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The political economy of labor coercion

Seyler, François 25 March 2024 (has links)
Thèse ou mémoire avec insertion d'articles. / Cette thèse de doctorat comporte trois articles de recherche distincts. 1. La fin de l'esclavage au Brésil : Evasions et résistance sur le chemin de la liberté. Résumé : Un débat de longue date oppose deux mécanismes par lesquels les institutions de coercition des travailleurs persistent ou se transforment en institutions de travail libre : un effet de demande de travail, par lequel l'élite contraint les travailleurs lorsque l'offre est rare, et un effet d'option de sortie, par lequel la rareté des travailleurs et de meilleures options de sortie compromettent les institutions coercitives. En utilisant un nouvel ensemble de données de votes par appel nominal sur les projets de loi liés à l'émancipation de 1884 à 1888 dans la législature brésilienne, nous constatons que les deux mécanismes ont joué un rôle dans la construction de la coalition qui a finalement aboli l'esclavage. 2. Esclavage, attitudes politiques et capital social : Le cas du Brésil. Résumé : Cet article étudie l'influence à long terme de l'esclavage sur le développement, le capital social et les attitudes politiques au Brésil. Il montre que l'esclavage et le soutien aux institutions coercitives -- mesuré par les décisions de vote des législateurs sur les projets de loi liés à l'émancipation à la fin du XIXe siècle -- ont eu un effet négatif persistant sur le développement, tel que mesuré par le PIB, la pauvreté et les inégalités. Se focalisant sur le capital social en tant que mécanisme de persistance, les résultats de l'article sont cohérents avec l'idée que l'esclavage et le soutien à la coercition ont durablement négativement affecté le capital social. En particulier, les personnes vivant dans des municipalités à forte intensité historique en esclavage et où les représentants ont fortement soutenu les institutions coercitives présentent aujourd'hui des niveaux de confiance généralisée plus faibles, et sont plus susceptibles d'être défavorables à la démocratie et d'avoir des croyances plus faibles sur la corruption. 3. Le Canada exploite-t-il les travailleurs étrangers temporaires ? Dissuasion, punition et libre arbitre. Résumé : Cet article présente de nouvelles mesures de la coercition au travail dans le cadre du programme des travailleurs étrangers temporaires du Canada. Bien qu'ils bénéficient des mêmes droits formels que les citoyens canadiens, les travailleurs étrangers temporaires (TET) sont placés dans un cadre institutionnel qui limite fortement leurs options et les dissuade d'avoir recours à des moyens juridiques contre les abus. Il démontre que les TET sont exposés à un large éventail d'incidents liés à la coercition, et que cela ne peut pas simplement s'expliquer par une variation de l'exposition à la coercition à travers les professions. L'article évalue également la politique fédérale mise en place pour mieux protéger les TET. Les résultats montrent que la dissuasion a en elle-même des effets limités, mais que les sanctions réduisent les incidents liés à la coercition : retirer un employeur potentiellement problématique du marché permet d'éviter un à deux décès par négligence chaque année après l'intervention. Enfin, il enquête sur l'introduction d'un permis de travail ouvert spécial pour travailleurs victimes d'abus, qui améliore l'efficacité du régime de conformité. / This doctoral dissertation is comprised of three distinct research articles. 1. The end of slavery in Brazil: Escape and resistance on the road to freedom. Abstract: A longstanding debate opposes two mechanisms by which labor coercion persists or changes to free labor: a labor demand effect, by which the elite coerces labor when supply is scarce, and an outside option effect, by which labor scarcity and better outside options for the workers undermine coercive arrangements. Using a novel data set of roll-call votes on 1884-1888 emancipation bills in the Brazilian legislature, we find that both mechanisms played a role in building the coalition that eventually abolished slavery. 2. Slavery, political attitudes and social capital: Evidence from Brazil. Abstract: This paper investigates the long-term influence of slavery and its abolition on development, social capital and political attitudes in Brazil. I show that slavery and support for coercive institutions -- measured by legislators' voting decisions on emancipation related bills at the end of the 19th century -- had a persistent negative effect on development, as measured by GDP, poverty and inequality. Focusing on social capital as a persistence mechanism, I show that the evidence is consistent with slavery and support for coercion having durably negatively affected social capital. In particular, individuals living in historically slavery-intensive municipalities with stronger support for coercive institutions exhibit lower levels of generalized trust today, and are more likely to be less supportive of democracy and to have weaker beliefs on corruption. 3. Is Canada exploiting temporary foreign workers? Deterrence, punishment, and workers' agency. Abstract: In this paper, I provide new quantitative evidence on labor coercion in Canada's temporary foreign worker program. Despite benefitting from the same formal rights as Canadian citizens, temporary foreign workers (TFWs) are placed in an institutional arrangement that strongly limits their outside options and disincentivizes them from resorting to legal remedies against abuse. I find that TFWs are exposed to a wide range of coercion-related incidents, and that this cannot simply be explained by variation in occupational exposure to coercion. I also evaluate a federal policy implemented to better protect TFWs. Event studies show that deterrence has by itself limited effects, but that punishment does reduce coercion-related incidents: removing a potentially problematic employer from the market allows to avoid one to two deaths due to negligence each year after the intervention. Finally, I investigate the introduction of a special open work permit for workers facing abuse. Because employers are systematically inspected upon delivery of a permit, I find that this functions as a screening device and significantly improves the effectiveness of the compliance regime.
