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Das Zisterzienserkloster Pforte : die Urkundenfälschungen und die frühe Geschichte bis 1236 /

Kunde, Holger. January 2003 (has links)
Texte remanié de: Diss.--Philosophische Fakultät--Jena--Friedrich-Schiller-Universität, 2000. / Bibliogr. p. [XIII]-XXXIX. Index.
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Des moines dans les bois : gestions et représentations de la forêt dans les actes de l'abbaye de la Ferté-sur-Grosne de 1113 à 1178 /

Mercier, François. January 2008 (has links) (PDF)
Thèse (M.A.)--Université Laval, 2008. / Bibliogr.: f. 145-155. Publié aussi en version électronique dans la Collection Mémoires et thèses électroniques.
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Die Zisterzienserabtei Weiler-Bettnach (Villers-Bettnach) im Hoch- und Spätmittelalter /

Trapp, Thomas. January 1996 (has links)
Texte remanié de: Diss.--Philosophische Fakultät--Universität des Saarlandes, 1993. / Bibliogr. p.369-390. Index.
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Empreintes monastiques en moyenne montagne du XIIe siècle à l’Actuel : archéologie des espaces et des paysages cisterciens dans les anciens diocèses de Clermont et du Puy / Mid-mountain monastic marks from the XIIth century to the contemporary : archaeology of Cistercian areas and landscapes in the former Clermont and Le Puy dioceses

