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Création d'un ethos de l'authenticité dans L'événement, d'Annie ErnauxDeschênes, Daniel January 2002 (has links)
Using a methodology informed by rhetorical and pragmatic concepts, this thesis examines Annie Ernaux's L'evenement with a view to determining how an ethos of authenticity is created in and by the text. We begin by studying how critics of her earlier work helped construct a certain image of the author and by identifying the characteristics of Ernaux writing: all these elements contribute to the creation of an ethos prealable (a prior ethos) which conditions the reading of L'evenement. In the second chapter, we analyze certain stylistic aspects of Ernaux's writing in L'evenement (verb tenses, choice of words, syntax) which indicate that she tries to be as authentic as possible while telling her story. In the third and final chapter, we examine Ernaux's comments---in the text itself---on the writing of L'evenement. These comments constitute the author's attempt to articulate directly an ethos of authenticity that the reader will find convincing.
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Création d'un ethos de l'authenticité dans L'événement, d'Annie ErnauxDeschênes, Daniel January 2002 (has links)
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Le sentiment d'inachèvement dans Mémoire de fille et L'autre fille d'Annie Ernaux : l'identité trouble et la renaissance par l'écriture ; suivi de Jours de plombTourigny, Krittiya 27 January 2024 (has links)
Le présent mémoire en recherche-création s’intéresse à l’évolution d’un individu influencé par une ou plusieurs figures extérieures ainsi qu’à son passage d’un état confus à une affirmation progressive de soi. La partie réflexive de ce travail se consacre à la thématique de l’identité trouble telle qu’elle se déploie dans les deux récits autobiographiques d’Annie Ernaux, Mémoire de fille (2016) et L’autre fille (2011). Le premier chapitre tâche de définir le sentiment d’inachèvement qu’éprouve la narratrice-personnage, qui l’incite à se définir comme un être relatif, le sens de son existence dépendant d’autrui ; le deuxième chapitre évalue l’ascendant de l’Autre sur sa construction identitaire et le dernier chapitre se penche sur l’acte d’écriture, la forme que prennent les deux textes à l’étude ainsi que sur la façon dont le « je » parvient à une meilleure connaissance de lui-même au terme d’une réflexion orientée vers l’Autre. Le projet littéraire, un roman fragmentaire intitulé Jours de plomb, met en scène un protagoniste appelé à reconsidérer sa valeur en tant qu’individu singulier après la mort prématurée de son jumeau. En de courts chapitres, le héros, Pierre-Olivier, se confronte à l’opinion de quatre proches, développe un discours intérieur et progresse dans cette difficile quête identitaire fondée sur l’absence et le deuil. / This master’s thesis in research and creation looks into the evolution of an individual, as influenced by one or many external figures, as well as his progression from confusion to self-awareness. The reflexive part of this dissertation explores the theme of wavering identity as it unfolds in two autobiographical stories of Annie Ernaux, Mémoire de fille (2016) and L’autre fille (2011). The first chapter attempts to define the narrator-character’s feeling of incompleteness, which leaves her with a lack of self-definition, her sense of self revolving around that of others ; the second appraises this Other’s ascendancy on her identity’s constructive process, while the latter reflects upon the act of writing, each of this study’s works’ form and the way the “I” reaches a better selfacknowledgement through reflecting on the Other. The literary portion of this dissertation, a fragmented novel entitled Jours de plomb, depicts a character’s reassessment of his value as an individual in the aftermath of his twin’s untimely death. Throughout short chapters, the protagonist, Pierre-Olivier, confronts himself to the opinion of four close ones, develops an internal discourse and progresses through the difficult mourning and absence fueled search for identity.
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Structure du récit et organisation du texte dans l'œuvre d'Annie ErnauxLamarche-Amiot, Mélanie. 15 April 2024 (has links)
Héritière d'un mode de vie désormais considéré comme folklorique et marquée d'une profonde cicatrice symbolique laissée par son passage du monde ouvrier au monde bourgeois, la narratrice des récits d'Annie Emaux témoigne d'événements personnels, sociaux et historiques qui auront bouleversé sa vie. Récit de soi, autofiction ou document sociologique, les critiques ne s'entendent pas sur l'espace que devrait occuper l'oeuvre d'Annie Ernaux au sein de la littérature contemporaine. Délaissant le champ de l'analyse de contenu pour s'intéresser à la forme des récits, la présente étude se propose d'établir une syntaxe du texte permettant d'aborder l'œuvre sous le jour de ses composantes structurelles les plus signifiantes. Notre corpus sera composé de La place, Une femme, Passion simple, Journal du dehors, « Je ne suis pas sortie de ma nuit », La honte et L'événement. Cet ensemble présente, au plan de la forme, une continuité qui permet de retracer les correspondances entre écriture et récit, signifiant signifié, parole et histoire. Pour ce faire, plusieurs théories littéraires seront mises à contribution : la narratologie et la théorie de l'énonciation permettront d'abord de saisir la densité présente dans chacun des deux espaces textuels que nous définirons au premier chapitre; une fois le texte ainsi schématisé, il nous sera possible d'y poser un regard plus englobant en définissant certains effets de lecture entraînés par les particularités narratives étudiées. Nous replacerons finalement l'œuvre dans son contexte historique à l'aide du concept de vision du monde de Goldmann.
