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Santé cardiométabolique chez la femme obèse : importance de l'état fonctionnel de différents dépôts adipeuxClément, Andrée-Anne 28 October 2019 (has links)
L’épidémie d’obésité est maintenant bien répandue à l’échelle mondiale. Toutefois, il existerait une relation distincte entre les différents dépôts adipeux et la santé cardiométabolique des individus. Celle-ci pourrait expliquer l’hétérogénéité observée au sein de la population avec une obésité et le fait que certains individus ne présentent pas les complications associées à l'obésité et sont qualifiés de metabolically healthy obese (MHO). Dans le cadre de ma maitrise, je me suis intéressée aux différences entre certains dépôts adipeux, mais également à la dysfonction du tissu adipeux (TA) dans sa globalité, et ce, en situation d’obésité. Dans un premier temps, nous avons étudié chez des femmes avec une obésité sévère, les différences régionales relatives à l’expression de plusieurs gènes impliqués dans certaines fonctions métaboliques et sécrétoires de trois dépôts adipeux intra-abdominaux ainsi que leurs associations respectives avec plusieurs marqueurs du profil cardiométabolique. Les trois dépôts adipeux étudiés ne présentent pas les mêmes caractéristiques fonctionnelles relativement aux différents gènes évalués. De plus, les relations entre l’expression de ces gènes et la résistance à l’insuline et certains biomarqueurs inflammatoires ne sont pas semblables dans les trois dépôts évalués. Dans un deuxième temps, nous avons vérifié si l’adiposopathie, évaluée par le rapport adiponectine/leptine (A/L) et reflétant la santé globale du TA, influence la résistance à l’insuline, chez des femmes sédentaires et avec une obésité modérée, avant et après un programme d'activité physique aérobie de 16 semaines. Nous avons observé que le rapport A/L n’est pas modifié à la suite du programme d’entrainement, bien que l’homéostasie du glucose et de l’insuline le soit avant et après notre intervention. À la lumière de nos résultats, il serait pertinent de considérer l’importance des différents dépôts adipeux et plus particulièrement la répercussion de leur état fonctionnel sur la santé cardiométabolique de femmes avec une obésité. / It is well established that obesity has reached epidemic proportions throughout the world. However, it appears that a distinctive relationship exists between each fat depot and the cardiometabolic profile of individuals with obesity. This relationship might explain the presence of different phenotypes within the obese population and the fact that some individuals do not display the cardiometabolic complications associated with this condition which corresponds to the metabolically healthy obese profile named MHO. In this context, the primary aim of this thesis was to investigate different intra-abdominal fat depots and adipose tissue (AT), in terms of their dysfunctions and their respective associations with adverse cardiometabolic complications. Firstly, we compared regional variations in gene expression involved in some AT metabolic and secretory functions and their respective associations with cardiometabolic markers, in women with severe obesity. Our results indicate that the three intra-abdominal fat depots are characterized by different functional characteristics. Moreover, relationships between AT gene expression and insulin resistance as well inflammatory biomarkers differ within each fat depot. Secondly, we investigated the relationship between adiposopathy assessed as the adiponectin/leptin (A/L) ratio and glucose-insulin homeostasis in sedentary women with moderate obesity, before and after an aerobic training program of 16 weeks. Adiposopathy was not modified by aerobic training, despite changes in glucose-insulin homeostasis. However, the A/L ratio was an independent and significant predictor of glucose-insulin homeostasis indices, at pre- and postintervention. Our results suggest that it would be relevant to examine the contribution of various fat depots and more particularly the impact of their functional status on the cardiometabolic health of women with obesity
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Prise de poids gestationnelle optimale pour les femmes obèsesBujold, Laurence 25 March 2024 (has links)
