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L'image et son empreinte dans les mises en scène de Daniel Benoin : Itinéraire et processus de création de la Comédie de Saint-Étienne au Théâtre National de Nice (1975-2010) / The image and its mark in Daniel Benoin’s stagings : The itinerary and process of creation from the Comédie de Saint-Etienne to the Théâtre National de Nice (1975-2010)

Derambure, Angélique 10 July 2014 (has links)
Metteur en scène contemporain dont l’itinéraire personnel est une conséquence de la décentralisation théâtrale, Daniel Benoin tire sa force de création du passage de l’image mentale à sa concrétisation dans le spectacle vivant par l’hybridation de savoirs multiples et de techniques artistiques. Cette étude d’un destin particulier dans un rapport holiste avec l’art dramatique permet une théorisation du processus de création dans lequel un regard croisé entre phénoménologie et pragmatique confirme l’hypothèse d’une empreinte matérielle et stylistique. L’approche comparative d’un grand nombre de représentations et de l’ensemble des répétitions préalables à cinq spectacles (Wozzeck, La Cantatrice chauve, Faces, la reprise de La Cantatrice chauve, Le roman d’un trader) définira cette empreinte comme idiosyncrasique, formelle et originale, le tout commun à l’ensemble de l’œuvre observée. Ainsi, grâce aux concours de pré-images modulables et fécondes, les images mentales primordiales s’installent au cœur de la création et la vision onirique se révèle être l’essence même de la particularité artistique de ce metteur en scène. La recherche entreprise ouvre alors des perspectives renouvelées quant à l’esthétique et à la présence/absence de l’artiste dans des domaines élargis (cinéma, danse, peinture, photographie, musique, écriture). / Daniel Benoin, a contemporary stage director whose personal career was a consequence of theatrical decentralization, draws his creative strength from his ability to make mental images become concrete in live shows by using numerous knowledge and artistic techniques in a hybrid way. This project on a distinctive destiny in a holist connexion with Drama enables to theorize about the creation process in which a crossed look at phenomenology and pragmatism confirms the hypothesis of a material and stylistic imprint. The comparative approach of many performances and of all the preliminary rehearsals to five theatrical shows (Wozzeck, La Cantatrice chauve, Faces, the remake of La Cantatrice chauve, Le roman d'un trader) will eventually define this mark as an idiosyncratic, formal and original one, to be found in the whole work which was studied. Thus, thanks to the help of fertile and adjustable pre-images, essential mental images settle in the heart of creation and the oneiric vision turns out to be the very essence of the artistic particularity of this stage director. Therefore the research opens up renewed angles about the aesthetics and the presence/absence of the artist in enlarged fields (such as cinema, dancing, painting, photography, music, writing).
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Les dynamiques de création contemporaine du Yuju à Taiwan : de la sauvegarde du patrimoine à l’expérimentation esthétique / The dynamics of contemporary creation of Yuju in Taiwan : from safeguarding of heritage to aesthetic experimentation

Martin, Eléonore 18 November 2015 (has links)
Le Yuju 豫剧(traduit de manière impropre par « opéra du Henan ») est une forme spectaculaire chinoise chantée et codifiée, dite « traditionnelle », en provenance du Henan. Sa présence puis son maintien depuis plus de soixante ans dans le sud de Taiwan sont surprenants. Le Yuju est arrivé à Taiwan en 1949 avec le gouvernement et l’armée nationaliste battant en retraite face aux communistes. Depuis, le Yuju est toujours présent au répertoire d’une seule compagnie taïwanaise, la compagnie Henan bangzi : Taiwan Yuju 河南梆子:台灣豫劇. Les relations politiques entre la Chine continentale et Taiwan dictent la politique intérieure de l’île depuis 1949. Une indigénisation du régime et de la population réfugiée succède alors à une forte politique de sinisation où les arts classiques chinois étaient favorisés au détriment de la culture locale. Désormais, au contraire, la dimension multiculturelle est encouragée pour construire une identité taiwanaise propre. L’environnement taiwanais, pris dans cette tourmente politique, est a priori hostile au développement et à l’épanouissement du Yuju sur l’île. Ainsi pour la compagnie Henan bangzi : Taiwan Yuju, la question de la survie est fondamentale et il est essentiel pour elle de se constituer un public. Aussi nous interrogerons-nous sur les différentes stratégies mises en place par la compagnie depuis son arrivée à Taiwan (1953) jusqu’à aujourd’hui, pour assurer sa pérennité et attirer de nouveaux publics. Dans ce contexte spécifique, nous analyserons les