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La herencia de la época de oro en el cine mexicano de los años noventa : La ley de Herodes y DanzónCyr, Isabelle 06 1900 (has links)
Notre mémoire cherche à identifier les traces du cinéma de “l’âge d’or” dans le cinéma mexicain des années quatre-vingt-dix. Au Mexique, l’apogée que le cinéma industriel a connu entre 1935 et 1955 a établi les principaux genres et normes du cinéma national. Le cinéma produit durant cette période, abondamment diffusé par la télévision et la vidéo et apprécié de la critique, continue d’influencer la production contemporaine. En concentrant notre analyse sur deux films en particulier, Danzón (1991) de María Novaro et La ley de Herodes (1999) de Luis Estrada, nous étudions d’une part, comment le cinéma des années quatre-vingt-dix rend hommage au cinéma de l’âge d’or et, d’autre part, comment on l’utilise pour commenter les nouvelles tendances dans la politique et la production culturelle.
La diffusion continue du cinéma de l’âge d’or nous permet d’expliquer en partie son influence sur les cinéastes mexicains contemporains. Par ailleurs, le contexte de néolibéralisme et de globalisation des années quatre-vingt-dix nous permet d’avancer d’autres hypothèses concernant les raisons qui ont amené ces cinéastes à récupérer des éléments de la culture “nationale-populaire”. Nous pensons que ce contexte pourrait expliquer autant l’hommage que la critique que font les films contemporains du cinéma de l’âge d’or. Notre analyse des références au cinéma de l’âge d’or dans le cinéma des années quatre-vingt-dix s’appuie sur la théorie de l’intertextualité dans le cinéma. / This thesis studies the traces of the so-called “golden age” of Mexican cinema in films produced in the nineties. In Mexico, the upsurge of cinematic production between 1935 and 1955 established the principal norms and genres of a national cinema. The cinema of this era, critically acclaimed and widely diffused through television and video, continues to influence contemporary filmmaking. Focusing our analysis on two films, María Novaro’s Danzón (1991) and Luis Estrada’s La ley de Herodes (1999), we study how films from the nineties at once render homage to golden age cinema and use it to comment upon new trends in Mexican politics and cultural production.
The continued diffusion of golden age cinema allows us to partially explain its influence on Mexican filmmakers working in the nineties. The nineties’ historical context, strongly marked by neoliberalism and globalization, allows us to propose further hypotheses as to why contemporary filmmakers have recuperated elements of “national-popular” cinema. We believe that this context explains both the homage and the criticisms that today’s films direct towards the cinema of the golden age. Our analysis of the dialogue between the films produced in these two periods borrows from theories of filmic intertextuality. / Nuestra memoria busca identificar las huellas del cine de la llamada “época de oro” en el cine mexicano de los años noventa. En México, el auge de la producción cinematográfica que tuvo lugar entre 1935 y 1955 estableció las normas y los géneros principales del cine nacional. El cine de esta época, altamente difundido por la televisión y el video, y apreciado por los críticos, sigue influyendo en la producción contemporánea. Concentrando nuestro análisis en dos películas en particular, Danzón (1991) de María Novaro y La ley de Herodes (1999) de Luis Estrada, estudiamos cómo el cine de los noventas rinde homenaje al cine de la época de oro, por un lado, y cómo se refiere a ese cine para comentar las nuevas tendencias en la política y en la producción cultural, por otro.
La difusión continua del cine de la época de oro a través el tiempo nos permite explicar en parte su influencia en los cineastas mexicanos de los años noventa. Por otra parte, el contexto de neoliberalismo y de globalización de los años noventa nos permite avanzar otras hipótesis en cuanto a las razones que empujaron a los cineastas a recuperar elementos de la cultura “nacional-popular”. Pensamos que ese contexto explica tanto el homenaje como la crítica que las películas contemporáneas hacen hacia el cine de la época de oro. Nuestro análisis del diálogo entre las películas producidas en estas dos épocas se apoya en la teoría de la intertextualidad en el cine.
