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Kruté potěšení v díle markýze de Sade a jeho následovnic / Cruel pleasure in the piece of the Marquis de Sade and his followersKoubková, Jana January 2012 (has links)
The thesis is devoted to the work of the French writer and philosopher Donatien Alphonse François de Sade and three female 20th-century French novelists Laure, Pauline Réage and Jeanne de Berg, whose work draws inspiration from Sade's. In the first part of the thesis we focus on the Marquis de Sade. First, we recount the key events in Sade's adolescence and family life, his sexual indulgences and particularly his lengthy imprisonment, as these had profound influence on his work. Next we highlight the relevant historical incidents of his time and discuss the position of his work within the so- called libertin literary movement. Then we proceed to analyze the themes and motifs of Sade's three pivotal books: 120 Days of Sodom (Les Cent Vingt Journées de Sodome), Justine (Justine ou les Malheurs de la vertu), and Juliette (Histoire de Juliette). Our analysis points out a deeper philosophical message that can be found behind erotic themes of Sade's work. In the final sections we describe the fate of Sade's legacy in the 19th century and also his rehabilitation in the 20th century, when his writings have finally been critically studied and his collective works published. The second part of the thesis concentrates on Sade's female followers in the 20th century: Collette Peignot alias Laure (Laure: Écrits),...
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L'En-Amour, dialogue avec l'oeuvre de ColetteFreytag, Aurélie 12 1900 (has links)
Cet essai fut écrit sur le mode de la promenade, d’une promenade accompagnée par les voix, des voix. Parmi elles, celle de Colette, de certains de ses personnages, celles contenues en moi. L’écriture a été libre, a tenté de l’être au moins, en se séparant de l’idée qu’un but précis, qu’une destination finale devait être atteinte. Il s’agissait de me laisser guider par l’errance des mots, par le rythme que prend la plume quand elle pense. De Colette, je ne dis rien, ou presque. Mon but étant de l’entendre, c’est en tant que lectrice que j’ai pris place dans cette réflexion, lectrice amoureuse, c’est-à-dire, guidée par l’En-Amour, conçu comme personnage conceptuel. C’est donc de ce point de vue que les textes ont été abordés, afin de laisser place à la vie, à la mouvance, à ce qui grouille dans l’œuvre colettienne. De cette manière, il me semblait possible d’entrer réellement en relation avec les personnages, mais aussi avec la représentation que je me faisais de l’auteure. Il me fallait garder la poésie de l’écriture de Colette, y entrelacer la mienne et tenter ainsi de donner des mots à une sorte de silencieuse oralité. Et le chemin s’est poursuivi, jusqu’à une vérité relative, vérité de l’En-Amour, donnée et mise en forme par les récits colettiens et leurs sous-entendus. De cette façon, je voyais la possibilité de redonner foi et valeur au(x) discours amoureux comme potentiel(s) de vérité. / This essay was written in the manner of a stroll, a stroll in the company of voices. Among them: Colette’s, certain of her characters’ and my very own inner voices. The writing process was a free-form one, tried to be so at least, separating itself from the idea of a precise goal or final destination to be reached. It was to be guided by the roaming of the words themselves instead, by the rhythm animating the pen when it is thinking. Of Colette, I say nothing, or barely. My objective being to hear her, it’s as a reader that I positioned myself thinking, as a loving reader guided by l’En-Amour, conceived as a conceptual character. The texts have thus been addressed from such a particular point of view, to let life, movement and all that sprouts in the colettian oeuvre its space to bloom. In such manner, it appeared possible to truly relate to both the characters and my own representation of the author. I had to keep alive the poetry of Colette’s writing, intertwining mine along with it, in an attempt to word a kind of unspoken oral form. And the path continued further along, up to a relative truth, the truth of l’En-Amour, given and shaped by the colettian narratives and their understated meanings. This way, I saw the possibility of valuing and renewing faith in a (the) discourse(s) of love as potential truth.