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La honte comme matériau d'écriture dans La place d'Annie Ernaux et Un amour impossible de Christine AngotNoiseux-Germain, Bénédicte 13 December 2023 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 5 juin 2023) / Par une analyse sociolittéraire des récits La place (1983) de Annie Ernaux et Un amour impossible (2015) de Christine Angot puisant aux théories de Pierre Bourdieu et Didier Eribon, ce mémoire propose d'analyser l'importance que possède la honte dans l'écriture des deux autrices. Pour les deux protagonistes, l'éloignement du milieu familial pour aller vers les cercles de la bourgeoisie provoque un séisme qui mettra à mal des relations autrefois sereines. Par un retour généalogique permettant de cerner l'origine de la honte, l'analyse du phénomène de passation qui traverse les générations permet de voir les constantes négociations entre soumission et résistance à la classe dominante. Puis, une étude de la transformation de la prise de parole montre comment la honte cerne les êtres dans une posture d'hypervigilance et d'auto-censure. Finalement, l'engagement littéraire des autrices, dont les modalités varient, se rejoignent dans une visée commune de faire d'une matière vécue une offrande littéraire intelligible à l'expérience d'autrui.
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(Dé)faire l'amour d'une histoire à l'autre : les dynamiques amoureuses chez Annie Ernaux dans « Fragments autour de Philippe V. », L'occupation et L'usage de la photoBlanchard, Marie-Ève January 2010 (has links) (PDF)
Ce mémoire analyse les représentations de l'amour dans trois textes autobiographiques d'Annie Ernaux: « Fragments autour de Philippe V. », L'occupation et L'Usage de la photo. L'amour est ici considéré comme une problématique féministe, dans la mesure où, comme le montre un préambule théorique, le modèle romantique impliquant notamment l'idéal de la fusion, cette abolition de soi dans l'autre, est une construction historique et politique qui tend à nuire aux femmes. Malgré la possibilité pour celles-ci de choisir leur partenaire ou de rompre, ce modèle demeure encore très influent aujourd'hui. Néanmoins, l'emprunt à
différentes théories sociologiques permet d'envisager la mise en couple à la fois comme un processus contraignant et comme un espace d'évolution dans la définition de soi, puisqu'il est possible de prendre conscience des schèmes préconstruits et de s'en distancier. La principale hypothèse défendue est celle d'une trajectoire en trois états du sujet féminin, qui jouirait d'abord dans le premier texte d'une autonomie apparente lors de la séduction et des débuts du couple, puis qui se révélerait profondément hétéronome dans sa relation amoureuse et même après la fin de celle-ci dans L'occupation, pour ensuite tenter, avec L'Usage de la photo, de bâtir un nouveau rapport à l'amour qui serait plus équilibré et ne reposerait pas sur une dissymétrie des rôles amoureux. Dans ce demier texte qui comprend plusieurs photographies, la déconstruction imaginaire du genre sexuel contribue au dépassement du modèle conjugal, puisque celui-ci implique des rôles spécifiques pour chacun des sexes. L'analyse montre que les trois textes sont marqués, à des degrés variables, par des allers-retours entre les normes relatives au modèle traditionnel dans lequel la narratrice a été socialisée et une distanciation critique par rapport à ce modèle. Cette distanciation opère surtout au moment de l'écriture, caractérisée par son aspect antisentimental, parfois presque documentaire, qui favorise la conscientisation. L'écriture d'Ernaux sera également étudiée en lien avec celle de ses amants impliqués dans chacun des textes de notre corpus.
