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L’imaginaire du paradis et le monde de l’au-delà dans le christianisme et dans l’islam, une étude comparative / Imagining paradise and the world beyond in Christianity and Islam, a comparative studyDenkha, Ataa 03 December 2012 (has links)
Le paradis constitue un des aspects essentiels de chacune des deux religions. Imaginé comme un lieu de bonheur et de perfection, il est décrit à partir des réalités terrestres. C’est un lieu dont les textes bibliques et coraniques, les écrits des Pères de l’Église, les hadîths et la littérature ont fourni différentes présentations. Un lieu dont les visionnaires ont donné de surprenantes descriptions. Un lieu de beauté que les artistes n’ont cessé d’illustrer pendant des siècles. Le faire découvrir, comprendre ses multiples éléments a nécessité non seulement de l’insérer dans un contexte historique mais aussi de le situer dans un cadre eschatologique, en examinant les autres lieux de l’au-delà. Notre recherche a tenté une étude comparative de ces textes scripturaires dans le christianisme et dans l’islam. Il s’agit de confronter les données exégétiques, dogmatiques et iconographiques dans l’espoir de découvrir les approches respectives et les principales différences entre les visions du paradis et du monde de l’au-delà dans le christianisme et dans l’islam. À travers cette réflexion, il apparaît que l’imaginaire du paradis dans ces deux religions dépend dans une large mesure de la manière de concevoir les textes de référence et de les interpréter. Mais il reste toujours la question de savoir comment ce terme est utilisé aujourd’hui, surtout dans le monde islamique. L’aspect militant de cette thèse est une mise en question, voire une réfutation des promesses paradisiaques faites aux musulmans exerçant de nouvelles formes de violence qui suscitent une foule de candidats au meurtre. / Paradise is an essential aspect of both religions, for which earthly realities have been used to imagine a place of happiness and perfection. Its concepts are to be found in the Bible as well as the Quran, the writings of the Fathers of the Church, the hadiths and more general literature. Visionaries have reported stunning descriptions of it, and its beauties have never ceased to be illustrated by artists over the centuries. In order to discover, know, understand its multiple aspects, it has been necessary, not only to insert it into the context of history, but also to situate it in the realm of eschatology and to examine the other places of the great Beyond. Our research attempts to elaborate a comparative study between the Holy Scriptures of Christianity and Islam. We have confronted exegetic, dogmatic and iconographic data so as to find out the coherence inherent to each religion, hoping thereby to discover their specific approaches and the main differences between their own visions of Paradise and afterlife. Our reflection has led us to conclude that the images of Paradise in Christianity and Islam are derived from the way the texts are considered and interpreted. But the remaining question is the use of the word nowadays, particularly in the context of Islam. This dissertation thus questions, even refutes the promises of Paradise made to Muslims under the guise of new forms of violence calling forth crowds of candidates to murder.
