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Apprendre à collaborer en équipe interprofessionnelle et à développer les compétences de la pratique collaborative et de partenariat patient en santé et services sociaux dans un cours universitaire hybride à l’ère du numériqueRaynault, Audrey 12 1900 (has links)
La collaboration entre les professionnels de la santé s’avère être nécessaire pour faire face au vieillissement de la population, à la prévalence des maladies chroniques et à la pénurie de personnel chez certaines professions de la santé (OMS, 2010). De plus, pour favoriser une collaboration optimale et offrir des soins de qualité, des équipes choisissent désormais d’adopter une approche de soins en partenariat patient où la collaboration interprofessionnelle se déroule en valorisant les savoirs expérientiels du patient à l’égard de la vie avec la maladie et en l’intégrant dans l’équipe de soins.
L’Université de Montréal (UdeM) offre une formation à l’éducation à la collaboration interprofessionnelle (EIP) visant à enseigner des compétences de la pratique collaborative en sciences de la santé et en sciences psychosociales en partenariat avec le patient. L’EIP est confrontée à divers défis, entre autres, de logistique, de communication et de cloisonnement des professions. Pour surmonter ces obstacles, l’UdeM s’est donc tournée vers le numérique afin de permettre à des équipes interprofessionnelles d’étudiants de collaborer en ligne et en présentiel. Cette étude s’intéresse donc à décrire comment les étudiants réunis en équipe interprofessionnelle collaborent dans le contexte du cours hybride de Collaboration en sciences de la santé (CSS) en partenariat avec le patient offert par l’UdeM. Nous décrivons comment les étudiants collaborent en ligne et en présentiel et nous identifions les compétences du référentiel de compétences mobilisées.
Notre étude propose un cadre conceptuel basé sur l’apprentissage collaboratif en mode hybride (en ligne et en présentiel) de l’EIP composé 1) du modèle de Chiocchio, Grenier, O’Neill, Savaria et Willms (2012) permettant de décrire comment les équipes d’étudiants mobilisent les dimensions de la collaboration (communication, synchronisation, coordination implicite et explicite); 2) du référentiel de compétences de la pratique collaborative et de partenariat patient en santé et services sociaux (Direction collaboration partenariat patient [DCPP] et Comité interfacultaire opérationnel l’Université de Montréal [CIO-UdeM], 2016) et 3) de la typologie du travail interprofessionnel de Xyrichis, Reeves, Zwarenstein (2018).
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Notre étude emploie une méthodologie mixte convergente. Nous avons mené cette étude auprès d’une cohorte de 1435 étudiants de deuxième année de baccalauréat dans le cadre du cours CSS2900 provenant de treize programmes à l’UdeM. Ce cours se divise en trois volets: 1) formation en ligne 2) activité intraprogramme, 3) atelier interprofessionnel en présentiel coanimé par un professionnel de la santé et un patient formateur. Premièrement, nous avons analysé le Journal de bord collaboratif (JBC) de douze équipes interprofessionnelles d’étudiants (n=60), soit un corpus de cette cohorte. Deuxièmement, nous avons partagé un questionnaire La collaboration en équipes interprofessionnelles à la cohorte à la fin du cours et celui-ci a été répondu par 321 participants.
Les résultats indiquent que les participants de l’étude ont majoritairement et similairement mobilisé les dimensions de la collaboration. La communication et la coordination seraient tributaires de la synchronisation lorsque la collaboration se déroule en ligne. L’usage des médias sociaux et d’un outil d’écriture collaborative en ligne auraient favorisé la collaboration en mode hybride. En présentiel, le patient partenaire coanimateur a soutenu des équipes pour faire le point sur leurs apprentissages et ainsi développer des compétences du référentiel du cours CSS2900. Le contexte de l’étude en mode hybride permet aux équipes de collaborer sur une longue période, à la manière d’une classe inversée (figure 29). Ceci favoriserait le développement des compétences du référentiel (DCPP et CIO-UdeM) et le décloisonnement des professions. Les contextes d’apprentissage où les pratiques des compétences effectives ont été mobilisées semblent se rapprocher du réseautage interprofessionnel et de la collaboration consultative de la typologie de Xyrichis et coll. (2018). / Collaboration among health professionals is required to contend with population aging, the prevalence of chronic illnesses, and staff shortages in certain health professions (WHO, 2010). As well, to foster optimal collaboration and provide good quality of care, some teams are now adopting a patient partnership approach in which the patient’s experiential knowledge of living with illness is valued as part of the interprofessional collaboration and the patient is integrated into the healthcare team.
