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Les orientations stratégiques des organisations d'entrepreneuriat social

Hervieux, Chantal 06 1900 (has links) (PDF)
Les organisations à vocation sociale sont aujourd'hui confrontées à un environnement dynamique et incertain, ce qui mène à l'émergence de l'entrepreneuriat social. L'incertitude provient d'une plus grande concurrence portée par : la diminution des fonds et des subventions disponibles pour les organisations à vocation sociale (Johnson, 2000), l'augmentation du nombre de ces organisations (Eikenberry & Kluver, 2004), ainsi que la concurrence entre les organisations privées et les organisations sans but lucratif (OSBL) pour ces mêmes fonds qui ne sont plus réservés exclusivement aux OSBL (Eikenberry & Kluver, 2004). De plus, les exigences changent et nombreux sont ceux qui souhaitent une plus grande responsabilité et une gestion plus efficiente des fonds (Brouard et al., 2010). Cette situation apporte plus d'incertitude et de concurrence, ce qui pousse les organisations à vocation sociale à s'intéresser aux modes de financement autonomes, à comprendre le modèle du marché et à chercher l'amélioration de leur efficacité (Johnson, 2000). Ces changements mènent à une nouvelle orientation entrepreneuriale des organisations à vocation sociale : celle de l'entrepreneuriat social (ES). Pour la thèse, nous proposons comme objectif principal de répondre à la question suivante : qu'est-ce que l'entrepreneuriat social? Pour répondre à cette question, notre thèse vise à comprendre et expliquer l'entrepreneuriat social en apportant une réponse à nos trois objectifs secondaires : 1) Définir l'entrepreneuriat social et proposer un cadre conceptuel utile pour la recherche. Nous répondons au premier objectif secondaire dans notre article 1, intitulé : The Legitimization of Social Entrepreneurship, article publié dans le Journal of Enterprising Communities. Dans cet article, la question que nous nous posons est : malgré le manque de consensus concernant la définition de l'entrepreneuriat social, est-il possible de dégager une convergence dans les discours des acteurs institutionnels du domaine de l'entrepreneuriat social? 2) Comprendre l'action de l'entrepreneur social par l'étude de son organisation et de son réseau. Pour étudier et répondre à notre deuxième objectif secondaire, nous procédons par une étude de cas en profondeur et de son réseau présenté dans le chapitre : Social Entrepreneurs Actions in Networks ; chapitre publié dans le Handbook of research on Social Entrepreneurship. Dans ce chapitre, nous visons à comprendre l'action de l'entrepreneur social dans son réseau ainsi que l'apport du réseau à l'initiative d'entrepreneuriat social. 3) Mesurer l'orientation stratégique, entrepreneuriale et marchande des initiatives d'entrepreneuriat social et en évaluer les impacts sur la performance. Finalement, nous mesurons l'orientation entrepreneuriale et marchande des organisations de l'entrepreneuriat social, recherche que nous présenterons dans notre troisième article : Comparing Strategic Orientations in Social Entrepreneurship and Service SME, article accepté pour présentation à la 9th Annual NYU-Stern Conference on Social Entrepreneurship et qui sera soumis en premier au Journal of Business Venturing et en deuxième au journal Entrepreneurship Theory and Practice. Dans cet article, en plus d'appliquer l'échelle de mesure de l'orientation entrepreneuriale, nous allons aussi mesurer l'orientation marché des organisations de l'ES, car l'analyse effectuée dans la recherche présentée dans notre article 1 a démontré qu'une organisation socio-économique qui adopte des moyens marchands pour répondre à sa mission sociale se qualifie comme étant une initiative d'ES. De plus, nous comparons les relations entre ces orientations entre les organisations de l'ES et les PME commerciales de services. ______________________________________________________________________________
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Quand le mouvement communautaire se fait entrepreneur : tensions et limites de l'économie sociale

Bergeron-Gaudin, Jean-Vincent 12 1900 (has links) (PDF)
