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Les intrusions cognitives et leur relation aux symptômes anxieux, dépressifs et compulsifs

Freeston, Mark H. 23 February 2022 (has links)
Les intrusions, cognitives sont des pensées, des images ou des impulsions persistantes et répétitives, et sont perçues comme ayant une origine interne. Elle sont très difficiles à contrôler. Deux études portant sur ces intrusions ont été menées chez une population normale. Elles ont pour but de permettre une meilleure compréhension des troubles obsessifs-compulsifs, puisque ces études portent sur un phénomène analogue à celui observé dans une population clinique. Cent vingt-cinq (125) étudiants universitaires ont complété un questionnaire qui portait sur sept intrusions cognitives. Ils ont aussi complété des inventaires mesurant des symptômes dépressifs, anxieux et compulsifs. Dans la première étude, trois styles dominants de réponse face aux intrusions ont été identifiés. Pour un premier groupe, les sujets n'utilisaient aucune réponse face à leurs intrusions. Les sujets d'un deuxième groupe utilisaient des stratégies d'évitement et d'évasion. Ces sujets rapportaient plus de tristesse, d'inquiétude, de culpabilité et de désapprobation face à leurs intrusions que ceux du premier groupe. Enfin, les sujets d'un troisième utilisaient une stratégie de réflexion attentive. Ces derniers sujets expérimentaient des formes d'intrusions plus variées, et ces intrusions étaient plus souvent déclenchées par des stimuli. Les sujets de ces deux derniers groupes, mettant de l'avant des stratégies délibérées pour chasser leurs intrusions, rapportaient avoir plus de difficulté à y arriver que ceux du premier groupe. Également, ils indiquaient plus de symptômes anxieux. Les analyses intra-sujets appuyaient les comparaisons entre groupes. Elles révélaient que les intrusions associées aux stratégies d'évitement et d'évasion reçoivent plus de désapprobation que celles associées à une méthode attentive.Dans la deuxième étude, une analyse factorielle des items portant sur les intrusions cognitives a été menée. Cinq facteurs ont été retenus et interprétés. Il s'agit de la détresse générale, l'évaluation, le contrôle, la diversité et l'attention. Une analyse de régression hiérarchique a révélé que les facteurs détresse et diversité étaient prédicteurs de symptômes dépressifs et anxieux. Le facteur évaluation, composé de responsabilité perçue, de désapprobation et de culpabilité étaient également associé à la dépression. Cependant, il était le seul prédicteur significatif de symptômes compulsifs. Le facteur contrôle était un prédicteur significatif de l'anxiété.Les résultats des deux études sont discutés en fonction de la formulation cognitive-béhaviorale des troubles obsessifs-compulsifs de Salkovskis (1985). Les résultats représentent un appui partiel pour le modèle, mais exposent aussi certaines limitations. / Cognitive intrusions are persistent or repetitive thoughts, images, or impulsions that intrude on on going activity, are of internal origin, and are difficult to control. Two analogue studies were conducted on a normal population to advance understanding of obsessive-compulsive problems. One hundred and twenty-five (125) university students completed a questionnaire describing and evaluating seven cognitive intrusions and inventories of depressive, anxious, and compulsive symptoms. In the first study, three dominant response styles were identified on the basis of strategies used in response to intrusions. The first group used no effortful response for their intrusions. A second group who engaged in escape/avoidance strategies reported greater sadness, worry, guilt, and disapproval than the no effortful response group. A third group who used an attentive thinking strategy reported more varied forms and more frequently triggered intrusions than the no effortful response group. The second and third groups who both used effortful response strategies reported more difficulty removing their intrusions and were more anxious than the no effortful response group. Within-subject analyses supported the group comparisons and showed that intrusions eliciting escape/avoidance strategies were evaluated more disapprovingly than thoughts eliciting attentive thinking. In the second study, factor analysis on the cognitive intrusion questionnaire items identified five factors that were interpreted as general distress, evaluation, control,diversity, and attention. Hierarchical regression analyses showed that the distress and diversity factors were predictors of depressive and anxious symptoms. The evaluation factor consisting of perceived responsibility, disapproval and guilt ratings was also associated with depression and was the only significant predictor of compulsive behavior. The control factor was a significant predictor of anxiety.
