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La vie religieuse des Cyclades de l’HR IIIC à la fin de la période archaïque / Religious life of Cyclades of the HR IIIC at the end of the archaic periodMermoz, Julien 16 April 2010 (has links)
Notre thèse traite de l’histoire des sanctuaires et de l’évolution des cultes et de la mythologie cycladiques dans la transition, qui conduit de la fin du monde mycénien à la Grèce classique. Notre première partie (pp. 13-445) est constituée d’une suite de monographies retraçant les changements, qui affectent les habitats et les places cultuelles des différentes îles de l’archipel entre le XIIe et le VIe siècle av. J.-C.. La deuxième partie (pp. 446-558) contient un essai de synthèse et une interprétation des données présentées auparavant. Plus exactement, une réflexion sur les mécanismes de recomposition de l’héritage religieux de l’âge du bronze, qui participent à la définition des panthéons insulaires archaïques. La troisième partie (pp. 559-628) est un essai d’anthropologie religieuse, dans lequel est examinée la notion de création dans la mythologie des Cyclades, à la recherche d’un imaginaire insulaire. Le premier chapitre commence par l’analyse et l’interprétation de la Cosmogonie de Phérécyde de Syros. Le second chapitre vise à mettre en évidence de quelle façon les thèmes symboliques spécifiques au système de Phérécyde se retrouvent également déclinés dans les autres mythes régionaux et trouvent leur origines dans les cultes agraires locaux les plus anciens. / The topic of our thesis is the history of the sanctuaries, and the evolution of the worships and mythology in the transition, which leads end of the Mycenaean world to classical Greece. Our first part (pp. 13-445) makes up of a continuation of monographs recalling the changes, which affect the settlements and the worship places of the various islands of the archipelago between XIIe to VIe Century B.C. The second part (pp. 446-558) contains a test of synthesis and an interpretation of the data presented before. More exactly, a reflection on the mechanisms of recombining of the religious heritage of the Bronze Age, which take part in the definition of archaic insulars pantheons. The third part (pp. 559-628) is an assai of religious anthropology, in which the concept of creation in the mythology of Cyclades is examined, in the search of an islander imaginary. The first chapter starts with the analysis and the interpretation of the Cosmogony of Pherekydes of Syros. The second chapter aims at highlighting how the topics symbolic systems specific to the system of Pherekydes are also found declined in the other regional myths and find their origin in the local agrarian worships oldest.
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La place des animaux dans la relation mortelles-divinités : le cas d’Artémis et de Déméter / The place of animals in the relationship women-goddesses : the case of Artemis and DemeterAmory, Annabelle 20 October 2017 (has links)
Réunissant des sources littéraires, épigraphiques, archéologiques, iconographiques et archéozoologiques, cette thèse étudie la question de la symbolique de l’animal dans la relation entre le mortel et la divinité, en s’intéressant particulièrement à Artémis et à Déméter, deux déesses en charge des problèmes des femmes à différents moments de leur vie. Pour répondre à cette interrogation, deux corpus sont mis en place : le premier répertorie 83 sanctuaires de Déméter et Artémis ayant un rapport avec les animaux, et énumère toutes les offrandes qui y ont été retrouvées, ainsi que les mythes et inscriptions associées. Le second corpus se place du côté de l’animal et regroupe les représentations et les textes hors sanctuaires attestant d’un lien entre l’espèce et l’une des deux divinités, mais reprend également les offrandes d’animaux déjà étudiées dans le premier catalogue, en les classant par type iconographique. L’analyse synthétique des données des corpus rassemble les animaux sous trois principales symboliques. Premièrement, la fécondité des femmes est au centre des préoccupations, pour assurer la pérennité de la cité. Ả ce titre, le porc entretient avec Déméter une relation particulière : durant les Thesmophories, il est utilisé pour assurer la fertilité à la fois des semailles et des femmes. Auprès d’Artémis, ce sont les animaux des milieux humides et l’eau qui favorisent la vie. Le bétail d’élevage est également