La montée de l'économie sociale au Québec depuis les années 1990 a fortement interpelé les mouvements sociaux. Bien qu'il ait contribué au développement de l'économie sociale, le mouvement communautaire a pour sa part insisté pour que l'action communautaire soit différenciée de l'économie sociale dans les politiques gouvernementales. Cette demande était motivée principalement par deux raisons : premièrement, le mouvement craignait que son association à l'économie sociale l'oblige à générer des revenus autonomes, ce qui aurait facilité le désengagement de l'État à son endroit; deuxièmement, le terme « économie » était plutôt incompatible avec son identité. Or, l'engouement pour l'économie sociale a marqué l'imaginaire des milieux communautaires et a, dans certains cas, influencé les pratiques des groupes sur le terrain. Des organismes communautaires ont eux-mêmes mis sur pied des projets d'économie sociale pour tenter de développer de nouveaux services de proximité. La littérature indique effectivement que certains organismes ont adopté une démarche plus entrepreneuriale au cours de la période qui coïncide avec l'essor de l'économie sociale (Dumais, Camus et Tremblay, 2011; Rochefort, 2004; Caillouette, 2002). Mais comment un organisme, qui n'avait pas à l'origine d'activités marchandes, peut-il négocier un virage économique? Ce mémoire aborde de front cette question. À l'aide d'un cadre théorique s'inspirant de la sociologie des organismes communautaires et de la sociologie des mouvements sociaux, nous analysons la transformation d'un organisme communautaire sous l'effet de sa démarche entrepreneuriale. La transformation est traitée selon trois dimensions : la dimension institutionnelle, la dimension organisationnelle et la dimension identitaire. Le cas sélectionné est une table de concertation à Montréal qui a démarré un marché de fruits et légumes. L'analyse s'appuie principalement sur deux corpus : 11 entretiens individuels semi-dirigés réalisés avec les acteurs directement impliqués dans l'initiative du marché et une cinquantaine de documents internes de la table de concertation. Une séance d'observation participante a également été menée durant la tenue du marché. Les résultats montrent que la démarche entrepreneuriale crée des tensions importantes au sein de l'organisme. Cinq tensions ressortent davantage : 1) la difficulté à intégrer les usagers du marché dans les structures politiques, 2) le manque de compétences économiques, 3) la nouvelle dépendance aux ressources marchandes, 4) le malaise face à la tarification, et 5) la réticence à diversifier la clientèle du marché pour rentabiliser l'initiative. Ces éléments nous amènent à comparer le modèle organisationnel de l'organisme communautaire avec celui de l'entreprise d'économie sociale afin de voir ce qui les distingue. Finalement, nous tâchons d'identifier les limites de l'économie sociale, dans l'idée de jeter un regard critique, mais nuancé, sur ce phénomène. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : mouvement communautaire, organisme communautaire, économie sociale, démarche entrepreneuriale, sécurité alimentaire.
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Scaling in social entrepreneurship : partnerships, knowledge transfer, and business models / Scale-up et entrepreneuriat social : partenariat, transfert des innovations et modèles de gestion

Chowdhury, Imran 02 July 2012 (has links)
L‟étude présentée ici tente d‟ouvrir une voie intermédiaire en s‟attachant au processus de transfert d‟innovation entre entrepreneurs sociaux. Nous appuyant sur la littérature sur la stratégie de transfert d‟innovation, qui cherche à développer une perspective globale des stratégies variées utilisées par les entreprises pour transférer des innovations efficacement, nous étudions ce processus de transfert dans un contexte d‟entrepreneuriat social, où l‟équilibre entre objectifs d‟efficience et objectifs sociaux plus larges est explicitement plus grand (Pache et Santos, 2010). Nous mettons ainsi en lumière le fait que certains organismes qui apparaissent et opèrent dans des contextes d‟échec simultané des marchés et des gouvernements axent leurs activités sur la création de valeur. S‟il est vrai que le transfert d‟innovation a le potentiel d‟ajouter de la valeur à toutes les entreprises, les divergences dans les objectifs organisationnels et les identités de celles-ci peuvent aboutir à des processus de transfert très différents, au fur et à mesure que l‟on passe de l‟entrepreneuriat commercial traditionnel à l‟entrepreneuriat social. Les travaux de recherche récents sur l‟entrepreneuriat social se sont centrés sur le besoin qu‟ont ces entrepreneurs d‟augmenter leur impact social en développant d‟avantage leurs opérations réussies (Bloom et Chatterji, 2009), mais le processus de transfert d‟innovations comme stratégie pour augmenter cet impact est mal connu. D‟autre part, la recherche sur le transfert d‟innovation ne s‟est quasiment pas penchée sur cette question, parce- qu‟elle n‟a pas envisagé comment des entrepreneurs qui veulent créer, et non capter, de la valeur s‟engagent dans le processus de transfert. L‟objectif de ce travail est d‟étudier comment les entrepreneurs sociaux gèrent le transfert d‟innovations et s‟organisent pour augmenter l‟impact de leurs innovations. Le sujet ne se limite donc pas aux mécanismes et aux résultats d‟un transfert, comme dans les études précédentes. Les questions posées ici ont pour but de comprendre comment les motivations des entrepreneurs sociaux, que l‟on considère comme différentes