The Université de Montréal (UdeM) offers a program in interprofessional collaboration education (IPE) geared towards teaching the competencies required for collaborative practice in both health sciences and psychosocial sciences in partnership with patients. The IPE is confronted with a variety of challenges related to logistics, communication, and the compartmentalization of professions, among others. To overcome these obstacles, the UdeM has turned to digital technology to help interprofessional teams of students to collaborate online and in person. This study focused on describing how students in interprofessional teams collaborate in the hybrid course entitled Health Sciences Collaboration in Partnership with Patients, offered by the UdeM. We describe how students collaborate online and in the classroom, and we identify the competencies in the competency framework used.
Our study proposes a conceptual framework based on the IPE’s hybrid (online and in person) collaborative learning model, which we constructed using: 1) the model of Chiocchio, Grenier, O’Neill, Savaria, and Willms (2012), to describe how the student teams collaborate and used dimensions of collaboration (communication, synchronisation, explicit and implicit coordination) ; 2) the competency framework for collaborative practice and patient partnership in health and social services (Direction collaboration et partenariat patient [DCPP] and Comité interfacultaire opérationnel de formation à la collaboration, l’Université de Montréal [CIO-UdeM], 2016); and 3) the interprofessional work typology of Xyrichis, Reeves, and Zwarenstein (2018).
Our study used a convergent mixed methodology. We conducted this study with a cohort of 1,435 second-year undergraduate students in course CSS2900 coming from 13
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different UdeM programs. This course is divided in three parts: 1) online training 2) intra- program activity, 3) interprofessional workshop coanimated by a health professional and patient-partner facilitator in classroom. First, we analyzed the online collaboration journal (OCJ) of 12 interprofessional student teams (n = 60). Second, we distributed a questionnaire on Collaboration in Interprofessional Teams to the entire cohort at the end of the course, to which 321 participants responded.
The results show that the majority of study participants used the dimensions of collaboration in a similar manner online and in person. Communication and coordination were dependent on synchronization when collaboration occurred online. The use of both social media and an online collaborative writing tool fostered collaboration in hybrid mode. In the classroom, the patient-partner co-facilitator supported the teams as they reviewed their learning (coordination) and, in this way, developed the competencies of the framework for course CSS2900. Under the hybrid study model, the teams were able to collaborate over an extended period, similar to a flipped classroom approach (Figure 29). This fostered development of the framework competencies (DCPP and CIO-UdeM) and helped break down professional boundaries. The learning contexts in which effective competency practices were mobilized appeared analogous to the interprofessional networking and consultative collaboration categories in the typology of Xyrichis et al. (2018).