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Attention et vulnérabilité dans Le pur et l'impur de Colette : la perspective du careChampagne, Jeremy 08 1900 (has links)
Ce mémoire mobilise les notions et le vocabulaire propres aux éthiques du care pour tenter de mesurer la place qu’occupe l’attention aux vulnérabilités d’autrui dans Le Pur et l’impur (1932) de Colette, autant dans l’ordre de ses représentations que sur le plan du geste d’écriture envisagé comme une prise de parole collective de la part d’une communauté de la mélancolie. Après une brève contextualisation théorique, nous mettons les notions d’attention et de vulnérabilité à l’épreuve du texte en analysant les rapports entre la narratrice et certains de ses personnages – notamment de Charlotte, dont les confidences viennent créer, dès l’abord du texte, une dynamique de la voix et du silence qui rappelle le modèle de l’épistémologie du care. L’analyse des aspects éthiques du geste d’écriture révèle quant à elle un art à la fois éthique et politique de l’attention, fondé sur une écriture dont les aspects interventionnistes permettent de mettre en lumière l’expérience de personnages marginaux ou subalternes. / This thesis mobilizes both the notions and vocabulary associated with the ethics of care to uncover the roles played by attention to the others’ vulnerabilities in Colette’s Le Pur et l’impur (1932), and the way it manifests as both a representation within the text as well as a component of the act of writing itself, which takes the form of a community of melancholy’s collective act of “speaking out”. After a brief theoretical contextualization, the notions of “attention” and “vulnerability” are analyzed within the context of the narrator’s relationship with her own characters, and most notably with Charlotte, whose confidences come to create, from the outset of the text, a dynamic of voice and silence that is also characteristic of the epistemology of care. In the end, through analysis of the ethical aspects of the act of writing, we come to find that attention itself is both an ethical and a political act within a narrative that seeks to shed light on marginalized and subaltern communities.
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Poïétique et sacrifices rituels chez Antonin Artaud, Laure (Colette Peignot), Michel Leiris et Unica ZürnHogue, Caroline 02 1900 (has links)
Le XXe siècle occidental est marqué par un recul de la religiosité, alors que le rationalisme hérité des Lumières, le positivisme et la justice sont des valeurs qui régissent et normalisent l’espace social. Pourtant, le sacrifice (dont l’étymologie sacrum facere signifie « faire un acte sacré »), même s’il est rendu inadmissible en raison de la violence gratuite qu’il suppose, continue de fasciner, et ce, malgré que les divinités n’aient plus de valeur de régulation sociale. Antonin Artaud, Laure (Colette Peignot), Michel Leiris et Unica Zürn ont une pratique d’écriture qui emprunte à l’imaginaire sacrificiel, peuplé de figures mythiques, en plus d’aspirer à l’efficacité de la performance rituelle. Ainsi, le sacrifice rituel offre un répertoire de figures et de motifs mythiques, d’une part, et propose des formes agissantes qui influencent les créateurs, d’autre part.
Le champ de la poïétique invite à interroger les oeuvres littéraires en regard de leur processus créateur. Les oeuvres à l’étude se prêtent tout particulièrement à une étude poïétique en raison de leur nature processuelle, parfois inachevées, et de la présence de commentaires autoréflexifs sur la création. Si on considère que tout texte contient le récit de sa propre création, il est possible de penser les oeuvres littéraires comme des traces d’un processus créateur qui, lorsque lié au sacrifice rituel, cherche à défricher un espace sacré en même temps qu’il enclenche un processus éthopoïétique de dé-subjectivation. Sacrifice rituel et création sont deux moyens de « passer à l’acte » (l’acte d’écriture, l’acte de la mise à mort), permettant aux écrivaines et aux écrivains de soumettre leur existence à une forme signifiante. La poïétique, interrogée à l’aune du sacrifice rituel, permet de penser les continuités, les transvasements et les ruptures entre existence et écriture. / Western 20th century is characterized by a decline of religiosity, while modern societies are governed and normalized by rationalism, positivism and justice as guiding values. Sacrifice, of which latin etymology sacrum facere means “to do a sacred act”, implies a ritual act of violence. Even if sacrifice had become inacceptable because of the free violence on which it’s based on, and even if gods have lost their power of social regulation, sacrifice continues to fascinate. The writings of Antonin Artaud, Laure (Colette Peignot), Michel Leiris and Unica Zürn are inspired by sacrificial rituals : writers borrow mythological figures linked to sacrificial scenes and they are motivated by the efficiency of ritual performances. Ritual sacrifice offers multiple mythological figures and patterns, and proposes effective forms that impact writing.
