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Étude du processus de conception et de fabrication des praticiens du Do-It-Yourself : comment tendre vers une approche de production et consommation responsables?

Carney, Laurence 15 February 2021 (has links)
Le Do-It-Yourself (DIY), qui se définit par la réalisation de produits par et pour soi-même (Campbell, 2005), connaît depuis quelques années un regain d’intérêt qui concorde avec l’émergence de mouvements environnementalistes sociaux tels que la simplicité volontaire, le minimalisme et le zéro déchet. En effet, de plus en plus de consommateurs optent pour le DIY comme un mode de production et consommation responsables (PCR) permettant une utilisation efficace des ressources, de l’énergie et une réduction des déchets (PNUE, 2020a ; Salvia, 2016). Néanmoins, du fait de l’utilisation possible de matériaux neufs et de technologies énergivores, inscrire la pratique du DIY dans une approche de PCR ne fait pas consensus au sein de la communauté scientifique (Salvia et Cooper, 2016). Pour comprendre le potentiel responsable du DIY, une recherche qualitative de type exploratoire a été menée avec comme premier objectif de documenter le processus de conception et de fabrication des praticiens du DIY. Puis, sur la base des données récoltées, le second objectif était d’identifier les opportunités d’inscrire cette pratique dans une approche de PCR. Pour y parvenir, quinze entrevues semi-dirigées ont été menées auprès de participants issus de cinq réseaux : milieux de formation, de location d’outils, Fab Labs, réseaux d’artisanat et entreprise en développement durable. À partir des données recueillies, un premier modèle conceptuel, illustrant les neuf étapes du processus de conception et de fabrication du DIY, a été schématisé. Basées sur ce modèle conceptuel, des recommandations, telles que valider le concept du projet, préconiser des matériaux réutilisés et des outils partagés, ont été formulées afin de guider les praticiens et la communauté du DIY vers une approche de PCR. Enfin, une première définition du DIY responsable est proposée afin de mieux positionner cette pratique parmi les approches de PCR et d’éclairer la communauté scientifique sur le débat l’entourant. / The Do-It-Yourself (DIY) practice, which is defined as the realization of products by the practitioner himself and for his own consumption (Campbell, 2005), is experiencing a revival of interest, these last few years, that concords with the emergence of social pro-environment movements like voluntary simplicity, minimalism and zero waste. Its grown popularity has led more consumers to opt for its practice and to increasingly consider it as a pattern of responsible production and consumption (RPC), which allows resources and energy efficiency, and waste reduction (PNUE, 2020a; Salvia, 2016). However, with the possible use of new materials and energy demanding technologies, considering the DIY practice as RPC patterns contributes to the debate among the scientific community (Salvia et Cooper, 2016). To explore the responsible potential of the DIY practice, a qualitative research has been carried with the first objective to document the conception and fabrication process of DIY practitioners. Then, based on the collected data, the second objective was to identify the opportunities by which the DIY practice could correspond to RPC patterns. In order to meet these two objectives, fifteen semi-structured interviews were held with participants recruited in five different networks: DIY courses, tools location service, Fab Labs, crafting groups, and a sustainable enterprise. From the gathered data, a first conceptual model was schematized to illustrate the nine identified steps of practitioners’ DIY conception and fabrication process. Based on this conceptual model, recommendations to validate the project design and to choose reused materials and shared tools were formulated to guide practitioners and the DIY community towards adopting RPC patterns in their practice. Finally, a first responsible DIY definition is proposed in order to better position the DIY practice among the RPC approach and to enlighten the current debate dividing the scientific community.
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L'intégration de la consommation durable en droit français et canadien