offert aux deux divinités pour assurer la pérennité du troupeau et, par extension, de la cité. Ensuite, la femme avant son mariage est perçue comme un animal sauvage qu’il faut domestiquer. Artémis veille alors sur les jeunes filles et, en tant que déesse des passages, assure cette domestication par le mariage lors de l’arkteia, un rite d’initiation pendant lequel les fillettes font « l’ourse ». Divinité de la nature sauvage, elle a, tout comme la Pόtnia Théron, un pouvoir de vie et de mort sur les animaux mais aussi sur les femmes, qu’elle n’hésite pas à punir pour leur transgression, comme pour Callisto et Atalante. Artémis comme Déméter sont également des divinités kourotrophes qui s’occupent des enfants sans distinction de sexe et reçoivent des offrandes en conséquence. Enfin, si les animaux semblent auprès des deux déesses se rapporter principalement aux femmes, le cheval et le chien évoquent également le statut de citoyen, obtenu après une longue éducation dont Artémis est la garante. Ils sont aussi des animaux chthoniens et, au même titre que le serpent, le cochon et la tortue, permettant le lien entre le monde des vivants et celui des morts. Certaines espèces évoquent avec leur simple présence la divinité : c’est le cas du sanglier de Kalydon, qu’Artémis utilise pour se venger des hommes, et des victimes des sacrifices, qui permettent de communiquer avec les divinités. Malheureusement, certaines occurrences animales restent en marge de ces trois symboliques : elles sont offertes en trop petit nombre ou à d’autres divinités, ne permettant pas de faire un lien précis avec Artémis et Déméter. / This thesis is based on literary, epigraphic, archaeological, iconographic and archaeozoological sources and studies the symbolic of the animals in the relationship between women and divinities. Two goddesses have been chosen for this purpose: Artemis and Demeter. They have in common the fact they take care of women at different moments of their lives. Two main parts compose the survey. First, a catalog lists 83 sanctuaries of Artemis and Demeter who have a link with animals, together with offerings found inside and myths and inscriptions associated with. A second index classifies all the animals connected with Artemis and Demeter: offerings of the sanctuaries from the first corpus, imageries and texts no connected with a shrine but showing a link between an animal species and a goddess.A synthetic analysis of information from the catalogs talks about three main interpretations on the presence of animals beside Artemis and Demeter. At first, fertility of women is very important in ancient Greece because it permits to renewing the civic body. The pig has a special relationship with Demeter about fecundity: during the Thesmophoria, the animal is used to assure the fertility of both women and fields. With Artemis, wetland animals are connected with the water and the life. The cattle are also offered to both goddesses in order to assure the perpetuation of the herd and the city at the same time. Then, the woman before her marriage is like a savage animal and she must be domesticated. Artemis takes care of young girls because she is the goddess of passages and transitions. She allows the domestication of the girls with an initiation called arkteia: during this ritual, the little girls make “the bear”. As divinity of the wild nature, Artemis also is assimilated to the Pόtnia Théron and has the power of life and death on both animals and women. She punishes the girls who transgress the rules: Callisto and Atalante. Artemis and Demeter are kourotrophic goddesses taking care of all gender children. However, if the animals with the divinities are close to the women, there are in connection too with the boys: the dog and the horse evoke the citizenship status of the men and the formation of the young boys, especially with Artemis. Some species are also chthonic characteristics, as the snake, the pig and the tortoise and make a link between the life and the death. Other animals incarnate the divinity: the boar of Kalydon has been send by Artemis because she was angry and a lot of animals are victims of ritual sacrifices and permit a communication with the gods and goddesses. Unfortunately, there are also some species with no real connection with Artemis and Demeter: there are offered in small number in the sanctuaries of both divinities or there contrariwise are given to all the gods.