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Dépendance alimentaire : profils psychologique et cognitif

Rodrigue, Christopher 19 March 2024 (has links)
Dans la dernière décennie, les taux d’obésité ont atteint des niveaux inégalés à l’échelle mondiale, tant chez les enfants, adolescents, que chez les adultes. Malgré les efforts pour prévenir ce phénomène, ces taux ne cessent d’augmenter dans la plupart des populations. Afin de mieux comprendre la surconsommation compulsive de nourriture menant à une surcharge pondérale et à l’obésité, de nombreux auteurs se sont intéressés à la conceptualisation de ces comportements sous l’angle de la dépendance, menant au concept de dépendance alimentaire (DA). Cette hypothèse a depuis été examinée auprès de différents groupes, à l’aide de la Yale Food Addiction Scale (YFAS), une échelle permettant d’évaluer les symptômes de dépendance à une substance, adaptés à la nourriture. Jusqu’à présent, les études intégrant l’YFAS ont notamment permis d’identifier qu’un profil généralement plus sévère était observable chez les individus rapportant des symptômes de DA, sur plusieurs plans. Dans cette lignée, la présente thèse avait comme objectif général de poursuivre la caractérisation de la DA, sur les plans psychologique et cognitif, auprès de deux populations distinctes. Un premier volet visait l’étude de ces sphères auprès d’un échantillon d’adultes souffrant d’obésité sévère, alors qu’un second volet ciblait un échantillon d’adolescents de la population générale. Dans le cadre du premier volet, une étude a été effectuée auprès de 86 adultes souffrant d’obésité sévère (IMC moyen = 47,7 kg/m²; âge moyen = 39,5 ans), en attente d’une chirurgie bariatrique. Les participants ont été divisés en deux groupes selon leur niveau de symptômes de DA, et comparés sur différentes mesures, visant notamment à évaluer les comportements alimentaires problématiques (symptômes d’accès hyperphagiques), les difficultés psychologiques (symptômes dépressifs, anxieux et impulsivité) et cognitives (fonctionnement exécutif). Les résultats ont montré que les individus, endossant davantage de symptômes de DA, rapportaient significativement plus de symptômes d’accès hyperphagiques, de dépression et d’anxiété et des niveaux plus élevés de difficultés autorapportées quant au fonctionnement exécutif. De plus, les participants de ce groupe présentaient un moins bon score combiné d’inhibition et de flexibilité cognitive au Color-Word Interference Test de la batterie D-KEFS. Ces participants présentaient également un patron d’erreur suggérant une plus grande difficulté à identifier et réguler les erreurs, à cette tâche. Ensuite, le deuxième volet de la thèse était constitué de deux études. La première étude a été effectuée auprès d’un échantillon de 969 adolescents de la population générale âgés entre 12 et 18 ans (571 filles, 397 garçons; âge moyen = 14,9 ans). Une procédure similaire que lors de l’étude précédente a été utilisée pour diviser les groupes et ces derniers ont été comparés sur les mêmes variables autorapportées. Les résultats ont montré que les participants endossant davantage de symptômes de DA, rapportaient également davantage de symptômes d’accès hyperphagiques, de symptômes psychologiques et de difficultés de fonctionnement exécutif. De plus, le lien entre les symptômes de DA et les difficultés exécutives était modéré par l’âge et le sexe. Ensuite, la deuxième étude constituant ce volet de la thèse a été effectuée auprès de 50 adolescents recrutés à partir de l’échantillon décrit précédemment (38 filles et 12 garçons; âge moyen = 15,2 ans). Cet échantillon était constitué de 25 adolescents endossant un niveau élevé de symptômes de DA, et 25 adolescents appariés sur l’âge et le sexe, n’endossant aucun symptôme de DA. Les participants ont été comparés sur leurs performances à quatre tâches neuropsychologiques informatisées de la batterie CANTAB, visant l’attention soutenue et le fonctionnement exécutif. Les résultats n’ont pas montré de différences significatives entre les groupes par rapport à ces scores, mais ont toutefois permis d’observer des tailles d’effets allant de faible à modérée quant à trois scores spécifiques, suggérant des différences relatives à l’attention soutenue et à la régulation des erreurs. En somme, les résultats des deux volets permettent d’observer des profils psychologiques et cognitifs spécifiques en lien avec les symptômes de DA, tant chez les adultes souffrant d’obésité sévère, que chez les adolescents de la population générale. L’ensemble de ces résultats ouvre également la voie à l’étude développementale de la DA, ainsi qu’à une vision holistique de cette problématique. / Over the last few decades, obesity rates have reached important rates