Thèse ou mémoire avec insertion d'articles. / En 2013, la Société des obstétriciens et gynécologues du Canada (SOGC) a révisé les recommandations de prise de poids gestationnel. Cependant, un nombre croissant d'évidences suggère que ces recommandations devraient être mises à jour pour les femmes obèses (IMC ≥ 30 kg/m²) afin de minimiser leurs risques de complications périnatales associées à l'obésité. Objectifs : 1. Évaluer l'association entre les recommandations de la SOGC et les risques de complications périnatales et maternelles; et 2. Estimer l'intervalle optimal de prise de poids chez les femmes obèses. Méthode : Deux analyses secondaires de l'essai randomisé QUARISMA incluant les femmes obèses ayant accouché de singleton à terme en présentation céphalique au Québec de 2008 à 2011. Le critère de jugement primaire était un risque composite de morbidité néonatale majeure. Les critères de jugement secondaires comprenaient des risques néonatals , maternels et obstétricaux. Le gain de poids recommandé par la SOGC (groupe de référence) a été comparé à des catégories de prise de poids préétablies en utilisant la régression logistique. Résultats : Parmi les 16 808 femmes obèses éligibles, 19% ont pris moins de poids que recommandé, 26% ont pris du poids tel que recommandé (5-9.09 kg) et 55% en ont pris plus. Les résultats ont montré une réduction significative des risques de morbidité néonatale majeure (RCa=0.69, IC95%=0.51-0.94) parmi les femmes ayant pris moins de poids que recommandé lorsque comparées au groupe de référence. Dans un second temps, il a été établi que l'intervalle de prise de poids optimal était de -1 à 4 kg, avec une réduction significative du risque de morbidité néonatale majeure (RCa=0.49, 95%CI=0.33-0.73, P<0.001). Conclusion : Les résultats suggèrent que les lignes directrices actuelles devraient être révisées pour les femmes obèses, et qu'une prise de poids réduite pourrait leur être recommandée. / In 2013, the Society of Obstetricians and Gynaecologists of Canada (SOGC) revised gestational weight gain guidelines. However, a growing body of evidence suggests that these recommendations should be updated for obese women (BMI ≥ 30 kg/m²) in order to minimize perinatal risks associated with obesity. Objectives: 1. To assess the impact of SOGC recommendations on neonatal and maternal outcomes; and 2. To determine the optimal gestational weight gain interval in order to minimize these risks for obese women. Method: Two secondary analysis of the QUARISMA trial including women with obesity who delivered a full-term singleton in cephalic presentation from 2008 to 2011 in Quebec. The primary outcome was major neonatal morbidity. Secondary outcomes included neonatal, maternal and obstetrical adverse events. SOGC-recommended weight gain (reference group) was compared to other pre-established weight gain categories using logistic regression. Results: Among 6,808 eligible obese women, 19% gained less weight than recommended, 26% gained weight as recommended (5-9.09 kg), and 55% gained more. The results showed a significant reduction in risk of major neonatal morbidity (aOR=0.69, 95% CI=0.51-0.94) among women who gained 0 to 4.9 kg compared to the reference group. Secondly, it was established that the optimal weight gain interval was -1 to 4 kg, with a significant reduction in the risk of major neonatal morbidity (aOR=0.49, 95%CI=0.33-0.73, P <0.001). Conclusion: The results suggest that the current guidelines should be revised for obese women, and that a weight gain around 0 kg could be recommended.
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Caractérisation des comportements alimentaires chez les femmes présentant de l'obésité en milieu clinique : approche centrée sur les personnesMaltais-Lévesque, Charlie 24 October 2024 (has links)
La progression mondiale de la prévalence de l'obésité dans les dernières décennies en fait un enjeu de santé important. Les causes de l'obésité sont multifactorielles; elles incluent des facteurs génétiques, neurobiologiques, environnementaux et individuels. Parmi ceux-ci, les comportements alimentaires problématiques sont au cœur de la prise de poids et semblent soutenus par différents déterminants psychologiques associés à l'obésité. À ce jour, quelques études se sont intéressées au profilage des personnes présentant de l'obésité voulant intégrer un programme de perte de poids et des individus provenant de la population générale. Les études de profils ont majoritairement été réalisées sur la base des comportements alimentaires problématiques et des facteurs environnementaux et liés à la santé physique pouvant leur être associés. Bien que ces études soient informatives sur les comportements alimentaires présents chez les personnes en obésité, elles nous renseignent peu sur les facteurs psychologiques pouvant jouer un rôle dans le maintien de ces comportements. De plus, aucune étude à ce jour n'a été réalisée auprès d'une population clinique qui présente des préoccupations importantes liées à l'alimentation et au poids accompagnées d'une détresse psychologique. Cette population, composée majoritairement de femmes, pourrait être à risque de présenter un trouble du comportement alimentaire (TCA) au sein duquel interagissent des enjeux liés au poids et à la santé mentale. C'est dans ce contexte que la présente étude avait pour objectif (1) d'établir des profils sur la base de trois comportements alimentaires problématiques (c'est-à-dire la désinhibition, la susceptibilité à la faim et la restriction) auprès d'un échantillon de femmes adultes qui présentent des préoccupations alimentaires et corporelles et (2) de comparer les profils obtenus à l'aide des variables psychologiques et alimentaires associées à l'obésité (c'est-à-dire l'impulsivité, la régulation émotionnelle, l'image