi-deux et la régression logistique. Nous avons utilisé deux logiciels : SAS et SPSS. Nos résultats de régression multiple permettent de confirmer notre hypothèse : les caractéristiques de l’emploi étudiées sont significativement associées à la fois au capital humain et au capital iii social. Toutefois, l’influence du capital humain de l’individu est relativement plus élevée que celle de son capital social. / To what extent do level of education and social network ties affect job distribution on the labour market? Based on the human capital theory, many researchers have associated an individual’s job access and salary level to his/her level of education. From this perspective, differences in income from employment are explained by differences in level of education. Proponents of functionalist theory agree with this view; they associate socio-economic status distribution on the labour market with level of education. The eighties and nineties saw the emergence of a new theory based on the effect of social network ties. According to this theory, social network ties constitute social capital. Proponents of this theory argue that an individual’s job access and socio-economic status are influenced by the social capital he/she invests or is prepared to invest in order to obtain the employment sought. Since then, sociologists, such as Lin (1981, 1999) have even argued that job access and socio-economic status are more explained by an individual’s social capital rather than by his/her human capital (level of education). Others still hold the opposing view, namely that human capital has a greater effect on job access and socio-economic status than does social capital (Marsden and Hurbert, 1988; De Graaf and Flap, 1988; Wegener, 1991). This is the framework of this study. It is aimed at examining the relative effect of human and social capital on the characteristics of employment obtained by young post-secondary graduates. We put forward the hypothesis that in Canada, both human and social capital have an effect on the characteristics of employment obtained. We propose to answer the following question: of human capital and social capital, which one has greater influence on the following characteristics of employment obtained: 1) full-time or half-time employment, permanent or temporary employment, 3) salary, 4) individual has less education than required or has the same (or more) education as required and 5) socioeconomic status of employment? We used the Statistics Canada data from the National Graduates Survey, 1995. We applied chi-square and logistic regression tests and we used SAS and SPSS. The results we obtained using multiple regression confirm our hypothesis, namely that all of characteristics of employment are closely linked to both human and social capital. v Nonetheless, an individual’s human capital has relatively greater influence than does his/her social capital.
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On the economics of interpersonal relationships: three essays on social capital, social norms and social identity

Herbaux, Denis 18 December 2009 (has links)
For decades, economic theories have been mostly based on rational choices made by selfish individuals to maximize their utility, while sociology spent a lot of efforts describing the environment of individuals and explaining how this environment shapes theirs decisions. However, the last thirty years have seen many sociological concepts appear in the economic literature. For example, behavioral economics introduces things such as envy or altruism in economic theories. Other notions such as social capital, social norms, trust or community became more and more present in economic papers. The objective of this new strand of literature is to engage into sort of socioeconomic approach and to shed some light on interpersonal relationships. This thesis belongs to this socioeconomic approach, and tries to explore new aspects of various concepts. The two first papers are theoretical. In the first one, we explore the negative side of social capital, which has not been studied extensively, by investigating the effect of a norm on consumers when moving is costly. In the second one, we introduce a sociological concept, namely social identity, in a classic economic model in order to show how social interactions modifies its results, and hence, the importance of taking such interpersonal relationships into account. The third and final paper is an empirical case study of social capital in Belgium, an exercise that has not been done before, with the objective of comparing the level of social capital between the various regions of the country. <p><p>In the first paper, The Tyranny of Social Norms on Individual Behavior, we study the negative effect of the existence of a norm and moving cost inside a community. Because of deviation cost (such as social shame or peer pressure for example), consumers inside a given community may not reach their ideal consumption, that is the consumption they would have without social constraint. On the other hand, moving to another community may be too expensive (in terms of social assets needed to be part of the new community). Hence, agents may get stuck in their community, being forced to consume something they do not want to. One example of such behavior is the underinvestment in education in some neighborhood. We show that such equilibria are possible and that they may be socially suboptimal equilibria as well as Pareto inferior equilibria. We also show that state intervention can correct those “bad” equilibria by operating transfers between agents in order to lower the moving cost.