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Le mythe de Cérès dans l'art européen de la Renaissance : XVe - XVIIe siècleHerbert, Cassandre 10 1900 (has links)
La thèse analyse les représentations du mythe de Cérès, déesse romaine de l’agriculture et le faisceau d’idées qu’il concentre dans l’imaginaire collectif de la première modernité, le choix a été fait d’étudier sa représentation dans des contextes géographiques différents, selon un axe chronologique allant de ses premières résurgences dans l’art et la littérature du XVe siècle, où se cristallisent en Italie la plupart des significations allégoriques et symboliques qui lui sont associées, à la première moitié du XVIIe siècle lorsque s’annoncent les prémices d’un changement de paradigme et, surtout, se confirment les effets de la Contre-Réforme et du Concile de Trente sur les œuvres à thématique païenne. Des œuvres réalisées sur différents supports (tableau, fresque, gravure, manuscrit, incunable, objet du mobilier, médailles) seront ainsi convoquées et interrogées à l’aune des sources littéraires employées par les artistes et de leur contexte de production. Le corpus analysé se divise en trois parties qui correspondent aux grandes thématiques abordées dans la thèse : l’abondance, la fertilité, ainsi que les relations entre Cérès et le christianisme. Les deux premiers thèmes relatifs à la prospérité et à la fécondité reprennent les principales propriétés attribuées à Déméter-Cérès depuis l’Antiquité, tandis que le troisième thème s’attache à retracer les rapports entre la tradition figurative que l’on nommera « démétriaque » et l’imaginaire chrétienne, à travers l'étude d'œuvres qui, dans certains cas, ont été produites par le même artiste. / This thesis analyses the representations of the myth of Ceres, the Roman goddess of agriculture, and the bundle of ideas it concentrates in the collective imagination of early modernity. In different geographical contexts, the representations of the myth are investigated along a chronological axis ranging from the first revivals in art and literature in the 15th century - when most of the allegorical and symbolic meanings associated with it crystallize in Italy - to the first half of the 17th century, when the first signs of a paradigm shift began to appear and, above all, the effects of the Counter-Reformation and the Council of Trent on works with pagan themes were confirmed. Works of various kinds (paintings, frescoes, engravings, manuscripts, incunabula, ornaments, and medals) will be examined considering the literary sources used by the artists and the context in which they were produced. The corpus analyzed is divided into three parts, which correspond to the major themes addressed in the thesis: abundance, fertility and the relationship between Ceres and Christianity. The first two themes, abundance, and fertility, concern the main properties attributed to Demeter-Ceras since antiquity, while the third theme focuses on the relationship between the figurative tradition we will call 'demetriac' and Christian figurative imagery, through the study of works that, in some cases, were produced by the same artist.
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Ambiances sonores et musique dans les cultes de Déméter, de Dionysos et de la Mère dans l'Athènes archaïque et classique, ca 550-300 av. n. è.Fleury, Sandra 12 1900 (has links)
Cette thèse propose d’observer les ambiances sonores (i.e. sons, cris, paroles, bruits, moments de silence, etc.) et les musiques qui interviennent dans les cultes de la Mère des dieux, de Dionysos et de Déméter dans l’Athènes archaïque et classique, et d’en cerner les fonctions et significations. La composante sonore des cultes grecs, peu prise en considération dans les reconstructions historiques de la religion grecque ancienne, du moins jusqu’à récemment, joue un rôle pourtant fondamental tant dans la pratique rituelle que dans le récit. Ces deux formes d’expression de la religion – pratique rituelle et récit – sont d’ailleurs indissociables dans les témoignages anciens, de la même façon que les éléments imaginaires truffent les représentations inspirées de l’expérience rituelle. En examinant différents types de sources, parmi lesquelles les œuvres littéraires et les images sur vase demeurent les plus nombreuses et les plus instructives, et en abordant les différents aspects cultuels (pratique et récit / éléments imaginaires et réels) comme un ensemble cohérent, la phonosphère propre à chaque divinité se révèle de façon parfois frappante. Une telle démarche globalisante permet de mieux saisir l’expérience religieuse des Grecs, tout en favorisant une meilleure appréhension de certains phénomènes encore aujourd’hui sujets à controverses, par exemple le « ménadisme » et l’extatisme rituel. Car il ressort des témoignages que la musique, les sons et le silence, par leur pouvoir de communication notamment, remplissent des fonctions précises dans la pratique et le récit. Alors que certains sons et musiques visent à plaire à la divinité et, ainsi, à gagner sa faveur, par exemple, d’autres, investis de l’empreinte sonore de la divinité, exercent une emprise sur les mortels, emprise