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Interactions entre le stress, la cognition, le craving pour la nourriture et les comportements alimentaires

Massicotte, Elsa 12 July 2019 (has links)
L’obésité est un trouble de santé épidémique à l’échelle mondiale dont la prévalence a doublé dans les quarante dernières années. Bien que l’obésité soit largement multi-déterminée, un débalancement entre une saillance motivationnelle accrue envers des stimuli de nourriture, que l’on pourrait également appeler craving pour la nourriture, et un contrôle comportemental plus faible, sous-tendu par des fonctions exécutives sous-optimales, pourrait contribuer au phénotype de l’obésité. Les données suggèrent que ce débalancement serait potentialisé par le stress, hautement associé à l’obésité. Bien que le craving pour la nourriture et la perturbation des fonctions exécutives soient de mieux en mieux compris dans le contexte de l’obésité, leur interaction ainsi que leur impact sur les comportements alimentaires, notamment en situation de stress, demeurent nébuleux. La thèse avait donc pour objectif de clarifier ces interrelations, dans un premier temps sans la contribution du stress, et dans un deuxième temps avec celle-ci. Pour ce faire, une première étude expérimentale a été effectuée auprès de participants ayant un indice de masse corporelle (IMC) allant d’un poids santé à l’obésité de classe 3. Les résultats montrent une association négative entre le craving pour la nourriture de type état et les fonctions exécutives. Plus spécifiquement, une faible flexibilité cognitive est associée à un craving élevé pour la nourriture, lequel prédit une consommation de nourriture malsaine plus grande, alors qu’aucune relation n’a été établie avec la nourriture saine. Par la suite, dans une deuxième étude expérimentale, un stresseur social aigu a été induit auprès departicipants ayant un IMC variant entre un poids santé et l’obésité de classe 2. Les résultats obtenus indiquent que le craving pour la nourriture prédit positivement la consommation de nourriture. Enfin, le stress prédit également l’augmentation du craving pour la nourriture dans une interaction complexe avec les fonctions exécutives et l’IMC. Précisément, le stress augmente le craving pour la nourriture lorsque les fonctions exécutives sont faibles et l’indice de masse corporel est élevé. Dans l’ensemble, les résultats de la présente thèse soulignent l’importance du craving pour la nourriture, des fonctions exécutives, du stress et de l’interaction entre ces variables dans la compréhension clinique de l’obésité. Il en résulte ainsi une compréhension plus globalede cette condition de santé, ce qui permettra d’orienter les futures interventions dans le domaine. En effet, l’ensemble des résultats obtenus soulève la pertinence d’ajouter certaines composantes au traitement comportemental classique, tel que des interventions ciblant le craving pour la nourriture, les fonctions exécutives ou encore le stress chez une population de personnes cliniquement obèses. En somme, la thèse offre des pistes de recherches futures afin d’améliorer et de diversifier les options thérapeutiques disponibles pour traiter l’obésité. / Obesity is a worldwide epidemic health condition whose prevalence has doubled over the last forty years. It is a multifactorial disease and thus many factors are involved. Among them, an enhanced motivational drive towards food, namely food craving, and a reduced behavioral control over food intake through poor executive functions have been observed. These characteristics, taken together, lead to a lack of self-regulation toward food and could, therefore, contribute to the obesity phenotype. Moreover, the imbalance between food craving and executive functions is promoted by stress, which is also associated with obesity. Even though food craving and executive functioning are now better understood in the context of obesity, their interaction as well as their impact on eating behaviors, particularly in relation to acute stress, remain unclear. Thus, the objective of this thesis was to clarify these interrelations, firstly without the contribution of stress, and secondly with this contribution. To do so, a first experimental study has been conducted with participants whose BMI were ranging between a healthy weight and class 3 obesity. The results from this study showed a negative association between state food craving and executive functions. Specifically, a low cognitive flexibility was associated with a high food craving following induction. Moreover, the latter was also predictive of a higher junk food intake but showed no relationship with healthy food intake. In the second experimental study, where participants with BMI ranging from a healthy weight to class 2 obesity were enrolled, an acute social stressor was induced. Results from this study showed that food craving positively predicted food intake. Finally, stress predicted food craving increase following induction in a complex interaction with executive functions and BMI. Specifically, stress enhanced food craving when executive functions werelow and BMI was high. Taken together, these results shed some light on the importance of food craving, executive functions, stress and the interaction of these variables in the clinical understanding of obesity. Furthermore, it allows a more global comprehension of this health condition, which could lead to new interventions. Indeed, the thesis discusses the relevance of integrating new components into classic behavioural treatment for obesity such as interventions targeting food craving, executive functions or stress in a clinical population of obese people. In sum, this thesis offers new research perspectives in order to improve and diversify available therapeutic options for obesity.