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La revitalisation du quartier Saint-Roch (Ville de Québec) et ses effets sur l'expérience d'exclusion des femmes itinérantes

Bourgeois, Fanny 12 April 2018 (has links)
La revitalisation amorcée dans le quartier Saint-Roch fait couler beaucoup d'encre depuis quelques années. Ce quartier a vécu de nombreuses transformations depuis sa création, devenant tour à tour un quartier marchand, ouvrier et industriel avant de connaître son déclin. Depuis, des tentatives de revitalisation ont eu lieu mais sans grand succès. Or, c'est l'initiative du plan d'action « RevitalisAction au cœur de la capitale » amorcée au cours des années 1990 qui donne lieu à la revitalisation que nous connaissons actuellement. Les points de vue divergent toutefois quant aux effets d'une telle revitalisation du quartier. Certains la perçoivent comme un second souffle alors que d'autres y constatent davantage une forme d'exclusion territoriale des personnes itinérantes, que l'on nomme aussi gentrification. Dans ce débat d'opinion très actuel, on remarque que l'avis des personnes itinérantes prend très peu de place alors qu'elles sont directement touchées par les transformations qui s'opèrent dans leur milieu de vie. C'est pour cette raison que nous ayons décidé, dans le cadre de ce mémoire, de rendre la parole aux principales personnes concernées. Toutefois, puisque l'itinérance se caractérise par des parcours de vie extrêmement diversifiés, nous avons choisi de nous limiter à la réalité de l'itinérance au féminin. Ainsi, nous nous sommes demandé si la revitalisation du quartier Saint-Roch est expérimentée comme un processus d'exclusion territoriale par les femmes itinérantes. Plus précisément, nous étudions les changements urbains au plan socio-politique, au plan économique et au plan symbolique liés à la revitalisation du quartier, afin de mieux cerner les dimensions qui peuvent accroître ou diminuer l'expérience d'exclusion. Nous avons donc donné la parole à quarante-quatre femmes itinérantes afin de mieux connaître leur expérience et leur opinion en matière d'exclusion territoriale.
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The seeds of the Chinese agrarian revolution : the level and dispersion of living standards in 1929-1933

Zhang, Handan 13 April 2018 (has links)
Les causes de la révolution agraire chinoise ont longtemps été un sujet de discussion pour les chercheurs chinois et étrangers. Les problèmes principaux économiques dans les régions rurales chinoises à l'origine de la révolution des agriculteurs pendant la période 1920-1930 étaient la question centrale de ce débat. Cette thèse reprend une enquête sur la Chine rurale qui est accompagné d'une base de données rédigée par John Lossing Buck dans les années 1929-1933. Cette base permet aujourd'hui encore de révéler des liens entre la révolution et les niveaux de vie dans les régions rurales Chinoises, grâce à un nouveau traitement statistiques à partir des logiciels modernes. L'objectif est une analyse nouvelle de la problématique des problèmes principaux des niveaux de vie dans les régions rurales chinoises à l'origine de la révolution. / This thesis will use modem database software to reanalyse the database created by agricultural economist John Lossing Buck and the Cornell-Nanjing project in 1929-1933 in order to understand whether or not a statistical correlation exists between the exact location of the outbreak of the Chinese revolution with low and unevenly distributed standards of living. First, descriptive statistics and comparison of means are used to compare living standards among the eight regions studied; then statistical dispersion measures such as quintile, deciles ratios and the Gini coefficient are used to compare the distributions of living standards among the rural Chinese population. Finally, multiple regression are used to find the influences of factors on the living standards of China at that time, and to unearth the economic seeds of the Chinese agrarian revolution - notably, the most likely reasons for why it started in the region of Double Cropping Area in China.