expérimentée dans le cadre de la pratique rituelle comme un moment de contact avec le divin. De cette emprise exercée par le moyen de la musique et des sons, peut résulter, dans certains cas, une guérison, une régulation des instabilités internes. Par ailleurs, la terminologie sonore dans la littérature se montre pratiquement toujours porteuse de sens, et permet de reconnaître l’univers évoqué et la ou les figure(s) divine(s) concernée(s). Répertorier les termes sonores propres à l’un ou l’autre culte facilite le repérage des associations établies entre certaines divinités, permettant ainsi des interprétations plus justes de certains passages de la littérature. D’un autre côté, la recherche sur les instruments de musique révèle des goûts et des tendances, possiblement attribuables dans certains cas à des changements significatifs survenus dans la sphère religieuse et politique de l’Athènes de la fin du Ve siècle. Par exemple, l’introduction progressive du tympanon dans l’univers dionysiaque à partir de la deuxième moitié du Ve siècle suggère une appropriation du culte de la Mère de dieux et de son instrument de prédilection par le peuple athénien. Cette observation, basée sur des témoignages de l’époque, contribue à illustrer la distinction que faisaient les Athéniens entre une religion considérée comme ancestrale, et une autre aux multiples formes et pour ainsi dire « additionnelle ». À cet égard, observer les éléments sonores dans les cultes mène non seulement à une meilleure connaissance desdits cultes, mais également à une meilleure compréhension de la société athénienne et des événements importants qui l’ont marquée. L’étude des sons, de leur place et de leurs fonctions dans la pratique et les récits contribue à l’approfondissement des connaissances concernant la religion grecque et les procédés de communication qu’elle met en place entre la sphère des mortels et celle des dieux, tout en favorisant une meilleure définition du milieu social et culturel dans lequel elle a évolué. / This thesis will consider the sound atmosphere (including cries, speech, noises and
moments of silence) and music in the cults of the Great Mother, Dionysus and Demeter
in Archaic and Classical Greece and their roles and meanings. Until recently, the audible
component of Greek cults has rarely been considered by historical reconstructions.
However, it played a fundamental role both in ritual practice and tales. These two
expressions of religion – ritual practice and tales – are inextricably linked in ancient
storytelling, just as representations inspired by the rituals are rife with imaginary
elements. Examining different types of sources – of which the literary works and painted
vases are the most numerous and enlightening – and considering the various cultural
ingredients (tales and ritual practice, the imaginary and the real) as a coherent whole can
provide insight into the phonosphere unique to each god in striking ways. This
comprehensive approach leads to a better understanding of the religious experience of
the Greeks, including certain phenomena that remain controversial today, such as
maenadism and ecstatic ritual. The sources reveal that through their communicative
power, music, sounds and silence filled specific functions in the ritual practices and tales.
While some sounds and music were intended to please the god and hence gain favour,
others bearing the god’s sonic signature held sway over mortals during rituals as a
moment of personal contact with the divine. In certain cases, this aural sway could bring
healing and a balancing of internal instability. Moreover, the sound vocabulary found in
the literature almost invariably carries meaning that makes it possible to recognize the
world and divine figures it describes. Cataloguing the sound vocabularies of individual
cults/deities helps identify the relationships between certain gods. This in turn can clarify
interpretations of certain passages in the literature. Similarly, research on musical
instruments reveals tastes and trends, which could be attributed to the significant
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changes in the religious and political spheres of Athens in the late 5th century BC. For
example, the progressive introduction of the tympanum to the Dionysian world starting
in the first half of the 5th century BC suggests that Athenians appropriated the cult of the
Great Mother and the instrument most commonly associated with it. This observation,
based on contemporary accounts, corroborates the distinction Athenians made between
an ancestral religion and an “additional” multifaceted one. In that respect, investigating
the sound atmosphere in these cults improves our understanding of not only the cults
themselves, but also Athenian society as a whole and the milestone events that shaped
it. Studying the sounds and their place and function in ritual practice and tales deepens
our knowledge of Greek religion and the methods of communication it established
between the realms of mortals and the gods. It also allows us to better characterize the
social and cultural environments in which it developed
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