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Magnanimité et humilitéVadnais, Éric 18 January 2022 (has links)
Ce mémoire comporte trois parties consacrées à la pusillanimité, la magnanimité et l'humilité. Après avoir résumé les traits principaux de chacune de leur typologie respective, nous serons en mesure d'évaluer la place qu'occupe la vertu d'humilité au sein du concept de magnanimité qui, à première vue, paraît l'exclure. troisième lieu, résultat au moins de nos réflexions.
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Au fondement de la relation thérapeutique : l'humilité / At the foundation of a therapeutic relationship : humilityMonod, Guillaume 12 June 2015 (has links)
Au cours de la relation thérapeutique qui unit le médecin et le malade dans un processus de soin, il arrive que le médecin estime le malade guéri alors que ce dernier ne se considère pas comme tel, ou, à l'inverse, que le malade s'estime guéri alors que le médecin pense le contraire. Cette situation paradoxale constitue l'antinomie de la relation thérapeutique. Elle est la conséquence de ce que la guérison n'est pas un retour à l'état de santé d'avant la maladie, mais est au contraire la constitution d'une nouvelle norme de vie, processus que Georges Canguilhem a désigné sous le nom de normativité.Résoudre l'antinomie de la relation thérapeutique nécessite de placer la normativité au cœur de cette relation, et l'humilité rend ce processus possible.L'humilité est une vertu trop souvent tenue pour suspecte, fréquemment réduite à une variante du mysticisme ou assimilée à un dénigrement de soi. Un examen critique de l'humilité permet de réfuter ce lieu commun. L'humilité, qui semble absente du corpus hippocratique et de la philosophie médicale héritée de la Grèce antique, est une vertu morale et intellectuelle, qui se cache derrière la maïeutique socratique et l'éthique aristotélicienne. La critique kantienne de la faculté de juger démontre que l'humilité possède une fonction schématique qui lui permet d'offrir à l'homme une ouverture de son être et de lui dévoiler que la maladie est une épreuve de vie apparentée au sublime.L'étude de plusieurs situations cliniques permet de montrer que l'humilité, prise comme maxime d'action de la pratique médicale, est en mesure de résoudre l'antinomie de la relation thérapeutique. / During the therapeutic relationship wich brings together the doctor and the patient, it sometimes occur that the doctor considers the patient to be cured, though the patient does not feel so, or, on the contrary, that the patient considers to be cured even though the doctor thinks the opposite. This paradoxical situation is what can be called the antinomy of the therapeutic relationship. It is the consequence of the fact that healing is not returning to the state of health prior to the illness, but is the implementation of a new norm of life, process named normativity by Georges Canguilhem.Solving the antinomy of the therapeutic relationship requires to put normativity at the center of this relationship, and humility makes this process possible.Humility is a too often held under suspicion, frequently reduced to a form of mysticism or considered as self-deprecation. A critical examination of humility refutes such a commonly-held opinion. Humility, wich seems excluded from the hippocratical corpus and the philosophy of medicine inherited from ancient Greece, is an intelectual and moral virtue, wich hides behind Socrate's maieutic and Aristotle's ethic. Immanuel Kant's Critique of judgement shows that humility is also a scheme wich allows man an opening of his being and wich reveals to him that illness is a trial of life wich is similar to the sublime.A examination of several clinical cases shows that humility, taken as maxim of action of medical practice, is able to solve the antinomy of therapeutic relationship.