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Portrait des habitudes de jeu de patients atteints de la maladie de Parkinson

Nadeau, Dominic 24 April 2018 (has links)
Le risque de développer un problème de jeu chez les personnes atteintes de la maladie de Parkinson (MP) est de plus en plus documenté. Un type de médicament visant à contrôler les symptômes moteurs, l’agoniste dopaminergique, serait l’un des principaux facteurs liés à son développement. Par le biais d’une synthèse narrative présentée dans le chapitre 3, les mécanismes neurobiologiques et les autres facteurs en lien sont discutés. Un important constat ressort toutefois : l’étude des habitudes de jeu de ces patients est pratiquement absente. Ce constat est surprenant puisque la littérature sur le jeu regorge d’informations à prendre en considération dans le développement de ce trouble, telles que les types de jeu pratiqués, les montants dépensés, les raisons pour jouer et la présence de proches. Le deuxième article consiste donc à répondre à cette lacune relevée en faisant le portrait de leurs habitudes de jeu. Vingt-cinq personnes souffrant de la MP ont été recrutées et parmi celles-ci, quinze ont joué dans les six derniers mois. L’examen de leurs habitudes de jeu révèle que les jeux préférés sont la loterie et la machine à sous et qu’elles ont, en majorité, débuté la pratique de ces jeux avant l’établissement du diagnostic de la MP. Les patients sont moins intéressés à jouer aux machines à sous comparativement à un échantillon de joueurs âgés de plus de 55 ans mais, en contrepartie, ce jeu est celui auquel les plus grands montants étaient dépensés chez les participants qui ont rapporté avoir développé un problème de jeu. Les participants jouent pour le plaisir ou pour gagner de l’argent, mais des raisons non répertoriées, liées à leur maladie, ont été relevées. Ces patients n’ont pas recours à des proches aidants pour les aider dans la pratique de leur jeu favori et ces derniers ont manifesté leur méconnaissance de la pratique de jeux de hasard et d’argent des participants. Parmi l’ensemble des participants rencontrés, trois d’entre eux se sont révélés être des joueurs à risque. En plus de jouer aux machines à sous, des croyances erronées et des motivations spécifiques à jouer ont été relevées chez ces derniers. La réflexion découlant de ces résultats pourra stimuler la recherche dans l’étude des variables psychosociales en lien avec le développement d’un problème de jeu chez ces patients. / The risk of developing a gambling disorder in Parkinson’s disease (PD) is increasingly documented. A type of drug that control motor symptoms, the dopamine agonist, is one of the main factors related to the development of this disorder. Through a narrative synthesis presented in chapter 3, the neurobiological mechanisms and other related factors are discussed. However, an important finding is clear: the study of gambling habits of these patients is virtually absent. This is surprising since the gambling literature is packed with information to consider in the development of this disorder, such as type of game played, amounts spent, reasons to play and the presence of relatives. The second article aims to address this deficiency by establishing a portrait of their gambling habits. Twenty-five people with PD were recruited and among these, fifteen have gambled in the last six months. The review of their gambling habit reveals that favorite games are lottery and slot machine and they mostly started playing these games before the diagnosis of PD. They are less interested in playing slot machines compared to a sample of players aged over 55 but, in return, this game is the one to which the largest amounts were spent in participants who reported having developed a gambling problem. Participants reported gambling for fun or to make money, but several reasons related to their disease have been identified. These patients did not seek help of caregivers to assist them in the practice of their favorite game. Moreover, these caregivers revealed their ignorance of the participant’s gambling habits. Among all participants met, three of them were at risk gamblers. In addition to playing slot machines, erroneous beliefs and specific motivations to gamble were found among these. The reflection from these results will stimulate research in the study of the psychosocial variables related to the development of gambling problems in these patients.