Bouvard, Emmanuelle marie 09 February 2016 (has links)
La présence cistercienne en Auvergne et Velay bénéficie pour la première fois d’un travail de synthèse. L’ordre de Cîteaux dans les anciens diocèses de Clermont et du Puy représente dix abbayes fréquemment ignorées par l’historiographie ; Montpeyroux, Bellaigue, Feniers, et Le Bouchet (diocèse de Clermont) forment la branche masculine de cette colonisation, alors que L’Éclache, La Vassin, Mègemont (diocèse de Clermont), Bellecombe, Clavas et La Séauve-sur-Semène (au diocèse du Puy) sont destinées à des moniales. L’essaimage s’effectue entre 1126 et le tout début du XIIIe s. Il est dû à l’aristocratie locale qui fait de ces établissements des marqueurs territoriaux en y instaurant ses sépultures et en alimentant les vocations monastiques. Leur localisation frontalière, soit en situation de marche, participe à ce manifeste politique, tout en favorisant la mise en valeur économique de terroirs éloignés du siège seigneurial. Aussi, malgré un maillage monastique très dense préalablement à leur venue, les Cisterciens obtiennent une place particulière dans le paysage religieux des deux diocèses, tant dans leurs liens aux élites locales, que par les espaces interstitiels dont ils héritent, en marge des grands axes vitaux habituels (couloirs ligériens et élavérins). Ces résultats correspondent à la première étape de notre travail qui a consisté à confronter les divers agents des territoires diocésains à l’occupation cistercienne par une enquête historiographique et par la production d’une cartographie analytique. Un second temps de la recherche a été consacré à l’approche morphologique des sites accueillant les ensembles monastiques.Le croisement des données archivistiques (séries du clergé régulier, des eaux et forêts, cadastre napoléonien principalement), bibliographiques (notes d’érudition du XIXe s., articles érudits récents, littérature régionaliste, articles scientifiques, rapports archéologiques, mémoires et publications universitaires…) avec les témoins archéologiques participent d’une prospection sensu lato à laquelle s’ajoute une dimension géomorphologique, dans la mesure de nos compétences avant tout archéologiques. Outre l’ouverture très ponctuelle des archives sédimentaires par des sondages, des coupes stratigraphiques de berge et des carottages sur 4 sites tests en collaboration avec des géomorphologues, le travail initial a consisté en l’interprétation de la documentation cartographique et photographique ( ressources de l’Institut Géographique National) permettant une approche territoriale diachronique. Une fois les formes signifiantes du paysage repérées selon des principes empruntés à l’archéogéographie, et les vestiges des abbayes et de leur environnement immédiat caractérisés (identification et étude partielle selon le cas, inventaire des aménagements hydrauliques), une campagne de levés topographiques a été mise en œuvre sur 6 établissements (la totalité du corpus n’a pu jouir d’un traitement uniforme pour des raisons d’accessibilité, de couvert végétal, ou de conservation des vestiges). Les résultats sont présentés selon un corpus analytique constitué des 10 abbayes sus-citées. L’ensemble de ce travail est finalement discuté selon trois points : les systèmes relationnels entre les établissements cisterciens et l’aristocratie locale (topolignage), la définition économique et spatiale des domaines monastiques, et les logiques pragmatiques et idéologiques d’aménagement des sites. / The Cistercian presence in Auvergne and Velay benefits for the first time from a synoptic work. The Cistercian order in the former Clermont and Le Puy dioceses encompasses ten abbeys frequently ignored by historiography: Montpeyroux, Bellaigue, Feniers and Le Bouchet (Clermont diocese) formed the male branch of the settlements, whereas L’Éclache, La Vassin, Mègemont (Clermont diocese), Bellecombe, Clavas and La Séauve-sur-Semène (Le Puy diocese) were aimed for nuns. The swarming took place between 1126 and the very beginning of the XIIIth century, due to the local aristocrats turning those settlements into territorial landmarks by setting up their burial places there and feeding monastic aspirations. Their borderline localization, i.e. as marches, participated in this political stance, all the while contributing to the economic stimulation of lands remote from the lord’s main estate. Hence, despite a dense mesh of monasteries prior to their coming, the Cistercians obtained a singular position in the religious landscape of both dioceses, as much regarding their links to local elites as regarding the interstitial spaces which they inherited, on the side of the main vital axes (the Loire and Allier rivers corridors). These results constitute the first step in our work, which consisted in confronting the various agents of the diocese’s territories with the Cistercian occupation through a historiographical investigation and the production of analytical cartographic material. The second step of the research dealt with the morphological study of the sites hosting the monastic compounds.The addition of archival data (mainly records from the regular clergy, the National Forests Office, and the Napoleonic land registers) to bibliographic information (scholar notes from the XIXth century, recent specialist’s articles, regionalist literature, scientific articles, archaeological reports, memoirs and academic publications…) along with archaeological evidence pertained to a wide-ranging prospection, which was enhanced with a geomorphological approach, insofar as our mainly archaeological skills allowed. In addition to the study of sedimentary rocks through occasional soundings, stratigraphic cross-sections of riverbanks, and core samples taken off four reference sites with the assistance of geomorphologists, the initial research consisted in interpreting the cartographic and photographic records (documents from the National Geographic Institute) so as to envision a diachronic approach to the territorial data. Once the significant aspects of the landscape were located, according to principles borrowed from archeogeography, and after the relics of both the abbeys and their immediate surroundings were marked (identification and partial research according to the situation, inventory of the hydraulic constructions), a topographic study was initiated in six structures (a homogeneous treatment could not be secured for the whole corpus for reasons connected to accessibility, plant coverings and preservation of the relics). The results are presented using an analytical corpus set up from the foregoing ten abbeys.To conclude, the whole research is apprehended through three points: the systemic relationships between the Cistercian settlements and the local aristocracy (topolineage); the definition of the monastic domains from an economic and spatial perspective; and the ideological and pragmatic considerations leading to the arrangement of the constructions.
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Bernard de Clairvaux et la philosophie des Cisterciens du XIIe siècle / Bernard of Clairvaux and Cistercian philosophy in the XIIth century