The field of “poïétique” investigates the creative path preceding published writings. The works studied in this thesis are particularly suited for a “poïetique” reading because of their processual character – some of them are considered unfinished – and because of the presence of self-reflective comments about the creative process. Considering that all texts contain the story of its own creation, it is possible to think of the works as tracks of the writing in process. When creation has to do with ritual sacrifice, it leads to the opening of sacred spaces and activates a process of de-subjectification. Ritual sacrifice and creation are two ways of taking action that allow writers to give their existence a meaningful shape. Thinking about the sacrifice through the field of “poïétique” is a way to reflect upon the continuum, the transfer or the disruption between existence and writing.
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Le Grimoire animal. L'existence des bêtes dans la prose littéraire de langue française 1891-1938 / The Animal Grimoire. The Animal Lives in French-language Literary Prose 1891-1938Picard, Nicolas 24 June 2019 (has links)
Au tournant du XXe siècle, et de façon de plus en plus prononcée jusqu’à la veille de la seconde guerre mondiale, la littérature de langue française se met à attribuer aux bêtes des capacités traditionnellement réservées à l’humain. Celles-ci possèdent, découvre-t-on, comme nous, une riche vie affective et émotionnelle, interagissent avec leur environnement en configurant, par production et interprétation de signes, un univers subjectif propre, communiquent avec les autres êtres vivants de manière complexe au moyen de diverses formes langagières, raisonnent, pensent intelligemment, ou encore vivent comme des individus ou des personnes dotés d’une histoire singulière. En somme, à une époque où prédominent, en philosophie, en science, en littérature, le paradigme anthropocentriste, des conceptions réductionnistes de la vie animale, les bêtes littéraires deviennent des sujets, elles se voient octroyer, par tout un ensemble d’écrivains, une existence. Celle-ci s’avère la plupart du temps énigmatique : la lecture et l’écriture ont dès lors pour objet son dévoilement, le déchiffrement mais aussi l’interrogation et la configuration du « grimoire » (Genevoix) animal. Notamment inspiré par cette métaphore heuristique, je souhaite dans cette thèse étudier comment, entre 1891 et 1938, la prose littéraire de langue française, donc toute une variété d’écrits, recrée l’existence animale, tente d’appréhender la nature concrète de la vie des bêtes et les relations que nous entretenons avec elles. Il s’agit finalement de mesurer la dimension éthique de ces textes qui, en déconstruisant l’anthropocentrisme, aident à repenser la façon dont nous considérons les bêtes et notre cohabitation avec elles. / At the turn of the twentieth century and increasingly until the Second World War, French-language literature started to provide animals with capacities that were traditionally reserved for humans. In the relevant texts, animals have a rich emotional life, they interact and communicate with their environment and other living beings in numerous and complex ways ; by producing and interpreting signs, they construct a subjective world of their own. They demonstrate, moreover, amazing reasoning and cognitive abilities and original personalities. In short, at a time when, in philosophy, science and literature, prevail the anthropocentric paradigm and reductionist conceptions of animal life, literary animals become subjects, they are granted, by a whole set of writers, an existence. This existence is most of the time enigmatic : reading and writing therefore involve its unveiling, the deciphering but also the questioning and configuration of the animal "grimoire" (Genevoix). Inspired in particular by this heuristic metaphor, I wish in this piece of research to study how, between 1891 and 1938, French-language literary prose, thus a whole variety of writings, recreates animal lives, tries to apprehend the concrete nature of animals and the relationships we have with them. My final goal is to measure the ethical dimension of these texts which, by deconstructing anthropocentrism, help to rethink the way we view animals and our coexistence with them.
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