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Diables et diableries dans le Jeu d’Adam et les mystères de la Passion du XVe siècle : naissance et individuation / Devils and devilments in le Jeu d’Adam and the Passion plays of the XVth century : birth and individuationMariet-Lesnard, Vanessa 01 December 2009 (has links)
Les fatistes du théâtre à sujet religieux souhaitent montrer aux spectateurs médiévaux le scénario biblique. Il s’agit de représenter la confrontation du Bien et du Mal dont l’enjeu demeure l’homme. Pour autant,si les Écritures offrent (fournissent, procurent ?) aux auteurs toute la matière iconique des personnages théâtraux de la sphère christique, le diable reste une entité aux contours flous, un profil théologique. La gageure des fatistes est donc de construire le diable, puis ses comparses, afin qu’ils puissent agir sur le hourd :l’amplification, la réécriture et la poétique de ces « théologiens-dramaturges » font naître le diable théâtral.D’œuvre en œuvre, hors de toute considération d’évolution de genre, le personnage diabolique grandit et prolifère jusqu’à apparaître sous de multiples visages individualisés : ceux de la « maisnie infernale ». Dotés d’une corporéité, d’une gestuelle et d’un langage nouveaux, les diables envahissent le hourd pour agir dans et sur le mystère de la Passion. La possibilité ainsi donnée aux diables d’être les serviteurs du message chrétien tout autant que de véritables actants dramatiques et paradramatiques concourt à leur individuation. Même partiellement factice, celle-ci se réalise pleinement dans le rire diabolique. En effet, que le rire provoqué par le mystère de la Passion soit critique ou qu’il serve d’exutoire, son origine est toujours diabolique.On peut alors concevoir que l’aspect divertissant des grandes Passions s’élabore au fil de l’essor diabolique qu’elles proposent. Surtout, on peut imaginer que les germes comiques, gestuels et dramatiques nés avec ces diables fleurissent, même après la fin de la représentation des mystères de la Passion, en d’autres œuvres et à d’autres époques. / The authors of the Passion plays on religious subject want to show the biblical scenario to the medieval audiences. It consists of representing the confrontation between Good and Evil whose main stake remains Man.If the Scriptures offer to their authors all the iconic material of the theatrical characters of the Christlike sphere,the Devil remains an entity with blurred outlines, a theological profile. What is at stake for the authors of thePassion Plays is to build the Devil and its stooges so that they can act on the stage: the magnification, therewriting and the poetics of those “theological playwrights” offer a birth to the theatrical Devil.From work to work, out of any consideration about the evolution of the genre, the diabolic charactergrows and multiplies to the point of appearing under numerous individualized faces: those of the « maisnieinfernale ». Endowed with a new body language, body movements, and language; the devils swept into thestage to act in and on the Passion Plays.The possibility which is offered to the devils of being the servants of the Christian Message as much as beinggenuine dramatic and paradramatic actors contribute to their individuation. This individuation, even partlyartificial, comes entirely true in the diabolic laughter. Whether it is a grating laugh or whether it acts as a kind ofrelease, the laugh provoked by the Passion Plays is always the result of the diabolic amusement.We can then consider that the amusing aspect of the great Passion Plays is worked out in the course ofthe diabolic development it offers. Above all, we can imagine that the dramatic, gestural and comical germswhich were born with those devils bloom even after the end of the representation of the Passion Plays in otherworks but in other periods too.
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Littérature narrative et religions chinoises du XIIe au XIXe siècles : Un surnaturel bien de ce monde.Durand-Dastès, Vincent 02 July 2011 (has links) (PDF)
Synthèse de l'activité scientifique (2000-2010) en vue de l'obtention de l'habilitation à diriger des recherches
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Au nom de la terre : pour une tropologie lumineuse de l’espace eschatologique dans la Commedia / In the name of the earth : a tropology of light in the eschatological space of the CommediaBenucci, Alessandro 08 December 2014 (has links)