worldwide, in children, adolescents, as well as in adults. Despite the efforts to prevent it, obesity rates are still rising across all population groups. In order to provide an understanding of compulsive overeating leading to overweight and obesity, many authors have studied it under the scope of addictions, leading to the concept of food addiction (FA). This hypothesis has been studied in many populations, with the Yale Food Addiction Scale (YFAS), a scale assessing substance dependence adapted to food. Up until now, studies including the YFAS showed that individuals reporting more FA symptoms also reported a more severe profile on many other aspects. Thus, the thesis aimed to add up knowledge on psychological and cognitive profiles related to FA, in order to characterize this concept. The first section of the thesis aimed to examine those aspects in a sample of adults suffering from severe obesity, and the second section targeted a sample of adolescents from the general population. As part of the first section of the thesis, a study has been conducted with a sample of 86 adults suffering from severe obesity (mean BMI = 47.7 kg/m²; mean age = 39.5 years), waiting for a bariatric surgery. The sample was divided in two groups according to FA symptoms, and then compared with disordered eating behaviors (binge eating symptoms), psychological (depressive and anxiety symptoms, impulsivity) and cognitive difficulties (executive functioning). Results showed that participants with more FA symptoms also reported more binge eating, depression and anxiety symptoms, and more self-reported executive functioning difficulties. Moreover, those participants also showed a poorer inhibition and cognitive flexibility score on the D-KEFS’ Color-Word Interference Test. They also showed an error pattern suggesting more difficulties in identifying and processing errors. Then, the second section of the thesis consisted of two studies. The first one was conducted with a sample of 969 adolescents aged between 12 and 18 years (571 girls, 397 boys, and one missing data; mean age = 14.9 years). The research protocol was analogous to the precedent study, according to group comparisons. More precisely, participants were split on their levels of FA symptoms, and compared on similar variables. Results showed that participants with more FA symptoms also reported more binge eating symptoms, psychological and executive functioning difficulties. The relationship between FA symptoms and executive difficulties was also moderated by age and sex. Furthermore, the second study of this section was conducted with a sample of 50 adolescents recruited among the participants from the larger sample presented above (38 girls and 12 boys; mean age = 15.2 years). This sample was composed of a group of 25 participants with a higher level of FA symptoms, and a control group of 25 participants paired on age and sex, without FA symptoms. Participants were compared on their performances on four tasks of the computerized CANTAB battery, assessing sustained attention and executive functioning. Results did not show any significant differences on the tasks’ scores, but still showed small to moderate effect sizes on three specific scores, suggesting potential differences according to sustained attention and error processing. Overall, results from both sections of the present thesis revealed specific psychological and cognitive profiles related to FA symptoms in adults suffering from severe obesity, as well as in adolescents within the general population. It also opens the way to the developmental study of FA symptoms, and to a holistic approach in regard to this condition.
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Modification cognitive et résolution de problèmes chez des joueurs pathologiques au poker-video

Bujold, Annie 07 October 2021 (has links)
Pour la plupart des gens, les jeux de hasard et d'argent constituent un simple divertissement. Toutefois, pour d'autres, le jeu peut devenir pathologique. Cette étude évalue l'effet d'un traitement psychologique pour joueurs pathologiques et inclut 3 composantes principales: une modification cognitive, un entraînement à la résolution de problèmes et de la prévention de rechutes. Il est postulé que la perception de contrôle du joueur sur son problème augmentera, que la perception de sévérité de son problème ainsi que la fréquence de jeu diminueront suite à l'intervention. Un protocole expérimental à cas unique à niveaux de base multiples en fonction des individus est utilisé avec 3 joueurs pathologiques. Les résultats obtenus confirment les 3 hypothèses. La discussion soulève le rôle des facteurs cognitifs et de l'entraînement à la résolution de problèmes dans le traitement des joueurs pathologiques.