<p><p>In the second paper, Social Identity, Advertising and Market Competition, we use a particular approach of a sociological concept, namely Social Identity, which focuses on the fact that people want to signal who they are to others. We assume that this is done by choosing a specific consumption (think of fashion market for example). We show that under this assumption, the classical result of Bertrand Price Competition does not hold anymore, and that prices and profits are positive, meaning that social identity creates market power for firms. Moreover, if the number of goods is limited, groups will be formed, and there will be multiple equilibria, each one corresponding to a particular partition of the consumers. We then add the possibility for firms to use advertising. This allows consumers to have a coordination tool, but increases also market powers for firms. We investigate the various equilibria that arise and their impact in term of welfare.<p><p>In the third paper, Social Capital in Belgium, we construct an index of social capital using the European Social Survey, and we show that this index can be decomposed in three aspects: Trust, Social Activities and Social Network. We then study whether there is a difference in social capital between Belgium’s regions or not. We show that indeed, such difference exists, even when controlling for socioeconomic variables. In a third part, we investigate whether the level of social capital is higher or lower in Belgium than in other European countries, and we analyze European regional differences in term of social capital.<p> / Doctorat en Sciences économiques et de gestion / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Migration et classe sociale : trajectoires d'exil de réfugiés syriens réinstallés au Canada

Ouellet, Myriam 22 October 2018 (has links)
Depuis sa violente éruption en mars 2011, le conflit syrien a généré près de 12 millions de sinistrés, ces derniers ayant quitté leur foyer dans l’espoir de trouver refuge ailleurs. Parmi eux, 6,3 millions de déplacés internes et 5,3 millions enregistrés hors de la Syrie ; la majorité étant toujours présente dans les pays frontaliers incluant la Turquie, la Jordanie et le Liban. Ce mémoire porte sur les trajectoires migratoires de ces réfugiés syriens exilés au Moyen - Orient et ayant pu accéder à une réinstallation au Canada. Bien que certains travaux s’étant intéressés aux trajectoires d’exil de réfugiés aient mobilisé la notion de classe sociale, très peu se sont directement intéressés à l’influence de cette dernière sur le processus migratoire en lui-même. Or, des travaux récents ont réitéré l’importance de la prise en compte de la classe sociale dans l’analyse des trajectoires migratoires en démontrant comment celles-ci s’avéraient largement dépendantes des ressources mobilisables par les migrants – notamment économiques et sociales. Ainsi, ce projet s’intéresse à l’influence de la classe sociale sur les trajectoires d’exil de réfugiés syriens réinstallés au Canada et propose d’analyser dans quelle mesure l’appartenance à une certaine classe sociale, en termes d’accès différencié aux divers types de capital – économique, social, culturel et symbolique — influence ces trajectoires. Les résultats de notre étude démontrent, dans un premier temps que, lors de la migration vers le premier pays d’accueil, l’accès aux ressources influence positivement les trajectoires d’exil de manière à favoriser la classe privilégiée. Cependant, lors du processus de réinstallation vers le Canada, les résultats supposent une logique divergente, alors que contrairement à ce qui fut observé au préalable, uneplus grande vulnérabilité, caractérisée par un accès limité aux ressources, influence inversement les trajectoires d’exil de manière à favoriser la classe précarisée. / Since its outbreak in March 2011, the Syrian conflict has displaced more than 12 million individuals, who found themselves leaving their homes to seek refuge elsewhere. Among these people, 6.3 million are internally displaced and 5.3 million have left Syria, mostly for Turkey, Jordan and Lebanon. This paper explores the migration trajectories of Syria n refugees exiled in the Middle East and granted access to a resettlement program in Canada. Although some studies on refugee trajectories have mobilized the notion of social class, very few have taken a direct interest in its influence on the migratory process itself. Recent research reiterated the importance of considering social class as a variable in the analysis of migration trajectories by showing how the choice of itinerary seems to be dependent on the migrants’ resources, notably their economic and social resources. Thus, this project is looking at the impact of social class on the exile trajectories of Syrian refugees that resettled in Canada and proposes to introduce the analysis of social class in terms of access to different forms of capital — economic, social, cultural and spatial — and how belonging to a certain social class influences these trajectories. The results of our study show that, initially, during the migration to the first host country, access to resources influences positively the trajectory and experience of Syrians in exile in such a way that it favors individuals belonging to more privileged social classes. However, with regard to the process of resettlement in Canada, the results suggest the opposite. In fact, it is a greater vulnerability, characterized by limited access to resources, that inversely influences the trajectories of exile so as to favor the individual belonging to a more precarious class.