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La notion de mineur dans l'oeuvre de Pier Paolo Pasolini / The notion of minor in Pier Paolo Pasolini's worksPasserone, Léa 09 December 2017 (has links)
Cette thèse se propose d’étudier la façon dont l’idée de mineur traverse l’œuvre de Pier Paolo Pasolini, que ce soit dans son sens linguistique et littéraire (rapport aux langues et aux auteurs dits « mineurs »), sociopolitique (présence des subalternes et des minorités), ou encore spirituel (« mineur » au sens franciscain). L’ensemble de la vaste production artistique et critique de l’auteur italien que nous prenons en considération semble en effet guidé par le désir de porter à la lumière et de valoriser ce qui d’ordinaire est dénigré, oublié et situé au bas des hiérarchies, quelles qu’elles soient : paysans frioulans, sous-prolétaires romains, peuples du Tiers Monde, langues et cultures périphériques, etc. Les notions de « minore » (« mineur ») et de « minoranza » (« minorité ») paraissent d’autant plus significatives et pertinentes qu’elles sont utilisées et problématisées par l’écrivain-cinéaste, de ses premiers essais littéraires à ses derniers articles et scénarios, à des moments clés de son parcours. Elles se révèlent en outre étroitement liées aux périodes de profondes transformations socio-culturelles que traverse l’Italie, dont elles se font le reflet antithétique. Alors que le prétendu « miracle économique » bat son plein au cœur des années 1960, la notion de mineur, centrée autour de l’idée d’infériorité et d’humilité, cède la place à la notion plus politique et polémique de minorité. Si cette dernière reprend certains traits de la précédente, elle se définit davantage comme altérité radicale et puissance de contestation des modèles dominants, tout en accentuant l’esthétique et la poétique de la contamination, selon lesquelles humilis et sublimis sont indissociables. / This PhD thesis intends to explore how the idea of minor is present throughout Pier Paolo Pasolini’s works, in its linguistic and literary sense (linked to languages and authors called « minors »), in its socio-political sense (presence of the subalterns and the minorities), or even in its spiritual sense (« minor » according to Franciscans). The extensive artistic and critical production of the Italian author who we consider, seems in fact to be guided by the will of highlighting and promoting what is usually depreciated, forgotten and situated at lower levels in every hierarchy : Friulian peasants, Roman sub-proletarians, people from the Third World, outlying languages and cultures, etc. The notions of minor and minorities are particularly significant and relevant, given that they are used and questionned by the writer and the director from his first literary essays to his last articles and scenarios, in key moments of his career. Furthermore, they appear closely associated to the period of deep socio-cultural changes that Italy is experiencing, hence the contradicting images they convey. While the so-called « economic miracle » is triumphal in the sixties, the notion of « minor », centered on the idea of inferiority and humility, is replaced by the more political and polemical notion of minority. If this last notion has some characteristics of the former one, it should also be defined as a radical alterity and contesting power of the dominant models, at the same time keeping the emphasis on the contamination esthetic and poetics, whereby humilis and sublimis are inseparable.
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Bernard de Clairvaux et la philosophie des Cisterciens du XIIe siècle / Bernard of Clairvaux and Cistercian philosophy in the XIIth centuryTrottmann, Christian 01 April 2017 (has links)
La première partie présente un Bernard de Clairvaux Philosophe. Fleuron du socratisme Chrétien il lui donne une inflexion marquant le primat de l’humilité (Ch. I), le détour nécessaire par la charité (Ch. II) avant de parvenir à la contemplation (Ch. IV). Entre ces deux points d’inflexion, un chapitre développe le rôle central pour lui du libre arbitre et celui de la conscience (Ch. III). La deuxième partie recherche la présence ou non de ces caractéristiques chez trois cisterciens parmi les plus proches de Bernard : Aelred de Rievaulx, Guerric d’Igny, Geoffroy d’Auxerre (Ch. I). Puis (Ch. II) elle examine trois auteurs cisterciens parmi les plus philosophes du XIIe siècle : Isaac de l’Étoile, Garnier de Rochefort et Hélinand de Froidmont. Enfin, elle en vient à trois auteurs qualifiés de "satellites" : Guillaume de Saint-Thierry, Alain de Lille et Joachim de Flore. / In the first part, Bernard of Clairvaux is considered as a philosopher. Jewel of Christian socratism, he gives it a new orientation, first insisting on humility (Ch. I), then on the necessary bend of charity (Ch. II), before reaching contemplation (Ch. IV). In the midst Ch. III develops the central part played by freewill in his system and that of conscience. The second part checks the presence or not of these philosophic views, first in the works of three Cistercians among the closest to Bernard: Aelred of Rievaulx, Guerric of Igny, and Geoffroy of Auxerre (Ch. I). Then Ch. II’s focus is on three among the most philosophic authors of the Order: Isaac of Stella, Garnier of Rochefort, and Hélinand of Froidmont. Finally, it comes to three "satellites»: Guillaume of Saint-Thierry, Alain of Lille, Joachim of Fiore.
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Antecedents of Leader Empowering Behaviour : a Leader Self-Concept PerspectiveMohebbinia, Ladan 12 1900 (has links)
L’intérêt quant à l'habilitation des employés persiste étant donné les nombreux avantages associés à un personnel habilité. Les recherches empiriques démontrent que les employés psychologiquement habilités sont plus performants (Ahearne et al., 2005), s'engagent à des comportements extra- roles (Den Hartog & De Hoogh, 2009; Raub & Robert, 2010), sont plus satisfaits (Vecchio et al., 2010), sont plus intrinsèquement motivés (Chen et al., 2011; Zhang & Bartol, 2010), et sont plus engagés envers leur travail (Hassan et al., 2012; Konczak et al., 2000; Mare, 2007; Tuckey et al., 2012).