Trottmann, Christian 01 April 2017 (has links)
La première partie présente un Bernard de Clairvaux Philosophe. Fleuron du socratisme Chrétien il lui donne une inflexion marquant le primat de l’humilité (Ch. I), le détour nécessaire par la charité (Ch. II) avant de parvenir à la contemplation (Ch. IV). Entre ces deux points d’inflexion, un chapitre développe le rôle central pour lui du libre arbitre et celui de la conscience (Ch. III). La deuxième partie recherche la présence ou non de ces caractéristiques chez trois cisterciens parmi les plus proches de Bernard : Aelred de Rievaulx, Guerric d’Igny, Geoffroy d’Auxerre (Ch. I). Puis (Ch. II) elle examine trois auteurs cisterciens parmi les plus philosophes du XIIe siècle : Isaac de l’Étoile, Garnier de Rochefort et Hélinand de Froidmont. Enfin, elle en vient à trois auteurs qualifiés de "satellites" : Guillaume de Saint-Thierry, Alain de Lille et Joachim de Flore. / In the first part, Bernard of Clairvaux is considered as a philosopher. Jewel of Christian socratism, he gives it a new orientation, first insisting on humility (Ch. I), then on the necessary bend of charity (Ch. II), before reaching contemplation (Ch. IV). In the midst Ch. III develops the central part played by freewill in his system and that of conscience. The second part checks the presence or not of these philosophic views, first in the works of three Cistercians among the closest to Bernard: Aelred of Rievaulx, Guerric of Igny, and Geoffroy of Auxerre (Ch. I). Then Ch. II’s focus is on three among the most philosophic authors of the Order: Isaac of Stella, Garnier of Rochefort, and Hélinand of Froidmont. Finally, it comes to three "satellites»: Guillaume of Saint-Thierry, Alain of Lille, Joachim of Fiore.
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L'Ordre de Citeaux et son établissement dans la Province de Québec depuis la Révolution française jusqu'à 1835

Côté, André 25 April 2018 (has links)
Fondé le 21 mars 1098, par Robert de Molesmes, au moment où les chevaliers de la première croisade s'emparaient d'Edesse, l'ordre de Cîteaux, retournant à la stricte observance de la règle de saint Benoît de Nursie, mise en usage par Grégoire le Grand et délaissée par les moines au cours des siècles suivants, amenait un renouveau dans le monachisme occidental. En 1119, il recevait sa charte fondamentale, appelée Charta charitatis (carte ou charte de charité); celle-ci assurait l'unité d'observance, maintenait la subordination des différentes maisons à la première abbaye, réglait le gouvernement général, l'organisation et la vie de ce nouveau corps religieux. Son application s'étendait aux monastères d'alors qui connurent un essor considérable, avec Bernard de Clairvaux, le prédicateur de la deuxième croisade et l'une des plus grandes figures monastiques. Au XIVe siècle, apparut un déclin dans l'observance et ce fut Armand-Jean le Bouthillier de Rancé (1626-1700), filleul de Richelieu, émule de Bossuet sur les bancs de la Sorbonne et ami des princes de l'époque, qui remit en usage l'étroite observance, dans son abbaye de la Trappe, d'où est Issu le vocable trappiste. Sa réforme, ou la préoccupation dominante de la pénitence était substituée â celle de la prière, reprenait dans ses grandes lignes la primitive observance de Cîteaux; elle fut acceptée par la plupart des monastères cisterciens qui l'appliquèrent jusqu'en 1790. L'ordre de Cîteaux, établi solidement en France et en Europe, ne connaissait point de monastères en Amérique. C'est avec la Révolution française, ou furent supprimés les ordres religieux, que devaient naître les premiers projets d'établissements dans la province de Québec, ancienne colonie de France qui était, depuis une génération déjà, sous l'administration britannique. La politique coercitive des gouvernements français du siècle suivant, vis-à-vis les communautés religieuses, obligea les cisterciens à chercher maintes fois refuge à l'étranger. Ainsi s'est fait l'établissement du Petit Clairvaux qui envoya des religieux à Sainte-Justine de Dorchester au début de 1860. En 1880, après le vote des lois Ferry, Notre-Dame de Melleray fait partir trois moines pour Saint-Pierre de La Patrie, et l'abbaye de Bellefontaine pense à établir la première fondation permanente du Canada, è Oka; cette dernière ira, en 1892, ouvrir Mistassini pour les colonisateurs du Lac Saint-Jean. Finalement, en 1901, après une loi impopulaire de Waldeck-Rousseau, le monastère de Bonneval envoie une colonie de trappistines a Saint-Romuald, près de Lévis. La difficile restauration de l'ordre cistercien, avec ses transformations internes et ses prolongements dans la province de Québec, depuis la Révolution française jusqu'en 1935, seront analysés au cours de notre travail. Nous verrons, dans un premier temps, l'évolution de l'ordre avec les projets et tentatives d'établissements en cette province; nous continuerons, dans un second temps, l'analyse de cette congrégation, en voyant les établissements définitifs. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2012
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Implantation et hydraulique monastiques : le cas de Cluny / Monastic implantation and hydraulic : the case of Cluny

