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Comment les armées innovent en temps de guerre : les États-Unis en Irak, 2003-2007

Messier, Louis 07 1900 (has links)
Ce mémoire porte sur la question de l’innovation militaire en temps de guerre et plus particulièrement sur la transition de la guerre conventionnelle vers la contre-insurrection des forces armées américaines au cours de la guerre d’Irak. Cette transition est un cas d’innovation militaire intéressant puisqu’il s’agit d’un changement radical dans les pratiques militaires de l’Armée américaine et du Corps des marines particulièrement parce qu’ils ont régulièrement tenté d’éviter les missions de contre-insurrection au cours de leur histoire. Cette recherche tentera d’expliquer comment les forces américaines ont innové au cours de la guerre d’Irak Nous considérons que le passage de la guerre conventionnelle à la contre-insurrection des forces américaines est le résultat d’un processus d’innovation militaire en temps de guerre qui se produit simultanément à partir de la base et du sommet de l’organisation militaire américaine. Tout d’abord, à la base, nous estimons que les unités américaines de l’Armée et des marines ont développé de nouvelles capacités de contre-insurrection à la suite d’un processus d’exploration de nouvelles tactiques et de nouvelles techniques sur le champ de bataille. Ensuite, à partir du sommet, nous croyons que la contre-insurrection est le résultat d’un changement stratégique au niveau des opérations des forces américaines. Ce mémoire est divisé en quatre chapitres. Le premier est consacré aux modèles théoriques d’innovation militaire. Le deuxième présente un aperçu de la guerre d’Irak de 2003 à 2007. Les chapitres 3 et 4 analysent respectivement la contre-insurrection comme un processus d’innovation militaire par la base et par le sommet. / This master is about wartime military innovation and more precisely about the transition of the US armed forces from conventional warfare to counterinsurgency during the Iraq war. This case of military innovation is interesting because it marks a radical change in the practices of the US Army and the US Marine Corps all the more so as they both have been frequently trying to avoid counterinsurgency missions in their history. This research will try to explain how the US armed forces have innovated in the Iraq war. We consider that the transition from conventional warfare to counterinsurgency is the result of a process of innovation produced simultaneously at the bottom and at the top of the US military. First of all, from the bottom-up, we think that units from the Army and the marines have developped new counterinsurgency capacities following an exploration process of new tactics and techniques on the battlefield. Then, from the top-down, we believe that counterinsurgency is the consequence of a strategic change in the operations of the Army and the marines. This research will be divided in four chapters. The first chapter is devoted to the military innovation models. The second chapter will present a brief narrative of the Iraq war from 2003 to 2007. Chapters 3 and 4 will offer an analysis of the counterinsurgency innovation process respectively from the bottom-up and the top-down.
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La guerre contre-insurrectionnelle guatémaltèque : sa généalogie, le déni des responsables et les sources historiques

Drouin, Marc 12 1900 (has links)
L’Amérique centrale, théâtre des dernières batailles rangées de la guerre froide, est aujourd’hui la région la plus violente au monde, selon les Nations unies. Notre étude s’intéresse à la forme de guerre irrégulière livrée par l’État guatémaltèque contre sa propre population pendant la deuxième moitié du vingtième siècle. À la lumière de rares témoignages d’exécutants et d’archives militaires et policières, nous examinons un mécanisme clandestin de répression dont les trois principales composantes – les enlèvements, la torture et les exécutions sommaires – pouvaient s’abattre sur toute personne soupçonnée, à tort ou à raison, de conspirer contre un statu quo d’exclusion. Au moment de leur articulation, ces moyens répressifs ont constitué un dispositif qui, à partir de 1966, s’est avéré d’une redoutable efficacité. Arme de prédilection des adeptes de la guerre antisubversive pendant plus de vingt ans, le dispositif permettait, telle une chaîne de production, l’accumulation des renseignements jugés indispensables à cette forme de guerre, ainsi que les cadavres dont l’absence éternelle ou la présence outrageuse sur la place publique servaient d’avertissement funeste à l’ensemble du corps social. Où chercher les origines d’un tel dispositif? À partir des ouvrages de référence cités dans le manuel de guerre contre-subversive de l’armée guatémaltèque, la réponse à cette question nous fera découvrir des parachutistes français pour qui la défaite militaire en Indochine et en Algérie pendant les années 1950 n’était pas une option et pour qui la victoire justifiait absolument tous les moyens. Le penchant de ces pionniers de la guerre hors-norme pour les cours magistraux, les entrevues et les articles, nous a permis d’étudier les méthodes qu’ils préconisaient et de repérer leurs traces au Guatemala. Alors que la guerre qui avait servi de prétexte au maintien du dispositif est terminée, sa très réputée efficacité assure encore aujourd’hui sa pérennité auprès de ceux qui peuvent s’offrir le service. En ce sens, la contre-insurrection se poursuit, et ce, malgré l’absence depuis une quinzaine d’années d’un conflit armé. Cette thèse aborde l’histoire de la guerre irrégulière et son déroulement au Guatemala. Les archives et les témoignages à notre disposition contredisent le déni des crimes commis dans les villes et les campagnes guatémaltèques, dont le génocide de 1982. Finalement, certains signes avant-coureurs indiquent que la violence et l’impunité actuelles au pays pourraient mener à la répétition de tels crimes à l’avenir. / Central America, said to have harboured the Cold War’s last pitched battles, is the world’s most violent place today, according to the United Nations. This dissertation studies the form of irregular warfare that the Guatemalan state waged against its own population during the second half of the twentieth century. Through an analysis of a few extant perpetrator accounts as well as military and police sources, this study sheds light on the three main modes by which the Guatemalan government acted against individuals justly or falsely suspected of conspiring against an exclusionary status quo: kidnapping, torture and summary executions. Combined, these three separate acts constituted a covert apparatus of repression which, beginning in 1966, proved immensely efficient. As the weapon of choice for the practitioners of counterinsurgency warfare for over twenty years, the apparatus, not unlike a production line, allowed for the accumulation of intelligence that was essential for the prosecution of this kind of war, as well as the bodies that, in their perpetual absence or desecrated presence in the public domain, served as a deadly warning to the entire social body. Yet, what are the origins and history of this apparatus of state terror? Starting with the cited references in the Guatemalan military’s counter-insurgency field manual, the answer to this question led to French paratroopers for whom military defeat in Indochina and Algeria in the 1950s was not an option, and for whom victory justified all means necessary. The penchant of the pioneers of this form of no-holds-barred warfare for lectures, interviews and articles allowed us to study the methods they encouraged and to identify their tell-tale signs in Guatemala. While the war that justified the existence of this apparatus has ended, its reputable efficiency has allowed it to persevere among those who can afford to pay for its services today. In this sense, if the war has been formally over in Guatemala for over fifteen years, the counter-insurgency continues. This dissertation traces the roots of irregular warfare and how it played out in Guatemala. Historical sources, including state records and perpetrator accounts, make denial of the crimes committed in urban and rural settings, including genocide in 1982, ring hollow. Finally, present warning signs indicate that on-going violence and impunity in the country could lead to the repetition of such crimes in the future.
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La guerre contre-insurrectionnelle guatémaltèque : sa généalogie, le déni des responsables et les sources historiques