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Family involvement in problem gambling treatment

Kourgiantakis, Toula 24 April 2018 (has links)
Les problèmes de jeu (PJ) sont un enjeu de santé publique qui ont une influence sur les individus qui en souffrent ainsi que sur leurs familles (Afifi, Cox, Martens, Sareen & Enns, 2011). Plusieurs études ont illustré les impacts des PJ sur les familles (Hodgson et al., 2007; Mathews & Volberg, 2013). Malgré que les conséquences des problèmes de jeu aient un impact négatif sur la famille, le traitement de cette dépendance se concentre encore principalement sur l’individu (Orford, Velleman, Natera, Templeton & Copello, 2013). La recherche sur l’implication de la famille dans le traitement des PJ est limitée, mais les études réalisées montrent que l’implication familiale peut améliorer les résultats du traitement (Ingle et al., 2008), réduire la détresse individuelle et améliorer le fonctionnement familial (Rychtarik & McGillicuddy, 2006). Dans le cadre de cette recherche s’appuyant sur une approche méthodologique mixte, nous examinons l’impact de l’implication de la famille dans le traitement des PJ en utilisant le modèle du Stress-Strain-Coping-Support (Orford et al., 2010) et le cadre théorique systémique familial (Whitchurch & Constantine, 2009). Cette recherche a une question de recherche générale : 1) Quels sont les impacts de l’implication familiale dans le traitement des PJ? Trois questions spécifiques sont utilisées : a) Quels sont les impacts de l’implication familiale dans le traitement et les comportements de jeu problématique? b) Comment les membres de la famille décrivent-ils l’implication familiale dans le traitement des PJ? c) Comment est-ce que l’implication familiale dans le traitement des PJ influence le fonctionnement individuel et familial? Cette étude de recherche doctorale utilise un devis à cas unique et examine l’expérience de 11 dyades (chacune contenant un individu avec des PJ et un membre de sa famille) qui cherchaient un traitement pour des PJ dans un centre de traitement de toxicomanie et de santé mentale du Canada. Les dyades ont été assignées aléatoirement au traitement ou au groupe contrôle. Les membres de la famille dans le groupe contrôle ont été mis sur une liste d'attente. Les membres de la famille qui étaient dans le groupe traitement ainsi que les individus avec des PJ en provenance des deux groupes recevaient des services immédiatement. Tous les participants ont rempli un questionnaire standardisé durant les trois phases de l’étude – temps de base, traitement et post-traitement. À la fin de la phase de post-traitement, des entrevues semi-dirigées étaient réalisées avec les individus souffrant de PJ et les membres de leurs familles. Les résultats n’ont pas démontré de différence significative entre le traitement et le groupe contrôle. Les taux d’attrition et d’achèvement des groupes étaient similaires, tout comme la réduction des comportements de jeu problématique, la diminution de la sévérité des PJ et de l’envie de jouer. Une baisse de la détresse individuelle était présente dans les deux groupes et à la fin de l’étude, les membres de la famille présentaient le taux de détresse le plus élevé, et ce, pour les deux groupes. La majorité des dyades démontraient des améliorations dans le fonctionnement familial, mais une différence était présente entre les deux groupes. Les membres de la famille qui étaient dans le groupe contrôle éprouvaient plus de difficultés quant au fonctionnement familial lors de la phase post-traitement. L’étude a démontré que l’implication de la famille était complexe puisqu’elle est influencée par des facteurs qui ne sont pas liés à l’assignation au groupe ou bien à la participation au traitement pour les membres de la famille. Les familles ont décrit des facteurs facilitants et des obstacles qui peuvent avoir un impact sur l’implication familiale dans le traitement