différentes orientations esthétiques choisies par la compagnie, de la promotion des arts traditionnels à l’expérimentation esthétique. / The Yuju 豫劇 (improperly translated as "Henan Opera") is a comprehensive performing art from Henan, a province located in the central part of China. It blends stylized action, singing, dialogue and mime, to represent a story or depict different characters. It is often considered as a “traditional performing art”. Its presence and its preservation for more than sixty years in the southern Taiwan are quite surprising. The Yuju arrived in Taiwan in 1949 with the government and the Nationalist army retreating from the communist’s expansion in the mainland. Since then, the Yuju is always played by a unique Taiwanese company named Henan bangzi: Taiwan Yuju company 河南 梆子: 台灣 豫劇. Since 1949, internal politics of the island is largely determined by relations with Mainland China. An indigenization of both, the regime and the refugee population, comes up following a strong policy of bringing Taiwan under Chinese rule and culture. At that time, Chinese classical arts were favoured far beyond local culture. Nowadays, the multicultural aspect of the Taiwan society is encouraged in order to develop a specific Taiwanese identity. Such political context in Taiwan should be significantly hostile to the development of Yuju on the island. Thus, the survival of the Henan bangzi: Taiwan Yuju Company is fundamental and the company have to look for new audiences. Hence, we shall analyse what strategies the company implemented from its arrival in Taiwan in1953 till today, ensuring its sustainability while attracting new audiences. In this specific context, we shall analyse the different aesthetic directions chosen by the company from the promotion of traditional arts to aesthetic experimentation.
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Les modalités d'incorporation des savoir-faire au Théâtre du Mouvement : l'apprentissage sensoriel de l'acteur au sein d'une compagnie de mime contemporain (Ile-de-France) / The actor’s learning in Théâtre du Mouvement : the transmission of sensory expertise within a contemporary mime company (Île-de-France)

Muscianisi, Véronique 02 June 2015 (has links)
Cette thèse propose une étude des modes d’incorporation des savoir-faire au sein du Théâtre du Mouvement, une compagnie de mime contemporain dirigée par Claire Heggen et Yves Marc en Île-de-France. En s’appuyant sur une littérature en études théâtrales et danse, en ethnologie, ainsi que sur des données en physiologie et sciences de la motricité, elle interroge plus particulièrement la transmission de compétences sensorielles en son sein. La première partie présente le cadre épistémologique et méthodologique de la recherche menée, privilégiant un mode de connaissance micrologique ainsi qu’une approche ethnographique. La seconde partie traite successivement des modes d’affinement des sensibilités kinesthésiques et proprioceptives – insistant sur une connaissance globale de soi et l’incorporation de principes issus de la technique du mime corporel d’Etienne Decroux (1898-1991) –, des sensibilités visuelles et tactiles, mettant en lumière la transmission d’une technicité sensorielle. Enfin, une troisième partie, à travers les portraits de trois femmes artistes, formées dans la compagnie et considérées comme expertes, postule le partage d’une culture sensible au sein du groupe d’artistes considéré.Cette recherche se veut une contribution aux connaissances sur la formation de l’acteur dans le domaine des Arts du Mime et du Geste aujourd’hui en France, ainsi qu’un apport à une ethnographie des techniques sensorielles et de leur transmission dans le cadre des pratiques artistiques. / This thesis proposes a study of the expertise within Théâtre du Mouvement, a contemporary mime company co-directed by Claire Heggen and Yves Marc in France. Based on performing arts studies, ethnology, as well as data in physiology and movement science, it specifically concerns the transmission of sensory skills. The first part presents the epistemological and methodological framework of the research, favoring a mode of micrological knowledge and an ethnographic approach. The second part deals successively with refining kinesthetic and proprioceptive sensitivities – insisting on a global self-knowledge and the incorporation of the principles of mime developed by Etienne Decroux (1898-1991) – visual and tactile sensitivities, highlighting the transmission of sensory expertise. Finally, the third part, through the portraits of three woman artists, experts from the company, postulates the sharing of a sensitive culture in the group of artists. This research is a contribution to the actor’s learning in “Arts du Mime et du Geste” in France today, as well as a contribution to an ethnography of sensory techniques and their transmission within performing arts.
