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Le mythe réactualisé dans La citadelle des ombres, tome 1 de Robin Hobb : pour une symbolique de l'immortalité

Jackson-Corbeil, Stéphanie-Kim 01 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire propose une étude du mythe réactualisé à l'intérieur du premier tome de La Citadelle des Ombres de Robin Hobb, publié en 2000. Il révèle des personnages qui, par leurs interactions, mettent en œuvre et confirment, sur un arrière-plan mythologique modernisé, un désir ancestral et perpétuel d'immortalité chez l'homme, né de l'angoisse générée par la mort à venir. En plus de se nourrir des ouvrages sur la fantasy et sur la survivance des mythes dans les récits contemporains, ce mémoire s'appuie sur des notions anthropologiques du symbole et du mythe de même que sur les mythes autochtones d'Amérique du Nord. Le premier chapitre est consacré à l'approche mythocritique ainsi qu'aux réflexions sur la fantasy. Ce chapitre permet de démontrer le rapport entre la fantasy et le merveilleux, issu de l'exploitation massive d'un héritage mythique. En outre, il expose la méthodologie qui permet de déceler les indices mythiques présents dans l'œuvre. Le second chapitre propose l'analyse des contours du mythe et du symbole sous un angle anthropologique, par le biais de l'imaginaire. Il permet de découvrir les constellations particulières et les indices mythiques contenus dans l'œuvre. L'imagination, structurée sur l'antithèse, fait ressurgir dans La Citadelle des Ombres, tome 1, une dualité des temps entre temps en progression et temps mythique sacré ainsi qu'entre la vie et la mort par un retour éternel du cycle de naissance/mort/renaissance. Tissés en constellations, les symboles investissent les mythes et permettent de découvrir une symbolique archétypale de l'immortalité. Le troisième chapitre est consacré aux lieux de rencontre avec l'animal, sous différents angles et points de vue. Ce chapitre permet entre autres de découvrir une constante dans la mythologie autochtone d'Amérique du Nord où les animaux sont omniprésents. Par une vision holistique de l'osmose homme/nature, en regard des personnages du corpus et des indices mythiques qu'il contient, ce chapitre démontre que la nature humaine qui ne fait qu'un avec la nature animale, ne peut souffrir de cette dualité puisque la fusion des contraires permet le retour à l'unité. En s'unissant, l'homme et l'animal permettent à l'homme d'accéder à l'immortalité. Le mémoire se conclut sur le fonctionnement global du mythe réactualisé dans La Citadelle des Ombres, tome 1 et de la symbolique archétypale d'immortalité qui en découle. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : mythocritique, imaginaire, fantasy, symbole, immortalité, mythe autochtone d'Amérique du Nord, temps, hybridité homme/animal.
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La reconstruction "moldue" d'un "wonderland" : comment la magie de la lecture opère-t-elle?

Tremblay, Chantale 02 1900 (has links) (PDF)
À l'aube du XXIe siècle, la littérature merveilleuse connaît un regain de popularité, particulièrement avec la venue de phénomènes éditoriaux tels que la série Harry Potter. Les sept romans de Joanne Kathleen Rowling, publiés entre 1997 et 2007, sont l'objet d'une popularité toujours croissante à chaque nouvelle publication. L'intérêt pour la littérature merveilleuse n'est cependant pas nouveau, particulièrement en Grande-Bretagne; en effet, ce point du globe a été le berceau d'une vague d'engouement pour la littérature merveilleuse tout aussi forte environ 150 ans plus tôt, avec la publication du roman Alice’s Adventures in Wonderland. La liste des auteurs qui ont été inspirés par Carroll, ou du moins qui ont contribué à faire gonfler la vague, est passablement longue. Dans ces sociétés où l'enfant possède une importance capitale, que ce soit la société victorienne ou la nôtre, il n'est pas si étonnant que les ouvrages qui le concernent captent autant l'intérêt du public. Cependant, ce ne sont pas tous les romans qui parlent des enfants qui connaissent le même succès; comment expliquer que le choix des lecteurs s'arrête sur telle œuvre plutôt que sur telle autre? Nous postulons que la popularité de certains ouvrages réside principalement dans le processus de lecture qui prévaut dans chacun d'eux. L'acte de lecture est une activité complexe; certains textes demandent à être lus un peu de la façon dont on participe à un jeu, soit en étant confronté à des indéterminations et en résolvant des énigmes, mais surtout en se laissant prendre au jeu du « let's pretend ». Dans les œuvres qui retiennent notre attention pour cette étude, soit les deux romans de Carroll mettant en scène le personnage d'Alice ainsi que les sept romans de la série Harry Potter, de nombreux effets de lecture nous permettent de démontrer ce postulat. Dans le premier chapitre, nous procédons à un court compte-rendu des connaissances concernant les genres littéraires auxquels se rattachent les œuvres de notre corpus, c'est-à-dire le merveilleux et la fantasy, ainsi que les éléments caractéristiques de ceux-ci. Nous présentons ensuite différents outils provenant des théories de la lecture qui nous permettront de mieux saisir les mécanismes du texte contribuant à provoquer un fort phénomène d'adhésion chez le lectorat, tels que la théorie des mondes possibles (Eco) ou celle des univers fictionnels (Pavel), les concepts d'indétermination (Iser) et de préconstruit (Thérien), les régies de lecture (Gervais) ainsi que des théories présentant la lecture comme un jeu (Calinescu et Picard). Dans le deuxième chapitre, nous montrons comment les œuvres de notre corpus, en s'inscrivant dans le genre merveilleux et en parlant de l'enfant, suggèrent un cadre de lecture ludique. Les nombreuses allusions au jeu qui les parsèment, que ce soit le jeu d'échec, de Quidditch, ou encore celui du « faire-semblant », ainsi que les stratégies textuelles qui s'y trouvent conduisent le lecteur à procéder à une construction mentale des univers qui lui sont présentés de la même façon qu'il résoudrait des énigmes. Les blancs laissés dans le texte contribuent à stimuler son imagination et les effets de surprise, largement présents dans ces textes, augmentent le plaisir ressenti lors de la lecture. Toujours dans le deuxième chapitre, nous démontrons que les auteurs utilisent des procédés semblables en ce qui concerne l'organisation spatiale de leurs univers; ils utilisent des frontières instables et perméables qui font hésiter le lecteur quant aux propriétés du monde dans lequel il pénètre et qui le désorientent. Enfin, dans le troisième chapitre, nous voyons comment l'identité des personnages se construit autour d'un noyau fixe, constitué par le nom du personnage, ainsi que d'une partie mobile et morcelée, soumise aux transformations. La quête identitaire qui fait l'objet des œuvres de notre corpus contribue à renforcer l'identification au personnage, puisque ces œuvres s'organisent autour d'une construction en miroir, qui fait en sorte que le monde de la fiction reflète le monde réel connu du lecteur. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : merveilleux, fantasy, lecture, mondes possibles, univers fictionnels, indéterminations, préconstruits, jeu, enfance, identité, miroir, Lewis Carroll, J.K. Rowling, Alice’s Adventures in Wonderland, Through the Looking-Glass, Harry Potter.

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