Bonnin, Coralie Angélique January 2010 (has links)
Depuis les années 1960-1970, la situation environnementale est alarmante, notamment en raison des pressions exercées pour la satisfaction des besoins de la société de consommation. Cependant, il faudra attendre la tenue du Sommet de la Terre à Rio en 1992 pour que les États prennent conscience de la nécessité de modifier leurs modes de consommation non durables afin de mieux protéger les écosystèmes. Dans cette perspective, le concept de consommation durable, notion encore floue et mal définie, émerge. Tant au Québec, qu'en France, lentement, le droit de la consommation intègre des préoccupations environnementales afin d'inciter les consommateurs à se comporter en "consommateurs-responsables", en "consommateurs-citoyens". Les pouvoirs publics disposent de plusieurs moyens pour atteindre cet objectif. Ainsi, le recours aux instruments de fiscalité environnementale, pour encourager les consommateurs à utiliser de manière plus rationnelle les ressources naturelles, se développe mais reste encore timide. Par ailleurs, l'éducation et la participation au processus décisionnel sont des éléments essentiels pour assurer aux consommateurs l'accès à l'information pertinente afin qu'ils privilégient l'achat de produits plus respectueux de l'environnement et des conditions sociales des travailleurs (ex : les produits biologiques et les produits issus du commerce équitable). Les choix des consommateurs restent toutefois largement conditionnés par les règles du marché (ex : normalisation privée) ; il est donc essentiel que les pouvoirs publics interviennent pour encadrer la mise en oeuvre du concept de consommation durable.
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Étude sur la perception de la consommation alimentaire responsable au Québec

Charbonneau, François January 2008 (has links) (PDF)
Le but de cette recherche est d'explorer la perception des consommateurs quant aux produits alimentaires responsables (PAR). Nous désirions interroger les consommateurs sur leur vision de la consommation alimentaire responsable (CAR) suite à notre constatation que le concept n'avait pas été défini par les principaux intéressés. Également, nous désirions savoir si la CAR semblait constituer une catégorie dans l'esprit des consommateurs et mieux connaître les facteurs qui font que les consommateurs achètent ou non des PAR. Les sujets qui ont été traités sont donc la consommation alimentaire responsable, la composition de la CAR (types de consommation, c'est-à-dire biologique, équitable, local), la catégorie des produits alimentaires responsables et les facteurs influençant positivement ou négativement le choix de la consommation alimentaire responsable. Nous avons posé les questions de recherche suivantes: qu'est-ce que la CAR? De quels types de consommation se compose la CAR et forme-t-elle une catégorie? Quelle est la perception des consommateurs de ces types de consommation? Pourquoi les consommateurs choisissent-iIs les PAR? Pour quelles raisons décident-iIs de passer des aliments traditionnels aux PAR et qu'est-ce qui influence le fait de choisir ou non les PAR? Nos résultats portent à croire que les consommateurs ont une vision de la CAR qui se rapproche de celle issue de la littérature, outre un type supplémentaire: le type « santé ». Les consommateurs voient certaines complémentarités, existantes entre le bio et l'équitable et potentielles entre le bio et le local. En ce qui a trait aux motivations, la consommation biologique semble être plus individuelle (santé), malgré une forte association avec une motivation sociale (environnement). La motivation principale pour l'équitable semble résolument sociale (respect), les motivations pour le local sont plus diverses, quelques-unes étant sociales (support à l'économie, moins de pollution) et d'autres individuelles (goût, fraîcheur). Les principaux freins à leur consommation, outre le prix, sont pour la plupart reliés à la perception des efforts (physiques, psychologiques et financiers) ou aux efforts eux-mêmes que semble exiger le processus d'achat des PAR. Nous avons constaté que la dimension individuelle de ces produits semblait très importante pour les consommateurs, même si ce sont des attributs sociaux qui les réunissent selon notre revue de la littérature. Néanmoins, les PAR ne semblent pas former une catégorie aux yeux des consommateurs. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Consommation alimentaire responsable, Biologique, Équitable, Local, Perception.
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Apport du concept d'identité à la compréhension du comportement du consommateur responsable une application à la consommation des produits issus du commerce équitable /

Ozcaglar Toulouse, Nil Delassus, Véronique January 2005 (has links)
Reproduction de : Thèse de doctorat : Sciences de Gestion : Lille 2 : 2005. / Titre provenant de la page de titre du document numérisé.
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La simplicité volontaire au Québec : les adeptes, les groupes, le mouvement /

Côté, Monique. January 2008 (has links) (PDF)
Thèse (M.A.)--Université Laval, 2008. / Bibliogr.: f. 221-230. Webographie: f. 231-233. Publié aussi en version électronique dans la Collection Mémoires et thèses électroniques.
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L'influence des informations concernant la qualité nutritionnelle et l'impact environnemental sur les perceptions et les comportements des consommateurs