corporelle, les symptômes dépressifs, les traits de personnalité, les accès hyperphagiques, les envies intenses de manger et la dépendance alimentaire). Au total, 188 participantes consultant au Centre d'Expertise Poids, Image et Alimentation (CEPIA) de l'Université Laval pour des problèmes liés au poids et à l'alimentation ont été recrutées. Elles ont complété une entrevue diagnostique et des questionnaires sur LimeSurvey. Une analyse de profils latents a permis d'identifier trois profils. Une MANOVA et des analyses post hoc ainsi qu'une analyse de khi-carré ont permis de comparer les profils sur les différentes variables ciblées. Le premier profil nommé *Alimentation compulsive* inclut des femmes ayant les scores les plus élevés de comportements alimentaires compulsifs, de symptômes dépressifs et d'impulsivité ainsi que les scores les moins élevés d'autodétermination et de coopération. Le second profil nommé *Sensibilité modérée aux signaux de faim* regroupe celles ayant des scores modérés aux différents comportements alimentaires problématiques, qui affichent plus d'insatisfaction par rapport à leur apparence et qui montrent une plus grande coopération parmi les trois profils. Le troisième profil nommé *Contrôle perçu sur l'alimentation* comprend les femmes ayant les scores les plus élevés de restriction alimentaire et les plus faibles de comportements alimentaires compulsifs, les scores d'impulsivité et de symptômes dépressifs les moins élevés ainsi que les scores les plus élevés d'autodétermination. Somme toute, le projet de mémoire montre qu'une hétérogénéité des comportements alimentaires problématiques et des difficultés psychologiques se retrouve au sein d'un échantillon clinique. Il appuie également la pertinence de tenir compte des distinctions entre les profils afin d'orienter les interventions lors du traitement. / The worldwide rise in the prevalence of obesity makes it a major health issue, linked to various physical and psychological health problems. Several factors, including genetic, neurobiological, environmental, and individual elements, have been identified as important contributors to obesity. Among all these factors, maladaptive eating behaviors are central to weight gain and appear to be complicated by various psychological determinants associated with obesity. To date, some studies have established profiles based on different maladaptive eating behaviors, mainly involving people with obesity seeking treatment for weight loss or with general samples. Overall, studies conducted in clinical samples tend to highlight more severe maladaptive eating behaviors. While these studies are informative about the maladaptive eating behaviors of individuals with obesity, they provide limited insight into the psychological factors that may contribute to maintaining these behaviors. Moreover, no studies to date have specifically focused on a clinical population seeking psychological help for compulsive eating. This population, predominantly composed of women, may be at heightened risk for eating disorders associated with underlying psychological issues. Thus, the aim of the present study was (1) to establish profiles on the basis of three maladaptive eating behaviors (i.e. disinhibition, susceptibility to hunger and restriction) in a sample of adult women seeking psychological help for compulsive eating and (2) to compare the profiles using psychological and eating-related variables associated with obesity and maladaptive eating behaviors (i.e. impulsivity, emotion regulation, body image, depressive symptoms, personality traits, binge eating, food craving and food addiction). A total of 188 women consulting for eating and weight difficulties in the Centre d'Expertise Poids, Image et Alimentation (CEPIA) at Université Laval were recruited. They completed a diagnostic interview and answered questionnaires on LimeSurvey. Profiles were created using latent profiles analysis and compared with a MANOVA with Tukey adjusted post-hoc comparisons and a chi-square analysis. The first profile, named *Compulsive eating*, includes women who exhibit more compulsive maladaptive eating behaviors, along with higher levels of depressive symptoms and impulsivity, and lower scores in self-determination and cooperation. The second profile, named *Moderate sensitivity to eating cues*, consists of those with moderate scores on various maladaptive eating behaviors, who display the highest dissatisfaction with their appearance and exhibit greater cooperation. The third profile, named *Perceived control over food*, includes women with the highest scores for restriction and the lowest for compulsive eating behaviors. They also exhibit lower impulsivity and distress, as well as higher self-determination. Overall, this project highlights the heterogeneity in maladaptive eating behaviors and psychological difficulties within a clinical sample. It also underscores the importance of considering eating behaviors and psychological differences between profiles to guide interventions during treatment.