Drouin, Marc 12 1900 (has links)
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"Believe it or not, this is Afghanistan!" : la mise en scène "culturelle" de la guerre dans les entraînements militaires aux États-Unis

Martin, Alexandra 09 1900 (has links)
La thèse porte sur la mise en scène de la guerre dans les entraînements militaires aux États-Unis. Elle étudie des faux villages moyen-orientaux qui servent pour l’entraînement de pré-déploiement en Irak et en Afghanistan. On retrouve ces villages sur diverses bases militaires, comme au National Training Center (NTC) de Fort Irwin (Californie), où une douzaine de faux villages afghans et iraquiens ont été construits depuis 2007 dans le contexte de la contre-insurrection afin de préparer les troupes aux guerres de type urbaines et asymétriques. Dans ces environnements immersifs, l’armée américaine tente de reproduire les paysages socioculturel et religieux où se tiennent les missions : mosquées, salons de thé, marchés extérieurs, maisons traditionnelles forment le décor. Afin de préparer les soldats au terrain humain, une rencontre culturelle est simulée entre eux et la population locale à travers des jeux de rôle. Des acteurs, qui sont parfois d’origine afghane et iraquienne, sont embauchés pour jouer la population locale, ce qui servirait à prévenir un certain « choc culturel » anticipé sur le terrain et augmenter la sensibilité culturelle des soldats. Des experts de l’industrie du cinéma comme des pyrotechniciens et des artistes-maquilleurs participent également à ces simulations pour les rendre plus « réalistes » à travers leurs effets spéciaux. La thèse étudie les rationalités et les technologies à l'œuvre dans les faux villages et les manières dont elles soutiennent cette mise en scène « culturelle » de la guerre. Elle examine les pratiques matérielles et discursives des performances qui s’y déroulent. En quelles instances les exercices de simulation s’inscrivent-ils dans un régime de représentation racialisé? Comment l’orientalisme américain est-il articulé dans ces espaces? Quels mythes politiques et discours dominants circulent dans ces géographies fictives? La thèse problématise la représentation et la production de savoirs sur l’autre. Ce faisant, elle participe à la discussion sur l’altérité entamée par plusieurs courants théoriques et champs disciplinaires dont elle s'inspire, notamment les cultural studies, les critical race theories et la critique postcoloniale. L’analyse est basée sur une observation de courte durée au NTC. Le Centre offre des visites guidées de la base qui permettent au public d’assister à une journée d’entraînements dans les faux villages. J’ai participé à deux reprises à ces « NTC Box Tours ». J’ai également mené des entrevues semi-dirigées avec plus de vingt vétérans d’Iraq et d’Afghanistan afin de discuter avec eux de leur expérience d’entraînement de pré-déploiement et du rôle de la culture dans les simulations militaires. / The thesis looks at the performance of war in military training in the US. It studies the mock Middle Eastern villages that are used for Iraq and Afghanistan pre-deployment training. These villages are found on several military bases such as the National Training Center of Fort Irwin (California), where a dozen of oriental towns were implemented since 2007 in order to prepare the troops for urban and asymmetrical type of warfare in the context of counterinsurgency. In these immersive environments, the US military tries to reproduce overseas sociocultural and religious landscapes: mosques, tea rooms, street markets, traditional houses and so on form the set. To prepare the soldiers to the human terrain, a cultural encounter between them and the local population is simulated through role play. Actors, sometimes from Iraq and Afghanistan, are hired to enact the local population. This is said to prevent an anticipated “culture clash” on the ground and raise cultural awareness amongst the soldiers. Experts from the filmmaking industry such as pyrotechnics and makeup artists also take part in these simulations – working to make them more “realistic” through their special effects. The thesis examines the rationalities and technologies at stake in the mock villages, and the way they sustain the « cultural » mise en scène of war. The research interrogates the material and discursive practices of the performances taking place in the mock towns. In what instances are the simulation exercices anchored in a racialized system of representation; how is the American orientalism being rearticulated in these spaces; what political myths and hegemonic discourses are circulating in these fictive geographies? The thesis problematizes the ways of knowing and representing the other. Therefore, the research takes part to the discussion on otherness initiated by diverse theoritical accounts and academic fields, such as cultural studies, critical race theories, and postcolonial critique. The analysis is based on a short observation at NTC. The Center offers guided tours of the base, allowing the general public to attend to one day of training in the mock villages. I participated twice in these “NTC Box tours”. I also conducted semi-directed interviews with more than twenty Iraq and Afghanistan veterans, in which they share with me their experiences of pre-deployment training and their thoughts on the place of culture in military simulations.
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L’entreprise de guerre au XXIe siècle : Les sociétés militaires privées dans la politique étrangère et la stratégie militaire des Etats-Unis / War Entrepreneuship in the XXIst Century : Private Military Companies in the Foreign Policy and the Military Strategy of the United States