Plamondon, Gabrielle 19 April 2022 (has links)
Les habitudes alimentaires peuvent grandement influencer l'état de santé d'une population. Les choix alimentaires réalisés quotidiennement engendrent également des répercussions sur l'environnement, notamment sur l'ampleur des changements climatiques. En effet, le secteur de la production alimentaire serait responsable dans une large proportion des émissions de gaz à effet de serre d'origine humaine. Cependant, malgré des lignes directrices de santé publique prônant une alimentation saine, équilibrée et même écoresponsable dans certains pays, dont le Canada, il semble persister certaines limites à l'adoption de comportements alimentaires en adéquation avec de telles recommandations. Il va sans dire que les décisions alimentaires individuelles ne sont pas toujours objectives; elles peuvent être grandement influencées par des facteurs individuels ou externes. Pour encourager la réalisation de choix alimentaires sains et écoresponsables par la population, la transmission d'informations fait partie des interventions couramment utilisées pour susciter des changements de comportements. Que ces stratégies se fassent par le biais d'étiquette conventionnelle ou graphique et simplifiée (par exemple, des logos de type interprétatif), les informations nutritionnelles et environnementales influencent-elles les comportements d'achat des consommateurs? L'objectif principal du présent mémoire est d'évaluer si la provision d'informations portant sur la qualité nutritionnelle et l'impact environnemental peut exercer une influence favorable sur les comportements alimentaires des consommateurs, qui se reflèterait notamment par la réalisation de choix alimentaires plus sains et écoresponsables. Les résultats de ce mémoire suggèrent que le fait de prodiguer des informations nutritionnelles et environnementales de façon graphique et simplifiée peut contribuer à l'adoption de comportements alimentaires plus sains et écoresponsables. Les résultats sont favorables et engendrent de nombreuses perspectives de recherche, notamment en ce qui a trait aux stratégies d'interventions pouvant potentiellement engendrer des changements de comportements, à la provision d'informations et au développement d'outils intégrant plusieurs attributs à communiquer aux individus. / Eating habits can have a major influence on a population's health. Food choices made in daily life also have an environmental impact, including climate change. Indeed, food systems are responsible for a large proportion of human-induced greenhouse gas emissions. However, despite public health guidelines supporting a healthy, balanced and, in some countries including Canada, eco-friendly diet, there is still a certain reluctance in the adoption of dietary behaviors in line with such recommendations. Food decisions are not always objective; they can be highly influenced by individual or external factors. To encourage the adoption of healthy and eco-friendly food choices by the population, the provision of information on labels or at the point of purchase is a commonly used intervention to promote diet-related behavioral change. Whether these informational strategies are provided through conventional or simplified and graphical labels (e.g., interpretive logos), it is necessary to understand if nutritional and environmental information influence consumer purchasing behavior. The main objective of this work is to assess whether the provision of information about nutritional quality and environmental impact can positively influence consumer food behaviors, which would be reflected in healthier and more eco-friendly food choices and consumption. The results of this thesis suggest that the provision of nutritional and environmental information, in a graphical and simplified manner, can contribute to the adoption of healthier and more environmentally-responsible food choices. The results are favorable and inform several research questions, particularly regarding potential intervention strategies to promote behavioral change, the provision of information and the development of tools that combine or integrate multiple attributes to be communicated to individuals.
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Environmentally responsible consumption of ethanol blended gasoline : behavioural determinants, economic decisions and politics of intervention