Ce travail interprète les deux premières parties de la Divine Comédie de Dante Alighieri (1261-1321) à partir des valeurs symboliques associées par son auteur à la lumière. L’objectif est de démontrer que, grâce à la représentation de multiples phénomènes lumineux dans l’Enfer et dans le Purgatoire, le redressement moral conçu pour le lecteur est comparable à une véritable conversion, un cheminement de l’esprit qui fuit l’erreur (ténèbres) pour se rapprocher par étapes successives du salut (lumière).Dans la première partie, la nécessité pour l’auteur de placer ces deux espaces eschatologiques chrétiens sur terre est mise en relation avec les vicissitudes rencontrées par Dante qui le conduisent à s’interroger sur le destin d’une humanité en perdition. L’égarement de l’âme ayant perdu le bien de l’intellect, de même que son rachat, sont évoqués dans le monde des vivants par la présence du royaume de la damnation éternelle, l’abîme infernal, et d’un espace de pénitence temporaire, une montagne élevée. En traversant ces deux lieux de l’au-delà, le protagoniste échappe à la forêt obscure et s’apprête à atteindre le colle illuminé ; il suggère ainsi au lecteur un modèle de conduite morale à travers l’interprétation symbolique des phénomènes lumineux.Dans la deuxième et dans la troisième partie, l’exemplarité attribuée à la représentation de la lumière se précise à travers l’expérience exceptionnelle du pèlerin, viator dans le monde des morts : dans l’Enfer, la « poétique du feu » met en scène l’évolution d’une conscience en train de constater les conséquences désastreuses d’un usage malsain de l’intellect (ingegno) ; dans le Purgatoire, la « poésie du ciel » relate la libération progressive d’un esprit à qui sont annoncés les signes de son élection au privilège de la grâce. / This work is an interpretation of the first two parts of The Divine Comedy by Dante Alighieri (1261-1321) from the symbolic meanings associated to light by the author. The objective is to demonstrate that through the representation of multiple light phenomena in Hell and in Purgatory , moral recovery designed for the reader is similar to a true conversion, a journey of the mind fleeing its error (darkness) in order to approach salvation (light) by stages.In the first part, the necessity to place part of the Christian eschatological space on earth is related to Dante’s vicissitudes that make him question the destiny of a humanity in distress. The error of the soul which has lost the good of the intellect, as well as its redemption, are evoked in the world of the living by the presence of the realm of eternal damnation (the infernal abyss) and a space for temporary penance (a high mountain). By crossing those two places of the afterlife, the protagonist escapes the dark forest and prepares to reach the illuminated colle. Thus he suggests a model of moral behavior through a symbolic interpretation of the luminous phenomena.In the second and third parts, the exemplarity attributed to the representation of light is made clear through the exceptional experience of the pilgrim, viator in the world of the dead : in Hell, the "poetics of fire " stages the evolution of consciousness : an awareness of the disastrous consequences of an unhealthy use of the intellect (ingegno) ; in Purgatory , the "poetry of heaven " traces the gradual release of a mind to which the signs of its election to the privilege of grace are revealed.
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“JE NE M’OCCUPE PLUS DE ÇA” [I AM NOT CONCERNED WITH THAT ANYMORE]: THE POETIC SILENCE OF ARTHUR RIMBAUDWhiting, George H., Jr. 21 May 2007 (has links)
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Ibant obscuri sola sub nocte per umbram : la quatrième fonction dumézilienne dans les récits catabatiquesMcFadden, Audrey 18 April 2018 (has links)
Depuis plus de cinquante ans, la quadrifonctionnalité apparaît comme une alternative aux discordances de la théorie trifonctionnelle de Georges Dumézil. La quatrième fonction permet dorénavant d'inclure dans une grille de lecture fonctionnelle des éléments problématiques et peut notamment expliquer la catabase gréco-romaine, topos littéraire issu du fond légendaire indo-européen. Ses nombreux constituants, des héros qui accomplissent la descente aux Enfers, en passant par l'état physique et géographique des lieux, aux diverses rencontres effectuées, évoquent un nombre considérable d'éléments qui ne s'inscrivent pas dans la théorie trifonctionnelle, mais trouvent plutôt réponses dans la définition de la quatrième fonction. Parmi ceux qui accomplissent la catabase, les récits de héros tels que celui d'Énée principalement, et ceux d'Ulysse, d'Orphée, de Dionysos, d'Héraclès et de Thésée, nous montrent une construction fondamentalement initiatique, un rite de passage relevant de la F4. Cet élément non négligeable de la catabase structure l'essentiel de ce mémoire qui se veut d'une part une mise en évidence des problématiques de la trifonctionnalité, et d'autre part une présentation de la quadrifonctionnalité en tant que complément à la théorie dumézilienne.