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L'immigration péruvienne au Québec : insertion socioéconomique, réseaux sociaux et constructions identitaires

Lapointe, Geneviève 04 June 2018 (has links)
Depuis quelques années, les politiques québécoises d’immigration privilégient les immigrants instruits, jeunes et parlant le français, bref ayant un fort potentiel d’employabilité. Malgré cette immigration choisie, plusieurs immigrants ont davantage de difficulté que par le passé à trouver des emplois correspondant à leurs qualifications. La présente thèse propose d’examiner plus en détail ce paradoxe. Si plusieurs études ont abordé la question de l’intégration des immigrants à partir d’une perspective individualiste, mettant l’accent sur le capital humain des nouveaux arrivants, cette thèse propose plutôt de se pencher davantage sur le rôle de la société d’accueil pour mieux comprendre l’expérience migratoire. En s’inspirant de la théorie de l’intersectionnalité, l’analyse prend en compte les processus de racisation qui se manifestent à travers les discours et les pratiques de la société d’accueil. Pour ce faire, une étude qualitative a été réalisée, basée sur des entrevues auprès de 24 immigrants d'origine péruvienne habitant les villes de Québec et de Montréal. L’objectif est de mieux comprendre l’intégration des immigrants péruviens à la société québécoise en se penchant sur trois thèmes distincts, mais interreliés, soit l’insertion socioéconomique, la mobilisation de réseaux sociaux et les constructions identitaires des répondants. L'analyse des entretiens révèle que les Péruviens déploient diverses stratégies pour s'insérer socioéconomiquement, dont l'acceptation d'une certaine déqualification, la réorientation professionnelle et le retour aux études. S'inspirant des travaux sur le transnationalisme – mettant en lumière les liens sociaux entretenus au-delà des frontières nationales via l'Internet notamment – cette étude montre également que le maintien de liens transnationaux influe sur l'insertion socioéconomique des Péruviens, alors que ces derniers ont accès à davantage d'informations durant la période prémigratoire et à un soutien familial et social dans la nouvelle société. L’importance des divers réseaux sociaux mobilisés une fois au Québec est aussi abordée. Au plan identitaire, les répondants évoquent une nouvelle identité hybride – remaniée et reconstruite dans la nouvelle société et marquée par un sentiment d’appartenance envers le lieu d’origine et le lieu d’accueil. Cette construction identitaire est aussi marquée par une volonté résolue de « s’intégrer », malgré la discrimination et les obstacles rencontrés. / In recent years, Quebec’s immigration policies have favoured educated, young, and French-speaking immigrants – that is, those considered to have a strong potential for employability. Despite this selective immigration, many immigrants find it more difficult than in the past to find jobs that match their qualifications. This thesis proposes to examine this paradox in more detail. While several studies have addressed the issue of immigrant socioeconomic insertion from an individualistic perspective, focusing on the human capital of newcomers, this thesis proposes instead to focus on the role of the host society to better understand the migratory experience. Inspired by theories of intersectionality, the analysis considers processes of racialization that manifest themselves through the discourses and practices of the host society. A qualitative study was conducted, based on interviews with 24 international migrants of Peruvian origin living in the cities of Quebec and Montreal. The objective was to better understand the experience of Peruvian immigrants in Quebec by focusing on three distinct but interrelated themes: socioeconomic insertion, mobilization of social networks, and respondents’ identity constructions. The analysis of the interviews reveals that Peruvians deploy various strategies to integrate socioeconomically, which include accepting a certain deskilling, professional reorientation, and having to return to school. Based on various works on transnationalism – highlighting the social bonds that are maintained across national borders via the Internet for instance – this study also shows that the maintenance of transnational links influences the socioeconomic insertion of Peruvians, who have access to more information during the pre-migration period and to family and social support in the new society. The importance of the various social networks mobilized once in Quebec is also discussed. In term of identity, the respondents evoked a new hybrid identity – reworked and reconstructed in the new society – marked by a sense of belonging both to the place of origin and the host society. This process of identity construction is also characterized by a resolute desire to “integrate, ” despite the discrimination and obstacles encountered. / Desde hace algunos años, las políticas quebequenses sobre la inmigración privilegian a los inmigrantes instruidos, a los jóvenes, y a los que hablan francés; es decir, gente con un gran potencial de empleabilidad. A pesar de esta inmigración elegida, muchos inmigrantes enfrentan más dificultad que antes para encontrar un empleo que corresponda a sus cualificaciones. La presente tesis propone examinar esta paradoja con más detalle. Aunque varios estudios han abordado el tema de la inserción socioeconómica de los inmigrantes a partir de una perspectiva individualista, haciendo énfasis en el capital humano de los recién llegados, esta tesis propone más bien abordar el papel de la sociedad de acogida para comprender mejor la experiencia migratoria. Tomando como modelo las teorías de la interseccionalidad, el análisis toma en cuenta los procesos de racialización que se manifiestan a través de los discursos y de las prácticas de la sociedad de acogida. Para hacerlo, se realizó un estudio cualitativo basado en las entrevistas a veinticuatro migrantes internacionales de origen peruano que viven en las ciudades de Quebec y de Montreal. El objetivo es comprender mejor la experiencia de los inmigrantes peruanos en Quebec abordando tres temas diferentes pero interrelacionados; es decir, la inserción socioeconómica, la movilización en las redes sociales y la construcción identitaria de los encuestados. El análisis de las entrevistas revela que los peruanos utilizan diversas estrategias para integrarse socioeconómicamente, entre ellas, la aceptación de una cierta descualificación, la reorientación profesional y el regreso a los estudios. Inspirado en los trabajos del transnacionalismo —que ponen de relieve los lazos sociales mantenidos más allá de las fronteras nacionales principalmente por medio de Internet—, este estudio también demuestra que mantener lazos transnacionales influye en la inserción socioeconómica de los peruanos, aun cuando tienen acceso a más información durante el periodo premigratorio y a un apoyo familiar y social en la nueva sociedad. Se aborda igualmente la importancia de las diversas redes sociales utilizadas una vez en Quebec. En cuanto a la construcción identitaria, los encuestados evocan una nueva identidad híbrida, modificada y reconstruida en la nueva sociedad, marcada por un sentimiento de pertenencia hacia el lugar de origen y el lugar de acogida. Esta construcción identitaria también está marcada por una voluntad resuelta de “integrarse”, a pesar de la discriminación y de los obstáculos encontrados.