Ngo, Anh-Thu 17 April 2018 (has links)
Le réchauffement de la planète est un problème grave auquel le monde entier doit faire face, et les émissions de gaz à effet de serre sont communément reconnues comme étant une partie importante du problème. En plus du secteur du transport, les habitudes de consommation inefficace de la part des ménages constituent une deuxième source importante de ces émissions. Des débats au sujet de la meilleure démarche à suivre, ainsi qu'aux moyens appropriés de mesurer les phénomènes en présence ont davantage retardé l'action, tant sur les plans gouvernemental qu'individuel. Afin de résoudre ces problèmes à leur origine, il s'avère essentiel de mettre en place des interventions publiques d'une part, et d'autre part de convaincre, les consommateurs de modifier leurs habitudes de consommation vers des patrons plus durables. Le biocarburant est devenu au cours des dernières années de plus en plus visible en tant que choix alternatif majeur en matière de carburant de transport visant à réduire les émissions à effet de serre. En dépit du débat acrimonieux qui sévit entre les proposants et les détracteurs des biocarburants, la promotion de l'éthanol est toujours considérée par la plupart des analystes comme étant une mesure qui pourrait aider la réduction des émissions des gaz à effet de serre. De plus, l'utilisation à grande échelle de mélanges éthanol-pétroles est considérée d'un oeil favorable par les gouvernements. Cependant, en bout de ligne les habitudes de conduite automobile et de consommation privée à l'intérieur des ménages n'ont jamais été comprises de façon complète. En outre, ni l'acceptation ni l'utilisation volontariste des mélanges éthanol-pétroles par le consommateur canadien n'est évidentes. La présente étude vise à combler ces lacunes d'informations en trois temps, chacun prenant la forme d'un article scientifique séparé (chapitres 2, 3 et 4). / Le premier (chapitre 2) vise à examiner deux ensembles de comportements "verts" de la part des consommateurs canadiens associés aux émissions de GES: les activités domestiques des ménages et l'usage de l'automobile. Quatre groupes de variables ont été utilisés : les attitudes, connaissances et comportements en matière environnementale, l'ouverture d'esprit envers certaines politiques environnementales, des indices reliés à l'achat et à la conduite d'automobiles, et les facteurs sociodémographiques immuables. L'étude, basée sur un sondage auprès de 1002 ménages tirés au hasard à travers le Canada révèle que les facteurs dominants qui affectent les comportements verts des consommateurs sont le sentiment de responsabilité personnelle envers l'assainissement de l'environnement et l'impression de porter un impact perceptible en ce sens. Les profils sociodémographiques des consommateurs canadiens qui ne participent pas encore activement à des activités de réduction des gaz à effet de serre au sein du foyer incluent ceux qui détiennent moins de connaissances au sujet des problèmes du réchauffement de la planète et des produits renouvelables, sont moins soucieux des problèmes environnementaux, sont moins prêts à faire des sacrifices personnels pour l'environnement, ressentent une moindre responsabilité personnelle à participer à la réduction des gaz à effet de serre, ne participent pas actuellement à des groupes environnementaux, ne s'intéressent point aux campagnes de publicité environnementale, possèdent et conduisent un nombre plus élevé de voitures, sont plus jeunes, proviennent de familles moins nanties, sont majoritairement des hommes, et habitent les provinces atlantiques et des prairies. Sur les routes, ceux qui émettent la plus grande quantité de gaz à effet de serre dans l'atmosphère sont ceux qui ne contribuent pas aux activités des groupes environnementaux, possèdent et conduisent un nombre plus élevé de voitures, et résident dans deux des zones les moins densément peuplées du Canada. Les hommes et les résidents des prairies et paradoxalement, ceux qui possèdent plus de formation scolaire et de connaissances environnementales ont tendance à voyager plus en automobile et donc à causer plus d'émissions de GES par an. / Le deuxième article (chapitre 3) s'inscrit dans les suites du premier, avec le même échantillon de 1002 ménages et explore plus en détails les préférences de la part des consommateurs canadiens entre deux types de carburant : l'essence sans plomb régulière et un mélange de 10% éthanol - 90% pétrole ("E10"). Afin de faciliter le choix d'une stratégie de taxation du gouvernement, l'étude isole un estimé de la valeur donnée par les consommateurs aux attributs hédoniques "verts" d'ElO. Les résultats indiquent que le prix et la présence d'une "taxe verte" sur l'essence produisent tous les deux un impact négatif sur la probabilité de choisir l'éthanol à la pompe. La préférence pour l'ElO est également conditionnée de façon significative par l'âge, la taille et la dépense pour l'essence du véhicule principal du répondeur, ainsi que par certaines variables sociodémographiques. / Le troisième article (chapitre 4) se concentre sur l'identification d'un cadre juridique approprié pour promouvoir la production et la consommation de biocarburants au Canada. Les interventions gouvernementales actuelles visant à forger une stratégie de réduction des gaz à effet de serre sont regroupées en trois approches : obligations (lois et règlements), incitations économiques (taxes et subventions), et réductions volontaires (tant pour les raffineries que pour les consommateurs). Les résultats de cette troisième étude suggèrent que le processus de prise de décision législative touchant le développement des biocarburants est fortement influencé par la volonté de réduire les émissions de GES, un souci pour une des utilisations efficace des ressources naturelles et les priorités de développement économique aux niveaux local et provincial. / La présente thèse se veut une contribution empirique à la littérature dans le domaine des politiques publiques canadiennes s'intéressant aux comportements "vert" des consommateurs, à la réduction de GES et à l'environnement. Non seulement les résultats des deux premiers papiers révèlent que certaines variables dans le profil du consommateur peuvent avoir un impact sur le comportement vert des consommateurs ; ils chiffrent en détail la direction et la taille de telles influences. Pris ensemble avec le troisième article, les résultats empiriques de la recherche sont utiles aux décideurs publics chargés des activités de planification environnementale, de la formation des objectifs nationaux et provinciaux en matière du carburant de transport renouvelable, delà (re)structuration du secteur des biocarburants et des programmes d'intervention publique aux niveaux fédéral et provincial.
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Analyse du comportement coopératif pour une consommation durable des ménages : une approche expérimentale / Analysis of cooperative behavior for sustainable household consumption : an experimental approach

