Spelling suggestions: "subject:"cités jardins"" "subject:"lités jardins""
1 |
Évaluation de la contribution de la forme urbaine aux impacts environnementaux : le cas des villes nouvelles / Assessment of urban form's contribution on the environmental impacts : the case of new townsGhalehnoee, Mahmoud 17 April 2008 (has links)
Les villes nouvelles contemporaines étaient une solution aux problèmes d'extension désordonnée des banlieues, de la croissance démographique, de la crise du logement et de l'emploi, de la congestion, de la spéculation foncière, etc. Mais, la question environnementale ne faisait pas partie des priorités de leur planification, bien que cette question soit un des piliers fondamentaux des cités-jardins ; modèle urbain à l'origine des villes nouvelles. Le modèle satellite de la ville, représente la concrétisation de l'idée de la cité-jardin et ensuite les villes nouvelles. Ce modèle consiste en une décentralisation des grands centres urbains, en la création de nouvelles polarités et cherche à atteindre plusieurs objectifs ; valoriser les banlieues, atteindre un équilibre emploi-habitat, décongestionner le grand centre et stopper l'extension progressive des grandes villes. Les villes nouvelles représentent à la fois une nouvelle forme d'urbanisation basée sur le principe de la "table rase" et de méthodes d'expertise. Dans les années 1970, le mode de développement des pays "industrialisés" est remis en cause notamment sur les relations entre l'environnement et la ville. Depuis cette période, l'urbanisme, la planification et l'aménagement urbain visent à intégrer les principes du développement durable dans la conception ou aménagement des villes. La multiplicité des acteurs de la ville et notamment l’implication des citoyens, réaffirmée en France par la loi solidarité et renouvellement urbain, ainsi que la nécessaire prise en compte des enjeux environnementaux, impose le développement d'outils pour aider à la décision. Ces outils devront pouvoir représenter les conséquences, notamment des projets urbains sur l’environnement afin de maîtriser la dispersion des avis entre les acteurs. À l’heure actuelle un certain nombre de travaux ont été entrepris afin d’évaluer la durabilité des projets d’aménagement. La démarche Approche Environnementale de l'Urbanisme (AEU) développée par l’Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME) constitue sans doute l’outil ayant bénéficié d'un retour d'expérience le plus complet. Néanmoins aucun de ces outils ne s’attache clairement à expliquer les relations entre la forme urbaine et les impacts sur l’environnement. D'ailleurs de nombreux travaux s’intéressent à décrire la forme urbaine en terme de mobilité, d’accessibilité ou encore de densité (Newman et Kenworthy, 1989; Frey, 1999; Newton, 2000; Williams et al, 2000). Cette thèse cherche, dans un premier temps, à connaître les convergences entre d'une part le mouvement des villes nouvelles et les cités-jardins et d'autre part les principes du développement durable, notamment en ce qui concerne les questions environnementales. L’objet de ce travail de thèse est de déterminer parmi les outils de l’évaluation environnementale celui ou ceux qui peuvent être exploités afin d’évaluer les liens entre la forme urbaine et les impacts environnementaux pour répondre à l’objectif plus général d’aide à la décision. Nous proposerons une méthode d'évaluation de la forme et la structure urbaine basée sur la méthode du réseau de Sorensen (1971) afin de connaître leur rôle sur les impacts environnementaux. Les travaux de cet auteur ont été adaptés à notre recherche permettant ainsi la caractérisation des interrelations entre les éléments de la forme urbaine et des impacts environnementaux. Enfin, la ville nouvelle de Marne-la-Vallée fait l'objet de l'application de notre méthode d'évaluation environnementale / The contemporary new towns were a solution to the problems of suburban sprawl, demographic growth and the housing and employment shortage, congestion, land speculation, etc. But the environmental question perhaps related to the context of their creation (often after a period of crisis like war destruction), did not have priority in the decision-makings even if it were one of the fundamental pillars of the creation of the geneses of the new towns, i.e. the "garden-cities". The satellite model of town represents the concretization of the idea of the garden-city and then the new towns. It consists on a decentralization or polarization of the large cities and seeks to achieve several goals such as valorization of the suburbs, balance of employment-habitat, to relieve congestion the great centre and to stop the progressive extension of the large cities. The new news represents at the same time a new form of urbanization based on the principle of "table