des PJ. La communication, le support et les habiletés de coping étaient des éléments facilitateurs à l’implication familiale tandis que les conflits, l’isolement et les troubles de santé mentale/abus de substance étaient des obstacles à l’implication familiale dans le traitement des PJ. Les familles dans cette étude ont également décrit différents types d’implication (élevé, modéré, faible). Ces types étaient influencés par la présence ou l’absence de facilitateurs ou obstacles à l’implication familiale. / Problem gambling (PG) is a public health concern affecting problem gambling individuals (PGIs) and their families (Afifi, Cox, Martens, Sareen & Enns, 2011). There has been ample research demonstrating that families are adversely affected by PG (Hodgins, Shead & Makarchuk, 2007; Mathews & Volberg, 2013). Although the consequences of PG negatively impact the entire family, the treatment of this behavioural addiction continues to have an individual focus (Orford, Velleman, Natera, Templeton & Copello, 2013). Research on family involvement in PG treatment has been limited, but the studies that have been conducted show that involving families can improve gambling treatment outcomes (Ingle, Marotta, McMillan & Wisdom, 2008), reduce individual distress and improve family functioning (Rychtarik & McGillicuddy, 2006). In this mixed methods study we examined the impact of family involvement in PG treatment using a Stress-Strain-Coping-Support Model (Orford et al., 2010) and Family Systems Theoretical framework (Whitchurch & Constantine, 2009). The study had one general research question: 1) What is the impact of family involvement in PG treatment? There were also three specific research questions: a) What is the impact of family involvement on PG treatment and behaviour? b) How do family members describe family involvement in PG treatment? c) How does family involvement in PG treatment affect individual and family functioning? This doctoral research study used a multiple case study method and examined the experiences of 11 dyads (each consisting of one PG individual and one family member), seeking PG treatment at an addiction and mental health centre in Canada. Dyads were randomly assigned to a treatment or control group and family members in the control group were waitlisted, while the family members in the treatment group and the PG individuals in both groups, received services immediately. All participants completed standardised questionnaires during three study phases – baseline, treatment and post-treatment. At the end of the post-treatment phase there were semi-structured interviews with PG individuals and family members. The results did not show substantive differences between the treatment and control groups. The groups had similar PG treatment attrition and completion rates, reductions in gambling behaviour, decreases in gambling severity and gambling urges. Both groups had decreases in individual distress levels and at the end of the study the highest distress levels for both groups were among family members. Most dyads had improvement in family functioning, but there was a difference between the two groups, with more difficulties in family functioning at post-treatment among families in the control group. The study showed that family involvement was complex as it was influenced by other factors that were unrelated to group assignment and treatment attendance for family members. Families described facilitators and barriers impacting family involvement in PG treatment. Communication, support and coping skills were facilitators to family involvement, while conflict, isolation and mental health and/or substance use concerns were barriers to family involvement in PG treatment. The families in this study also described different types of involvement (high, moderate and low) and this was influenced by the presence or absence of facilitators or barriers to family involvement.
