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Services numériques interactifs "créatifs" et expérience urbaine : construction d'une méthode mixte ad hoc pour comprendre et évaluer les services créatifs de la villeMenassel, Meï 12 September 2018 (has links)
Les nouvelles technologies de l’information et de la communication sont à l’origine de multiples transformations spatiales et de mutations sociétales (Bouquillon, 2010). De plus en plus ancrées dans nos modes de vie, elles représentent désormais une composante du fonctionnement de l’infrastructure urbaine, les strates numériques deviennent un support supplémentaire qui élargit le champ d’interaction et d'échanges dans la ville (Proulx, 2002). Ces divers changements commencent à imprégner, à la marge, des services numériques qui permettent d'inventer de nouvelles expériences urbaines. Notre travail de thèse propose de comprendre et d’évaluer ces nouvelles manières d’explorer et de vivre la ville. Nous avons décidé de nous intéresser à une catégorie particulière de ces services que nous nommons services numériques interactifs créatifs (SNIC), nous les définissons comme des outils de médiatisation produits par les technologies de l’information et de la communication, intégrants un contenu ludique, culturel et/ou artistique. L’objectif de la recherche est double : (i) théorique d’une part, par la définition et la compréhension des formes de l’expérience-usager dans la ville ; (ii) et opérationnel d’autre part, par le développement d’un outil d’aide à la décision pour évaluer les nouveaux services créatifs de la ville. Cet outil est destiné aux concepteurs/décideurs. De par la complexité de notre objet de recherche et pour atteindre notre objectif, nous élaborons une approche mixte au sens de Johnson et Onwuegbuzie (2004) la méthode mixte ad hoc (MMah). En effet, celle-ci nous permettra de mettre en place des analyses afin de mieux saisir la spécificité de l’expérience-usager des espaces urbains médiatisés afin de la rendre intelligible et exploitable. La formalisation des éléments dégagés à partir de la méthode MMah participera à la conception de services créatifs mieux adaptés aux nouveaux besoins des usagers contemporains. / The new information and communication technologies are sourcing multiple spatial transformations and societal mutations (Bouquillon, 2010). More and more rooted in our nowadays of life, they turn out to be actually an embedded functioning component of the urban infrastructure. These digital “strata” become an additional support that expands people fields of interaction and exchange in the city (Serge Proulx, 2002). Marginally, these multiples changes start to pervade services, offered by digital applications, allowing to create a new urban experiences. Thus, this thesis work proposes to understand and assess these new ways of exploring and living in the city with the support of these creative and innovative digital services. We have decided to focus on a particular category of services so-called interactive digital creative services (SNIC), defined like the mediation tools produced by NTIC, integrating the digital playful, cultural or/ and artistic content. The objectives of the research are double: (i) the first one is theoretical and based on the definition and the understanding of the experience-user forms in the city; (ii) the second is operational and based on the development of a supportive decision-making tool to evaluate new creative services dedicated to the city. This tool is for the designers/decision makers. To achieve the objectives of our thesis and due to the complexity of our research domain, we have elaborated a specific mixed method (Johnson and Onwuegbuzie (2004) : Ad hoc Mixed Method (AhMM). Indeed, this approach will allow us to better evaluate and assess the specificity of the urban space user experience, in order to decode it and make it more exploitable. The formalisation of the emerged elements from the MMah method will then participate to the future design of new creative services that will be more adapted and appropriate to the contemporary urban space user needs.
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The autotelic experience : a design approach to user experienceLesage, Annemarie 04 1900 (has links)
Si les principes d’utilisabilité guident la conception de solutions de design interactif pour s’assurer que celles-ci soient « utilisables », quels principes guident la conception d’objets interactifs pour s’assurer que l’expérience subjective de l’usager (UX) soit adéquate et mémorable? Que manque-t-il au cadre de l‘UX pour expliquer, comprendre, et anticiper en tant que designer une expérience mémorable (‘an experience’; Dewey, 1934)? La question centrale est issue d’une double problématique : (1) le cadre théorique de l’UX est incomplet, et (2) les processus et capacités des designers ne sont pas considérés et utilisés à leur pleine capacité en conception UX.
Pour répondre à cette question, nous proposons de compléter les modèles de l’UX avec la notion d’expérience autotélique qui appartient principalement à deux cadres théoriques ayant bien cerné l’expérience subjective, soit l’expérience optimale (ou Flow) de Csikszentmihalyi (1988) et l’expérience esthétique selon Schaeffer (2001). L’autotélie est une dimension interne du Flow alors qu’elle couvre toute l’expérience esthétique. L’autotélie est une expérience d’éveil au moment même de l’interaction. Cette prise de conscience est accompagnée d’une imperceptible tension de vouloir faire durer ce moment pour faire durer le plaisir qu’il génère.