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Motivations individuelles dans la pratique de l'agriculture urbaine dans les quartiers défavorisés : trois cas de villes de différents contextes socioéconomiques

Audate, Pierre Paul 03 January 2022 (has links)
Dans le contexte actuel de crise sanitaire et de changements climatiques, le rôle de l'agriculture urbaine apparaît de plus en plus essentiel dans le renforcement des systèmes alimentaires urbains. Sa diversité de formes et de fonctions suscite l'intérêt d'un ensemble hétérogène d'acteurs (citoyens, autorités municipales, professionnels de santé, aménagistes) dans les villes des pays du Nord, tout comme dans celles des pays du Sud, lesquelles évoluent dans des contextes socioéconomiques différents. Un grand nombre d'études a déjà exploré ses multiples bénéfices, actuels et potentiels, pour différents groupes d'acteurs urbains, incluant les pratiquants de l'agriculture urbaine, les urbanistes, les professionnels de santé et les autorités municipales. Néanmoins, la prise en compte de l'agriculture urbaine dans les politiques publiques et l'aménagement des villes reste très limitée. Les caractéristiques et les impacts des initiatives et programmes d'agriculture urbaine(avec ou sans appui des autorités municipales), en constante augmentation dans nos villes depuis la dernière décennie, sont peu connus. Plusieurs acteurs évoluant dans des contextes socioéconomiques différents, dont les pratiquants de l'agriculture urbaine, jugent que la dimension alimentaire ne jouit pas de mesures politiques suffisantes dans la planification urbaine. Certaines études soulignent également les contraintes associées à l'agriculture urbaine et invitent à tenter de mieux comprendre ses caractéristiques. Ces travaux mettent en évidence le peu de connaissances existantes sur les caractéristiques, les motivations des pratiquants, et sur les impacts des initiatives sur le cadre de vie urbain, sur le foncier, ou sur l'organisation locale. De plus, la recherche scientifique dans ce domaine fait parfois l'objet de critiques en raison de sa façon d'aborder les questions d'agriculture urbaine avec une approche productiviste ou de consommation développée dans les pays du Sud, et une approche post-productiviste ou multidimensionnelle privilégiée dans les pays du Nord. Partant de ces constats, cette thèse en aménagement du territoire et développement régional porte sur les motivations individuelles dans la pratique de l'agriculture urbaine dans les quartiers défavorisés de trois villes évoluant dans des contextes socioéconomiques contrastés. Dans un premier temps, elle cherche à comprendre les impacts de l'agriculture urbaine sur la santé et ses déterminants. Dans un deuxième temps, elle questionne les caractéristiques et motivations des pratiquants de l'agriculture urbaine dans les milieux étudiés. Notre étude de cas multiples est de nature exploratoire et mobilise une approche qualitative combinant des données secondaires, tirées d'une revue systématique de littérature de type scoping review, et des données primaires collectées à travers un questionnaire et des entretiens semi-directifs dans les quartiers de Villeray et Parc-Extension à Montréal (Canada), Quitumbe et Turubamba à Quito (Équateur), et Martissant et Cité Soleil à Port-Au-Prince (Haïti). Au total 63 entretiens ont été réalisés soit, 52 auprès de pratiquants d'agriculture urbaine et 11 auprès de promoteurs d'agriculture urbaine. Suivant l'introduction organisée en deux parties pour exposer les éléments de mise en contexte et éclaircir les concepts mobilisés, les résultats sont présentés dans le document sous forme d'articles scientifiques, correspondant à quatre chapitres indépendants mais complémentaires. Dans le premier chapitre, nous décrivons le protocole ayant guidé à la revue de littérature pour recenser les études portant sur les impacts de l'agriculture urbaine sur la santé et ses déterminants. Le deuxième chapitre présente les résultats de la revue systématique et identifie des lacunes dans la littérature traitant les impacts de l'agriculture urbaine. Parmi celles-ci, nous soulignons