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L'expérience des femmes avec les jeux de hasard et d'argent : parcours de vie et identité

Bérubé, Elsa 02 February 2024 (has links)
Sur le plan populationnel, il semble que 30 % des personnes qui s'adonnent aux jeux de hasard et d'argent (JHA) et qui développeraient des difficultés sur ce plan seraient des femmes (Kairouz, Nadeau et Paradis, 2014). Bien que ces dernières démontrent une pratique active de JHA, qui s'avère parfois problématique, peu d'études portent spécifiquement sur la population de femmes joueuses (Kairouz, Nadeau et Paradis, 2014). La réalité des femmes demeure souvent diluée au profit de nombreuses études menées majoritairement auprès d'hommes et davantage associée à une pratique de JHA masculine. Afin de pallier cette absence de données relatives au vécu des femmes joueuses et de mieux comprendre les spécificités lies à leur expérience, ce mémoire vise à comprendre 1) comment les trajectoires du parcours de vie des femmes joueuses influencent ou ont été influencées par leur trajectoire de jeu et 2) comment ces femmes négocient leur identité de joueuse à l'intérieur de leur parcours de vie. Des entrevues semi-dirigées ont été réalisées auprès de 12 femmes joueuses âgées de 18 ans et plus, ayant reçu de l'aide au cours des 18 derniers mois pour des difficultés en lien avec leurs habitudes de JHA. Les résultats obtenus révèlent une diversité de parcours de vie des participantes ainsi que la présence de quatre types de trajectoires spécifiquement liées à la trajectoire de jeu : familiale et relationnelle, de maternité, conjugale et professionnelle. Il ressort des résultats que les trajectoires sont dynamiques, interreliées et qu'il existe une influence mutuelle entre la trajectoire de jeu et les diverses trajectoires des joueuses. Sur le plan identitaire, certaines femmes agiraient en discontinuité à leurs valeurs pouvant mener à une confusion au sein des diverses dimensions identitaires. Les participantes auraient d'ailleurs tendance à rejeter leur identité de joueuse par la mise en valeur d'une identité positive d'elles-mêmes.
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Gastrectomie : effet sur les comportements alimentaires; huit mois post-chirurgie

Guenette, Andrée-Anne 29 August 2019 (has links)
La problématique de l’obésité a progressé au cours des dernières décennies et elle est aujourd’hui un enjeu important de santé publique à travers le monde. Un fait plus inquiétant encore; de plus en plus d’individus présentent une forme plus sévère de l’obésité s’exposant ainsi aux complications physiques et psychologiques qui en découlent. Pour une majorité de ces individus qui souffrent d’obésité sévère (Indice de masse corporelle : IMC > 40 kg/m²), les traitements conventionnels de perte de poids s’avèrent la plupart du temps inefficaces. Pour cette raison, plusieurs se tournent vers la chirurgie bariatrique pour améliorer leur condition. Depuis 2013, la gastrectomie verticale par laparoscopie (GL) est la technique chirurgicale la plus pratiquée dans le domaine bariatrique au Canada et au Québec. Bien qu’elle occasionne de faibles taux de complications et de bons résultats de perte de poids à court terme, il semble qu’elle s’accompagne d’une reprise de poids chez certains patients après deux ans post-chirurgie. Selon certains chercheurs, ce regain de poids serait en partie expliqué par les comportements alimentaires adoptés par les patients en période postopératoire. La présente étude avait donc pour objectif principal d’approfondir la compréhension de l’effet de la GL sur certains comportements et attitudes alimentaires à huit mois post-chirurgie. Pour ce faire, 76 individus ayant reçu la GL (55 femmes et 21 hommes), présentant un âge moyen de 41 ans et un IMC moyen de 48.1 kg/m², ont été recrutés à l’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec (IUCPQ) et invités à remplir des questionnaires évaluant les comportements alimentaires avant et huit mois après la chirurgie. Les résultats des analyses de corrélation indiquent que les comportements alimentaires que présentent les participants avant et après la chirurgie ne seraient pas liés au pourcentage d’excès de poids perdu (PEP) à huit mois. Des analyses de corrélation montrent néanmoins un changement intéressant dans les patrons de relation qui lient la dépendance alimentaire (DA), la susceptibilité à la faim et la restriction; la DA et la susceptibilité à la faim étant associées négativement à la restriction en période préopératoire, alors qu’elles le sont positivement huit mois postopératoires. Les analyses de variances à mesures répétées (ANOVAS) montrent une diminution significative de la dépendance alimentaire (DA), de la désinhibition, de la restriction et de la susceptibilité à la faim huit mois après la chirurgie, alors que la préoccupation par rapport au poids demeure inchangée. Cela suggère que la perte de poids engendrée par la chirurgie ne modifie pas, du moins à court terme, les préoccupations que les patients entretiennent par rapport à leur corps et à leur poids. Une perception de soi profondément ancrée, ou encore la crainte éventuelle de reprendre du poids pourraient être en lien avec ces préoccupations, ce qui évoque l’importance d’offrir un soutien aux patients en période postopératoire.