de celles des entrepreneurs plus traditionnels, influencent la façon dont se déroule le transfert d‟innovation. Pour ce faire, nous procédons d‟abord au réexamen des objectifs, du contexte, et du périmètre du transfert d‟innovations dans le cas d‟entreprises sociales. / The purpose of this dissertation is to deepen the study of social entrepreneurship by examining how social entrepreneurs use partnerships and organize themselves to transfer knowledge. My research takes a first step towards building a theory of innovation transfer and scaling for social entrepreneurship. This study builds on three primary foundations. One is the literature on innovation transfer strategy, which seeks to develop a broad view of the various strategies used by firms to transfer innovations effectively. The second is the literature on social entrepreneurship, which highlights the value-creation focus of certain firms that emerge and operate where situations of simultaneous market and government failure exist. Third, I use the literature on institutions, in particular institutional logics, to explain how organizational processes impacted by multiple logics unfold. Using an inductive, multiple-case methodology, I illuminate the innovation transfer process as it relates to social entrepreneurs. My objective is threefold. First, I aim to understand how social entrepreneurs manage the innovation transfer process. Second, I wan to identify the crucial factors influencing innovation transfer between social entrepreneurs, distinguish these factors from those observed in more traditional settings, and examine their impact on the direction of the innovation transfer process. Third, and finally, I hope to offer possible alternative views to the discussion on “scaling” in the social sector, a debate which has, to date, focused on “scaling organizations” as the primary means to expand the scope and reach of innovations developed by social entrepreneurs.
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L'évolution du business model de l'entreprise sociale, le cas des entreprises des TIC : une étude comparative de cas France/Sénégal / The evolution of social enterprise's business model, the case of ICT enterprise : a comparative case study in France and Senegal

Ndour, Mamour 27 November 2017 (has links)
Cette thèse s'intéresse au concept d'entrepreneuriat social qui combine un projet économique et une finalité sociale. Durant les premières étapes de développement du projet, les startups sociales sont souvent confrontées à une évolution de leur business model (BM) pour faire face aux contraintes organisationnelles mais également aux menaces et aux opportunités de leur environnement. Notre objectif dans cette recherche est d'identifier les mécanismes qui permettent de concilier l'« économique » et le « social » à travers la problématique suivante : comment garder l'équilibre entre la dimension économique et la dimension sociale du BM de l'entreprise sociale face à son environnement ? Ainsi, nous avons mobilisé une approche mixte (contenu et processus) pour étudier l'évolution du BM des startups sociales. Cela nous a permis de répondre aux questions subsidiaires du « pourquoi » et « comment » ainsi du « quoi » de l'évolution du BM des entreprises sociales. Pour répondre à cette problématique, nous adoptons une approche qualitative par une étude comparative de startups sociales des TIC (technologies de l'information et de la communication) en France et au Sénégal. Les données collectées par entretiens semi-directifs (55 au total) et lors d'évènements (meet-up, conférences, panels, salons, etc.) sont enrichies de données secondaires (sites web, documents internes, rapports, etc.). Ce corpus de données a fait l'objet d'un traitement avec le logiciel Nvivo 11. Les résultats de ce travail de recherche peuvent être déclinés comme suit : D'abord, notre recherche enrichit la littérature de nouveaux facteurs externes et internes qui influencent l'évolution du business model à savoir la levée de fonds, les subventions, l'augmentation de l'impact social et l'autonomie financière. Ensuite, nous avons identifié les éléments du BM qui évoluent avec les phases de développement des startups de même que leurs logiques d'évolution. Puis, notre principale contribution consiste en l'identification des principaux mécanismes qui peuvent permettre de garder un bon équilibre entre la dimension économique et la dimension sociale du BM lorsque ce dernier évolue. Enfin, nos résultats montrent les différences et les similitudes de l'évolution des BM des cas en France et au Sénégal en analysant leur écosystème entrepreneurial. / This thesis focuses on the concept of social entrepreneurship, which combines an economic project and a social purpose. During the early stages of project development, social startups often face challenges in their business model (BM) due to