« Fragments autour de Philippe V. » et L'occupation ont chacun provoqué des réponses dé Philippe Vilain, lequel s'efforce de défendre une autre image de lui et de la relation amoureuse, de même qu'une conception plus traditionnelle de l'amour hétérosexuel en général. Ces réactions rendent encore plus perceptibles la dimension féministe des textes d'Ernaux et la présence implicite d'une lutte des sexes derrière le mythe de l'amour. L'Usage de la photo, quant à lui, a été coécrit avec Marc Marie, dont l'écriture paraît au contraire s'harmoniser avec celle d'Ernaux. Néanmoins, il ne s'agit pas de fusion, puisque les auteurs signent chacun des sections respectives et développent ainsi une écriture autobiographique en parallèle qui est le lieu d'une introspection. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Annie Ernaux, Amour, Couple hétérosexuel, Féminisme, Modèle romantique, Rapport de pouvoir, Philippe Vilain.
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Réécrire le trauma de l'avortement : Les armoires vides et L'événement d'Annie ErnauxMihelakis, Eftihia 05 1900 (has links) (PDF)
La répétition d'une même trame historique est un schème fondamental dans l'œuvre d'Annie Ernaux, puisqu'elle publie, en 1974, le roman autobiographique Les Armoires vides et, en 2000, le témoignage autobiographique L'Événement. Si, chez Ernaux, la nécessité de répéter se transpose dans la narrativisation en double d'un même événement traumatique (l'avortement), c'est qu'il n'est pas suffisant que le trauma soit écrit une seule fois. C'est à partir de cette constatation que nous nous proposons de penser la nécessité de réécrire le trauma comme moyen de le gérer. Réécrire le récit du trauma serait ainsi une façon de reprendre un événement du passé afin de le transformer, de l'amener au-delà d'une blessure initiale. Si la volonté de parler de choses indicibles ou honteuses sous-tend toute son œuvre, il s'avère que la critique littéraire a très peu étudié la question du trauma de l'avortement sous l'angle de la réécriture. En effet, peu travaillé, le doublet Les Armoires vides-L'Événement demeure négligé par la critique littéraire et c'est ce manque que notre mémoire cherche à pallier. Dans cette optique, notre volonté est de focaliser ce travail de réécriture sur le rôle insuffisant que joue la première version racontée du trauma de l'avortement. Recourant surtout au domaine de la psychanalyse et de l'histoire en ce qui a trait aux notions de trauma, de mémoire et de répétition, ce mémoire puise également certains éléments du côté de la philosophie et de la critique littéraire en ce qui concerne les notions de témoignage et de transmission/filiation. En nous appuyant sur les théories états-uniennes du trauma, ainsi que sur la posture de l'écriture ernausienne, nous démontrons que le travail que laisse entrevoir la réécriture n'est pas de l'ordre de la catharsis. Enfin, si les théories du trauma mettent en évidence l'importance d'autrui dans le récit du trauma, c'est pour mieux indiquer que toute tentative de survie dépend de cette présence au sein du témoignage. De plus, à cette nécessité de raconter le récit du trauma s'ajoute l'importance de le transmettre. Puisque Annie Ernaux croit que son témoignage autobiographique doit se construire à la jonction de l'intime et du public, elle envisage son témoignage comme un don au lecteur. C'est de cette façon qu'elle croit aller au bout de son événement.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Annie Ernaux, trauma, avortement, réécriture, narration, temps
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Mademoiselle devient bourgeoise : l'ascension sociale féminine chez Émile Zola, Gabrielle Roy et Annie Ernaux.Rousseau, Élisabeth January 1999 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Figurations d'un récit ambigu : éthique de la responsabilité chez Annie Ernaux, Élise Turcotte et Ken BugulGendron, Karine 16 March 2024 (has links)
357581\u Ma thèse part du constat de la mise en scène abondante et répétée de différents types de récits (radiophoniques, journalistiques, littéraires, oraux, visuels) dans les univers narratifs de trois auteures contemporaines d’expression française : Annie Ernaux (France), Élise Turcotte (Québec) et Ken Bugul (Sénégal). Les figures du récit répertoriées dans leurs oeuvres rendent visibles les failles, les incertitudes et l’incomplétude de l’acte communicationnel qui en découle. Ma thèse s’est articulée autour de cette première question : pourquoi ces auteures mettent-elles en scène un récit défaillant puisqu’ambigu par le moyen même du récit ambigu que constitue l’oeuvre? Mon hypothèse a été d’y voir une forme d’éthique narrative : plutôt que de simplement relancer le constat postmoderne de la fin de l’autorité des récits (Lyotard), ces auteures se demanderaient quel récit écrire dans ce contexte et comment le faire. En montrant toute forme de récit comme étant fondamentalement ambigu, Ernaux, Turcotte et Bugul exposeraient en