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Ache Lhamo. Jeux et enjeux d’une tradition théâtrale tibétaine.

Henrion-Dourcy, Isabelle 17 September 2004 (has links)
L'objet de cette thèse est une monographie du théâtre traditionnel tibétain, ou ache lhamo, souvent appelé lhamo tout court, tel qu'il était joué à l'époque pré-moderne (antérieure à 1950) et tel qu'il est encore joué actuellement en Région Autonome du Tibet (République Populaire de Chine) et dans la diaspora tibétaine établie en Inde et au Népal. Comme la plupart des théâtres d'Asie, il est un genre composite : à la fois drame à thématique religieuse (issue du bouddhisme mahāyāna), satire mimée, et farce paysanne, il comprend de la récitation sur un mode parlé, du chant, des percussions, de la danse et des bouffonneries improvisées, ainsi qu'un usage de masques et de costumes flamboyants, qui tranchent avec la sobriété absolue des décors (la scène est vide) et de la mise en scène. Bien qu’il ait été encouragé et financé par le gouvernement des Dalai Lama, de grands monastères et des familles aristocratiques, c’est un théâtre avant tout populaire, et non pas réservé à une élite lettrée. Cette étude a circonscrit à la fois le contenu, le rôle social, le langage artistique et les implications politiques du théâtre dans la civilisation tibétaine. <p> La méthodologie a été composée en combinant les apports et réflexions critiques de trois disciplines : l'ethnologie, la tibétologie et les études théâtrales. L'approche est fondamentalement ethnologique, en ce que la production des données repose sur une immersion de plus de deux ans parmi des acteurs de théâtre de la Région Autonome du Tibet (1996-1998) et de près d'un an parmi ceux de la diaspora d'Asie du Sud (1998-2000). Elle l’est aussi en ce que l’intention a été de constituer une intelligibilité englobante pour l'ache lhamo, c'est-à-dire de mettre au jour l'intrication des dimensions culturelle, sociale, politique, économique, rituelle et symbolique de la pratique théâtrale. L’une des contributions principales du travail est d’étoffer l’ethnologie régionale du Tibet central, mais ses conclusions et son esprit critique le placent également dans la liste déjà importante des travaux consacrés à l'invention des traditions. La tibétologie a fourni le cadre interprétatif fondamental des données recueillies. Une importance très grande a été accordée à l'histoire du pays ainsi qu'à la philologie et aux terminologies vernaculaires particulières au théâtre. L’étude s’inscrit dans l’un des courants novateurs de la tibétologie, privilégiant les aspects non plus religieux et politiques de cette civilisation, mais sa partie « populaire » et anthropologique, mettant au premier plan l’analyse des pratiques et non celle des doctrines. Des sources écrites (textes pré-modernes et sources secondaires de folkloristes tibétains et chinois) ont été intégrées aux observations. En ce qui concerne la troisième approche méthodologique, cette étude ne s'inscrit ni dans le courant des « performance studies » de Richard Schechner, ni dans l'anthropologie théâtrale d’Eugenio Barba, ni dans l'ethnoscénologie telle qu'elle est défendue par Jean-Marie Pradier, mais plutôt dans l'anthropologie du théâtre, au sens d'étude interprétative et multidimensionnelle, utilisant les référents établis de l'anthropologie et les savoirs indigènes pour décrire une expression culturelle déterminée et reconnue comme un genre à part entière, le théâtre. <p> Les résultats sont présentés en trois parties, qui peuvent être résumées de manière lapidaire par trois adjectifs : culturelle, sociologique, artistique. La première partie, intitulée "Le cadre culturel du lhamo avant 1959", est consacrée au contexte (historique, religieux et littéraire) dans lequel le théâtre est inscrit, ainsi qu’aux textes (leur contenu, leurs modalités de composition et de transmission) qui révèlent l'imaginaire propre du théâtre. La deuxième partie est une analyse de "L'ancrage sociologique du lhamo". Les conditions matérielles des représentations y sont examinées : les divers types de troupes, leur organisation interne, le statut social des acteurs, l'inscription de la pratique du théâtre dans le système socio-économique pré-moderne, et les rapports d'obligations tissés entre acteurs et seigneurs, ainsi qu'entre acteurs et commanditaires des représentations. La dernière