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Perspectives d'avenir chez les jeunes atikamekws d'Opitciwan

Aubuchon, Marie-Pier 24 April 2018 (has links)
Ce projet de recherche en sociologie porte sur les aspirations des jeunes atikamekws d’Opitciwan dans le Haut-Saint-Maurice et leur attitude face à l’école et l’emploi. Dans un premier temps, nous dresserons un bref portrait de la situation socio-économique, historique et politique de la communauté. Ensuite, nous examinerons les données de l’Enquête Nationale auprès des Ménages d’Opitciwan en 2011. Nous retiendrons les données sur la situation socio-économique de la communauté, en particulier celles portant sur la relation entre l’éducation, l’emploi et le revenu total. Cela permettra de connaître leur dynamique. Dans un deuxième temps, nous tenterons d’identifier les aspirations des jeunes d’Opitciwan à l’aide d’entrevues semi-dirigées. Nous examinerons les fondements de leurs aspirations, c’est-à-dire les représentations que se font les jeunes des possibilités d’avenir, et des moyens de les rendre effectivement atteignables. Afin d’illustrer les résultats différemment, nous dresserons un portrait des jeunes participants en créant des socio-types. Les quatre socio-types seront l’ambitieux, le réaliste consciencieux, l’insécure et le passif. Finalement, nous comparerons les deux analyses afin d’identifier les cohérences et les divergences et d’élucider celles-ci. L’étude permettra de mieux comprendre l’attitude des jeunes atikamekws et de l’ensemble de la population face à l’éducation et l’emploi. Elle permettra aussi de découvrir les besoins de la communauté. / This sociology research project aims to shed light on the aspirations of the Atikamekw youth of Opitciwan; one of the three poverty struck Atikamekw communities in the Northern Saint-Maurice region of Québec, Canada. Its further aim is to discover the attitude of Atikamekw youth towards school education and employment. First, a brief portrait will be painted of the socio-economical, historical and political situation of the community. Then, the National Household Survey of 2011 statistics will be examined to define the socio-economical conditions of the community by paying a particular attention to the relationship between schooling, employment and income. This quantitative analysis will allow us to discover the dynamic of these three variables within the community of Opitciwan. Secondly, semi-structured interviews will be carried out with Opitciwan’s youth to identify their aspirations and motives. Our interview strategy will examine the reasoning of the participants’ aspirations such as the impressions they have of their possible future and how they conceive the achievement of their ambitions. Four socio-types will be created from this qualitative analysis to categorise the results and help facilitate their interpretation. The resulting socio-types are: the ambitious, the conscious-realistic, the insecure and the passive type. Finally, the quantitative and qualitative analysis will be compared. This will allow us to identify and expose the similarities and differences between the realities of the community and the values of its youth. This study will, most importantly, generate a better understanding of the attitude of Atikamekw youth towards education and employment. It will also allow us to discover the dynamic between education, employment and income in the community and aid in identifying Opitciwans’ socio-economic needs.
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Émigration temporaire et développement économique dans le pays d'origine

Sadqi, Mohamed 24 April 2018 (has links)
L'émigration temporaire des travailleurs est un sujet qui suscite de plus en plus la curiosité des chercheurs, ses effets touchent non seulement les pays de destination, mais aussi les pays source de cette émigration. Pour ces derniers, les transferts des émigrants temporaires représentent une source stable de fonds. De plus, non seulement cette source de fonds excède les différentes formes d'aide financière au développement reçues par ces pays, elle a aussi l'avantage de placer ces fonds entre les mains de ceux qui en ont le plus besoin—à l'opposé de l'aide internationale. Notre étude cherche à identifier l'impact que l'émigration temporaire des travailleurs a sur le développement économique d'un pays-source. Pour y parvenir, nous développons un modèle de choix rationnels dans une économie à un secteur d'activité. Dans notre modèle, les choix rationnels des ménages portent non seulement sur le lieu d'emploi du chef de ménage (travailleur domestique ou émigrant temporaire), mais aussi sur la taille du ménage (nombre d'enfants) et l'investissement dans l'éducation des enfants. Les résultats microéconomiques du modèle sont dérivés analytiquement. En particulier, les ménages du pays-source qui gagnent de l'amélioration des conditions d'émigration temporaire sont essentiellement pauvres. D'autre part, pour ces ménages pauvres, la décision d'émigrer temporairement a un effet négatif sur leur taux de fécondité, et un effet positif sur le niveau d'éducation de leurs enfants. Au niveau macroéconomique, la simulation numérique du modèle révèle que l'amélioration des conditions d'émigration temporaire augmente le niveau de scolarisation moyen dans le pays-source, et baisse aussi son taux fécondité moyen. Ces résultats montrent, selon la théorie néoclassique du développement, que les pays-destinataires peuvent potentiellement contribuer au développement économique des pays-source en améliorant les conditions d'émigration temporaire. Cependant, une analyse de sensibilité révèle que cet effet bénéfique est hétérogène. En effet, l'ampleur de cet effet bénéfique peut être soit fort, soit faible ou insignifiant, dépendamment des politiques complémentaires menées par les pays-sources. Ainsi, les pays-sources où (i) l'âge légal au premier mariage est maintenu à 18 ans ou plus pour les femmes et où (ii) le gouvernement investit suffisamment en éducation publique sont-ils les plus susceptibles de bénéficier significativement de l'amélioration des conditions d'émigration temporaire.