organizational constraints, but also threats and opportunities of their environment. Our goal in this research is to identify the mechanisms that allow to reconcile the 'economic' and 'social' through the following issue: How to keep balance between the economic and the social dimension of social enterprise's BM in the face of its environment? Thus, we have mobilized a mixed approach (content and process) to study the evolution of the BM of social startups. This has allowed us to meet the ancillary issues of the 'why' and 'how' as well as the "what" of the evolution of the BM of social enterprises. To answer our research question, we have adopted a qualitative approach by conducting a comparative study of social startups of ICT (information and communication technologies) in France and Senegal. Fifty five (55) in-depth interviews supplemented with secondary data (websites, internal documents, reports, etc.) was analyzed thanks to the assistance of the software Nvivo 11. As regards our results : first, our research enriches the literature of new internal and external factors that influence the evolution of the BM like fundraising, grants, the increase of the social impact and financial independence. Second, we have identified the elements of the BM that change with the startups development phases, as well as their logical evolution. On the other hand, our main contribution remains on the identification of main mechanisms that can allow to keep a good balance between the economic dimension and the social dimension of the BM when the latter evolves. Finally, our results show the differences and similarities in the evolution of the BM between the Senegal and France thanks to their entrepreneurial ecosystem.
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Etude comparée des stratégies de développement durable en Afrique subsaharienne basées sur la valorisation d'une agro-ressource spécifique : le cas de la spiruline / Comparative study on sustainable development strategies in Subsahara Africa based on a specific agro-resource : the spirulina case

Ndiaye, Amma 20 December 2018 (has links)
Dans un contexte où les procédés industriels polluants et mobilisant des ressources non renouvelables sont sans cesse remis en cause, des modifications structurelles en vue de mettre en place des modes de production durables et d’assoir la croissance sur une base pérenne, s’imposent notamment aux pays en développement dans leurs stratégies d’industrialisation.Dans ce contexte, la valorisation de la spiruline, une ressource naturelle renouvelable, à usage multiple et aux propriétés exceptionnelles s’inscrit dans cette logique.Outre ses vertus thérapeutiques et nutritionnelles, la spiruline est non seulement sans danger pour l’environnement, mais elle présente également un intérêt écologique du fait de ses propriétés photosynthétiques.Sur le plan socio-économique, la spiruline pourrait apporter une réponse significative aux problèmes du sous-développement et notamment la malnutrition et la pauvreté. En effet, sa valorisation permet de générer des revenus réguliers aux personnes qui s’y emploient et permet ainsi, l’autonomisation financière des couches vulnérables.Aujourd’hui, la valorisation de la spiruline se répand un peu partout en Afrique mais la viabilité et le succès des projets dépendent de divers défis à relever.L’objectif de notre travail est donc de montrer en quoi, comment et sous quelles conditions les stratégies de développement durable basées sur la valorisation de la spiruline peuvent être un vecteur de développement pour les pays d’Afrique Subsaharienne. / In a context of major questioning about polluting industrial processes and mobilising non-renewable resources, structural modifications in order to set up sustainable production methods and to establish the economical growth in a long-term base, are namely necessary for african countries in their development stratégies.In this way, spirulina valorisation, a renewable resource, for multiple use and with outstanding properties, belongs in this logical.Besides its therapeutic values and nutritional qualities, spirulina is not only safe for environment, but also it presents interest due to photosynthesis.In terms of socio-economics, spirulina could bring significant response to underdevelopment problems, and namely malnutrition and poverty. Indeed, its valorisation permit to generate regular incomes to the persons who work in and also, permit financial empowerment of vulnerable population groups.Nowadays, spirulina valorisation spread accross Africa but continuity and succes of spirulina projects depend on various challenges to be met.Therefore, the aim of this work is to demonstrate in what way, how and under which conditions, sustainable development strategies based on spirulina valorisation can be a vector of development for Subsahara Africa countries.