partie, "Art et savoirs des acteurs", jette un éclairage sur la matière vive du lhamo. Elle rend compte des conceptions, valeurs, plaisirs et difficultés de ceux qui pratiquent cette forme d'art. Les divers registres de leur discipline sont analysés en détail : costumes, masques, gestuelle, chant, accompagnement musical (percussions) et sentiments exprimés. L'appréciation qui en est faite par le public est aussi consignée. Au cœur de cette partie se trouve une réflexion sur la nature rituelle et non rituelle du lhamo, et sur les liens éventuels de ce dernier avec d'autres activités religieuses, telles la possession. Les dernières pages de la thèse constituent un épilogue, qui fait le point sur la situation contemporaine, donc les implications politiques, du théâtre des deux côtés de l'Himalaya. <p> L'image anthropologique du lhamo qui a pu être dégagée de ces trois volets d'analyse le fait apparaître comme essentiellement ambivalent : le lhamo est un théâtre de paradoxes. À l'image de la civilisation tibétaine, il est composite et cohérent à la fois. Sa cohérence réside dans son ambivalence : il traverse et relie des aspects contrastés de la culture. Il introduit du jeu entre les polarités que Tibétains et tibétologues établissent parfois un peu trop à la hâte entre culture savante et culture populaire, écriture et oralité, éléments exogènes et apports autochtones, bouddhisme et cultes qui ont précédé son implantation, aspiration religieuse et intérêts mondains, spécialistes rituels et bénéficiaires qui les rémunèrent. Combinant fonction pédagogique et fonction rituelle, sacré compassé du texte et irrévérence grivoise des improvisations, le lhamo correspond aussi très bien à la manière dont les théâtrologues appréhendent le théâtre : comme un objet curieux, créé par les hommes et qui pourtant ne cesse de les intriguer, comme s'il était venu d'ailleurs.
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Du je au jeu de l’acteur : ethnoscénologie du Kutiyattam, théâtre épique indien / From the person to the persona : an ethnoscenological approach to Kutiyattam as epic theatre of India

Johan, Virginie 20 May 2014 (has links)
Le Kutiyattam du Kerala est un théâtre épique qui entremêle drame et récit et dont le jeu d’acteur, central, se caractérise par une constante distanciation. Cette hypothèse d’ordre esthétique – l’« épique » renvoie à Brecht – est démontrée dans une approche pluridisciplinaire, ethnoscénologique. Tout commence par une « première scène » et un enfant jouant un rôle d’Acteur, puis devenant acteur-conteur. Fil conducteur de la thèse, cette cérémonie contient « tout », tous les fondements et les ingrédients de l’esthétique épique, ensuite explicités par l’exemple du Ramayana, l’épopée que le Kutiyattam porte en scène, entre autres œuvres anciennes en sanskrit. Le Livre I traite des « compétences », et tout d’abord du je des concepteurs et maîtres du Kutiyattam, les Cakyar (première partie). Après cette ethnographie, il s’attache aux apprentissages sous-tendant la formation du corps-acteur, véritable enjeu en soi par son extrême codification (deuxième partie). Le Livre II, dédié aux « performances », étudie les textes en jeu (troisième partie) dans les cinq cycles performatifs ramaïques représentés dans les temples : cinq actes dramatiques en sanskrit et les longs récits en malayalam qui s’y enchâssent, consignés dans les manuels scéniques des praticiens. Ces textes forment un répertoire unifié présentant des structures d’emboîtements multiples où se combinent des principes d’arrêt du temps, de changement de perspective et de retour en arrière générateurs de distanciation. Le jeu scénique (quatrième partie) exalte cette dramaturgie : performeur aux multiples fonctions – personnage, conteur, danseur et surtout régisseur –, l’acteur jongle en maître avec ces principes lorsqu’il entre dans la « substitution », jeu de rôles aux saisissants effets de simultanéité. Les annexes (vol. 3) contiennent des analyses complémentaires (annexes I) et les textes (annexes II) et supports audiovisuels (3 DVD-DL avec livrets) nécessaires à l’étude des performances. La forme de la thèse et le montage des films reflètent la dramaturgie étudiée en procédant à des arrêts et à des extensions du temps. Note : Les titres, résumés et mots clés figurant sur version originale de la thèse portent une accentuation qui, pour des raisons