un manque d'analyse comparative et l'existence de limites dans la portée géographique de la recherche en agriculture urbaine. Dans le troisième chapitre, et en réponse aux lacunes précédemment mises en évidence, nous réalisons une analyse comparative des caractéristiques et motivations des pratiquants de l'agriculture urbaine à Montréal (Canada) et à Quito (Équateur). Les résultats de cette étude révèlent des similitudes et contrastes dans les motivations des pratiquants de ces deux contextes. Enfin, le quatrième et dernier chapitre approfondit le sujet en explorant le rôle de l'agriculture urbaine et les motivations des pratiquants dans la transformation de deux quartiers défavorisés de Port-Au-Prince (Haïti). La thèse fait plusieurs apports théoriques, méthodologiques et pratiques sur la question de l'agriculture urbaine telle qu'abordée par l'aménagement du territoire. Elle contribue notamment aux discussions soulignant la nécessité de dépasser l'approche dichotomique Nord/Sud dans la recherche scientifique en agriculture urbaine. Par exemple, d'un côté la revue systématique met en évidence les dimensions alimentaires et non alimentaires de l'agriculture urbaine indépendamment du contexte socioéconomique (Chapitre 1). D'un autre côté, elle souligne le fait que les études en agriculture urbaine des pays du Sud particulièrement celles de la région d'Afrique Sub-saharienne tendent à explorer largement les questions de sécurité alimentaire en guise d'une approche holistique comme il en question dans les pays du Nord (Chapitre 2). Plus loin, on démontre qu'il soit à Montréal (Canada) ou à Quito (Équateur), la fonction nourricière des jardins peut avoir une grande importance aux yeux des pratiquants. De plus, au-delà de la fonction strictement nourricière, la qualité des aliments, leur signification pour celui qui les a plantés, leur rôle dans la construction de liens sociaux, sont complémentaires aux autres fonctions des jardins, indépendamment du contexte socioéconomique (Chapitre 3). Enfin, nous observons que les dimensions non alimentaires de l'agriculture urbaine (transformation des espaces détériorés, renforcement des relations sociales), déjà admises dans les pays du Nord, peuvent être tout aussi pertinentes que la dimension strictement nourricière pour les pratiquants haïtiens (chapitre 4). Globalement, les résultats de la thèse suggèrent que l'agriculture urbaine est une composante indissociable de tout projet d'aménagement du territoire, et soulignent la nécessité de poursuivre la recherche sur les motivations individuelles en fonction du contexte socioéconomique. / In the current context of health crisis and climate change, the role of urban agriculture appears increasingly essential in strengthening urban food systems. Its diversity of forms and functions arouses the interest of a heterogeneous group of actors (citizens, municipal authorities, health professionals, urban planners), in cities of both the Global North and the Global South with different socioeconomic contexts. Many studies have already explored its multiple current and potential benefits for different groups of urban actors which include urban agriculture practitioners, urban planners, municipal authorities, and health professionals. However, the inclusion of urban agriculture in public policies and city planning is still limited. Little is known about the characteristics and impacts of urban agriculture initiatives and programs (with or without the support of municipal authorities), which have been constantly increasing in our cities over the past decade. Several actors from different socioeconomic contexts, including practitioners of urban agriculture, consider that the food dimension does not have enough political support in the urban planning. Some studies also draw attention to the constraints associated with urban agriculture and suggest to better understand its characteristics. These studies highlight the little knowledge that exists on the characteristics and the motivations of practitioners and the impacts of such initiatives on the urban lifestyle, on land ownership, or on local organization. In