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Engagement actif des patients en éducation médicale : codéveloppement d'un programme de patients formateurs adolescents avec arthrite juvénileMorin, Marie-Paule 04 1900 (has links)
L'arthrite juvénile idiopathique (AJI) est une des maladies chroniques les plus prévalentes chez les adolescents au Canada (Levy & Twilt, 2017). Son diagnostic repose en grande partie sur l'examen musculosquelettique pédiatrique (MSQp). Or, il semble exister un besoin de développer de nouvelles stratégies pour son enseignement (Foster & Rapley, 2010), comme en démontre d’une part la faible confiance de plusieurs médecins de première ligne en leurs capacités à la réaliser (Jandial, Myers, Wise, & Foster, 2009), et d’autre part le fait que l’enseignement de cet examen est bien souvent absent du curriculum de base des facultés de médecine (Jandial, Rapley, & Foster, 2009). Chez les adultes, plusieurs programmes engageant des patients formateurs avec arthrite chronique ont été développés et ont démontré des bénéfices tant pour les apprenants que pour les patients eux-mêmes (Hassell, 2012). À notre connaissance, ce type de programme n'existe pas actuellement pour la population adolescente avec arthrite juvénile ou autre maladie chronique. Nous proposons de développer un programme de patients formateurs engageant des adolescents avec AJI pour permettre 1) de répondre à un besoin de formation spécifique et 2) d’inclure la perspective d’un groupe de patients sous-représentés en éducation médicale. Nous avons donc comme objectif principal d'explorer les facteurs et processus à prendre en considération dans la création, la mise en oeuvre éventuelle et l'évaluation de ce futur programme. En vue de répondre à cet objectif, nous avons adopté une méthodologie qualitative. Des entrevues semi-structurées ont été effectuées avec 19 adolescents atteints d'arthrite juvénile provenant de deux centres tertiaires pédiatriques canadiens.
Le premier des trois articles composant cette thèse s'attarde à explorer les perceptions des adolescents avec arthrite juvénile sur leurs habiletés à enseigner en tant que patient formateur. Il apparaît que les adolescents se sentent habiletés à réaliser ce rôle essentiellement parce qu’ils reconnaissent avoir acquis un savoir expérientiel du fait de vivre avec leur maladie. Ces derniers souhaitent par ailleurs aller au-delà de l'enseignement de l'examen MSQp et désirent incorporer l'enseignement de leur expérience de la maladie ainsi que des aspects de la communication. L'importance d'intégrer ces messages éducatifs au futur programme afin qu'il reflète la vision des adolescents est discutée.
Une fois la question de savoir « comment » les adolescents avec arthrite juvénile souhaitent s'engager comme patient formateur, nous nous intéressons à savoir « pourquoi » ils désireraient faire partie d'un tel programme. Notre deuxième article explore donc les diverses sources de motivation des adolescents à s'engager comme patient formateur à travers la lentille du cadre conceptuel d'auto-détermination (Ryan & Deci, 2000). Des thèmes associés à la motivation intrinsèque (s'aider soi-même, vivre une expérience de socialisation) et extrinsèque à régulation intégrée (défendre la cause, aider les autres) sont identifiés. Des facilitateurs et obstacles à l'engagement des adolescents sont aussi explorés. La pertinence d'incorporer ces divers éléments dans le développement du programme afin de s'assurer d'un bon niveau d'engagement des participants est discuté.
Dans notre troisième et dernier article, nous proposons un cadre générique de développement et d'évaluation des programmes en sciences de la santé basé sur une revue de différents modèles dans la discipline plus large de l'évaluation de programme. Nous discutons par la suite de l'application de ce cadre spécifiquement au programme proposé de patients formateurs avec arthrite juvénile, et délimitons des facteurs et processus à prendre en compte lors de sa création, sa mise en oeuvre et son évaluation future, en lien avec les résultats obtenus.
Nous concluons par une discussion sur les implications éducatives de cette étude doctorale et élaborons des pistes de recherche futures. / Juvenile idiopathic arthritis (JIA) is one of the most prevalent chronic diseases among adolescents in Canada (Levy & Twilt, 2017). Its diagnosis is largely based on the pediatric musculoskeletal examination (pMSK). However, there seems to be a need to develop new strategies for the pMSQ exam teaching (Foster & Rapley, 2010). In adults, several programs involving patient educators with chronic arthritis have been developed and have shown benefits for both learners and patients themselves (Hassell, 2012). To our knowledge, this type of program does not currently exist for the adolescent population with juvenile arthritis, or with other chronic illness. Therefore, we propose to develop a patient educator program engaging adolescents with JIA with the aims to 1) respond to a specific identified training need and 2) include the perspective of a group of underrepresented patients in medical education. Our main objective is to explore factors and processes that need to be considered in the creation, eventual implementation and evaluation of this future program. In order to meet this objective, we adopted a qualitative methodology. Semi-structured interviews were conducted with 19 adolescents with juvenile arthritis from two Canadian pediatric tertiary centers.