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Problèmes de jeu chez les aînés : l'influence perçue des évènements de vie

Poupard, Maude 19 April 2018 (has links)
Les problèmes de jeu pathologique chez les aînés sont préoccupants et, considérant la croissance de leur participation récréative au jeu et l'augmentation massive de l'offre de jeu des dernières années, il devient primordial de s'intéresser aux facteurs influençant les habitudes de jeu de cette population. Les événements éprouvants impliqués dans le processus du vieillissement peuvent jouer un rôle en affectant sérieusement les aînés plus vulnérables et en les incitant à utiliser le jeu comme une échappatoire aux émotions douloureuses. La présente étude vise donc à identifier et à décrire les événements de vie marquants qui contribuent à l'évolution des comportements problématiques de jeu chez les aînés. Elle a aussi pour but d'explorer s'il existe une différence entre ces événements en fonction du groupe d'âges d'appartenance ainsi qu'à regrouper les joueurs en fonction de leurs caractéristiques. Pour ce faire, 18 participants présentant des scores problématiques à l'Indice de gravité du jeu excessif ont été recrutés de façon à obtenir une répartition égale du groupe d'âges (55-64 ans, 65-74 ans et 75 ans et plus) et du genre. Au cours d'une entrevue semi-structurée, ils ont eu à décrire en détail les différents événements ayant créé un impact sur leurs habitudes de jeu. Suite à une procédure d'inter-juge, l'analyse qualitative de type inductive a permis de traiter les données. Les résultats indiquent que les participants pouvaient clairement établir un lien entre les fluctuations de leurs habitudes de jeu et certains événements, tels que l'héritage d'un montant important ou la retraite, sans qu'un type d'événement de vie ne soit davantage répertorié. Peu de particularités liées à l'âge ont été identifiées, mais une variation importante quant au vécu, au niveau d'adversité rencontré, à l'âge du début des habitudes de jeu et à l'utilisation de ressources d'aide a été observée. Ces particularités ont permis de dégager quatre profils distincts de joueurs, soit les (1) multi-dépendants avec apparition précoce du jeu, (2) les dépendants successifs avec apparition tardive du jeu, (3) les fortuits et (4) les accompagnateurs, ainsi que de proposer des recommandations cliniques adaptées selon chaque profil.
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Prévention de la rechute en réalité virtuelle : stratégies pour faire face aux situations à risque

Gilbert Baril, Chanelle 10 February 2024 (has links)
Les joueurs pathologiques en traitement doivent être préparés à faire face aux situations à risque de leur quotidien. Ainsi, il est d’usage, au cours du traitement, de les aider à développer et mettre en pratique différentes stratégies pour prévenir les rechutes. Toutefois, peu d’études se sont intéressées aux types de stratégies proposées par les joueurs lors d’une thérapie. Le traitement du jeu pathologique a connu des avancées dans les dernières années en utilisant la réalité virtuelle pour exposer les joueurs à leur désir de jouer. Comment cette modalité de traitement influence les stratégies de prévention de rechute reste à évaluer. La présente étude vise donc à identifier et classifier les stratégies proposées par les joueurs pour gérer leur désir de jouer lorsqu’ils sont confrontés à des situations à risque d’une exposition en réalité virtuelle. Des enregistrements de dix joueurs pathologiques ayant pris part à une séance de prévention de la rechute en réalité virtuelle ont été transcrits en verbatim. Des analyses qualitatives de type déductif et inductif ainsi qu’une procédure d’accord interjuges ont été utilisées pour analyser les discours des joueurs. L’analyse thématique a permis d’identifier six stratégies comportementales et sept stratégies cognitives. Les résultats montrent une diversité de stratégies comportementales et cognitives habituellement retrouvée dans les thérapies cognitives-comportementales, telle que d’adopter un discours réaliste, s’abstenir de jouer, penser aux conséquences du jeu ou faire une activité alternative. En étant directement confrontés à une situation à risque d’un environnement de bar, le recours à l’évitement semble être l’une des solutions clés pour les participants. Finalement, l’interaction avec l’intervenant et les sessions précédentes de restructuration cognitive modulent potentiellement les stratégies abordées pendant la séance. Des études supplémentaires incluant un suivi à plus long terme sont nécessaires afin de déterminer si ces stratégies sont utilisées et efficaces une fois la thérapie terminée.