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Etude iconographique de la gueule d'enfer au Moyen Age. Origines et symboliques : iconographie et sources textuelles. / Study of iconography of Hell's Mouth in the Middle Ages. Origins and symbolisms.Gonzalez, Julie 16 March 2015 (has links)
À l'opposé du Paradis céleste que rejoignent les élus, les artistes romans ont imaginé le monde de tourments qui attend les pécheurs. Ce lieu de terreur, duquel s'élèvent « des pleurs et des grincements de dents » (Matth. 22, 13), ne peut être illustré sous des formes simples et communes. L'imagerie médiévale, précocement, dès le IXe siècle dans le domaine anglo-saxon, donne à l'Enfer l'apparence d'une tête hybride, la Gueule d'Enfer. Sculpteurs et enlumineurs se sont-ils inspirés de monstres issus des mythologies païennes anciennes et contemporaines ? Sur quelles sources textuelles se sont-ils appuyés pour élaborer ce motif ? Aisément reconnaissable, l'image de la Gueule s'inscrit dans les nombreuses représentations du Jugement Dernier et de la Descente du Christ aux Enfers. Une étude typologique pourra déterminer l'influence de la présence et de l'aspect de la Gueule d'Enfer sur la signification de ces épisodes fondateurs du Christianisme. La Gueule terrifiante devient le symbole même d'un Enfer fantasmagorique et vivant ; elle envahit progressivement toute l'iconographie religieuse et il convient de voir si elle ne modifie pas le sens de nombreux épisodes bibliques. Présente encore à l'époque gothique, la Gueule d'Enfer est transformée par les artistes de la fin du Moyen Âge, avant de disparaître progressivement de l'iconographie religieuse. Si l'Enfer médiéval a suscité de nombreuses études, le motif de la Gueule dévorante a paradoxalement peu attiré l'attention des Historiens de l'Art. Cette thèse tend à combler, au moins en partie, cette lacune. / Opposed to the Celestial Heaven waiting for the blessed, the roman artists invented a netherworld waiting for the sinners. This terrifying place, from where « tears and gnashing of the teeth » arrive (Matth, 22 , 13 ) cannot be illustrated in simple and common ways. As soon as the 11th century, in the anglo-saxon world, Hell was represented as an hybrid head, the Maw of Hell, in the medieval imagery. Did the sculptors and the illuminators get their inspiration from the monsters belonging to the oldest and contemporary pagan mythology ? Which textual sources did they use to elaborate this pattern ? Easily recognisable, the image of the Maw is one of the many representations of the Last Judgment and of Christ's Descent to Hell. A typological study will determine the influence of the presence and the aspect of the Maw of Hell on the meaning of those founding episodes of Christianism. The terrifying Maw became the symbol of a fantasmagoric and real hell slowly invading the whole religious iconography and it is worth wondering if it didn't change the meaning of many biblical episodes. Still present during the Gothic period, the Maw of Hell was changed by the artists of the late Middle Ages, before disappearing slowly from religious iconography. If medieval Hell was the subject of many studies, the Maw of Hell surprisingly attracted few Art History researchers. This thesis partially tries to fill this gap.
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E Rimbaud se fez RimbaudsSilva, Claudio Everton Martins da 28 March 2010 (has links)
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Previous issue date: 2010-03-28 / Rimbaud, de 16 ? 20 ans, a promu le nouveau des id?es et formes de la
po?sie, en abandonnant la tradition par la recherche de l'inconnu, du nouveau
verbe po?tique o? ?je est un autre? et contient Rimbauds, multiple. Selon cette
perspective, nous limitons la premi?re partie de ce travail, un profil de ce
Rimbauds qui concerne: son ?Adieu? ? la po?sie sous la forme de silence: ?Je
est un autre? - dans laquelle nous avons ?galement parl? du style, l'innovation
et caract?ristiques, la question - projet po?tique?, et, enfin, le mim?tisme
litt?raire de ses premiers po?mes. Dans la seconde partie, on aborde sa
po?sie, en particulier ses deux proses majeures ?Une saison en enfer? et
?Illuminations?. De la Saison, ont fait des consid?rations sur ses proses, les
proses narratives pr?c?dants et les sept proses centrales, dont d?taill?e de la
?Nuit de l'enfer? et illustrent deux caract?ristiques de Rimbaud: ind?cidabilit? et
incompossibilit?. Des ?Illuminations? on a saisi les po?mes Ville et Villes ?I et
II? pour les ?tudier sous l optique du non-lieu. On travaille encore un autre
concept, de la fa?on dont il est pr?sent?, sept fois dans les Proses, la notion de
l Orient :commme il appara?t dans chaque livre, ce qu il signifie et o? Rimbaud a