The first article of this thesis focuses on exploring adolescents with JIA perceptions of their ability to teach as a patient educator. It appears that adolescents feel empowered to perform this role primarily because they recognize that they have acquired experiential knowledge by living with their illness. Teens also want to go beyond the MSQp exam teaching and incorporate teaching of their experience of the disease as well as aspects of communication. The importance of integrating these educational messages into the future curriculum to reflect adolescents' visions is discussed.
Following the question of 'how' adolescents with juvenile arthritis envisage to be actively involved as patient educators, we then explore in more details 'why' they would
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like to be part of such a program. Our second article therefore explores the various sources of motivation for adolescents to engage as patient educators through the lens of the self-determination conceptual framework (Ryan & Deci, 2000). Themes associated with intrinsic motivation (helping oneself, experiencing socialization) and extrinsic motivation (advocating for the cause, helping others) are identified. Facilitators and barriers to adolescents' engagement are also explored. The relevance of incorporating these various elements in the program development to ensure an adequate level of participants' commitment is discussed.
In our third and final article, we propose a generic framework for curriculum development and evaluation in health sciences based on a review of different models in the broader discipline of program evaluation. We then discuss the application of this framework specifically to the proposed adolescents with juvenile arthritis patient educator program and delineate factors and processes that need to be considered in its creation, implementation, and future evaluation.
We conclude with a discussion of this doctoral study's educational implications and development of future lines of research.
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Processes of Developing Effective Researcher-Practitioner Partnerships in Education: A Content Analysis of Grant Related DocumentsGibson-Alonso, Tamara Ianthe 01 January 2019 (has links)
Abstract
Research indicates that understanding the influence of leadership and partnership development can inform the need to improve public education (Penuel & Gallagher, 2017). Although leadership theory and change theory support the need for partnerships in education, less attention has been given to how such partnerships develop and the role that leadership plays in that process. Therefore, the present study explored the role of leadership within researcher-practitioner partnerships and the process of developing sustainable partnerships in education as documented in a set of federal grant proposals, their final reports, and other descriptions of their efforts. Grant documents examined were awarded from the 2013 funding announcement of the U.S. Department of Education Institute of Education Sciences (IES) Researcher-Practitioner Partnerships (RPP) in Education Research program.
In-depth qualitative document analysis provided a means to unobtrusively examine and interpret comprehensive, historical data (Corbin & Strauss, 2008; Patton, 2002). Directed content analysis (Hsieh & Shannon, 2005; Kaid & Johnston-Wadsworth, 1989) of the documents directed the process of data collection. This process used key concepts from the literature on transformational leadership, shared leadership, and leadership for change as the initial framework for data collection. Data analysis employed Eisner’s (1998) process of educational criticism using description, interpretation, evaluation, and thematics. Hatch’s (2002) process of typological analysis led to four typologies to organize the data for description and interpretation: capacity building; strategies for partnership development; approaches to communication; and the role of reflection in partnership development. The evaluation dimension of educational criticism indicated that partnerships employed shared leadership with evidence of internal and external support and a cultivation of shared commitment.
Themes indicated that partnerships focused on both rigorous research and reflective practice, leaders engaged partners in establishing the infrastructure and strategic plans of the partnership, and partnerships galvanized support to address complex social issues beyond their formal organizational structure. Recommendations for future research include the need: (a) to explore the dynamics of communication in partnership work; (b) to clarify and facilitate the process of change in grant and project development; and (c) to develop of a process for sustainability beyond a specific grant or project. Recommendations for practice include the need: (a) to explore the cultivation of relationships in support of partnership development; (b) to identify clearly the primary issue to be addressed in the work of the partnership, and (c) to clarify mutual outcomes. Conclusions from the present study indicate the importance of a focus on the deliberate development of the researcher-practitioner partnerships themselves, the importance of concrete strategies for sharing leadership, and the importance of the development of professional relationships that support sustainability in partnership development.
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