Bricet des Vallons, Georges-Henri 12 March 2012 (has links)
Les guerres d’Irak et d’Afghanistan ont vu la réapparition massive de sociétés de mercenariat d’un nouveau genre.Le mercenariat occidental est ainsi passé en moins de vingt ans de structures artisanales, arrimées à la politiquepost-coloniale des grandes puissances, à un stade professionnel et industriel tendant à une transnationalisationcroissante de ses activités. Des bavures de la célèbre Blackwater à l’implication d’employés de CACI dans lescandale de la torture au sein de la prison d’Abu Grahib, en passant par les activités de la tentaculaire Aegis, lessociétés militaires privées, omniprésentes sur le champ de bataille, ont rythmé et marqué le récit de ces guerresmajeures du début du XXIe siècle. Fait crucial : c’est la première fois dans l’histoire des opérations militairesaméricaines qu’on assiste à un basculement de la démographie des forces en faveur du secteur privé. Produit del’économie de guerre permanente et ramifications expéditionnaires du complexe militaro-industriel, ces sociétésreprésentent un changement d’expression de la puissance militaire étatsunienne sans précédent. Cettemercenarisation de l’american way of war est désormais une tendance structurelle de la politique étrangère del’Empire et pourrait bien révolutionner à terme le visage même de la guerre. Cette thèse trace le récit historique deces armées privées, décrit les conditions politiques qui ont permis à ce nouveau marché de la guerre d’émerger etse propose d’analyser la portée sociopolitique de ce phénomène de mondialisation de la violence privée quant à laquestion de l’Etat. Cette question du retour du mercenariat à grande échelle dans la politique étrangère des Etats-Unis permet non seulement de former une hypothèse aiguë sur le déclin de la puissance militaire américaine maisaussi sur les évolutions de l’identité sociohistorique du monopole de la violence étatique. / Iraq and Afghanistan Wars have seen a massive return of mercenary companies of a new genre. The Westernmercenaries have transformed in less than twenty years from craft structures, linked to the post-colonial politics ofgreat powers, to a professional and industrial stage that tends to a growing transnationalization of their activities.From the blunders of the famous Blackwater to the involvement of CACI’s employees in the torture scandal inAbu Ghraib prison, through the activities of the sprawling Aegis, private military companies, everywhere on thebattlefield, have marked and labeled the story of these major wars of the early twenty-first Century. Crucial fact:this is the first time in the history of U.S. military operations that we are witnessing a shift in the demographics offorces in favor of the private sector. Product of the permanent war economy and overseas branches of themilitary-industrial complex, these companies represent an unprecedented change in expression of U.S. militarypower. This mercenarization of the American way of war is now a structural trend of the foreign policy of theEmpire and could eventually revolutionize the face of the war. This thesis traces the history of these privatearmies, described the political conditions that led to the birth of this new market of war, and analyzes the scope ofthis sociopolitical phenomenon of globalization of private violence. This return of mercenaries on a large scale inthe foreign policy of the United States not only help to form a decisive hypothesis on the decline of Americanmilitary power but also on the socio-historical changes of the identity of the State monopoly of violence.

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