cherch? ces repr?sentations / Rimbaud, dos 16 aos 20 anos, promoveu o novo de ideias e formas da poesia,
abdicando a tradi??o em busca do desconhecido, do novo verbo po?tico no
qual Eu ? um outro e cont?m o m?ltiplo Rimbauds. De acordo com essa
perspectiva, procuramos circunscrever, na primeira parte deste trabalho, um
perfil desse Rimbauds, abordando: seu Adeus ? poesia em forma de sil?ncio;
Eu ? um outro em que discutimos tamb?m o estilo, as inova??es e
caracter?sticas; a quest?o projeto po?tico?; e, por fim, os mimetismos
liter?rios de seus primeiros poemas. Na segunda parte, direcionamos o olhar
mais atento para a sua po?tica, em especial suas duas prosas m?ximas Uma
estadia no inferno e Ilumina??es . Daquela, tecemos considera??es acerca de
suas prosas, das narrativas precedentes ?s sete prosas centrais; destas,
minuciamos a Noite do inferno e exemplificamos duas grandes caracter?sticas
de Rimbaud: a indecidibilidade e incompossibilidade. De Ilumina??es
destacamos a(s) Cidade(s) sob a ?tica do n?o-lugar. Trabalhamos ainda outro
conceito, da forma como se apresenta, atravessando sete vezes as Prosas, o
conceito de Oriente: como se apresentam em cada livro, o que significa e de
onde Rimbaud buscou essas representa??es
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De enfer n'est dit assez audroit : le Baratre infernal de Regnaud le Queux (BnF, fr. 450, fol. 127-143)Forget-Roby, Ariane 29 September 2022 (has links)
Depuis son écriture en 1480, le Baratre infernal de Regnaud le Queux reste, à ce jour, une œuvre méconnue, dont l'aspect littéraire est principalement étudié. Cet imposant volume rassemble les informations relatives à l'enfer de l'Antiquité au Moyen Age, créant une véritable encyclopédie de l'enfer où se mêlent prose et vers, latin et moyen français, antique et médiéval. Nous proposons une recherche multidisciplinaire concentrée sur un extrait défini, à savoir les folios 127 à 143, dans lesquels le poète discute de la structure de l'enfer et fait une description du diable et des démons. Nous avons effectué une analyse codicologique et paléographique du manuscrit Paris, BnF, fr. 450, en plus d'une analyse littéraire en deux temps consacrée aux folios 127 à 143 : nous nous intéressons dans un premier temps à la structure du passage à l'étude et la stylistique de l'auteur ; nous examinons dans un second temps les auctoritates déployées par Regnaud et leur usage au sein de son discours. L'objectif, après avoir réalisé une édition des folios à l'étude, est d'approfondir la connaissance acquise sur ce manuscrit et d'exposer l'harmonie délicate entre la séparation et le mariage d'éléments opposés qu'instille l'auteur. Le fruit de notre recherche est donc une édition partielle du manuscrit, ainsi qu'une analyse détaillée du prosimètre et des sources employées par Regnaud pour soutenir son discours. Le choix de restreindre l'étude à un extrait qui n'a pas été étudié jusqu'à aujourd'hui permet un nouvel angle précis d'interprétation qui contribue à la compréhension globale de l'œuvre. On comprend soit dit au passage que les opportunités de recherches relatives à cette œuvre médiévale ne manquent pas. / Since it has been written in 1480, Regnaud le Queux's Baratre infernal remains, to this day, a relatively unknown work. The studies are mainly on its literary aspect. This imposing volume gathers information about hell from Antiquity to the Middle Ages, creating an authentic encyclopedia on hell, in which prose and poetry, Latin and French, the antique and the medieval coexist. We suggest a multidisciplinary research dedicated to a studied excerpt of the manuscript Paris, BnF, fr. 450 : the folios 127 to 143, in which the poet elaborates on hell's structure and describes the devil and demons. We use three different approaches: codicology and paleography help us understand the manuscript's context of production and its purpose. We also do a literary analysis around the folios 127 to 143 in two steps: firstly, we observe the poetic structure and the author's style ; secondly, we examine the auctoritates used by Regnaud, and their application in his discourse. The objective, after rendering an edition of the studied passage, is to gain knowledge about this manuscript. Furthermore, we expose the intricate harmony between the union and separation of disparate elements infused by the author : prose cohabits with poetry, the Ancients coexist with the medieval authors, just as Latin and French. Thus, this study's results is a partial edition of the manuscript, and a detailed analysis of the prosimetra and the sources deployed by the poet. Focusing on a delimited and until now unstudied passage gives place to a new and precise interpretation, which contributes to the global comprehension of the volume. Ultimately, so much more can still be done regarding this medieval opus.