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Servir sa communauté ? : l'engagement des jeunes en économie sociale dans les milieux régionaux du Québec

Moisan, Frédérique 12 November 2023 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 26 juin 2023) / La montée des critiques à l'endroit des entreprises capitalistes se multipliant, on assiste à une hausse de l'engouement pour les modèles alternatifs d'entreprises, principalement chez les jeunes, qui revendiquent une économie plus humaine. Parallèlement, ceux-ci font face à un marché du travail plus atypique, vis-à-vis lequel plusieurs perdent confiance. Ce contexte contribue à expliquer la volonté de nombreux jeunes de s'émanciper du marché du travail et leur intérêt grandissant pour les entreprises d'économie sociale. Celles-ci jouent un rôle crucial pour les milieux régionaux, notamment en permettant de répondre à des besoins sociaux et d'offrir des services de proximité. À travers la perspective des parcours de vie, ce mémoire vise d'abord à étudier le phénomène du rapport au travail des jeunes entrepreneurs collectifs, afin de comprendre les raisons de leur engagement dans l'économie sociale. Puis, à travers la perspective de la philosophie sociale de Dewey, il vise à comprendre les impacts des jeunes et des projets en économie sociale sur les écosystèmes régionaux. Pour réaliser cette recherche, nous avons rencontré 11 jeunes entrepreneurs collectifs et 7 acteurs institutionnels, dans les régions du BSL, de l'Estrie et de l'Outaouais. Cette étude s'appuie sur une démarche qualitative, soutenant une approche inductive. Nos analyses révèlent que ce serait une combinaison de trois phénomènes qui expliqueraient la spécificité du rapport au travail des jeunes : l'âge de la vie, la génération, puis les convictions. À la suite de quoi nous présentons trois profils types de jeunes entrepreneurs collectifs, en nous basant sur leurs motivations à s'engager dans l'économie sociale. On comprend alors que pour une part importante des jeunes, le choix de l'entrepreneuriat collectif est une sorte de stratégie pour répondre à leurs convictions personnelles. En outre, nous voyons que la vitalité des milieux régionaux repose sur un écosystème à l'intérieur duquel les acteurs institutionnels, le gouvernement et les jeunes ont un rôle à jouer. Nous voyons enfin comment et pourquoi celui-ci pourrait être mieux nourri par les parties prenantes. Ultimement, ce projet souhaite faire valoir l'intérêt et les conditions de réussite de l'économie sociale dans et pour les milieux régionaux. / In conjunction with the rise of criticism towards capitalist enterprises, we are witnessing an increase in enthusiasm for alternative business models, mainly among young people who are demanding a more humane economy. Indeed, they face an increasingly atypical labor market, in which they are losing confidence. This context helps to explains the desire of young people to emancipate themselves from the labor market through a growing interest in social economy. These projects play a crucial role for rural communities, in particular by making it possible to meet social needs and offer local services. Through life course theory, this master thesis first aims to study the meaning of work of young collective entrepreneurs, in order to understand the reasons for their commitment to the social economy. Then, through the perspective of Dewey's social philosophy, it aims to understand the impacts of young people and social economy projects on regional ecosystems. To carry out this research, we met 11 young collective entrepreneurs and 7 institutional actors, in the Bas Saint-Laurent, Estrie and Outaouais regions. This study is based on a qualitative method, supporting an inductive approach. Our analyzes reveal that it would be a combination of three phenomena that would explain the specificity of young people's relationship to work: the age of life, the generation, then beliefs. We then introduce three profiles of young collective entrepreneurs, based on the motivations that made them participate in the social economy. For many of them, the choice of collective entrepreneurship is a strategy aligned with their personal convictions. In addition, we see that the vitality of rural communities is based on an ecosystem within which institutional actors, the government and young people have a role to play. Finally, we see how and why it could be better fueled by the stakeholders. Ultimately, this project aims to understand the interest towards and the success conditions of the social economy projects in and for rural communities.