Groff, Jocelyn 06 April 2018 (has links)
La thèse porte sur les comportements de consommation durable des ménages. Lorsque les comportements de consommation permettent de retirer une utilité individuelle, au détriment de l’intérêt général, ils peuvent être analysés comme un dilemme social. Les expériences de jeu de bien public permettent de tester des comportements en situation de dilemme social. Consommer de manière durable peut être considéré comme une contribution volontaire à un bien public. La problématique est de mieux comprendre les mécanismes de contribution volontaire à des biens collectifs qui génèrent des externalités. Trois expériences nous permettent d’analyser les différences de contributions entre un bien privé et des biens publics, mal(s) publics et biens clubs. Plus particulièrement, nous nous intéressons aux externalités négatives d’un mal public, à l’exclusivité du bien club et aux effets de la présence de biens collectifs multiples. / This thesis focuses on the sustainable consumer behaviour of households. When consumer behaviours allow for individual utility, at the expense of public interest, these can be analysed as a social dilemma. Experiments in public good games allow for testing behaviours of individuals subjected to social dilemma situations. Sustainable consumption can be considered as a voluntary contribution to a public good. The objective is to better understand the mechanisms behind voluntary contributions to public goods that generate externalities. Three experiments will allow us to analyse the differences in contributions between a private good and public goods, public bad(s) and club goods. We focus on the negative externalities of a public bad, the exclusivity of the club good and the effects of multiple public goods.
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Entrepreneuriat et travail dans un commerce engagé : exploration du sens et panorama des pratiques des acteurs

Jauzion, Catherine January 2008 (has links) (PDF)
Ce mémoire propose une incursion dans le monde des entrepreneurs et des travailleurs de commerces engagés montréalais. Nous nous sommes intéressée à ce groupe d'individus proposant la défense d'idéaux par le biais de commerces en explorant à la fois leurs pratiques, mais également le sens qu'ils donnent à ce qu'ils font. Il nous est apparu qu'en termes de consommation responsable, il est rarement question des acteurs de l'offre et nous avons trouvé intéressant d'aller à leur rencontre. Nous avons ciblé cinq commerces qui offrent à leur clientèle des produits de consommation responsable et mettent également de l'avant des missions sociales, environnementales ou culturelles. Au sein de ces commerces que nous qualifierons d'engagés, nous avons réalisé dix entrevues semi-dirigées, rencontrant dans chacun d'eux un entrepreneur et un travailleur, en espérant ainsi pouvoir comparer leurs points de vue. Parmi les cinq commerces, deux sont incorporés, deux sont des coopératives de travail et un seul est une coopérative de solidarité. Dans un premier temps, nous nous sommes intéressée aux trajectoires des individus, le but étant de comprendre ce qui amène les entrepreneurs et les travailleurs à s'investir dans ce genre d'activité. Dans un deuxième temps, nous avons voulu mieux connaître ces commerces qui oeuvrent à la fois au coeur du social et de l'économique, et ainsi explorer les pratiques quotidiennes des acteurs. Dans un troisième temps, nous nous sommes penchée sur les difficultés de la conciliation des deux missions (sociale et économique) des commerces engagés et nous nous sommes intéressée aux moyens mis en oeuvre par les acteurs afin de pouvoir réaliser cette conciliation de manière satisfaisante. Dans un quatrième temps, nous avons voulu voir le sens qu'accordent les répondants à leurs pratiques, aux valeurs défendues, mais également savoir pourquoi il est pertinent, selon eux, de défendre des idéaux par le biais d'un commerce. Enfin, nous nous sommes également questionnée sur le rapport à l'engagement à travers le travail, l'entrepreneuriat et la consommation responsable en explorant les théories portant sur l'émergence de nouvelles formes d'engagement. En lien avec les questions que pose la redéfinition du concept d'engagement aujourd'hui, nous avons également voulu situer la consommation responsable et ses acteurs au sein des nouveaux mouvements sociaux. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Entrepreneuriat social, Commerce engagé, Consommation responsable, Engagement, Mouvements sociaux.
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Marketing tribal et labels alternatifs : analyse comparative de deux cas de certification

