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John Rupert Firth historien de la linguistique et fondateur de la "London School" / John Rupert Firth historian of linguistics and founder of the "London school"Duvivier-Senis, Angela 18 November 2016 (has links)
Etudié principalement pour ses travaux en phonologie, John Rupert Firth (1890-1960) occupe une place clé en linguistique anglo-saxonne. Il est un représentant éminent des études philologiques qui ont prévalu jusqu’au début du XXᵉ siècle, par sa culture du passé et son attachement à l’histoire des langues etdes sciences, qui font écho à sa formation d’historien. Paradoxalement, il a orienté ces savoirs et expériences vers l’avenir, en donnant une nouvelle impulsion aux sciences du langage en Grande-Bretagne,avec l’avènement de la linguistique en tant que discipline académique. Ses écrits dénotent un horizon de rétrospection très riche dans le temps et dans l’espace. Il s’y inscrit dans la continuité des expérimentations phonétiques du XIXᵉ siècle (Sweet, Bell). Ces références participent à la constitution de ce que l’on nomme la « linguistique firthienne », dont l’objet de la présente thèse est précisément d’étudier les contours. Ses concepts linguistiques (contexte de situation, sens par collocation, colligation ou langue restreinte) et phonologiques (phonesthésie, analyse prosodique) sont étudiés et mis en perspective au fil de cette thèse. Ils s’appuient sur le fonctionnalisme et la transdisciplinarité dans une approche plurilingue où les langues asiatiques jouent un rôle majeur pour la prise de conscience d’un eurocentrisme que l’auteur a cherché à dépasser. Firth est le fondateur de la London School, l’initiateur d’un héritage porté par plusieurs générations de linguistes anglo-saxons (Robins, Halliday, Crystal). Notre étude se donne pour but d’évaluer quelles ont été sa place et sa contribution réelles dans l’histoire des idées linguistiques. / Mainly studied for his work in phonology, John Rupert Firth (1890-1960) played an outstanding role in English linguistics. He stands in line with the philological studies that prevailed up until the beginning of the 20th century through his culture of the past and his commitment to the history of languages and of sciences, both echoing his academic education in history. However, he turned these knowledge and experiences towards the future, giving a new impetus to language sciences in Great Britain and eventually leading to the recognition of general linguistics as an independent academic discipline. His writings show a wide retrospective horizon both in time and space. He defined himself as in continuity with 19thcentury phonological experiments (Sweet, Bell). These references contribute to the formation of what is known as “Firthian linguistics”, whose contours this dissertation aims at defining. His linguistic and phonological concepts (context of situation, meaning by collocation, colligation, restricted languages as well as phonaesthesia and prosodic analysis) are studied here and put into perspective. They rely on functionalism and transdisciplinarity in a multilingual approach where Asiatic languages foster the awareness of a eurocentrism the author tried to overcome. Firth was the founder of the London School,initiating a legacy embodied by many generations of English linguists (Robins, Halliday, Crystal). Our study aims thus at assessing his real place and contribution to the history of linguistic thought.
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Les constructions verbe causatif + nom d’émotion : aspects linguistiques et pistes didactiques / Constructions of causative verbs and names of emotions : linguistic aspects and didactic trailsBak, Monika 24 October 2016 (has links)
Cette thèse propose une étude des constructions Verbe causatif + Nom d’émotion (susciter l’étonnement, déclencher l’enthousiasme, attiser la jalousie) selon la méthodologie établie dans le cadre du projet ANR-DFG Emolex (www.emolex.eu). Ce travail relie de façon étroite les descriptions linguistiques, sur le plan syntaxique et sémantique, de ces constructions et leurs applications en didactique du français langue étrangère (FLE). L’étude poursuit un triple objectif : 1) la sélection des collocations les plus "représentatives" dans le corpus selon le degré d’attirance de leurs éléments constitutifs, établi à l’aide de méthodes lexico-statistiques; 2) l’analyse de leurs propriétés sur le plan syntaxique et sémantiques ; 3) l’application didactique des résultats de l’analyse linguistique dans l'enseignement de ces collocations en FLE, notamment par la confection des cartes mentales. Ces dernières ouvrent des pistes innovantes pour l'enseignement/apprentissage de ces structures linguistiques auprès d’étudiants non-natifs du français (Cavalla et al. 2015). / This thesis proposes a study the linguistic relationships between nominal predicates and causative verbs the names of emotions and causative verbs according to the methodology established in the ANR-DFG Emolex project (www.emolex.eu). This work lies in linking linguistic descriptions of collocations V + N in the cause and didactic transposition of these constructions from the observation of the corpus, which is still little discussed in the didactic of French as a Foreign Language (FLE). We aim to meet three main objectives: 1) to identify the most "representatives" collocations in the corpus according to degree of attraction of their components, based on lexical and statistical methods ; 2) the identification of syntactic-semantic relations between their components; 3) didactic application of the results of linguistic research in a didactic perspective of FLE in particular by making mind maps. Mind maps provide innovative ways for teaching/ learning these language elements to non-native Francophone students (Cavalla et al. 2015).