Trois études exploratoires ont été faites, s’appuyant sur une analyse faite à partir d’un cadre théorique en trois parties : le Flow, les signes d’activité non verbale (les gestes physiques) et verbale (le discours) ont été évalués pour voir comment ceux-ci s’associent.
Nos résultats tendent à prouver que les processus spatiaux jouent un rôle de premier plan dans l’expérience autotélique et par conséquent dans une UX optimale. De plus, ils suggèrent que les expériences pragmatique et autotélique sont ancrées dans un seul et même contenu, et que leur différence tient au type d’attention que le participant porte sur l’interaction, l’attention ordinaire ou de type autotélique.
Ces résultats nous ont menés à proposer un modèle pour la conception UX. L’élément nouveau, resté jusqu’alors inaperçu, consiste à s’assurer que l’interface (au sens large) appelle une attitude réceptive à l’inattendu, pour qu’une information puisse déclencher les processus spatiaux, offrant une opportunité de passer de l’attention ordinaire à l’attention autotélique. Le nouveau modèle ouvre la porte à une meilleure valorisation des habiletés et processus du designer au sein de l’équipe multidisciplinaire en conception UX. / If usability guides the formal organisation of interactive systems as it pertains to being usable, useful and efficient, what principle(s) guide(s) the formal organisation of interactive systems when it comes to give form to the subjective dimension of the user experience? This question came from two perceived gaps in our understanding of UX: (1) the UX theoretical framework appears incomplete to this day. Going beyond experiencing, what is at play during Dewey’s an experience? (2) The process and abilities of designers are underused in the current theoretical and practical UX framework; what would provide a more designerly approach?
We propose that the autotelic experience could bridge these gaps and be the UX counterpart to usability. The autotelic experience is an internal dimension at the heart of the optimal experience—Flow—(Csikszentmihalyi, 1975) and covering the whole of the aesthetic experience (Schaeffer, 2000). The autotelic experience is a shift in awareness occurring during the interaction. This awareness is accompanied by an imperceptible tension of wanting to make this moment last in order to continue enjoying the pleasure it generates (a circular motivation to stay in the interaction for the sake of the interaction itself) (Schaeffer, 2000). Our results suggest the key to the autotelic experience sits with visuospatial reasoning or more specifically to right hemisphere (RH) activation.
Three exploratory studies were conducted, using a three-part theoretical framework where Flow, signs of nonverbal / spatial activity (physical gestures) and of verbal activity (discourse) were assessed for their various associations.
The main contribution of this research is a model of autotelic experience made of three interlocking elements (high positive pressure, low mental demand and an openness to unexpected events) contextualised by either an active or a receptive engagement on the part of the user. One of the findings is that the pragmatic experience and the autotelic experience (which we have associated to Dewey’s an experience, 1934), are based on one and the same content, the only difference is the shift in attention on the participant’s part.
All the elements of the model are known, but one, to design the experience in a way to keep the user open to the unexpected. This one element supports the occurrence of the shift from ordinary to autotelic attention. The new model opens the door to a better appreciation of designers’ skills and processes within multidisciplinary team in UX design.
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"On fait ça en public" : engagement, interface, interactivité chez Moment FactoryDesrochers Ayotte, Alexandre 08 1900 (has links)
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L’expérience de l’eau à travers l’artefact urbain : le cas de MontréalCandau, Noëmie 12 1900 (has links)
Comme de nombreuses métropoles, la ville de Montréal affronte les défis du réchauffement climatique et de l’urbanisation croissante. Conséquemment, les vagues de chaleur s’intensifient au point de devenir un grave enjeu de santé publique, causant malaises et décès parmi les citadins. Les mesures actuelles de lutte aux ilots de chaleur comprennent l’introduction de végétaux et la diffusion de l’eau. Cette dernière revêt une importance particulière dans le contexte local : Montréal est une île étanche qui s’est progressivement privée de l’accès à ses cours d’eau, constituant pourtant un précieux patrimoine. La conception d’artefacts d’eau (fontaines, bassins, jeux d’eau) pourrait ainsi s’arrimer aux objectifs gouvernementaux d’adaptation aux changements climatiques et d’amélioration des environnements piétons. Cependant, les aménagements actuellement offerts ne semblent pas tous répondre aux besoins actuels des citadins, notamment en matière d’accessibilité et d’inclusion.
Le but de cette étude est d’adopter le regard du design industriel centré sur l’humain afin de comprendre comment les artefacts d’eau peuvent offrir des conditions d’expériences positives et inclusives en milieu urbain. Nous nous attacherons d’abord à définir notre vision du design et de l’expérience en adoptant une posture phénoménologique et constructiviste axée sur l’expérience esthétique et l’habitabilité. Nous analyserons notre sujet d’étude selon le concept de la ville à échelle humaine développé par l’architecte Jan Gehl et repris par la ville de Montréal. Ce corpus théorique nous permettra d’explorer les caractéristiques contextuelles, sociales et sensorielles propres aux artefacts d’eau urbains. Une revue de littérature nous permettra d’abord de comprendre comment l’évolution historique des fonctions et des usages liés aux artefacts d’eau influence aujourd’hui leur conception et leur niveau de popularité auprès des citadins.
