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Du je au jeu de l’acteur : ethnoscénologie du Kutiyattam, théâtre épique indien / From the person to the persona : an ethnoscenological approach to Kutiyattam as epic theatre of India

Johan, Virginie 20 May 2014 (has links)
Le Kutiyattam du Kerala est un théâtre épique qui entremêle drame et récit et dont le jeu d’acteur, central, se caractérise par une constante distanciation. Cette hypothèse d’ordre esthétique – l’« épique » renvoie à Brecht – est démontrée dans une approche pluridisciplinaire, ethnoscénologique. Tout commence par une « première scène » et un enfant jouant un rôle d’Acteur, puis devenant acteur-conteur. Fil conducteur de la thèse, cette cérémonie contient « tout », tous les fondements et les ingrédients de l’esthétique épique, ensuite explicités par l’exemple du Ramayana, l’épopée que le Kutiyattam porte en scène, entre autres œuvres anciennes en sanskrit. Le Livre I traite des « compétences », et tout d’abord du je des concepteurs et maîtres du Kutiyattam, les Cakyar (première partie). Après cette ethnographie, il s’attache aux apprentissages sous-tendant la formation du corps-acteur, véritable enjeu en soi par son extrême codification (deuxième partie). Le Livre II, dédié aux « performances », étudie les textes en jeu (troisième partie) dans les cinq cycles performatifs ramaïques représentés dans les temples : cinq actes dramatiques en sanskrit et les longs récits en malayalam qui s’y enchâssent, consignés dans les manuels scéniques des praticiens. Ces textes forment un répertoire unifié présentant des structures d’emboîtements multiples où se combinent des principes d’arrêt du temps, de changement de perspective et de retour en arrière générateurs de distanciation. Le jeu scénique (quatrième partie) exalte cette dramaturgie : performeur aux multiples fonctions – personnage, conteur, danseur et surtout régisseur –, l’acteur jongle en maître avec ces principes lorsqu’il entre dans la « substitution », jeu de rôles aux saisissants effets de simultanéité. Les annexes (vol. 3) contiennent des analyses complémentaires (annexes I) et les textes (annexes II) et supports audiovisuels (3 DVD-DL avec livrets) nécessaires à l’étude des performances. La forme de la thèse et le montage des films reflètent la dramaturgie étudiée en procédant à des arrêts et à des extensions du temps. Note : Les titres, résumés et mots clés figurant sur version originale de la thèse portent une accentuation qui, pour des raisons techniques, n’a pas pu être reproduite ici. / Kutiyattam of Kerala is an epic theatre that interweaves drama and narrative, characterized by an acting technique wherein the performance of the central actor makes constant recourse to a distancing effect. This hypothesis – esthetic in nature while "epic" refers to Brecht – is demonstrated through a multidisciplinary, ethnoscenogical approach. Everything begins with a so-called "first performance" in which a child plays at being an Actor-character, and then becomes a storyteller. This ceremonial, which serves as a common thread throughout our study, contains "everything", i.e. all of the foundations and ingredients of the epic esthetic, which we go on to explain using the example of the Ramayana – one of the numerous ancient Sanskrit texts that Kutiyattam brings to the stage. Book I first proposes an ethnography of the Cakyar-masters of Kutiyattam (first part), emphasizing their unique skills. It then analyses the training that underpin the codification of the actor’s body, demonstrating the challenge of being an actor in itself, before even assuming a character/persona (second part). Book II is dedicated to the performances. It begins by examining the texts (third part) of the five Ramayana cycles that are performed in the temples: five acts in Sanskrit into which are interwoven narratives in Malayalam, written in performers’ acting manuals. Taken together, these texts form a unified repertoire characterised by iterative embedded structures that interlock the principles of stop-in-time, change in point of view and flash-back. The acting (fourth part) enhances this dramaturgy. The performer who has multiple functions – character, storyteller, dancer, and director – juggles these principles, especially when he enters into the "substitution" process, a role-play that engenders striking effects of simultaneity. The annexes (Book III) contain the additional analyses (annex I) and the texts (annex II) and audiovisual materials (3 DVD-DLs with booklets) related to the performances. The thesis itself, including the montage of the films, is structured in such a way that it reflects the dramaturgy of Kutiyattam, and notably its use of stop-in-time. Note : Titles, summaries and keywords appearing in the dissertation contain accents, which, because of technical reasons, could not be reproduced here.
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Ache Lhamo: jeux et enjeux d'une tradition théâtrale tibétaine