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Évaluation d'un programme de formation au jeu responsable offert aux détaillants de loterie vidéo et leurs employés

Dufour, Julie 17 April 2018 (has links)
En côtoyant les joueurs au quotidien, les employés travaillant dans les établissements de jeu sont considérés comme des éléments clé afin de réduire les méfaits associés à une pratique excessive des jeux de hasard et d'argent. Les programmes de formation au jeu responsable dispensés aux employés du jeu ont généralement pour but de les informer à propos des problèmes qui peuvent être associés au jeu et de la façon de les minimiser. Cette thèse comprend deux articles. Le premier présente les programmes de formation au jeu responsable offerts à travers le monde et recense les études empiriques menées afin d'en évaluer l'efficacité. Les résultats montrent que si plusieurs programmes de formation ont été implantés, très peu d'entre eux ont fait l'objet d'une évaluation rigoureuse. Les études menées suggèrent une efficacité de ces programmes à induire les attitudes désirées, à améliorer les connaissances et à modifier le comportement des employés formés. Le deuxième article évalue l'impact d'un programme de formation sur les connaissances, attitudes et comportements des employés à l'égard des joueurs de loterie vidéo. La formation ±Au hasard du jeu-2¿ a pour but d'informer les employés de loterie vidéo sur la façon d'aider les joueurs en difficulté et de les renseigner sur les ressources d'aide disponibles. Un devis à mesures répétées comprenant un groupe expérimental et un groupe contrôle de type liste d'attente a été utilisé pour évaluer l'impact du programme. Un total de 826 employés a complété un questionnaire auto-administré avant et après la formation; 456 employés ont été évalués de nouveau huit mois après la formation. Une mesure comportementale a de plus été utilisée. Un client-mystère a visité 82 établissements de loterie vidéo avant et après la formation; 63 établissements ont été visités de nouveau au suivi huit mois. Les résultats montrent que les attitudes à l'égard des joueurs excessifs s'améliorent significativement après la formation. Le groupe expérimental montre également une plus grande connaissance des ressources d'aide pour les joueurs excessifs et de la façon d'intervenir auprès d'eux. Les résultats révèlent aussi un changement au niveau comportemental : les employés du groupe expérimental offrent de l'aide plus souvent au client-mystère après la formation qu'avant. Au suivi, les résultats indiquent que les employés du groupe expérimental maintiennent une attitude plus positive et un certain niveau d'amélioration des connaissances. Toutefois, le changement au niveau comportemental n'est pas maintenu huit mois après la formation. La discussion soulève certaines recommandations afin de guider la recherche future et le développement des programmes de formation au jeu responsable.