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La herencia de la época de oro en el cine mexicano de los años noventa : La ley de Herodes y DanzónCyr, Isabelle 06 1900 (has links)
Notre mémoire cherche à identifier les traces du cinéma de “l’âge d’or” dans le cinéma mexicain des années quatre-vingt-dix. Au Mexique, l’apogée que le cinéma industriel a connu entre 1935 et 1955 a établi les principaux genres et normes du cinéma national. Le cinéma produit durant cette période, abondamment diffusé par la télévision et la vidéo et apprécié de la critique, continue d’influencer la production contemporaine. En concentrant notre analyse sur deux films en particulier, Danzón (1991) de María Novaro et La ley de Herodes (1999) de Luis Estrada, nous étudions d’une part, comment le cinéma des années quatre-vingt-dix rend hommage au cinéma de l’âge d’or et, d’autre part, comment on l’utilise pour commenter les nouvelles tendances dans la politique et la production culturelle.
La diffusion continue du cinéma de l’âge d’or nous permet d’expliquer en partie son influence sur les cinéastes mexicains contemporains. Par ailleurs, le contexte de néolibéralisme et de globalisation des années quatre-vingt-dix nous permet d’avancer d’autres hypothèses concernant les raisons qui ont amené ces cinéastes à récupérer des éléments de la culture “nationale-populaire”. Nous pensons que ce contexte pourrait expliquer autant l’hommage que la critique que font les films contemporains du cinéma de l’âge d’or. Notre analyse des références au cinéma de l’âge d’or dans le cinéma des années quatre-vingt-dix s’appuie sur la théorie de l’intertextualité dans le cinéma. / This thesis studies the traces of the so-called “golden age” of Mexican cinema in films produced in the nineties. In Mexico, the upsurge of cinematic production between 1935 and 1955 established the principal norms and genres of a national cinema. The cinema of this era, critically acclaimed and widely diffused through television and video, continues to influence contemporary filmmaking. Focusing our analysis on two films, María Novaro’s Danzón (1991) and Luis Estrada’s La ley de Herodes (1999), we study how films from the nineties at once render homage to golden age cinema and use it to comment upon new trends in Mexican politics and cultural production.
The continued diffusion of golden age cinema allows us to partially explain its influence on Mexican filmmakers working in the nineties. The nineties’ historical context, strongly marked by neoliberalism and globalization, allows us to propose further hypotheses as to why contemporary filmmakers have recuperated elements of “national-popular” cinema. We believe that this context explains both the homage and the criticisms that today’s films direct towards the cinema of the golden age. Our analysis of the dialogue between the films produced in these two periods borrows from theories of filmic intertextuality. / Nuestra memoria busca identificar las huellas del cine de la llamada “época de oro” en el cine mexicano de los años noventa. En México, el auge de la producción cinematográfica que tuvo lugar entre 1935 y 1955 estableció las normas y los géneros principales del cine nacional. El cine de esta época, altamente difundido por la televisión y el video, y apreciado por los críticos, sigue influyendo en la producción contemporánea. Concentrando nuestro análisis en dos películas en particular, Danzón (1991) de María Novaro y La ley de Herodes (1999) de Luis Estrada, estudiamos cómo el cine de los noventas rinde homenaje al cine de la época de oro, por un lado, y cómo se refiere a ese cine para comentar las nuevas tendencias en la política y en la producción cultural, por otro.
La difusión continua del cine de la época de oro a través el tiempo nos permite explicar en parte su influencia en los cineastas mexicanos de los años noventa. Por otra parte, el contexto de neoliberalismo y de globalización de los años noventa nos permite avanzar otras hipótesis en cuanto a las razones que empujaron a los cineastas a recuperar elementos de la cultura “nacional-popular”. Pensamos que ese contexto explica tanto el homenaje como la crítica que las películas contemporáneas hacen hacia el cine de la época de oro. Nuestro análisis del diálogo entre las películas producidas en estas dos épocas se apoya en la teoría de la intertextualidad en el cine.
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