addition, scientific research in this field is sometimes criticized because of addressing urban agriculture questions with a productivist or consumption approach developed in the Global South, and a post-productivist or multidimensional approach favored in the countries of the Global North. Based on these observations, this PhD dissertation in urban planning and regional development focuses on individual motivations for urban agriculture practice in deprived neighborhoods of three cities evolving in contrasting socioeconomic contexts. First, we try to understand the impacts of urban agriculture on the health and its determinants. Second, we explore the characteristics and motivations of urban agriculture practitioners in the studied areas. Our multiple cases study is exploratory with a qualitative approach combining both secondary data from a scoping review and primary data collected through a questionnaire and semi-structured interviews in the neighborhoods of Villeray and Parc-Extension in Montreal (Canada), Quitumbe and Turubambain Quito (Ecuador), and Martissant and Cité Soleil in Port-Au-Prince (Haiti). In total 63 interviews, of which 52 urban agriculture practitioners and 11 urban agriculture promoters, were conducted. Following the introduction organized in two parts to expose the study context and to clarify the main concepts, the results are presented as four independent, but complementary chapters framed as scientific articles. The first chapter presents a scoping review protocol that guided the literature review to identify studies on the impacts of urban agriculture on health and its determinants. The second chapter presents the results of the scoping review and identifies gaps in the literature on the impacts of urban agriculture. These gaps include a lack of comparative analysis and limitations on geographical scope regarding urban agriculture research. The third chapter attempts to fill these gaps by presenting a comparative analysis of the characteristics and motivations of the urban agriculture practitioners in Montreal (Canada) and Quito (Ecuador). The results of this study highlight similarities and contrasts in the motivations of urban agriculture practitioners in these two different contexts. Finally, the fourth chapter goes further to explore the role of urban agriculture and the motivations of practitioners in the space- to- place transformation of two deprived neighborhoods in Port-au-Prince (Haiti). Our research makes several theoretical, methodological, and practical contributions on urban agriculture and urban planning. It contributes to the discussions on the need to go beyond the North / South dichotomy regarding urban agriculture scientific research. For example, on the one hand, the systematic review highlights the food and non-food dimensions of urban agriculture independent of the socioeconomic context (Chapter 1). On the other hand, it underlines the fact that studies on urban agriculture of the Global South, particularly those of Sub-Saharan Africa tend to largely explore the food security questions instead of a holistic approach as it is the casein the Global North (Chapter 2). Furthermore, we show that in Montreal (Canada) or in Quito (Ecuador), the food function of the gardens, is a very important motivation for the urban agriculture practitioners. Moreover, beyond the food function, the quality of the foods, their significance to the one who planted them and their role in the construction of social connections, are complementary to the other functions of the gardens independently of the socioeconomic context (Chapter 3). Finally, we observe that the non-food dimensions of urban agriculture (transformation of deteriorated spaces, strengthening of social relations) as already accepted in the Global North, can also be relevant to the Haitian practitioners, to a level similar to that of food dimension (Chapter 4). Overall, the thesis findings suggest that urban agriculture is an important component for land use and urban planning projects and underline the need to continue research on individual motivations based on the socioeconomic contexts.