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Liens entre l'utilisation d'Instagram et la satisfaction corporelle des hommes

Parent, Mathieu 13 December 2023 (has links)
Cette étude s'intéresse à la relation entre l'utilisation d'Instagram (IG) et la satisfaction corporelle chez les hommes québécois en transition à la vie adulte, avec la comparaison sociale ascendante liée à l'apparence comme variable pouvant partiellement expliquer cette relation. Outre la comparaison sociale ascendante liée à l'apparence, les variables étudiées sont le nombre de minutes passé sur IG, l'insatisfaction corporelle chez les jeunes hommes, l'homophilie physique perçue par les participants, le type d'utilisation d'IG ainsi que les motivations d'utilisation. Celles-ci sont mesurées à l'aide d'un questionnaire de 67 items, administré complètement en ligne. Celui-ci regroupe les données sociodémographiques, le Perceived Homophily Measure, le Motive for Instagram Use Questionnaire, le Passive and Active Facebook Use Measure (PAUM), le Physical Appearance Scale Comparison Scale-3 (PACS-3) et le Male Body Dissatisfaction Scale (MBDS). L'échantillon comprend 78 jeunes hommes québécois âgés de 18 à 32 ans qui possèdent un compte IG. Une régression linéaire simple montre que le nombre de minutes passées sur IG par jour n'est pas un bon prédicteur de l'augmentation de l'insatisfaction corporelle. Des corrélations ont été réalisées pour tenter de trouver des explications potentielles à ce résultat. Il apparaît que certaines caractéristiques de l'utilisation d'IG des jeunes adultes masculins sont liées à l'augmentation de l'insatisfaction corporelle, comme la tendance à se comparer aux autres par rapport à leur musculature. La recherche à ce sujet doit continuer pour développer une meilleure compréhension de ce phénomène et de ses conséquences sur la santé mentale des utilisateurs.
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Évaluation de la compréhension des items du DSM-IV-MR-J auprès d'adolescents du premier cycle du secondaire

Pelletier, Amélie 11 March 2021 (has links)
La présente étude évalue la compréhension du DSM-IV-MR-J auprès d'adolescents de 12 à 15 ans. Cet instrument sert à l'identification des joueurs pathologiques. Le DSM-IV-MR-J est d'abord administré en classe. Les participants, sélectionnés selon leur score, sont ensuite répartis entre les groupes contrôle et expérimental. Le questionnaire est administré une seconde fois aux participants du groupe contrôle en présence d'un expérimentateur. Les participants du groupe expérimental expliquent quant à eux l'ensemble des questions du DSM-IV-MR-J lors d'une entrevue individuelle. L'expérimentateur rectifie les items incompris et une deuxième administration suit. Les résultats démontrent que pour l'ensemble des participants, 22% des questions s'avèrent incomprises. De plus, des baisses de scores sont observées entre les deux passations et se révèlent plus prononcées pour les participants du groupe contrôle que pour ceux du groupe expérimental. Des changements de catégories diagnostiques apparaissent aussi pour les deux groupes lors de leur seconde administration. Une baisse de 20% du nombre de joueurs à risque/pathologiques est observée dans le groupe expérimental et atteint 29,4% dans le groupe contrôle. L'utilisation du DSM-IV-MR-J comme instrument auto-diagnostique du jeu pathologique est abordée lors de la discussion.