Rollier, Gilles 30 March 2010 (has links)
En 910, l’abbé Bernon et le duc d’Aquitaine, Guillaume le Pieux, implantent l’abbaye de Cluny, dans une vallée du Mâconnais, sur une terrasse alluviale formée à la confluence entre la Grosne et un de ses affluents. Cette situation offre des possibilités importantes d’utilisation des cours d’eau pour les divers besoins des moines. L’affluent, qui prendra dans le courant du Moyen Âge le nom évocateur de Médasson, est capté pour les fontaines du monastère et pour les réseaux d’assainissement où les latrines se trouvent mises en place. Les moulins, dont le moulin monastique, sont construits sur les bras dérivés de la Grosne.Par le choix d’un site placé en bordure de rivière, les fondateurs de Cluny pourraient avoir perpétué des traditions d’implantation qu’il est possible de percevoir dès la période carolingienne et qui seront par la suite suivies par les cisterciens.Dans l’environnement de ce site d’interfluve, les moines de Cluny vont progressivement développer un réseau hydraulique dont la complexité est liée à la fois aux besoins d’une communauté monastique importante, aux modifications successives des constructions monastiques et au respect des limites des territoires immunitaires de l’abbaye. / In 910, abbot Bernon and duke of Aquitaine, Guillaume le Pieux, implanted the abbey of Cluny, in a valley of Mâconnais, on an alluvial terrace formed in the confluence between Grosne and one of his tributaries. This situation offers important possibilities of use of streams for the diverse needs of the monks. The tributary, which will take in the course of the Middle Ages the suggestive name of Médasson, is used for the fountains of the monastery and for the sewer systems where latrines are installed. The mills, which the monastic mill, are built on arms derived of Grosne.By the choice of a site placed in border of river, the founders of Cluny could have perpetuated the traditions of implantation which we can to perceive from the Carolingian period and which will be followed by the Cistercians.In the environment of this site of confluence, the monks of Cluny are gradually going to develop a hydraulic network the complexity of which is bound at the same time to the needs of an important monastic community, to the successive modifications of the Monastic constructions and to the respect for the limits of the immunity territories of the abbey.
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L’aristocratie laïque du Glamorgan et l’abbaye de Margam (1147-1283) / The lay aristocracy of Glamorgan and Margam Abbey (1147-1283)