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Rôle du capital social dans le bien-être des femmes en Afrique subsaharienne : le cas de Conakry en Guinée

Traoré, Fatoumata 13 April 2018 (has links)
En Guinée, une faible dotation en capital physique et en capital humain, doublée d'un niveau de vie aussi très faible pose de sérieux problèmes à l'amélioration du bien-être individuel et familial. De plus, l'État dispose de peu de moyens pour remédier à la situation, en particulier pour aider les familles défavorisées. Dans ce contexte, les femmes jouent souvent un rôle distinct de celui des hommes en assumant les responsabilités de chef de famille et en s'impliquant dans diverses associations. Nous partons de l'hypothèse que cette participation active des femmes au sein d'associations permet, par l'augmentation de leur capital social, de développer leur pouvoir d'agir tout en améliorant le bien-être individuel et familial. Cette thèse a pour objectif d'examiner l'impact du capital social des femmes sur l’amélioration du bien-être individuel et familial à Conakry (la capitale guinéenne). Plus spécifiquement, elle veut contribuer à mieux connaître l'apport des structures associatives féminines dans le développement local. Elle compare trois quartiers selon l'intensité du capital social. Cette thèse tient aussi compte de la disponibilité d'infrastructures collectives dans les quartiers sélectionnés et des conditions socio-économiques vécues par leurs populations. Chacun des trois quartiers est considéré comme pauvre, moins pauvre ou plus aisé selon une étude portant sur le programme d'aménagement des quartiers sous-équipés de Conakry. Notre thèse privilégie une démarche méthodologique qui est basée sur la revue de la littérature des principaux concepts étudiés (capital humain, capital social, pouvoir d'agir et bien-être). Les méthodes et techniques utilisées pour la collecte des données de terrain sont complémentaires les unes des autres: recherche documentaire, entretiens semi-dirigés, observations de terrain, groupes de discussion, questionnaire individuel et expérience personnelle du milieu. Comme il n'existe pas d'indicateurs permettant une mesure directe du capital social, nous avons construit des proxys pour recueillir auprès d'un échantillon de femmes un ensemble des données permettant de comprendre leur degré d'implication dans les associations ainsi que l’impact de celles-ci sur le pouvoir d’agir et sur l'amélioration du bienêtre individuel familial. Notre apport à la notion du capital social, conceptualisée dans la société nord-américaine, est d'avoir montré à travers une étude de cas son applicabilité dans le contexte guinéen. Les résultats obtenus représentent une base des données sur le capital social des femmes à Conakry, principalement dans les quartiers Manquepas, Carrière et Dixinn-centre 2. Ce capital social évalué à travers la participation des femmes à -une association a permis de développer leur pouvoir d'agir et d'améliorer leur bien-être individuel et familial à Conakry. Les résultats ont montré aussi qu'il existe d'autres facteurs qui contribuent à l'amélioration du bien-être individuel et familial à Conakry. Il s'agit des relations interpersonnelles et les activités exercées par les individus au sein de la collectivité. Nous pouvons ainsi conclure que l'approche du capital social de Putnam est bien applicable en Guinée.
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Five essays on human and social capital

David, Quentin 02 June 2009 (has links)
Chapter 1: The Determinants of the Production of Research by US Universities<p>Chapter 2: Investment in Vocational and General Human Capital: A Theoretical Approach<p>Chapter 3: Urban Migrations and the Labor Market<p>Chapter 4: Local social capital and geographical mobility<p>Chapter 5: Social Supervision and Electoral Stability on the Geographical Scale in Belgium / Doctorat en Sciences économiques et de gestion / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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The political economy of labor coercion

Seyler, François 14 August 2023 (has links)
Thèse ou mémoire avec insertion d'articles. / Cette thèse de doctorat comporte trois articles de recherche distincts. 1. La fin de l'esclavage au Brésil : Evasions et résistance sur le chemin de la liberté. Résumé : Un débat de longue date oppose deux mécanismes par lesquels les institutions de coercition des travailleurs persistent ou se transforment en institutions de travail libre : un effet de demande de travail, par lequel l'élite contraint les travailleurs lorsque l'offre est rare, et un effet d'option de sortie, par lequel la rareté des travailleurs et de meilleures options de sortie compromettent les institutions coercitives. En utilisant un nouvel ensemble de données de votes par appel nominal sur les projets de loi liés à l'émancipation de 1884 à 1888 dans la législature brésilienne, nous constatons que les deux mécanismes ont joué un rôle dans la construction de la coalition qui a finalement aboli l'esclavage. 