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Les adolescents à risque de développer un problème aux jeux de hasard et d'argent

Savard, Cathy 18 April 2018 (has links)
Bien que les adolescents constituent l'une des sous-populations où la prévalence des problèmes de jeu de hasard et d'argent (JHA) est la plus élevée, encore peu d'informations sont connues. Il a cependant été démontré que ce ne sont pas tous les adolescents qui participent à un JHA au cours de leur vie qui développeront un problème de jeu. Il s'avère donc important d'augmenter les connaissances sur les adolescents à risque de développer un problème de jeu afin d'identifier des sous-groupes particulièrement à risque et d'implanter des programmes de prévention adaptés à leurs besoins. Il est d'autant plus pertinent de poursuivre le travail de réflexion amorcé sur les raisons qui expliquent pourquoi certains adolescents demeureront joueurs occasionnels alors que d'autres développeront un problème de jeu. La présente thèse a pour objectif d'élaborer un nouveau modèle conceptuel sur le développement et le maintien des problèmes de jeu à l'adolescence par le biais d'un article théorique et d'étudier les habitudes de jeu des adolescents en centre jeunesse par l'entremise d'un article empirique. Plus précisément, l'article théorique propose un nouveau modèle intégratif sur le développement et le maintien des problèmes de jeu à l'adolescence en regroupant les forces des théories et modèles déjà existants. Ce modèle, présenté par étape, constitue l'un des rares à proposer une vision globale du jeu, allant de la première participation au jeu au développement du jeu pathologique. En ce qui concerne l'article empirique, les résultats de cet article révèlent que les adolescents en CJ ne présentent pas tous un risque accru de développer un problème de jeu. En effet, les adolescents suivis sous la loi de la protection de la jeunesse (LPJ) ressemblent à ceux du secondaire en ce qui concerne leurs habitudes de jeu, alors que les adolescents suivis sous la loi sur le système de justice pénale pour adolescents (LSJPA) constituent définitivement un sous-groupe à risque pour le développement de problèmes de jeu. Cette étude permet donc l'identification d'un sous-groupe particulièrement à risque pour le développement de problèmes de jeu. À l'instar de ces résultats, il serait pertinent d'évaluer de façon systématique les habitudes de jeu des adolescents suivis sous la LSJPA au début de leur prise en charge par les CJ, et à quelques reprises au cours de leur suivi. Ceci permettrait un dépistage plus rapide des problèmes de jeu chez ces adolescents de façon à leur offrir, d'emblée, des interventions appropriées.
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Évaluation de la perception de déficit de contrôle et de l'excès aux appareils de loterie vidéo

Cantinotti, Michael 12 April 2018 (has links)
La notion de déficit de contrôle (impaired controt) occupe un rôle central dans la conceptualisation des dépendances et des addictions comportementales. Dans le cas du jeu pathologique, plusieurs chercheurs ont suggéré que le déficit de contrôle joue un rôle clef dans le développement des problèmes de jeu. Cependant, l’opérationnalisation du construit provient essentiellement de la littérature sur l'alcool, et n'a pas fait l'objet d'une validation auprès de différentes catégories de joueurs. Cette recherche est composée de deux études. La première présente une cartographie conceptuelle de la représentation du déficit de contrôle aux appareils de loterie vidéo (ALV) auprès d'experts internationaux sur le jeu (n = 37), de joueurs non pathologiques (n = 34) et de joueurs pathologiques (n = 32). Les résultats indiquent que les différents groupes de participants partagent une représentation similaire de la notion de déficit de contrôle. Les éléments essentiels de cette notion gravitent autour des thèmes suivants: (1) les aspects monétaires concernant la pratique excessive du jeu, (2) les distorsions cognitives liées au jeu et (3) les conséquences négatives découlant des excès de jeu. Bien que le déficit de contrôle constitue un terme fréquemment utilisé en pratique clinique, ses multiples significations peuvent constituer une entrave à la communication scientifique. Pour accroître la validité de l'interprétation de questions portant sur le déficit de contrôle destinées à des joueurs, il est nécessaire d'expliciter à quels aspects de ce construit il est fait référence. La seconde étude effectue une validation psychométrique de la notion d'excès aux ALV. Le questionnaire d'excès aux loteries vidéo (QELVI), qui a été élaboré sur la base des items colligés lors de la première étude, possède une bonne cohérence interne et de bonnes capacités discriminantes en ce qui concerne les différentes catégories de joueurs (N- 290). L'instrument possède également une excellente validité convergente avec le construit de passion obsessive élaboré par Vallerand, Blanchard, Mageau, Koestner, Râtelle, Léonard, et al. (2003), ainsi qu'une stabilité temporelle adéquate. La discussion relève les implications cliniques et préventives de ces résultats.

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