même temps aux lecteurs leurs propres productions narratives sous cette lumière, endossant ce caractère incontournable de leur récit et explorant par l’écriture ses limites, ses forces, ses enjeux et les moyens de sa prise en charge. Elles mesureraient ainsi la nature et l’ampleur de leur responsabilité quant aux effets potentiels de leurs récits sur autrui, forme d’éthique narrative que prône la philosophe américaine Judith Butler. Or, comment passer de l’analyse des figures du récit dans les oeuvres à la qualification de l’éthique narrative des auteures ? L’éthique littéraire se conçoit le plus souvent en regard des thématiques déployées dans les oeuvres, sans égard au travail poétique et énonciatif de l’écrivain, qui pourtant infléchit le sens donné à cette thématique. À ce propos, Altes et Daunais rappellent que le dessein de l’oeuvre ne repose que rarement sur une volonté d’intervention directe dans la société. Plusieurs chercheurs sur l’engagement littéraire contemporain (Gefen, Blanckeman, Bouju, Semujanga) avancent que les intentions d’un auteur relèvent d’un second degré perceptible dans le travail formel de l’oeuvre. Ma thèse situe donc l’éthique littéraire dans l’horizon d’une éthique narrative telle que conçue par Ricoeur, s’inscrivant dans la narration même de l’oeuvre, et portant les marques d’une réflexion de l’auteur quant à la forme idéale guidant sa conduite du récit en fonction de ses effets potentiels et imprévisibles sur autrui. Pour extraire des oeuvres cette éthique narrative, j’ai effectué une étude figurale de type longitudinale en analysant l’ensemble du corpus en prose des écrivaines choisies, afin de discerner les figures du récit récurrentes, les effets de système dans l’oeuvre complète et leur rapport avec la démarche auctoriale d’ensemble. Parmi les trois catégories principales de figures du récit (« récit-exposé », « récit-imposé », « récit-suggéré ») identifiées, celle du « récit-suggéré », récit le plus ambigu, est systématiquement idéalisée. Elle se démarque par son interprétation coopérative, sa constante réappropriation par autrui et son inachèvement souhaité. Elle provient généralement d’un personnage énonciateur intranquille qui souhaite rendre infiniment modifiable sa production narrative en regard de ses effets futurs imprévisibles. Se dégage alors un imaginaire du récit favorisant son ambiguïté et engendrant une problématisation de la responsabilité toujours partielle de son énonciateur. L’esthétique et les procédés textuels des oeuvres des trois auteures (intra-intertextualité, symbolisme, contradictions contrôlées des versions autobiographiques, réitération des thèmes par des genres et des styles variés) confirment que l’idéalisation figurée du récit ambigu renvoie aussi à leur pratique narrative, qui pourtant reste plus intelligible que ce que l’idéal chercherait à atteindre.
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L'ekphrasis photographique et le rapport au biographique chez Annie Ernaux et Patrick Modiano : le cas d'Une femme et de Chien de printempsMorand-Dupuis, Marie-Hélène 24 April 2018 (has links)
L'objectif de ce mémoire consiste à comparer le rapport au photographique et au biographique dans l'œuvre d'Annie Ernaux et celle de Patrick Modiano. Nous pensons que ces deux auteurs ont une conception similaire de l'écriture qu'une telle étude, centrée sur Une femme et Chien de printemps, permet de mettre de l'avant. Notre analyse a révélé que ces deux œuvres remettent en question le caractère référentiel du photographique et du biographique. Les ekphraseis photographiques et la dimension biographique des textes soulignent l'impossibilité de récupérer le passé dans son intégralité. En plus d'interroger le rapport à l'objet photographique et biographique, les deux auteurs interrogent le rapport au sujet photographique et biographique. Le narrateur de chacun des récits s'assimile peu à peu au sujet dont il relate le vécu, de sorte que la dimension biographique des textes prend une tournure autobiographique. De plus, l'obsession des narrateurs pour les traces du passé et leur désir de ressusciter les êtres sans histoire les amènent à nier la perte qui est à l'origine de leur travail d'écriture. Ils sont cependant partagés entre ce désir et celui de témoigner de l'expérience de ces individus pour les sortir de l'oubli, désir qui implique une reconnaissance de la perte initiale. Enfin, les deux auteurs insistent sur la dimension collective du photographique et du biographique. Ils s'inspirent du caractère fragmentaire du photographique, qui rappelle le fonctionnement de la mémoire, pour proposer une alternative au récit traditionnel comme modalité d'écriture de l'Histoire. Ainsi, le photographique et le biographique dans leurs limites mêmes sont significatifs puisqu'ils permettent de livrer une représentation du passé qui est davantage de l'ordre de la recherche que de l'ordre de l'affirmation d'une vérité.
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