2. Esclavage, attitudes politiques et capital social : Le cas du Brésil. Résumé : Cet article étudie l'influence à long terme de l'esclavage sur le développement, le capital social et les attitudes politiques au Brésil. Il montre que l'esclavage et le soutien aux institutions coercitives -- mesuré par les décisions de vote des législateurs sur les projets de loi liés à l'émancipation à la fin du XIXe siècle -- ont eu un effet négatif persistant sur le développement, tel que mesuré par le PIB, la pauvreté et les inégalités. Se focalisant sur le capital social en tant que mécanisme de persistance, les résultats de l'article sont cohérents avec l'idée que l'esclavage et le soutien à la coercition ont durablement négativement affecté le capital social. En particulier, les personnes vivant dans des municipalités à forte intensité historique en esclavage et où les représentants ont fortement soutenu les institutions coercitives présentent aujourd'hui des niveaux de confiance généralisée plus faibles, et sont plus susceptibles d'être défavorables à la démocratie et d'avoir des croyances plus faibles sur la corruption. 3. Le Canada exploite-t-il les travailleurs étrangers temporaires ? Dissuasion, punition et libre arbitre. Résumé : Cet article présente de nouvelles mesures de la coercition au travail dans le cadre du programme des travailleurs étrangers temporaires du Canada. Bien qu'ils bénéficient des mêmes droits formels que les citoyens canadiens, les travailleurs étrangers temporaires (TET) sont placés dans un cadre institutionnel qui limite fortement leurs options et les dissuade d'avoir recours à des moyens juridiques contre les abus. Il démontre que les TET sont exposés à un large éventail d'incidents liés à la coercition, et que cela ne peut pas simplement s'expliquer par une variation de l'exposition à la coercition à travers les professions. L'article évalue également la politique fédérale mise en place pour mieux protéger les TET. Les résultats montrent que la dissuasion a en elle-même des effets limités, mais que les sanctions réduisent les incidents liés à la coercition : retirer un employeur potentiellement problématique du marché permet d'éviter un à deux décès par négligence chaque année après l'intervention. Enfin, il enquête sur l'introduction d'un permis de travail ouvert spécial pour travailleurs victimes d'abus, qui améliore l'efficacité du régime de conformité. / This doctoral dissertation is comprised of three distinct research articles. 1. The end of slavery in Brazil: Escape and resistance on the road to freedom. Abstract: A longstanding debate opposes two mechanisms by which labor coercion persists or changes to free labor: a labor demand effect, by which the elite coerces labor when supply is scarce, and an outside option effect, by which labor scarcity and better outside options for the workers undermine coercive arrangements. Using a novel data set of roll-call votes on 1884-1888 emancipation bills in the Brazilian legislature, we find that both mechanisms played a role in building the coalition that eventually abolished slavery. 2. Slavery, political attitudes and social capital: Evidence from Brazil. Abstract: This paper investigates the long-term influence of slavery and its abolition on development, social capital and political attitudes in Brazil. I show that slavery and support for coercive institutions -- measured by legislators' voting decisions on emancipation related bills at the end of the 19th century -- had a persistent negative effect on development, as measured by GDP, poverty and inequality. Focusing on social capital as a persistence mechanism, I show that the evidence is consistent with slavery and support for coercion having durably negatively affected social capital. In particular, individuals living in historically slavery-intensive municipalities with stronger support for coercive institutions exhibit lower levels of generalized trust today, and are more likely to be less supportive of democracy and to have weaker beliefs on corruption. 3. Is Canada exploiting temporary foreign workers? Deterrence, punishment, and workers' agency. Abstract: In this paper, I provide new quantitative evidence on labor coercion in Canada's temporary foreign worker program. Despite benefitting from the same formal rights as Canadian citizens, temporary foreign workers (TFWs) are placed in an institutional arrangement that strongly limits their outside options and disincentivizes them from resorting to legal remedies against abuse. I find that TFWs are exposed to a wide range of coercion-related incidents, and that this cannot simply be explained by variation in occupational exposure to coercion. I also evaluate a federal policy implemented to better protect TFWs. Event studies show that deterrence has by itself limited effects, but that punishment does reduce coercion-related incidents: removing a potentially problematic employer from the market allows to avoid one to two deaths due to negligence each year after the intervention. Finally, I investigate the introduction of a special open work permit for workers facing abuse. Because employers are systematically inspected upon delivery of a permit, I find that this functions as a screening device and significantly improves the effectiveness of the compliance regime.

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