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La construction de la valeur en entrepreneuriat social : proposition d’un modèle pour la conception d’une valeur globale / The Construction of Value in Social Entrepreneurship : a Model Proposition for Global Value Design

Marin Pérez, José Aramis 29 November 2017 (has links)
Dans cette thèse nous nous intéressons à comprendre comment les entrepreneurs sociaux créent de la valeur. Notre objectif est de modéliser le processus de création de valeur que nous avons observé sur un projet de circuits courts à travers d’une méthodologie de recherche intervention. La sociologie de la traduction et l’analyse de discours ont été mobilisés pour rendre compte de la complexité dans la définition, la perception et le partage de la valeur du dit projet d’entreprise social. Nous voulons démontrer que la création de valeur dans l'entrepreneuriat social est un processus de traduction interactif, dynamique et complexe, parmi une multitude des visions et représentations sur la satisfaction des besoins, propres à chaque partie prenante, qui vont toucher ne pas seulement au domaine de la conception, réalisation et valorisation de l’activité économique, mais aussi leurs répercussions dans le domaine social et environnemental. Nous avons observé que les entrepreneurs sociaux construisent la valeur de leur projet en repérant un besoin social, ou en s’engageant dans une idéale de société, qu’ils vont incorporer à son échelle personnelle des valeurs, fruit d’un contexte et d’une histoire particulière. Cette appropriation va déterminer l’intentionnalité de leur action entrepreneuriale dont la pérennité dépendra du soutien du réseau et de la cohérence globale de l’organisation elle-même. Nous avons proposé donc, au niveau terrain l’amélioration d’un outil heuristique pour accompagner la création de valeur, et au niveau théorique un cadre pour comprendre l’agir des entrepreneurs et la perception de leurs parties prenantes / In this thesis, we are interested in understanding how social entrepreneurs create value. Our goal is to model the process of value creation that we observed on a short supply chain project through an action research methodology. The sociology of translation and discourse analysis have been used to take into account the complexity of the definition, the perception and the process of sharing the value of a social enterprise project. We want to demonstrate that value creation in social entrepreneurship is an interactive, dynamic and complex translation process. It takes into account a multitude of visions and representations on the satisfaction of the needs of each stakeholder that will affect not only the design and the implementation of economic activity, but also their social and environmental impact. We have observed that social entrepreneurs construct the value of their project by identifying a social need, or by committing themselves to a societal ideal that they will incorporate into their values on a personal scale. This adoption process will determine the intentionality of their entrepreneurial action, the sustainability of which will depend on the support of their network and the overall coherence of the organization itself. We therefore proposed, at the field level, the improvement of a heuristic tool to support value creation and, at the theoretical level, a framework for understanding social entrepreneurship based on the actions of entrepreneurs and the perception of their stakeholders
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L'entrepreneuriat en association : construction et mise en acte d'une vision partagee au sein des équipes entrepreneuriales associatives / Entrepreneurship in nonprofit organizations : construction and enactment of a shared vision within the entrepreneurial team

Parak, Mohammad Hassen 26 September 2014 (has links)
Le but de notre thèse est d'étudier l'émergence d'une vision partagée au sein des équipes entrepreneuriales associatives. Nous considérons tout d'abord l'approche traditionnelle militante qui met en avant des actions collectives des bénévoles et des salariés prenant part au développement de l'association. Nous intégrons ensuite la littérature sur l'entrepreneuriat social davantage orientée vers la réalisation efficace d'une finalité sociale. Nous considérons ces deux approches comme deux formes possibles de l'entrepreneuriat en association. Nous désignons en tant qu’équipe entrepreneuriale le groupe d'individus de taille variable, portant le projet et impulsant l'organisation vers sa réalisation. Nous étudions comment les membres de cette équipe se positionnent entre ces deux visions afin d'analyser les risques de divisions, mais aussi les possibilités d'émergence d'une vision partagée. Suivant une approche psychosociologique, nous conceptualisons la notion de vision en termes de représentation sociale. Nous analysons la confrontation entre ces deux représentations comme une étape d'un cycle à travers lequel les acteurs ajustent leur vision à la réalité. Nous expliquons ainsi comment des pratiques en provenance de l'entrepreneuriat social sont développées au sein des équipes entrepreneuriales associatives. Sur la base de 48 entretiens semi-directifs et d'une étude de cas complète, nos données permettent de comprendre les mécanismes suivant lesquels la vision émerge et évolue. Notre modèle de recherche part de l'écart existant entre l'idéal de la vision et la réalité des pratiques. Entre les deux, des mécanismes, à la fois opératoires et psychosociologiques, favorisent l'adaptation, autrement dit permettent « d'affronter » le réel à partir de l'idée. A partir des travaux de Weick (1979), nous montrons que face à des situations conflictuelles entre les membres porteurs des deux visions de l'association, la « rétention » de l'une ou de l'autre passe, au-delà des discussions, par leur « mise en acte » gestionnaire. / The purpose of this thesis is to study how a shared vision can emerge among the members of the entrepreneurial teams managing nonprofit organizations. We first examine the grassroots approach that emphasizes the collective action of volunteers and employees working together in the development of the association. We then consider social entrepreneurship literature focusing on the effective achievement of social goals. We integrate these two visions as two possible forms of entrepreneurship in nonprofit organizations. We identify the entrepreneurial team as a group of individuals working together toward the development of the objectives of the nonprofit organization and their achievement. We analyze how the different members of the team position themselves with regard to these two visions to analyze the risk of divisions, but also the possibility of the emergence of a shared vision. Adopting a socio-psychological approach, we conceptualize the notion of a shared vision in terms of social representations. We integrate the confrontation between these two representations as part of a cycle through which actors adjust their vision to fit reality. We then go on to study and explain how social entrepreneurship practices are introduced and develop within the entrepreneurial team of nonprofit organizations.Based on 48 semi-structured interviews and a full case study, the data collected contribute to a better understanding of the mechanisms through which the shared vision emerges and evolves. Our research model highlights the distance between the ideal of the vision and the reality in practice. Between this ideal and the reality, operational and psychological processes are at work. Drawing on Weick (1979), when members of the entrepreneurial team are divided between two visions of their non-profit organization, the “retention” of one or the other is the consequence of managerial “enactment” rather than discussion.