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Occupation humaine et interactions sociétés-milieu dans les massifs du Livradois-Forez (Massif Central, France) de la fin du second Âge du fer au haut Moyen âge

Fassion, Franck 19 April 2018 (has links)
Thèse en cotutelle présentée dans le cadre du programme de doctorat en Archéologie: Université Laval, Québec, Canada, pour l'obtention du grade de Philosophiae doctor; Université Blaise Pascal Clermont II. Clermont Université Clermont-Ferrand, France, pour l'obtention du grade de docteur en Archéologie; Université Jean Monnet, Saint-Étienne, France. / Cette thèse de doctorat a pour objectif d’identifier entre le second Âge du Fer et le haut Moyen Âge les occupations et les activités humaines d’un territoire de marge aux confins des cités arvernes, vellaves et ségusiaves, le Livradois-Forez, puis d’apporter des éléments de réflexion sur leur intégration régionale. Elle est menée dans une perspective dynamique, diachronique et systémique. Cette approche d’archéologie du paysage met au centre des préoccupations les relations entre les sociétés et leur milieu, et tout particulièrement l’économie. Cette recherche est volontairement à la croisée de l’archéologie et des sciences de l’environnement afin de mieux cerner le milieu dans lequel les sociétés passées ont évolué et les éventuelles influences humaines sur celui-ci, mais aussi d’identifier les processus socio-économiques et culturels. Cette recherche a nécessité une approche en trois étapes : intégrer les travaux et les synthèses développés dans le cadre de programmes de recherche auxquels je participe ; établir une synthèse des données archéologiques ; acquérir de nouvelles données par des prospections archéologiques et des analyses des macrorestes végétaux en milieu tourbeux. L’utilisation de quatre fenêtres d’études, reflet des différentes entités paysagères, a été privilégiée. Autant qu’il fut possible, chaque fenêtre comportait des prospections archéologiques et des données paléoenvironnementales. Le croisement des données archéologiques, paléoécologiques, géoarchéologiques et l’utilisation d’un SIG ont permis d’identifier une hétérogénéité du développement qu’il faut replacer dans deux cycles économiques : le premier du second Âge du Fer au Haut-Empire, le second du Bas-Empire au haut Moyen Âge. Pour chaque cycle, les occupations humaines et les mises en valeur du milieu reflètent des stratégies et des choix socio-économiques : le relief et son climat, les ressources disponibles (agricoles mais aussi vraisemblablement le bois et la présence de minerai), la proximité de voies de communication, de bassins de peuplement importants et des différents centres des trois cités. Chaque nouvelle étape dans la mise en valeur des terroirs est accompagnée par une hausse de l’érosion, la mise en place de tourbières et de modifications dans le fonctionnement des tourbières plus anciennes. Enfin, cet espace semble être intégré à l’économie régionale. / The purpose of this thesis is to identify human occupation and exploitation of the environment of marginal territories in the Livradois-Forez, which include the cities of Arverne, Segusiave, and Vellave, and to investigate the regional integration of these localities from the second Iron Age to the Early Middle Age. This thesis is conducted from a dynamic, diachronic, and systemic perspective, and utilizes a landscape archaeology approach to explore the relations between societies, in particular their economies, and the environment. The research presented crosses archaeology and the environmental sciences in order to increase knowledge of the setting in which these societies evolved and the possible human influences on it, but it also identifies social-economic and cultural processes. The completion of this project required three stages: first, the integration of research and syntheses developed from research programs in which I collaborated; second, the synthesis of the archaeological data; third, the acquisition of new data through archaeological field surveys and through the analysis of plant macrofossils from peatlands. Four sectors that reflect key components of the landscape have been used. As far as possible, research in each sector included archaeological surveys and paleoenvironmental research. Interdisciplinary archaeological, paleoecological, and geoarchaeological studies, combined with GIS, exhibit a heterogenous development that can be seen in two economic cycles: the first, from the Second Iron Age to the High Roman Empire; the second, from the Late Roman Empire to the Early Middle Age. For each economic cycle, human land use and the exploitation of the environment reflect strategies and social-economic choices driven by topography, climate, and available resources (particularly agricultural resources, but also the presence of wood and ore). The proximity of routes of communication reflects important pools of population and the centers of the three cities. Each stage of environmental exploitation is marked by an increase of erosion, peat initiation, and changes in the use of the oldest peatland. Finally, this border area seems to be integrated into the regional economy.