Par la suite, nous observerons et comparerons deux aménagements récents afin d’extraire les qualités pouvant favoriser leur succès. Pour ce faire, nous analyserons les résultats des observations selon trois échelles : 1) l’environnement contextuel et socioculturel du quartier, 2) l’intégration au cadre bâti, et 3) les usagers et leurs interactions avec l’artefact d’eau. Nous souhaitons ainsi étudier l’expérience citadine de l’eau et démontrer la pertinence de l’approche design face aux enjeux de la ville moderne. Nous désirons ainsi informer et sensibiliser les différents acteurs impliqués dans la création d’aménagements aquatiques urbains et, de manière plus générale, contribuer au corpus éclairant l’apport du design à l’espace public. / Like other cities, Montreal is facing global warming and increasing urbanization. As a result, heat waves intensify to the point of becoming a serious public health issue causing discomfort and death among city dwellers. Current measures to mitigate heat islands include greening and spraying water. The latter is particularly critical in the local context: Montreal has become an impervious island gradually disconnecting from its rivers and streams, losing a valuable heritage. The design of water features—like fountains, ponds, water games—could follow policies aimed at adapting to climate change and improving pedestrian environments. However, currently offered water features do not all meet the needs of users, notably in terms of universal accessibility criteria.
This study will adopt a user-centred industrial design perspective to better understand how water features can foster positive and inclusive experiences among urban dwellers. We will set our ideas of design and experience by adopting a phenomenological and constructivist approach, using concepts of aesthetic experience and habitability. We will analyze our main subject according to the concept of the Human Scale City developed by architect Jan Gehl and adopted by the city of Montreal. This theoretical corpus will help us understand the contextual, social and sensory characteristics of urban water features.
First, a literature review will reveal how the historical evolution of functions and uses related to water features influences their design and popularity nowadays. Then, we will observe and compare two modern fountains to induce which qualities foster their success. In this aim, we will analyze the results of the observations on three scales: 1) the contextual and socio-cultural environment of the neighborhood, 2) the integration to the surrounding built environment, and 3) the users and their interactions with the water feature.
Our main goal is to study the urban experience of water and demonstrate the relevance of the design approach to tackle the modern city challenges. Thus, we hope to sensitize the various actors involved in the implementation of urban water features, and more broadly contribute to the corpus on the impact of the design on the public space.
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Narrativité et plasticité du fait sonore dans une approche design : pour une recherche appliquée : le sonorama participatif des histoires extraordinaires de nos rues et de nos espaces / ln defense of an applied research : the participatory sonorama of the extraordinary staries of our streets and spacesDesgrandchamp, Pauline 29 November 2017 (has links)
Cette thèse interroge, par la méthode et la conception design, les modalités permettant de construire des récits liés à l'imaginaire urbain. Ces derniers constituent des potentialités qui racontent au travers de la dimension sonore des faits mémoriels, histoires et vécus de groupes. Le « designer des sons de l'urbain » construit alors sa propre scénophonie urbaine, procédé permettant de raconter l'espace sonore, entre espaces du temps et temps de l'espace. Cette posture permet de rendre compte de la prégnance socio-culturelle du fait sonore dans la manière de raconter le monde. Il s'agit de déceler puis d'interroger les enjeux d'une société en pleine mutation à partir de l'utilisation d'enregistrements de terrain et de créations sonores de territoire, c'est-à-dire des narrations composées à partir de ces premières captures. Ce travail s'articule autour d'une étude théorique d'un corpus artistique (Tome 1) et d'une recherche-action menée dans le cadre d'un contrat Cifre au sein de la Direction de la Culture de la Ville de Strasbourg, pour le Shadok, fabrique du numérique, régie directe de l'Eurométropole en collaboration avec une association trandisciplinaire, Horizome et l'équipe d'accueil ACCRA de l'Université de Strasbourg (Tome 2). / This dissertation questions through a design approach the ways and means allowing the construction of stories related to the urban imaginary. The latter constitute possibilities of telling something through the sound dimensions of historical events, and both individual and collective experiences. The “designer of urban sounds” then builds their own urban scenophony, a method allowing the telling of the sound space — between the spaces of time and the times of space. Such a position allows to account for the socio-cultural weight of sound in the waythe world is told. This research is about detecting and then questioning what is at stakes in a changing society, using field recordings and “territory sound creations,” i.e. narratives built from the raw material of those field recordings. Two dimensions are involved in this work: a theoretical study of an artistic corpus (Tome I) and an action research born outof a city of Strasburg Cifre contract for the state-sponsored and controled Shadok,fabrique du numérique, in collaboration with a transdisciplinary association, Horizome,and the ACCRA team of the University of Strasburg (Tome II).
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