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La gestion émancipatrice des entreprises sociales : étude ethnographique d'une organisation du secteur de la mode à São Paulo (Brésil) / Emancipatory management of social enterprises

Petitgand, Cécile 11 July 2018 (has links)
Cette recherche porte sur la gestion émancipatrice mise en œuvre par les entreprises sociales en vue de libérer leurs bénéficiaires –les populations «cibles » de leurs actions – de la pauvreté et de l’exclusion. Nous nous intéressons au cas particulier d’une entreprise sociale brésilienne, localisée dans la ville de São Paulo, dont la mission principale est de former des couturières et des artisans de quartiers populaires pour les intégrer au marché de la mode en tant qu’acteurs professionnels et autonomes. Reposant sur une étude ethnographique de près de dix-huit mois, cette thèse met en évidence la nature ambivalente des pratiques de gestion des entrepreneurs sociaux, en démontrant leurs effets à la fois libérateurs et oppressifs sur leurs bénéficiaires. En s’appuyant sur la théorie de l’émancipation développée par le pédagogue brésilien Paulo Freire, une référence décisive pour les entrepreneurs sociaux, cette thèse se propose de porter un regard critique sur le projet émancipatoire des entreprises sociales. Elle vise ainsi à apporter trois types de contribution à la littérature sur l’entrepreneuriat social. Sur le plan méthodologique, tout d’abord, cette étude met en avant la richesse d’une approche ethnographique interprétativiste et processuelle pour cerner toute la complexité des pratiques quotidiennes des entrepreneurs sociaux. Sur leplan théorique, ensuite, cette thèse replace au cœur du débat académique la question des relations entre entrepreneurs sociaux et populations locales, en faisant de ces dernières des acteurs centraux pour juger le potentiel émancipateur de l’entrepreneuriat social. Enfin, sur le plan de la pratique, cette étude propose de rénover la formation des entrepreneurs sociaux afin de redonner toute sa place aux thèmes du pouvoir et de ses déséquilibres, au sein du cursus des futurs praticiens de l’entrepreneuriat social / This research analyzes the emancipatory management implemented by social enterprises to free their beneficiaries – the “target” populations – from poverty and exclusion. This study focuses in particular on the case of a Brazilian social enterprise, located in the city of São Paulo, whose main mission is to train seamstresses and artisans from poor neighborhoods to integrate them into the fashion market as professional and autonomous actors. Based on an ethnographic study of nearly eighteen months, this thesis highlightsthe ambivalent nature of social entrepreneurs’ management practices, by demonstrating both their liberating and oppressive effects on beneficiaries. Based on the theory of emancipation developed by the Brazilian educator Paulo Freire, an essential reference for social entrepreneurs, this thesis proposes to take a critical look at the emancipatory project of social enterprises. It thus aims to bring threetypes of contribution to the literature on social entrepreneurship. First, methodologically, this study highlights the benefits of an interpretivist and processual ethnographic approach to identify the complexity of social entrepreneurs’ everyday practices. Second, with regards to theory, this thesis puts the relations between social entrepreneurs and local populations back at the center of the academic debate, making the latter key actors to assessing the emancipatory potential of social entrepreneurship. Finally, in terms of practice, this study proposes to renew the training of social entrepreneurs in order to prioritize the issue of power imbalances in the curriculum of future social entrepreneurship practitioners.

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