rase" (designing from zero) and the methods of expertise. Since 1970, the sustainable development makes its appearance and in particular the question of the environment is proposed for the cities and any urban project. Town and urban planning seek to integrate the principles of the sustainable development in the design or rehabilitation of cities. The multiplicity of the actors of the city and in particular the implication of the citizens, (in France promoted by law SRU) as well as the necessity to take into account of the environmental stakes imposes the development of tools for decisionmaking supports. These tools will have to be able to represent the consequences, in particular urban projects on the environment in order to control the dispersion of the opinions between the actors. At present a certain number of researches were undertaken in order to assess the durability of the projects of installation. An environmental approach to town planning (AEU) developed by French environment and energy management Agency (ADEME) undoubtedly constitutes the tool having the most retreat in terms of experiment. Nevertheless none of these tools clearly sticks to explain the relations between the urban form and the environmental impacts. Moreover many works aim to describe the urban form in term of mobility, accessibility or of density (Newman and Kenworthy, 1989; Frey, 1999; Newton, 2000; Williams et al., 2000). This thesis initially seeks to find out the convergences between the movement of the new towns and their geneses (garden cities) with the principles of sustainable development in particular with regard to environmental questions. The object of this work of thesis is to determine among the tools of environmental assessment the one or the ones that can be exploited in order to assess the relation between the urban form and the environmental impacts to answer the more general objective of decision-making support. We will propose an assessment method of the urban form and structure based on the method of network of Sorensen (1971) in order to know their role on the impacts caused on the environment. The work of this author was adapted to our research allowing the characterization interrelationships between the elements of the urban form and the environmental impacts. Finally the new town of Marne-la-Vallée is the subject of application of our method of environmental assessment
|
2 |
Les enclaves résidentielles introverties dans la communauté métropolitaine de Montréal, une étape ultime vers la fermeture résidentielle.Bouguessa, Abdelhak 03 1900 (has links)
Ce projet de recherche s'articule sur la validation de notre hypothèse qui affirme que
l’introversion résidentielle dans la communauté métropolitaine de Montréal (CMM), ce
n’est qu'une étape ultime vers la fermeture résidentielle. Ainsi, que ces lotissements
prennent d’autres formes d’enclosure, qui diffèrent du modèle des Gated Communities
(GCs) étatsuniennes. Ce dernier se caractérise par la clôture, la gouvernance privée, le
marquage d’entrée par les portails et le flicage à travers la vidéosurveillance. Cette
enclosure introvertie se réalise par la forme urbaine ̶ semi-fermée ̶ des ensembles
résidentiels. Cependant, ces enclaves montréalaises se dirigent vers le modèle
d’enclavement francilien; qui se caractérise par le passage doux (inaperçu) vers la
fermeture résidentielle (Paquot, 2009).
Précisément, nous viserons à étudier la typo-morphologie du phénomène des GCs et ses
impacts par la rupture physico-spatiale, et par la ségrégation socio-spatiale sur le territoire
urbain et suburbain. Notre champ d’expérimentation est la CMM. Cependant, une revue
critique de la littérature sur le phénomène dans quatre territoires des pays suivants : au
Canada, dans l’Ouest canadien, en France, dans l’Île-de-France, au Mexique, dans la région
métropolitaine de Puebla et aux États-Unis à Los Angeles, nous a permis de tirer des
conclusions en matière de définition et de divergence.
La définition des GCs selon la littérature actuelle est très restreinte, elle exclut d’autres
types enclos qui ne se renferment pas avec leurs clôtures, mais beaucoup plus avec leurs
formes urbaines semi-fermées. Ces derniers types nous l’avions destinée à une nouvelle
désignation : enclaves résidentielles introverties (ERI). Cela est après avoir réfuté la
désignation d'« enclave résidentielle » utilisée par les auteurs francophones. Cette dernière
n’est pas précise, elle inclut notamment tous les ensembles résidentiels qui se distinguent
avec leur style individualisé par apport à leurs alentours, voire même si leur forme urbaine
est ouverte. En outre, nous voulons démontrer que ces formes urbaines semi-fermées sont
vraiment des lacunes au niveau des ententes conclues entre la ville (autorité locale) et les
promoteurs au Québec.