Papin, Elodie 10 December 2016 (has links)
Le processus d’européanisation des élites aristocratiques au pays de Galles aux XIIe et XIIIe siècles constitue le point de départ de cette étude. L’objectif est de saisir les mécanismes de la réception de la culture aristocratique continentale par la noblesse autochtone ainsi que la sélection et l’adaptation de certains modèles culturels gallois par l’aristocratie anglo-normande. Ces mécanismes sont analysés à travers le prisme de l’abbaye de Margam. Elle est considérée comme un potentiel « espace de rencontre », inhérent au processus d’interculturation des élites aristocratiques du Glamorgan du milieu du XIIe siècle à la fin du XIIIe siècle. La production scripturaire de l’abbaye de Margam, fondée en 1147 par le comte de Gloucester, offre un riche corpus documentaire qui permet de dresser le portrait de l’aristocratie laïque du Glamorgan.Le portrait qui se dégage de cette étude reflète une aristocratie laïque aux multiples facettes. Malgré une hétérogénéité culturelle et sociale se dessine la naissance d’une identité catégorielle commune aux élites aristocratiques. Acquérant un rôle d’agents de transition et de transformation, les cisterciens ont répondu aux besoins spirituels des nobles gallois et anglo-normands qui recherchaient l’intercession de la Vierge afin de réussir leur salut. Anticipant toute contestation aux transferts de propriété, le monastère a sécurisé les transactions en s’adaptant aux usages propres aux grands laïcs du Glamorgan. Cette reconnaissance des pratiques de l’aristocratie locale n’a pas évité l’éclatement de conflits, parfois violents, souvent résolus devant la cour comtale du Glamorgan. Cette dernière apparaît alors comme un second « espace de rencontre » du processus d’interculturation.En tant qu’« espace de rencontre », l’abbaye de Margam a contribué au processus d’européanisation qui a touché l’aristocratie galloise du Glamorgan. Cependant, ce concept présente des limites. L’européanisation des nobles autochtones n’a pas été complète, car ils ont conservé leur héritage culturel. Il laisse également dans l’ombre le processus inverse. L’adaptation et la sélection de modèles culturels gallois par l’aristocratie anglo-normande mettent donc en lumière le processus d’interculturation des élites du Glamorgan aux XIIe et XIIIe siècles. / The process of Europeanization of aristocratic elites in Wales in the twelfth and thirteenth centuries is the starting point of this study. It aims at understanding the mechanisms underlying the reception of the Continental aristocratic culture by the local aristocracy as well as the selection and adaptation of some Welsh cultural elements by the Anglo-Norman aristocracy. In order to grasp these mechanisms, this study revolves around Margam Abbey. It is considered as a possible “meeting place”, inherent to the process of interculturation of the Anglo-Norman and Welsh aristocratic elites from the mid-twelfth century to the end of the thirteenth century. The written production of Margam Abbey, founded by the earl of Gloucester in 1147, gives a rich corpus to draw the portrait of the lay aristocracy in Glamorgan.The portrait made in this study is representative of a multifaceted lay aristocracy. In spite of a cultural and social heterogeneousness, the birth of a common class identity to the aristocratic elites draws. Obtaining a role of agents of transition and transformation, the Cistercians answered the spiritual needs of the Welsh and Anglo-Norman nobles, all seeking the Holy Virgin intercession in order to win their salvation. In order to prevent any claim to transfers of property, the monastery secured the transactions by different adaptations to the specific practices of the lay aristocracy of Glamorgan. This recognition of the aristocratic particularities did not avoid the breaking of conflicts, sometimes violent, often settled before the county court. This latter appears as a second “meeting place” of the process of interculturation.As “meeting place”, Margam Abbey contributed to the Europeanization impacted the lesser Welsh aristocracy in Glamorgan, who adapted to the Continental models. However, this concept presents some significant limits. The Europeanization of the native elites was not complete, because they kept their cultural inheritance. It does not also shed light on the reverse process. So, the adaptation and selection of Welsh cultural elements by the Anglo-Norman aristocracy highlight the process of interculturation of the aristocratic elites in Glamorgan.
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Des moines dans les bois : gestions et représentations de la forêt dans les actes de l'abbaye de la Ferté-sur-Grosne de 1113 à 1178

Mercier, François 13 April 2018 (has links)
Au printemps 1113, des moines quittèrent la communauté de Cîteaux pour s'installer un peu plus au sud dans le grand massif forestier de Bragny et y fonder l'abbaye de La Ferté-sur-Grosne, comme on l'avait fait quinze ans plus tôt avec le Nouveau Monastère. Pourquoi des moines s'installaient-ils en forêt? Pour répondre à cette question, il faut d'abord avoir conscience de la complexité au XIIe siècle de ce concept qui semble pourtant simple pour l'esprit du XXIe siècle par la multitude de termes utilisés pour désigner la forêt et la place spécifique qu'elle occupait au sein du mouvement monastique, en particulier dans la communauté cistercienne. La forêt était également un élément économique central dans une civilisation aussi rurale que l'Occident médiéval. Ainsi, elle devait être un enjeu important dans les transactions sociales. Les actes de La Ferté permettent d'éclaircir en partie les modes de gestion et de représentation de la forêt dans la société occidentale du XIIe siècle.
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L'Abbaye d'Auberive et la vallée de l'Aujon aux XII-XIIIe siècles : réussite d'une entreprise cistercienne