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Prescrire et proscrire : les enjeux de la conservation environnementale : transformations des rapports socio-environnementaux à El Cuyo, Réserve de la biosphère de Ría Lagartos, Yucatán, Mexique

Guindon, Andréanne 17 April 2018 (has links)
Ce mémoire porte sur les transformations des relations socio-environnementales à El Cuyo, Réserve de biosphère de Ria Lagartos, au Yucatân, Mexique. Il s'appuie sur l'approche de l'écologie politique pour analyser les discours et pratiques liés à l'environnement. Les relations socio-environnementales se transforment sans cesse, influencées notamment par les acteurs en place, les régimes politiques, les modes de subsistance, les activités économiques. Avec la création de la réserve de Ria Lagartos en 1979, de nouveaux acteurs, programmes de développement, fonds, discours et pratiques liés à un environnement que l'on cherche à conserver se déploient et entraînent des transformations dans les façons de penser et d'agir dans son environnement. Par ailleurs, le nouvel espace créé engendre des changements au plan des relations sociales et de pouvoir dans la localité. C'est dans ce contexte que les discours et pratiques liés à l'environnement sont analysés. Si certains résidents tentent de participer aux activités de la réserve à travers le développement de l'écotourisme, on constate que plusieurs inégalités sociales et des différences au plan de l'accès à l'environnement sont exacerbées par les programmes mis en place. Par ailleurs, il apparaît que les diverses façons de comprendre et de vivre dans son environnement ne possèdent pas toutes une valeur égale dans cet espace de conservation environnementale.
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La réception du hip-hop chez des rappeurs afro-québécois dans la ville de Québec : appropriation intersectionnelle de problématiques multidimensionnelles

Atséna Abogo, Marie Thérèse 24 April 2018 (has links)
Cette thèse analyse les rappeurs afro-québécois des communautés de Limoilou (Limoilou Starz) et leurs amis de Montcalm comme des acteurs qui s’approprient des éléments identitaires, de lutte sociale et de survie économique, issus des problématiques globales et américaines du hip-hop, au service de leurs défis particuliers. Les divers mérites des luttes menées au moyen de leur art sont acquis par des formes spécifiques de capital. Ainsi les moyens utilisés par les rappeurs sont principalement les paroles de chansons, les prises de parole publique, dans les médias et sur scène, les campagnes d’affichage, l’utilisation des réseaux numériques, l’entreprise économique autonome (photographie, vidéographie, gestion des artistes, vente de vêtements). Ces moyens spécifiques se rattachent à d’autres principes et actions non explicités et sociohistoriquement ancrés. À partir d’une enquête ethnographique menée auprès de 31 participants dans la ville de Québec, j’utilise le concept de « réception différenciée » (Hall, 1980; Morley, 1980) pour décrire le processus de résistance des différents pratiquants et entrepreneurs de la musique aux dominations provenant de groupes divers. Trois principaux groupes de domination sont examinés : les agents d’institutions étatiques (comme les policiers du Service de Police de la Ville de Québec), les agents d’entreprises privées (comme les patrons de grandes boites de nuit et les propriétaires de labels musicaux indépendants) et les groupes et individus du milieu hip-hop, à travers leurs stratégies d’intimidation. a théorie « émergente » ou emergent-fit (Guillemette, 2006; Guillemette et Luckerhoff, 2009) permet d’entrevoir la musique hip-hop en amont comme une structure multidimensionnelle (sociale, identitaire, politique et économique) et intersectionnelle (intersection de plusieurs catégories interreliées, relatives au lieu de résidence, à la race et aux capacités économiques), et en aval comme un champ musical (Bourdieu, 1976 et 1989; Rimmer, 2010) renégocié. Cette structure a pris forme et s’est transformée grâce aux dispositions mentales et physiques (habitus) des acteurs étudiés. Les résultats de cette recherche montrent que certains rappeurs et leurs autres collègues artistes hip-hop— ainsi que quelques entrepreneurs— résistent à plusieurs sortes de domination. D’autres encore acceptent ces dominations sous forme d’idéologies, même en le reconnaissant explicitement. Par contre, une infime partie des acteurs étudiés les rejettent complètement. Ainsi, l’appropriation multidimensionnelle et intersectionnelle des sens dominants à travers le hip-hop mène à plusieurs formes de lecture de la domination et de la résistance. / This research analyzes the afroquebecer rappers of the community of Limoilou (Limoilou Starz) and their friends of Montcalm in Quebec City as actors who appropriate elements of identity, social struggle and economic survival from global and American hip-hop, to help solve their particular challenges. The merits of the various struggles through their art and specific techniques (lyrics, public speaking and in medias and stand-ups, branding campains, online networks) are acquired by multiple sociohistorically rooted forms of capital. From an ethnographic study conducted with 31 participants in the city of Quebec, the concept of "negociated reception" is used to describe the process of resistance of the meaning to these different dominations produced by the actors in positions of power. These modes of domination come from state institutions agents (such as Quebec City Police officers), corporations agents (such as managers of entertainment clubs and of major and independent music labels), and also from individual or groups of peers of hip-hop milieu, through bullying strategies. he “emergent-fit” theory (Guillemette, 2006; Guillemette and Luckerhoff, 2009 ) presents hip-hop music as a renogociated musical field (Bourdieu, 1976 and 1989; Rimmer, 2010), and a multidimensional structure (social, identity, political, and economic) that intersects (through multiple categories such as place of residence, race, and economic capacity), and take shape in and through the mental and physical dispositions (habitus) of the studied actors. The results of this research show that some rappers are "resistant'' to the dominations of their various oppressors. Some others are nevertheless accepting the domination from national ideologies, entrepreneurs and peers, although they are conscious of it. Finally, one small group of studied rappers rejects it completely. Thus, intersectional appropriation of dominant meaning through hip-hop music leads to multiple readings of domination and resistance.