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Prévention du jeu pathologique chez les adolescents : correction de la notion de hasard

Roy, Caroline 19 February 2022 (has links)
Les perceptions erronées qu'entretient le joueur envers la notion de hasard constituait un facteur crucial dans le développement et le maintien des habitudes de jeu. L'individu tente de maîtriser le hasard en créant des liens erronés entre des événements indépendants. La présente étude évalue l'efficacité de trois méthodes de prévention pour corriger les perceptions erronées des adolescents. Les élèves (N=520) sont répartis aléatoirement dans l'une des trois conditions expérimentales suivantes : un professeur administre le programme « Moi, je passe », créé par le Groupe Jeunesse ; un spécialiste du jeu administre le programme « Moi, je passe » ; un spécialiste du jeu administre un programme créé par des spécialistes du jeu. Les résultats indiquent une efficacité significative des trois méthodes pour corriger les perceptions erronées des adolescents. Toutefois, la méthode créée par des spécialistes obtient une efficacité supérieure auprès des élèves à risque de développer un problème de jeu. L'implication pratique de ces résultats fait l'objet d'une discussion.
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Examen des manifestations de la dysmorphie musculaire : intégration de différentes perspectives

Morin, Julie 02 February 2024 (has links)
La dysmorphie musculaire (DM) est une condition affectant majoritairement les hommes, caractérisée par la présence d'importantes insatisfactions en lien avec les muscles. Bien qu'elle soit encore peu connue, certains auteurs se sont déjà intéressés aux manifestations de la DM en les observant sous divers angles. Différentes propositions ont été mises de l'avant pour la conceptualiser, certains l'associant à un trouble obsessionnel compulsif, d'autres à un trouble du comportement alimentaire et, plus récemment, à une addiction à l'image corporelle. Toutefois, aucune donnée empirique n'existe à ce jour sur le lien entre la DM et l'addiction à l'image corporelle. L'objectif général du présent mémoire doctoral est d'examiner les liens entres les symptômes et les manifestations de la DM, les difficultés alimentaires et les symptômes d'addiction à l'image corporelle via la complétion de deux études. Dans le cadre de la première étude, dont l'objectif est de développer et valider un questionnaire permettant d'évaluer l'addiction à l'image du corps, 466 participants ont été recrutés au sein de la communauté universitaire (étudiants et employés) et ont rempli différents questionnaires, dont l'Inventaire d'addiction à l'image corporelle (IAIC). Les résultats indiquent que l'IAIC est un outil valide qui possède de bonnes qualités psychométriques et qui permet de mesurer efficacement les symptômes d'addiction à l'image corporelle. La deuxième étude avait comme objectif d'expliquer les symptômes de DM à partir des symptômes d'addiction à l'image corporelle en contrôlant pour les symptômes alimentaires et les symptômes psychologiques présents. Des hommes à risque de présenter des symptômes de DM (N=47) ont été recrutés et ont rempli différents questionnaires en lien avec la DM, les comportements alimentaires et les symptômes psychologiques. Les résultats montrent que les symptômes d'addiction à l'image corporelle sont en mesure de prédire les symptômes de DM au-delà des symptômes alimentaires et psychologiques. En bref, la présente étude apporte des appuis préliminaires au nouveau concept d'addiction à l'image corporelle de par le développement d'un outil permettant d'évaluer ce construit et la mise en lumière de l'importance que pourrait prendre les aspects addictifs dans les manifestations de la DM.
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Traitement cognitif et comportemental des joueurs pathologiques adultes

Sylvain, Caroline 23 March 2022 (has links)
Malgré le taux de prévalence important du jeu pathologique, il existe peu d'études contrôlées démontrant l'efficacité d'un traitement pour ce trouble. La présente étude évalue l'impact d'un traitement basé sur l'approche cognitive behaviorale auprès de 29 joueurs pathologiques. Les sujets, répartis en deux groupes (traitement et contrôle/liste d'attente), bénéficient d'un traitement basé sur quatre composantes à savoir la correction des cognitions erronées à l'égard du jeu, l'entraînement à la résolution de problèmes, l'entraînement aux habiletés sociales et la prévention de rechute. Les résultats démontrent des gains thérapeutiques cliniquement et statistiquement significatifs pour les sujets traités comparativement à ceux du groupe contrôle. Cette étude confirme la possibilité de traiter efficacement les problèmes de jeu et met en évidence les composantes thérapeutiques utilisées. La discussion soulève les implications théoriques et cliniques de ces résultats.