Malgré les résultats positifs de l’habilitation des employés, les interventions ne parviennent pas à atteindre les résultats attendus. De plus, rares sont les recherches qui examinent l’habilitation du point de vue des leaders. Donc, employant la perspective des leaders, cette étude tente de combler cette lacune en élucidant les facteurs qui contribuent à mieux comprendre pourquoi certains dirigeants habilitent les employés tandis que d’autres ne le font pas.
À cette fin, les facteurs relationnels et de personnalité des leaders, ainsi que contextuels au travail et leur relation avec les practiques d’habilitation ont été examinés sur un échantillon de dirigeants au sein de sept ministères gouvernementales d'une province canadienne. Il a été constaté que plus le leader se définit par un concept de soi inclusive dans ses relations au travail, plus il/elle a tendance à habiliter ses subordonnés. Les attributs de personnalité, soit de l'honnêteté-humilité (positivement), d’identité morale (positivement) et le désir de dominer (négativement) ont également servi à prédire le comportement d'habilitation du leader. L'insécurité positionnelle s’est avéré prévoir négativement les comportements d’habilitation des leaders.
En outre, il a été constaté que les dirigeants avec un sens de pouvoir plus élevé sont plus susceptibles d’habiliter leurs employés, contrairement à ce que prédit la littérature sur le pouvoir, perçu comme une force corruptrice (Kipnis, 1972; Maner & Mead, 2007). À l'inverse aux attentes, le trait d’implication de la culture organisationnelle s'est avéré non lié au comportement d’habilitation des leaders. Cette constatation correspond aux recherches sur le pouvoir et sa suppression des influences contextuels en faveur des traits internes du leader (Galinsky et al., 2003). En effet, le sentiment de puissance et le concept de soi collectif sont apparus comme les deux variables étudiés les plus importantes pour prédire le comportement d’habilitation des leaders.
Cette étude a des implications considérables pour le domaine du leadership. Pour une main d’oeuvre plus habilitée, il est recommandé que les programmes de leadership tentent à développer un concept de soi plus inclusive chez leurs leaders, pour ensuite leur céder accès au pouvoir. / Interest in employee empowerment persists given the wide range of positive individual and organizational outcomes associated with an empowered workforce. Psychologically empowered employees perform better (Ahearne et al., 2005), undertake extra-role behaviour (Den Hartog & De Hoogh, 2009; Raub & Robert, 2010), are more satisfied (Vecchio et al., 2010), are more intrinsically motivated (Chen et al., 2011; Zhang & Bartol, 2010), are more committed (Hassan et al., 2012; Konczak et al., 2000; Mare, 2007), and are more engaged (Tuckey et al., 2012).
Despite these positive outcomes communicated to leaders, interventions fail to reach the expected results. Yet, existing research rarely examine empowerment from the view of the leader. This study attempts to fill this gap by elucidating on factors that contribute to our understanding of why certain leaders empower whereas others don’t. To that end, relational, personality and situational variables and their relationship with leader empowering behaviour were examined on a sample of leaders within seven ministries of a Canadian provincial government. It was found that the more inclusive the leader self-defines in his/her relationships at work, the more likely he/she is to empower subordinates. The personality attributes of honesty-humility (positively), moral identity (positively), and desire for dominance (negatively) were also found to be associated to leader empowering behaviour. Positional insecurity was found to negatively predict leader empowering behaviour.
Furthermore, results reveal that leaders with a higher sense of power are more likely to empower, in divergence with the literature on power as a corrupting force (Kipnis, 1972; Maner & Mead, 2007). Also, contrary to expectation, the involvement trait of organizational culture was found to be unrelated to leader empowering behaviour. This finding is consistent with the research on power and it’s suppressing of contextual influences in favour of more internal traits to the leader (Galinsky et al., 2003).
Leader sense of power and collective self-concept emerged as the two most important variables predicting leader empowering behaviour. This study has significant implications for the field of leadership. For a more empowering organization, it is recommended that leadership programs work to develop a more inclusive self-concept in their leaders, following which, they can be entrusted with more power.
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