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De enfer n'est dit assez audroit : le Baratre infernal de Regnaud le Queux (BnF, fr. 450, fol. 127-143)Forget-Roby, Ariane 17 November 2023 (has links)
Depuis son écriture en 1480, le Baratre infernal de Regnaud le Queux reste, à ce jour, une œuvre méconnue, dont l'aspect littéraire est principalement étudié. Cet imposant volume rassemble les informations relatives à l'enfer de l'Antiquité au Moyen Age, créant une véritable encyclopédie de l'enfer où se mêlent prose et vers, latin et moyen français, antique et médiéval. Nous proposons une recherche multidisciplinaire concentrée sur un extrait défini, à savoir les folios 127 à 143, dans lesquels le poète discute de la structure de l'enfer et fait une description du diable et des démons. Nous avons effectué une analyse codicologique et paléographique du manuscrit Paris, BnF, fr. 450, en plus d'une analyse littéraire en deux temps consacrée aux folios 127 à 143 : nous nous intéressons dans un premier temps à la structure du passage à l'étude et la stylistique de l'auteur ; nous examinons dans un second temps les auctoritates déployées par Regnaud et leur usage au sein de son discours. L'objectif, après avoir réalisé une édition des folios à l'étude, est d'approfondir la connaissance acquise sur ce manuscrit et d'exposer l'harmonie délicate entre la séparation et le mariage d'éléments opposés qu'instille l'auteur. Le fruit de notre recherche est donc une édition partielle du manuscrit, ainsi qu'une analyse détaillée du prosimètre et des sources employées par Regnaud pour soutenir son discours. Le choix de restreindre l'étude à un extrait qui n'a pas été étudié jusqu'à aujourd'hui permet un nouvel angle précis d'interprétation qui contribue à la compréhension globale de l'œuvre. On comprend soit dit au passage que les opportunités de recherches relatives à cette œuvre médiévale ne manquent pas. / Since it has been written in 1480, Regnaud le Queux's Baratre infernal remains, to this day, a relatively unknown work. The studies are mainly on its literary aspect. This imposing volume gathers information about hell from Antiquity to the Middle Ages, creating an authentic encyclopedia on hell, in which prose and poetry, Latin and French, the antique and the medieval coexist. We suggest a multidisciplinary research dedicated to a studied excerpt of the manuscript Paris, BnF, fr. 450 : the folios 127 to 143, in which the poet elaborates on hell's structure and describes the devil and demons. We use three different approaches: codicology and paleography help us understand the manuscript's context of production and its purpose. We also do a literary analysis around the folios 127 to 143 in two steps: firstly, we observe the poetic structure and the author's style ; secondly, we examine the auctoritates used by Regnaud, and their application in his discourse. The objective, after rendering an edition of the studied passage, is to gain knowledge about this manuscript. Furthermore, we expose the intricate harmony between the union and separation of disparate elements infused by the author : prose cohabits with poetry, the Ancients coexist with the medieval authors, just as Latin and French. Thus, this study's results is a partial edition of the manuscript, and a detailed analysis of the prosimetra and the sources deployed by the poet. Focusing on a delimited and until now unstudied passage gives place to a new and precise interpretation, which contributes to the global comprehension of the volume. Ultimately, so much more can still be done regarding this medieval opus.
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