Calfat, Marc 25 April 2018 (has links)
L'historiographie monastique, les études antérieures consacrées à Auberive et l'organisation topographique du cartulaire ont conduit à l'examen de deux des onze granges créées par l'abbaye cistercienne d'Auberive. Le caractère stéréotypé des quelque 200 chartes du dossier et le traitement statistique des informations qui en découle nous amènent à poser une triple interrogation qui détermine la structure de la démonstration. Comment et â quel rythme les granges ont-elles été implantées et se sont-elles développées dans la vallée de l'Aujon? Quelle fut la nature de l'exploitation et comment a-t-elle évolué? Pouvons-nous enfin saisir l'impact de cette implantation sur la région? En filigrane et coiffant le tout, la question essentielle: l'entreprise auberiveraine dans la vallée correspond-elle toujours à l'idéal économique des Cisterciens? La pénétration de la vallée fut progressive et se déroula en trois étapes: le démarrage (1135-1179); puis, quarante années d'intense activité (1180-1220); enfin, la consolidation (1220-1279). Même s'il faut prendre garde au vocabulaire qui masque souvent les motivations réelles, se dégagent néanmoins les grandes lignes d'un processus de l'appropriation du territoire: les sollicitations qui attirent les donations (55%), l'installation subséquente qui provoque des accrochages, d'où querelles et abandons (36%); cette situation, enfin, fait intervenir les compensations financières (9%). L'analyse des acquisitions et de la production spécifique de la vallée nous amène à conclure que l'économie auberiveraine intégra à la pratique du faire-valoir direct des méthodes d'exploitation seigneuriale et s'ouvrit lentement à une économie de marché. Trois étapes marquent ce changement. De la fondation à 1185, l'idéal cistercien fut respecté: le recrutement fut aisé, nulle dîme ne fut acceptée, etc.; la vallée pourvoit la communauté en laine. L'étape décisive à cet égard se situe entre 1190 et 1220. Quelques écarts à la morale cistercienne sont alors apparus: transactions financières, réceptions de dîme, possession de main-d'oeuvre laïque. L'ouverture d'une seconde exploitation à Pelonqerot accentua la vocation pastorale de la vallée. A partir de 1220, l'abbaye opta définitivement pour une économie ouverte. Les religieux investirent dans l'acquisition de droits et de revenus seigneuriaux. Les troupeaux d'ovins atteignirent une envergure que seule la commercialisation peut expliquer. Cette marche vers la spécialisation et l'exploitation seigneuriale explique en partie le succès économique d'Auberive. D'autres éléments doivent également être considérés. Les appuis d'abord. L'évêque de Langres et son vidame, la famille Saulz-Grancey, traditionnellement allié au duc de Bourgogne, soutinrent Auberive tout au long de sa croissance. Ensuite, Auberive sut tirer au maximum de l'environnement physique en reconnaissant les capacités pastorales de la vallée. Enfin, le succès auberiverain découle d'une administration prévoyante et suivie. Le trait le plus important de la gestion fut la recherche constante de la concentration des biens et la poursuite d'une politique de rentabilité. Les perspectives économiques pour les communautés habitant la vallée de l'Aujon, aux XIIe-XIIle siècles, paraissaient excellentes. Mais l'installation d'une maison cistercienne à Auberive bouleversa le dynamisme de cette région. La pénétration presqu'exclusive des finages, les méthodes particulières d'exploitation (concentration, faire-valoir direct) et la nature même de cette exploitation (élevage) entraînèrent une nette diminution de l'aire économique des communautés aujonnaises. Les paysans furent expulsés et plusieurs localités disparurent. Chevaliers et seigneurs de la vallée ne purent freiner l'élan des Cisterciens. Leur action se limita à négocier des ententes entre leurs hommes et les religieux, au sujet des droits d'usage dans les finages. Bref, la domination auberiveraine sur la vallée fut incontestable. Pénétration, mise en valeur et domination du territoire s'expliquent selon des concepts écologiques. L'agrosystème mis en place par Auberive correspondait très bien aux capacités de l'écosystème aujonnais mais déséquilibra l'agrosystème des communautés de la vallée. Ces communautés, qui ne comptaient que sur un seul agrosystème, résistaient difficilement a une entreprise dont la force économique reposait sur plusieurs agrosystèmes dispersés sur un vaste territoire. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2012

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