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La stigmatisation basée sur le poids et les comportements alimentaires au sein du couple

Talbot, Marie-Ève 24 January 2024 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 23 janvier 2024) / La stigmatisation liée au poids est un phénomène qui gagne en prévalence ces dernières années, suscitant l'intérêt de plusieurs chercheurs. Cette expérience aversive peut être perpétrée par différents individus, dont le partenaire amoureux, qui serait d'ailleurs l'une des plus fréquentes et intenses sources de stigma quotidien lié au poids (Vartanian & al., 2014). Malgré son importance, l'effet du stigma perpétré par le partenaire amoureux a été peu documenté dans la littérature (Puhl, & Brownell, 2006; Schmidt & al., 2022; Vartanian & al, 2014). La présente étude s'intéresse à la stigmatisation liée au poids perpétrée dans la relation amoureuse et aux processus menant à la compulsion alimentaire des deux partenaires amoureux, via l'effet médiateur des émotions négatives ressenties à l'égard du partenaire sur ce lien. L'étude s'intéresse également à la façon dont ces associations diffèrent selon la présence ou non d'un surpoids ou d'obésité chez la femme. Pour ce faire, 58 couples issus de la population générale ont été recrutés. Deux modèles d'interdépendance acteur-partenaire (APIM; Kenny & al., 2006) ont été réalisés; un regroupant les couples où la femme ne présentent pas de surpoids (n=40; Indice de masse corporelle (IMC; kg/m²) <25) et l'autre regroupant les femmes présentant un surpoids ou de l'obésité (n=18; IMC ≥ 25). Dans son ensemble, les résultats démontrent des patrons d'associations différents entre le stigma et la compulsion alimentaire chez les partenaires amoureux, selon l'absence ou la présence de surpoids ou d'obésité de la femme. Chez les couples où la femme présente un surpoids ou de l'obésité, les résultats révèlent que l'expérience de stigma vécue par la femme est associée à sa compulsion alimentaire et à celle de son conjoint, via les émotions négatives qu'elle vit à l'égard de son partenaire. Dans le modèle où la femme ne présente pas de surpoids, l'expérience de stigma vécue chez la femme n'est pas associée à sa compulsion alimentaire, alors que l'expérience de stigma vécue par l'homme est liée à sa compulsion alimentaire, via les émotions négatives ressenties à l'égard de sa partenaire. Ces résultats font ressortir le processus différencié de la réponse à la stigmatisation au sein des couples selon la présence de surpoids ou d'obésité chez la femme. Ils ajoutent à la littérature existante sur le sujet, en donnant un portait différencié des processus pouvant lier l'expérience de stigma perpétrée quotidiennement dans le couple et la compulsion alimentaire dans un contexte dyadique.