Henrion-Dourcy, Isabelle 17 September 2004 (has links)
L'objet de cette thèse est une monographie du théâtre traditionnel tibétain, ou ache lhamo, souvent appelé lhamo tout court, tel qu'il était joué à l'époque pré-moderne (antérieure à 1950) et tel qu'il est encore joué actuellement en Région Autonome du Tibet (République Populaire de Chine) et dans la diaspora tibétaine établie en Inde et au Népal. Comme la plupart des théâtres d'Asie, il est un genre composite :à la fois drame à thématique religieuse (issue du bouddhisme mahāyāna), satire mimée, et farce paysanne, il comprend de la récitation sur un mode parlé, du chant, des percussions, de la danse et des bouffonneries improvisées, ainsi qu'un usage de masques et de costumes flamboyants, qui tranchent avec la sobriété absolue des décors (la scène est vide) et de la mise en scène. Bien qu’il ait été encouragé et financé par le gouvernement des Dalai Lama, de grands monastères et des familles aristocratiques, c’est un théâtre avant tout populaire, et non pas réservé à une élite lettrée. Cette étude a circonscrit à la fois le contenu, le rôle social, le langage artistique et les implications politiques du théâtre dans la civilisation tibétaine.<p><p><p>La méthodologie a été composée en combinant les apports et réflexions critiques de trois disciplines :l'ethnologie, la tibétologie et les études théâtrales. L'approche est fondamentalement ethnologique, en ce que la production des données repose sur une immersion de plus de deux ans parmi des acteurs de théâtre de la Région Autonome du Tibet (1996-1998) et de près d'un an parmi ceux de la diaspora d'Asie du Sud (1998-2000). Elle l’est aussi en ce que l’intention a été de constituer une intelligibilité englobante pour l'ache lhamo, c'est-à-dire de mettre au jour l'intrication des dimensions culturelle, sociale, politique, économique, rituelle et symbolique de la pratique théâtrale. L’une des contributions principales du travail est d’étoffer l’ethnologie régionale du Tibet central, mais ses conclusions et son esprit critique le placent également dans la liste déjà importante des travaux consacrés à l'invention des traditions. La tibétologie a fourni le cadre interprétatif fondamental des données recueillies. Une importance très grande a été accordée à l'histoire du pays ainsi qu'à la philologie et aux terminologies vernaculaires particulières au théâtre. L’étude s’inscrit dans l’un des courants novateurs de la tibétologie, privilégiant les aspects non plus religieux et politiques de cette civilisation, mais sa partie « populaire » et anthropologique, mettant au premier plan l’analyse des pratiques et non celle des doctrines. Des sources écrites (textes pré-modernes et sources secondaires de folkloristes tibétains et chinois) ont été intégrées aux observations. En ce qui concerne la troisième approche méthodologique, cette étude ne s'inscrit ni dans le courant des « performance studies » de Richard Schechner, ni dans l'anthropologie théâtrale d’Eugenio Barba, ni dans l'ethnoscénologie telle qu'elle est défendue par Jean-Marie Pradier, mais plutôt dans l'anthropologie du théâtre, au sens d'étude interprétative et multidimensionnelle, utilisant les référents établis de l'anthropologie et les savoirs indigènes pour décrire une expression culturelle déterminée et reconnue comme un genre à part entière, le théâtre.<p><p><p>Les résultats sont présentés en trois parties, qui peuvent être résumées de manière lapidaire par trois adjectifs :culturelle, sociologique, artistique. La première partie, intitulée "Le cadre culturel du lhamo avant 1959", est consacrée au contexte (historique, religieux et littéraire) dans lequel le théâtre est inscrit, ainsi qu’aux textes (leur contenu, leurs modalités de composition et de transmission) qui révèlent l'imaginaire propre du théâtre. La deuxième partie est une analyse de "L'ancrage sociologique du lhamo". Les conditions matérielles des représentations y sont examinées :les divers types de troupes, leur organisation interne, le statut social des acteurs, l'inscription de la pratique du théâtre dans le système socio-économique pré-moderne, et les rapports d'obligations tissés entre acteurs et seigneurs, ainsi qu'entre acteurs et commanditaires des représentations. La dernière partie, "Art et savoirs des acteurs", jette un éclairage sur la matière vive du lhamo. Elle rend compte des conceptions, valeurs, plaisirs et difficultés de ceux qui pratiquent cette forme d'art. Les divers registres de leur discipline sont analysés en détail :costumes, masques, gestuelle, chant, accompagnement musical (percussions) et sentiments exprimés. L'appréciation qui en est faite par le public est aussi consignée. Au cœur de cette partie se trouve une réflexion sur la nature rituelle et non rituelle du lhamo, et sur les liens éventuels de ce dernier avec d'autres activités religieuses, telles la possession. Les dernières pages de la thèse constituent un épilogue, qui fait le point sur la situation contemporaine, donc les implications politiques, du théâtre des deux côtés de l'Himalaya. <p><p><p>L'image anthropologique du lhamo qui a pu être dégagée de ces trois volets d'analyse le fait apparaître comme essentiellement ambivalent :le lhamo est un théâtre de paradoxes. À l'image de la civilisation tibétaine, il est composite et cohérent à la fois. Sa cohérence réside dans son ambivalence :il traverse et relie des aspects contrastés de la culture. Il introduit du jeu entre les polarités que Tibétains et tibétologues établissent parfois un peu trop à la hâte entre culture savante et culture populaire, écriture et oralité, éléments exogènes et apports autochtones, bouddhisme et cultes qui ont précédé son implantation, aspiration religieuse et intérêts mondains, spécialistes rituels et bénéficiaires qui les rémunèrent. Combinant fonction pédagogique et fonction rituelle, sacré compassé du texte et irrévérence grivoise des improvisations, le lhamo correspond aussi très bien à la manière dont les théâtrologues appréhendent le théâtre :comme un objet curieux, créé par les hommes et qui pourtant ne cesse de les intriguer, comme s'il était venu d'ailleurs. / Doctorat en Sciences politiques et sociales / info:eu-repo/semantics/nonPublished

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