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La Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore menacées d'extinction (CITES) : vers la conservation des espèces menacées dans une perspective de développement durable?

Bacon-Dussault, Malaïka 05 December 2023 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 27 novembre 2023) / Le 3 mars 2023, la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore menacées d'extinction (CITES) fêtait son 50ᵉ anniversaire. Elle a été adoptée au début des années 1970, alors que se développaient les théories en matière de protection de l'environnement d'une part et de développement économique d'autre part. Malgré l'importance du commerce des espèces sauvages pour certains peuples autochtones et communautés locales, les préoccupations économiques n'ont pas été prises en compte dans l'élaboration du texte de la Convention. En effet, la CITES réglemente le commerce des espèces menacées d'extinction en les inscrivant à l'une de trois Annexes : les espèces inscrites à l'Annexe I ne peuvent pas être commercialisées pour des fins commerciales, alors que celles inscrites à l'Annexe II et à l'Annexe III peuvent l'être avec la présentation d'un permis. Ce mécanisme par annexe - et la réglementation par permis - fait écho aux conventions internationales portant sur la faune et la flore africaines qui avaient été adoptées au début du XXᵉ siècle par les anciens pays colonisateurs pour protéger les espèces dans les colonies. Dès la mise en œuvre de la Convention, les pays en développement se sont vus désavantagés. En effet, un nombre important d'espèces à haute valeur commerciale ont été inscrites à l'Annexe I, interdisant ainsi toute transaction commerciale. À la CoP1 (1976), les États parties se sont penchés sur des critères pour amender les Annexes, adoptant une approche prudente basée sur les données biologiques et commerciales. Malgré les tentatives de mettre en place des mesures de conciliation pour permettre le commerce de certaines espèces sous condition, le nombre d'espèces inscrites à l'Annexe I a continué d'augmenter, limitant ainsi les revenus que pouvaient tirer les peuples autochtones et les communautés locales du commerce de ces espèces. Avec l'avènement du développement durable au début des années 1990, les discussions aux Conférences des Parties ont porté sur l'utilisation durable et l'importance économique des espèces pour certains peuples autochtones et communautés locales. Ces discussions ont mené aux modifications des critères d'amendement des Annexes pour prendre en compte - en partie - le point de vue des pays en développement en matière de développement économique. Ces critères ont mené à un nombre moins important d'inscriptions à l'Annexe I, mais ont perpétué l'importance des données scientifiques et commerciales pour l'inscription d'une espèce, écartant ainsi toute prise en compte des répercussions économiques sur les peuples autochtones et les communautés locales. Compte tenu de ces désavantages économiques, plusieurs États ont tenté d'incorporer l'utilisation durable des espèces sauvages et les moyens d'existence des peuples autochtones et des communautés locales au sein des critères d'amendement des Annexes I et II de la CITES. Or, ces requêtes découlent entre autres du fait que la CITES ne prévoit pas de mécanisme de financement officiel pour aider les pays en développement à mettre en œuvre la Convention. En effet, bien que ce soit le Secrétariat qui gère les fonds reçus, les projets subventionnés dépendent de la volonté des donateurs - pays occidentaux et organisations non gouvernementales - qui accordent des fonds pour des projets spécifiques. Au cours des dernières années, ces fonds ont été alloués principalement à la lutte contre le commerce illégal. Aucune compensation n'a été versée aux peuples autochtones ou aux communautés locales pour la perte de revenus associés à une réglementation accrue du commerce des espèces sauvages ou pour leur permettre de développer de nouveaux moyens d'existence. Dans ce contexte, les dernières discussions à la CITES ont porté sur un mécanisme de participation pour les peuples autochtones et les communautés locales. Malgré les déclarations internationales sur l'importance de cette participation, les États parties à la CITES n'ont pas accepté de formaliser de processus, préférant s'en remettre aux mécanismes existants, c'est-à-dire la consultation nationale en amont des Conférences des Parties, l'inclusion de représentants des peuples autochtones et communautés locales au sein des délégations étatiques ou leur participation en tant qu'observateurs. Encore une fois, ces mécanismes ne sont pas à l'avantage des pays en développement, qui ne possèdent pas les ressources humaines et financières pour mener ce genre de consultation de grande envergure. De plus, des changements aux documents constitutifs de la CITES devraient être adoptés pour réellement permettre aux représentants de peuples autochtones et communautés locales de participer pleinement aux processus décisionnels de la CITES. Malgré ses décennies, la CITES est toujours une convention qui perpétue la vision occidentale en matière de conservation des espèces. Alors que plusieurs instruments internationaux adoptés dans les années 1990 ont incorporé des mécanismes financiers et de participation des peuples