techniques, n’a pas pu être reproduite ici. / Kutiyattam of Kerala is an epic theatre that interweaves drama and narrative, characterized by an acting technique wherein the performance of the central actor makes constant recourse to a distancing effect. This hypothesis – esthetic in nature while "epic" refers to Brecht – is demonstrated through a multidisciplinary, ethnoscenogical approach. Everything begins with a so-called "first performance" in which a child plays at being an Actor-character, and then becomes a storyteller. This ceremonial, which serves as a common thread throughout our study, contains "everything", i.e. all of the foundations and ingredients of the epic esthetic, which we go on to explain using the example of the Ramayana – one of the numerous ancient Sanskrit texts that Kutiyattam brings to the stage. Book I first proposes an ethnography of the Cakyar-masters of Kutiyattam (first part), emphasizing their unique skills. It then analyses the training that underpin the codification of the actor’s body, demonstrating the challenge of being an actor in itself, before even assuming a character/persona (second part). Book II is dedicated to the performances. It begins by examining the texts (third part) of the five Ramayana cycles that are performed in the temples: five acts in Sanskrit into which are interwoven narratives in Malayalam, written in performers’ acting manuals. Taken together, these texts form a unified repertoire characterised by iterative embedded structures that interlock the principles of stop-in-time, change in point of view and flash-back. The acting (fourth part) enhances this dramaturgy. The performer who has multiple functions – character, storyteller, dancer, and director – juggles these principles, especially when he enters into the "substitution" process, a role-play that engenders striking effects of simultaneity. The annexes (Book III) contain the additional analyses (annex I) and the texts (annex II) and audiovisual materials (3 DVD-DLs with booklets) related to the performances. The thesis itself, including the montage of the films, is structured in such a way that it reflects the dramaturgy of Kutiyattam, and notably its use of stop-in-time. Note : Titles, summaries and keywords appearing in the dissertation contain accents, which, because of technical reasons, could not be reproduced here.
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Ache Lhamo: jeux et enjeux d'une tradition théâtrale tibétaine

Henrion-Dourcy, Isabelle 17 September 2004 (has links)
L'objet de cette thèse est une monographie du théâtre traditionnel tibétain, ou ache lhamo, souvent appelé lhamo tout court, tel qu'il était joué à l'époque pré-moderne (antérieure à 1950) et tel qu'il est encore joué actuellement en Région Autonome du Tibet (République Populaire de Chine) et dans la diaspora tibétaine établie en Inde et au Népal. Comme la plupart des théâtres d'Asie, il est un genre composite :à la fois drame à thématique religieuse (issue du bouddhisme mahāyāna), satire mimée, et farce paysanne, il comprend de la récitation sur un mode parlé, du chant, des percussions, de la danse et des bouffonneries improvisées, ainsi qu'un usage de masques et de costumes flamboyants, qui tranchent avec la sobriété absolue des décors (la scène est vide) et de la mise en scène. Bien qu’il ait été encouragé et financé par le gouvernement des Dalai Lama, de grands monastères et des familles aristocratiques, c’est un théâtre avant tout populaire, et non pas réservé à une élite lettrée. Cette étude a circonscrit à la fois le contenu, le rôle social, le langage artistique et les implications politiques du théâtre dans la civilisation tibétaine.<p><p><p>La méthodologie a été composée en combinant les apports et réflexions critiques de trois disciplines :l'ethnologie, la tibétologie et les études théâtrales. L'approche est fondamentalement ethnologique, en ce que la production des données repose sur une immersion de plus de deux ans parmi des acteurs de théâtre de la Région Autonome du Tibet (1996-1998) et de près d'un an parmi ceux de la diaspora d'Asie du Sud (1998-2000). Elle l’est aussi en ce que l’intention a été de constituer une intelligibilité englobante pour l'ache lhamo, c'est-à-dire de mettre au jour l'intrication des dimensions culturelle, sociale, politique, économique, rituelle et symbolique de la pratique