Ces formes urbaines sont en antinomie avec les principes du développement durable. Elles
rendent la possibilité d’offrir un transport écologique impossible, leur structure est
irréversible sauf si l'on va recourir à la démolition de certaines maisons pour désenclaver
l’ensemble. Ces lotissements semi-fermés empêchent la circulation en éliminant la
connexion de leurs rues intérieures avec le reste des voies passantes qui tissent le tissu
urbain toutes autour. Parfois le panneau « cul-de-sac » garantit l’exclusivité des rues
intérieures de l’ensemble résidentiel. Cette forme urbaine encourage les déplacements
massifs en automobile vers les lieux de travail, étant donné qu'elle est localisée souvent loin des voies desservies par le transport en commun. En outre, cette forme semi-fermée complique l’intervention des pompiers en cas d’incendie. / This research focuses on the validation of our hypothesis which states that residential
introversion in the metropolitan community of Montreal (MCM) is only the last step of
residential closure. These developments are taking other forms of enclosure which differ
from the design of American gated communities (GCs). These communities are
characterized by the enclosure, private governance, policing through video surveillance and
the marking of entry by gates. The introverted enclosure is achieved by the urban form
semi-closed of residential development. However, these enclaves are like the model of
closed developments in Île-de-France. This later is characterized by the uncontrolled
progression to closed residential development (Paquot, 2009).
Precisely, we shall study the typo-morphology of the phenomenon of GCs and their
impacts of physical rupture and social-space segregation of urban and suburban territory.
Our area of experimentation is the MCM, however, a criticized review of literature that
analyses the phenomenon in four countries (the Canadian West; Île-de-France, France;
Puebla, Mexico; and Los Angeles, United States of America) allowed us to draw
conclusions regarding the divergence of definitions.
The definition of GCs according to the current literature is very limited. It excludes other
types of residential closing that are not characterised by their fences, but more with their
semi-enclosed urban forms. So, we have refuting the label of "residential enclave" used by
French authors, and then we have assigned these types a new designation: introverted
residential enclaves (IRE). Our resentment is that the term of enclave residential is not
precise: it includes the residential development that stands out with individual style by
contributing to its surroundings, even if the urban form is open. Furthermore, we show that
these semi-enclosed urban forms are indeed gaps in conventions between the local
authorities and developers in Quebec.
These urban forms are in contradiction with the principles of sustainable development.
They imped the possibility of providing an ecological transport. Their structure is
irreversible, without the demolition of certain houses in order to open up the whole. These
shapes prevent also pedestrian traffic. Sometimes the panel "cul-de-sac" guarantees
exclusivity of internal streets to their resident. / Plusieurs logiciels utilisés dans la réalisation des pièces graphiques incluses dans ce mémoire : ArcGIS 10; Autocad 2012; GIS Consortium de la Ville de Chicago; PowerPoint 2010, Photoshop... etc.
Notre recherche est la première et la seule qui aborde le phénomène de l'introversion résidentielle au Québec. Elle se focalise sur le postulat de la représentation du phénomène de l’introversion résidentielle autant qu’une forme urbaine fermée ou semi-fermée d’une descendance accouplée aux GCs étatsuniennes.
De la gated community américaine vers l’enclave francilienne, à l’introversion résidentielle montréalaise. À l'aide de notre analyse typo-morphologique, basée principalement sur la théorie de Rossi (1966), nous avons dévoilé sur un nouveau fait urbain qui existe dans la communauté métropolitaine de Montréal. Nous l'avions désigné par : enclaves résidentielles introverties (ERI).
|
3 |
Les enclaves résidentielles introverties dans la communauté métropolitaine de Montréal, une étape ultime vers la fermeture résidentielleBouguessa, Abdelhak 03 1900 (has links)
No description available.
|
Page generated in 0.0338 seconds