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La réaction des consommateurs à la publicité mobile et achat impulsif : le rôle de l'addiction, l'attachement et l'extension de soi au téléphone intelligent

Baccouche, Mona 23 October 2023 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 31 juillet 2023) / Considéré comme un artefact de la société moderne, le téléphone intelligent a pris une place importante dans la vie des individus. La grande dépendance à l'égard des téléphones intelligents, pour la réalisation des différentes tâches du quotidien, a amené certains chercheurs à s'interroger sur la nature de cette relation et les comportements addictifs qui peuvent en découler. Par ailleurs, l'addiction au téléphone intelligent a été fortement associée à des problèmes psychopathologiques, comme l'anxiété et la dépression. Du point de vue du marketing, il semblerait que les spécialistes ont su comment tirer profit de la prévalence des téléphones intelligents afin de renforcer les pratiques du marketing mobile. Le téléphone intelligent a permis de joindre plus facilement les consommateurs à travers un contenu stimulant et interactif. Cependant, face à cette frénésie envers le marketing mobile, on a tendance à ignorer les impacts négatifs des pratiques parfois aberrantes du marketing mobile sur la réaction des consommateurs. Cette thèse s'inscrit dans le cadre de l'étude des facteurs responsables de l'émergence d'une addiction au téléphone intelligent et ses conséquences sur l'efficacité publicitaire et le comportement des consommateurs. Pour ce faire, la théorie de la dépendance aux médias (Media system dependency : MSD) (Ball-Rokeach et Defleur, 1976) a été adoptée comme cadre théorique général. Nous avons également combiné les postulats théoriques de la MSD à d'autres théories et modèles bien établis dans la littérature : la théorie de l'extension de soi (Belk, 1988), la théorie de l'attachement (Bowlby, 1977), la théorie de la réactivité aux cues (Carter et Tiffany, 1999), le modèle de la distorsion cognitive (Beck, 1963) et la théorie de la dissonance cognitive (Festinger, 1957). Un modèle a donc été proposé et testé. Ce modèle présente d'une part, l'extension de soi et l'attachement comme les déterminants de l'addiction au téléphone intelligent, et d'autre part, la réaction des consommateurs (attention et attitude), la surcharge d'informations, l'achat impulsif mobile et le comportement post-achat (dissonance post-achat et intention de retourner le produit) comme possibles conséquences directes et indirectes. Pour tester les relations de notre modèle conceptuel, une approche quantitative a été mise en place au moyen d'un questionnaire autoadministré. En utilisant la méthode statistique PLS-SEM, nous avons pu confirmer, ou infirmer, les hypothèses de notre cadre conceptuel. Les résultats ont montré que l'addiction au téléphone intelligent est déterminée par les concepts de l'extension de soi et l'attachement au téléphone intelligent. De plus, l'addiction au téléphone intelligent exerce une influence significativement positive et directe sur la réaction des consommateurs à la publicité mobile, au niveau de l'attention et de la formation de son attitude. L'addiction au téléphone intelligent influence également la perception de la surcharge d'informations reçues par les individus sur leur appareil. Finalement, nous avons pu confirmer une relation indirecte entre l'addiction au téléphone intelligent et la dissonance post-achat à travers l'achat impulsif mobile. Les résultats ont été discutés et les contributions théoriques, et managériales de cette thèse ont été mises en avant. / Considered as an artifact of modern society, smartphones have taken an important place in the lives of individuals. The great dependence on smartphones to undertake various daily tasks has led some researchers to question the nature of this relationship and the potential consequences of mobile addictive behaviors. Besides, smartphone addiction has been strongly associated with psychopathological problems such as anxiety and depression. From a marketing perspective, marketers seem to take advantage of the prevalence of smartphones to strengthen their mobile marketing strategies and practices. The smartphone has facilitated the access to consumers through engaging and interactive content. However, the frenzy around mobile marketing has obscured the negative impacts of deviant practices of mobile marketing on consumers' reactions. This thesis deals with the factors underlying the emergence of smartphone addiction and its consequences on advertising effectiveness and consumers' behaviors. The theory of media system dependency (MSD) (Ball-Rokeach and Defleur, 1976) has been adopted as a general theoretical framework. Furthermore, we have combined the theory of MSD with other well-established theories and models in the literature such as the self-extension theory (Belk, 1988), the attachment theory (Bowlby, 1977), the cue reactivity theory (Carter and Tiffany, 1999), the cognitive distortion model (Beck, 1963), and the cognitive dissonance theory (Festinger, 1957). Based on these theories, this thesis proposes a model depicting self-extension and attachment as the determinants of smartphone addiction. The latter is shown to have direct or indirect impacts on consumers' reactions (attention and attitude), information overload, mobile impulse buying and post-purchase behavior (post-purchase dissonance and intention to return the product). To test the relationships of our conceptual model, a quantitative approach is conducted using a self-administered questionnaire. Using the PLS-SEM statistical method, the hypotheses of our conceptual framework are tested. The results show that smartphone addiction is determined by consumers' smartphone self-extension and smartphone attachment. In addition, smartphone addiction is found to have a significantly positive and direct influence on consumers' reaction to mobile advertising, whether in terms of attention or attitude formation. In addition, smartphone addiction is found to influence consumers' perception of information overload, received on their devices. Finally, the results confirm an indirect relationship between smartphone addiction and post-purchase dissonance through mobile impulse buying. The results are discussed, and the theoretical and managerial contributions of this thesis are highlighted.

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