autochtones et des communautés locales, les États Parties à la CITES ont refusé - et continuent de refuser - de prendre en compte de manière officielle leurs préoccupations dans le processus d'inscription des espèces aux Annexes. Alors que le commerce illégal d'espèces sauvages est à son plus fort et que celles-ci continuent à décliner à vue d'œil - malgré l'adoption de mesures restrictives des dernières décennies, il est primordial d'impliquer les peuples autochtones et les communautés locales dans le processus décisionnel en matière de conservation et de réglementation du commerce international des espèces de faune et de flore menacées d'extinction. / On March 3, 2023, the Convention on International Trade in Endangered Species of Wild Fauna and Flora (CITES) celebrated its 50ᵗʰ anniversary. It was adopted in the early 1970s at a time when theories of environmental protection on the one hand and economic development on the other were evolving. Despite the importance of wildlife trade to some indigenous peoples and local communities, economic concerns are not reflected in the text of the Convention. Indeed, CITES regulates trade in endangered species by listing them in one of three Appendices: species listed in Appendix I cannot be traded for commercial purposes, while those listed in Appendix II and III can be traded with the presentation of a permit. This appendix mechanism - and the regulation by permit - echoes the international conventions on African fauna and flora that were adopted in the early 20ᵗʰ century by former colonial countries to protect species in their colonies. Once the Convention was implemented, developing countries were at a disadvantage. Indeed, a significant number of species of high commercial value were listed in Appendix I, thus prohibiting any commercial transactions. At CoP1 (1976), State Parties discussed criteria for amending the Appendices, taking a cautious approach based on biological and trade data. Despite attempts to put in place conciliatory measures to allow trade in some species under conditions, the number of species listed in Appendix I continued to increase, limiting the income that indigenous peoples and local communities could earn from trade in these species. With the advent of sustainable development in the early 1990s, discussions at the Conferences of the Parties focused on the sustainable use and economic importance of species to some indigenous peoples and local communities. These amended criteria led to fewer listings in Appendix I but perpetuated the importance of scientific and commercial data for listing a species, thereby discounting any consideration of economic impacts on indigenous peoples and local communities. Considering these economic disadvantages, several States have attempted to incorporate the sustainable use of wildlife and the livelihoods of indigenous peoples and local communities into the criteria for amendment of Appendices I and II of CITES. These requests arise from the fact that CITES does not provide a formal financial mechanism. Although the Secretariat manages the funds received, the projects funded depend on the willingness of donors - Western countries and non-governmental organizations - to provide funds for specific projects. In recent years, these funds have been allocated mainly to the fight against illegal trade. No compensation has been paid to indigenous peoples or local communities for the implementation of the Convention or the loss of income associated with increased regulation of the wildlife trade or to enable them to develop new livelihoods. In this context, recent discussions at CITES have focused on a participatory mechanism for indigenous peoples and local communities. Despite international statements on the importance of this participation, CITES Parties have not agreed to formalize a process, preferring to rely on existing mechanisms, i.e., national consultation prior to Conferences of the Parties, inclusion of indigenous peoples' and local communities' representatives in state delegations or their participation as observers. Once again, these mechanisms are not to the advantage of developing countries, which do not have the human and financial resources to carry out this type of large-scale consultation or to include representatives in delegations. In addition, changes to the CITES governing documents should be adopted to truly enable representatives of indigenous peoples and local communities to fully participate in CITES decision-making processes. Despite its decades, CITES is still a convention that perpetuates the Western vision of species conservation. While many of the instruments adopted at the international level in the 1990s incorporated financial and participatory mechanisms for indigenous peoples and local communities, CITES Parties have refused - and continue to refuse - to take their concerns into account in the listing process. At a time when the illegal trade in wildlife is at its peak and species continue to decline dramatically - despite the adoption of restrictive measures over the past few decades - it is critical to involve indigenous peoples and local communities in the decision-making process for the conservation and regulation of international trade in endangered species of fauna and flora.

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