théâtrale. L’une des contributions principales du travail est d’étoffer l’ethnologie régionale du Tibet central, mais ses conclusions et son esprit critique le placent également dans la liste déjà importante des travaux consacrés à l'invention des traditions. La tibétologie a fourni le cadre interprétatif fondamental des données recueillies. Une importance très grande a été accordée à l'histoire du pays ainsi qu'à la philologie et aux terminologies vernaculaires particulières au théâtre. L’étude s’inscrit dans l’un des courants novateurs de la tibétologie, privilégiant les aspects non plus religieux et politiques de cette civilisation, mais sa partie « populaire » et anthropologique, mettant au premier plan l’analyse des pratiques et non celle des doctrines. Des sources écrites (textes pré-modernes et sources secondaires de folkloristes tibétains et chinois) ont été intégrées aux observations. En ce qui concerne la troisième approche méthodologique, cette étude ne s'inscrit ni dans le courant des « performance studies » de Richard Schechner, ni dans l'anthropologie théâtrale d’Eugenio Barba, ni dans l'ethnoscénologie telle qu'elle est défendue par Jean-Marie Pradier, mais plutôt dans l'anthropologie du théâtre, au sens d'étude interprétative et multidimensionnelle, utilisant les référents établis de l'anthropologie et les savoirs indigènes pour décrire une expression culturelle déterminée et reconnue comme un genre à part entière, le théâtre.<p><p><p>Les résultats sont présentés en trois parties, qui peuvent être résumées de manière lapidaire par trois adjectifs :culturelle, sociologique, artistique. La première partie, intitulée "Le cadre culturel du lhamo avant 1959", est consacrée au contexte (historique, religieux et littéraire) dans lequel le théâtre est inscrit, ainsi qu’aux textes (leur contenu, leurs modalités de composition et de transmission) qui révèlent l'imaginaire propre du théâtre. La deuxième partie est une analyse de "L'ancrage sociologique du lhamo". Les conditions matérielles des représentations y sont examinées :les divers types de troupes, leur organisation interne, le statut social des acteurs, l'inscription de la pratique du théâtre dans le système socio-économique pré-moderne, et les rapports d'obligations tissés entre acteurs et seigneurs, ainsi qu'entre acteurs et commanditaires des représentations. La dernière partie, "Art et savoirs des acteurs", jette un éclairage sur la matière vive du lhamo. Elle rend compte des conceptions, valeurs, plaisirs et difficultés de ceux qui pratiquent cette forme d'art. Les divers registres de leur discipline sont analysés en détail :costumes, masques, gestuelle, chant, accompagnement musical (percussions) et sentiments exprimés. L'appréciation qui en est faite par le public est aussi consignée. Au cœur de cette partie se trouve une réflexion sur la nature rituelle et non rituelle du lhamo, et sur les liens éventuels de ce dernier avec d'autres activités religieuses, telles la possession. Les dernières pages de la thèse constituent un épilogue, qui fait le point sur la situation contemporaine, donc les implications politiques, du théâtre des deux côtés de l'Himalaya. <p><p><p>L'image anthropologique du lhamo qui a pu être dégagée de ces trois volets d'analyse le fait apparaître comme essentiellement ambivalent :le lhamo est un théâtre de paradoxes. À l'image de la civilisation tibétaine, il est composite et cohérent à la fois. Sa cohérence réside dans son ambivalence :il traverse et relie des aspects contrastés de la culture. Il introduit du jeu entre les polarités que Tibétains et tibétologues établissent parfois un peu trop à la hâte entre culture savante et culture populaire, écriture et oralité, éléments exogènes et apports autochtones, bouddhisme et cultes qui ont précédé son implantation, aspiration religieuse et intérêts mondains, spécialistes rituels et bénéficiaires qui les rémunèrent. Combinant fonction pédagogique et fonction rituelle, sacré compassé du texte et irrévérence grivoise des improvisations, le lhamo correspond aussi très bien à la manière dont les théâtrologues appréhendent le théâtre :comme un objet curieux, créé par les hommes et qui pourtant ne cesse de les intriguer, comme s'il était venu d'ailleurs. / Doctorat en Sciences politiques et sociales / info:eu-repo/semantics/nonPublished

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