Ouellet, Marie-Lou January 2006 (has links) (PDF)
Le système agroalimentaire est au coeur des débats sociétaux et des inquiétudes des consommateurs. Les modes de production, de transformation, de distribution et de consommation qui prédominent, les plus rentables à court terme, ne sont pas les plus viables sur le plan écologique (Millstone et Lang, 2003; Reeves, 2003). Nitrates, pesticides, disparition de la surface arable, diminution des réserves d'eau potable, désertification, dérèglements climatiques, contamination, famine, épuisement des ressources halieutiques, brevets sur le vivant, concentration économique, exode rural... la liste des enjeux et des répercussions engendrées par l'agriculture technoscientifique intensive ne cesse de s'allonger. En marge de ce système et afin de contrebalancer ses effets, l'action des nouveaux mouvements sociaux économiques (NMSÉ) vise la mise en place d'alternatives agroalimentaires durables car ni le marché ni l'État ne sont aptes à réguler le secteur. C'est pourquoi les certifications sont utilisées en tant qu'instruments de marché, outils de développement durable et instruments de mobilisation des consommateurs. L'objectif de cette recherche est d'améliorer la connaissance des nouveaux mouvements sociaux économiques du secteur agroalimentaire et de développer une meilleure compréhension de la portée régulatoire de leurs activités sur le marché. Plus particulièrement, il s'agit d'identifier et de décrire le caractère normatif des mécanismes régulatoires en fonction de l'approche de l'encastrement social de Polanyi (1983, 2001), de la thèse postmoderniste de Maffesoli (1988, 2003) et de la théorie de la gouvernance par la société civile décrite notamment par Cashore (2002). Un objectif supplémentaire consiste à élaborer quelques éléments stratégiques en fonction de l'approche du consumérisme politique, lequel permet de décrire le segment visé. Le cadre méthodologique de cette recherche repose sur une étude de cas comparée afin d'évaluer les activités de certification de deux organisations faisant la promotion de référentiels de produits agroalimentaires. Cette recherche examine et compare le cas de l'Union paysanne et la certification bio-paysanne et le cas de l'appellation liée au terroir promue par Solidarité rurale du Québec. Les deux mouvements considèrent que les individus sont dépendants de la nature et de leurs semblables. C'est la vision substantielle de l'économie développée par Polanyi (2001). Même si les problèmes perçus sont différents, même si les solutions apportées divergent, les certifications bio-paysanne et de terroir apparaissent comme des institutions formelles d'encastrement. Leur influence en termes de régulation sociale apparaît toutefois mitigée. Le thème de l'espace est par ailleurs omniprésent dans les deux discours et chaque certification en reflète une dimension singulière: le projet de certification des produits bio-paysans, dans une mise en scène archaïque, présente un caractère structurant autour d'une proximité physique. Le projet de Solidarité rurale, un projet plus postmoderne, est initié autour d'une proximité psychologique. Quant à la dimension communautaire, chez l'Union paysanne celle-ci est relayée par un réseau alimentaire de proximité alors que chez Solidarité rurale, elle est exprimée par la connivence entre producteurs et consommateurs. Enfin, ces deux mouvements s'adressent à la fois au système politique et aux individus en tant que consommacteurs. On dote les produits de labels chargés de connotations culturelles ou environnementales et on utilise le marché à des fins de transformation sociale. On joint ainsi l'action collective à l'action collective individualisée des consuméristes politiques (Micheletti, 2003) pour qui la consommation est une forme d'action politique. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Agriculture, Système agroalimentaire, Nouveaux mouvements sociaux économiques, Certification, Labels, Agriculture biologique, Produits de terroir, Appellations.

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