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Apprendre comme Inventer / [Learning as Thinking Up]Delacour, Gérard 01 July 2010 (has links)
Apprendre comme Inventer, essai pour introduire le concept didactique d'insension. Apprendre est une activité, aussi bien au sens de « to teach », du point de vue de l’enseignant, apprendre comme enseigner, qu’au sens de « to learn », du point de vue de l’apprenant, c’est-à-dire apprendre comme connaître. L’analyse de l’activité par la Didactique professionnelle en tant qu’analyse de ce qui est productif et constructif dans l’action, peut s’appliquer à l’action d’apprendre. Or il existe, à côté de la conceptualisation dans l’action, des moments où le Sujet apprend en s’incorporant à lui-même la connaissance. Ce moment est un acte du Sujet par induction, c’est-à-dire par colligation d’éléments épars, perçus et/ou imaginés. Le Sujet accède ainsi au sens qu’il donne en acte à l’apprendre. Cette saisie du sens, ou « insension » est une invention du Sujet qui participe doublement à son développement : d’une part, les connaissances appropriées au Sujet par le Sujet engagent le développement de sa compétence, d’autre part, l’activité d’apprendre comme inventer est conjointe au développement identitaire du Sujet. Pour l’ingénierie didactique de formation, apprendre à enseigner demande l’écoute de la singularité du cadre de référence du Sujet. Pour faciliter à l’ignorant le passage à la connaissance, c’est-à-dire à l’incorporation des savoirs référencés, il faut que les dispositifs de formation aient pour point de départ la perspective de l’apprenant. Le Sujet ignorant est reconnu capable d’apprendre à partir de son cadre de référence, tel qu’il est, c’est-à-dire capable d’un acte d’incorporation pour soi des savoirs que l’insension (colligation) transforme en connaissances. Le Sujet peut alors accéder socialement à la reconnaissance de sa compétence. / Learning as Thinking Up, an introduction to the didactic concept of "insension". ”Apprendre” in French, is an activity, meaning both “to teach” from the point of view of the teacher, and “to learn” from the perspective of the student (hereafter referred to as the “Subject” or the “Uninitiated”). The activity’s analysis by Professional Didactic, that is to say an analysis of what is productive and constructive within an action, can be applied to “learning”. However, in attempting to understand the learning process, one recognizes that there do exist, along with the conceptualization within the action, times when the subject learns by self-incorporating knowledge. This is when the Subject reacts, by use of induction, that is to say by the colligation of scattered elements, as they are perceived and/or imagined. Thus, the Subject accesses to the meaning he or she gives to learning. This grasping of the meaning or "insension" is an invention of the Subject which participates in a double development: on the one hand, the knowledge appropriated to the Subject by the Subject, initiates his skills’ development, and on the other hand, the thinking up learning activity is linked to the development of the Subject’s identity. Educational training planning requires taking into account the Subject’s personal reference framework. In order to lead the Uninitiated towards “knowing”, that is to say, the incorporation of referenced knowledge, it is necessary that the training schemes have, as a starting point, the point of view of the Uninitiated. The Uninitiated is recognized as being able to learn from his or her personal reference framework, that is to say able to act on referenced knowledge for its self-incorporation. The insension (colligation) transforms it into personal knowledge. Therefore, the Subject accesses to social recognition of its skills.
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Apprendre comme InventerDelacour, Gérard 01 July 2010 (has links) (PDF)
Apprendre comme Inventer, essai pour introduire le concept didactique d'insension. Apprendre est une activité, aussi bien au sens de " to teach ", du point de vue de l'enseignant, apprendre comme enseigner, qu'au sens de " to learn ", du point de vue de l'apprenant, c'est-à-dire apprendre comme connaître. L'analyse de l'activité par la Didactique professionnelle en tant qu'analyse de ce qui est productif et constructif dans l'action, peut s'appliquer à l'action d'apprendre. Or il existe, à côté de la conceptualisation dans l'action, des moments où le Sujet apprend en s'incorporant à lui-même la connaissance. Ce moment est un acte du Sujet par induction, c'est-à-dire par colligation d'éléments épars, perçus et/ou imaginés. Le Sujet accède ainsi au sens qu'il donne en acte à l'apprendre. Cette saisie du sens, ou " insension " est une invention du Sujet qui participe doublement à son développement : d'une part, les connaissances appropriées au Sujet par le Sujet engagent le développement de sa compétence, d'autre part, l'activité d'apprendre comme inventer est conjointe au développement identitaire du Sujet. Pour l'ingénierie didactique de formation, apprendre à enseigner demande l'écoute de la singularité du cadre de référence du Sujet. Pour faciliter à l'ignorant le passage à la connaissance, c'est-à-dire à l'incorporation des savoirs référencés, il faut que les dispositifs de formation aient pour point de départ la perspective de l'apprenant. Le Sujet ignorant est reconnu capable d'apprendre à partir de son cadre de référence, tel qu'il est, c'est-à-dire capable d'un acte d'incorporation pour soi des savoirs que l'insension (colligation) transforme en connaissances. Le Sujet peut alors accéder socialement à la reconnaissance de sa compétence.
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