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Effets de l'entraînement par intervalles à haute intensité sur le profil de risque cardiométabolique de femmes présentant de l'obésité abdominaleMartel, Bruno 27 January 2024 (has links)
L'obésité abdominale est associée à différents problèmes de santé tels qu’une augmentation du risque de diabète de type 2 et de maladies cardiovasculaires. L’activité physique est un élément clé dans la prise en charge de l’obésité. En effet, elle permet de diminuer le risque cardiométabolique. Peu d’études se sont toutefois intéressées à déterminer la meilleure modalité d’entraînement spécifiquement chez les femmes adultes qui présentent une obésité abdominale. Objectifs : Comparer l’impact de deux modalités d’entraînements cardiovasculaires (entraînement continu d’intensité modérée (MICT) et entraînement par intervalles à haute intensité (HIIT)) qui procurent la même dépense énergétique sur le profil de risque cardiométabolique de femmes caractérisées par la présence d’obésité abdominale. Méthodes : Vingt femmes avec obésité abdominale ont été randomisées en deux groupes. Ainsi, 10 femmes (41,8 ± 8,9 ans) ont pris part au groupe MICT et 10 femmes (37,8 ± 5,7 ans), au groupe HIIT. Elles devaient s’entraîner 3 fois par semaine durant 12 semaines et les entraînements n’étaient pas supervisés. Les données physiques et métaboliques ont été recueillies au début et à la fin du programme. Un test-t de Student pour données appariées a été réalisé afin de comparer la moyenne des données au temps 1 et au temps 2 pour chacun des groupes. Les changements entre les deux groupes ont été comparés à l’aide d’un test-t de Student pour données non appariées. Les données recueillies sont des données préliminaires, car l’étude est toujours en cours. Résultats : L’intervention MICT et HIIT n’a entraîné aucune amélioration significative de la VO₂max. Aucune différence significative n’a été constatée suite à l’intervention dans les facteurs de risque cardiométaboliques, et ce, à la fois pour le groupe MICT et le groupe HIIT. Finalement, il n’y a aucune différence significative entre les deux groupes concernant les changements, et ce, pour tous les paramètres étudiés. Conclusions : Nos données préliminaires démontrent que le MICT et le HIIT n’ont provoqué aucun changement significatif, et ce, à la fois au niveau de la condition physique ou du profil de risque cardiométabolique. / Abdominal obesity is associated with various health problems such as an increased risk of type 2 diabetes and cardiovascular disease. Physical activity is a key element in the management of obesity as it reduces the cardiometabolic risk. Few studies have, however, been interested in determining the best training modality specifically for adult women having abdominal obesity. Objectives: To compare the impact of two cardiovascular training methods (continuous moderate intensity training(MICT) and high intensity interval training (HIIT)) which provide the same energy expenditure on the cardiometabolic risk profile of women characterized by the presence of abdominal obesity. Methods: A total of 20 women with abdominal obesity were randomized into two groups.Thus, 10 women (41.8 ± 8.9 years) took part in the MICT group and 10 women (37.8 ± 5.7 years) in the HIIT group. They had to train 3 times a week for 12 weeks and the training sessions were not supervised. Physical and metabolic data were collected at the beginning and end of the program. A Student's t-test for paired data was performed in order to compare the mean of the data at time 1 and at time 2 for each group. Changes between the two groups were compared using a Student t-test for unpaired data. The data collected is preliminary data as the study is still ongoing. Results: No significant change in VO₂max were observed following the intervention in the MICT and HIIT groups. Following the intervention, no significant difference was found in the cardiometabolic risk factors for the MICT and HIIT groups. Finally, there is no significant difference between the two groups regarding changes for all parameters studied. Conclusions: Our preliminary data shows that MICT and HIIT interventions were not associated with significant improvements inVO₂max or in cardiometabolic risk profile.
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Corps, société et souffrances : regards subjectifsLebrun, Joannie 17 December 2019 (has links)
Ce mémoire porte sur les problématiques liées à l’alimentation et à l’image corporelle. Bien que la littérature à l’intention de ces problématiques soit riche et diversifiée, il semble que peu de recherches se soient intéressées au regard subjectif de personne qui en ont souffert; quel sens accordent-elles à ces souffrances, comment celles-ci sont apparues, comment elles sont parvenues à un mieux-être à la suite de ces souffrances et comment elles décrivent ce mieux-être? Ainsi, cette recherche qualitative exploratoire accorde une importance à ces questionnements. Pour ce faire, dix femmes ayant souffert d’une problématique en lien avec l’image corporelle et l’alimentation ont participé à un entretien individuel semi-dirigé. En ce qui concerne l’apparition des premières souffrances liées à l’image corporelle et l’alimentation chez les participantes, l’analyse des résultats permit la révélation d’un thème central dans le discours des participantes : le malaise ressenti face à leur corps. Celui-ci est d’ailleurs à la source des premiers efforts pour perdre du poids chez les participantes. Ce faisant, la plupart d’entre elles expliquent que la dénonciation des structures sociales qui sont à la source d’une vision négative de leur corps, pourrait permettre des luttes collectives et des changements sociaux qui favoriseraient l’inclusion des différents types de corps; et par le fait même, la diminution des souffrances qui découlent de l’étroitesse des corps jugés acceptables. / Despite the increasing body of research on eating disorders and body related issues, there has been surprisingly little focus on the meaning that individuals who suffer from these disorders make of their struggles. Thus, many questions such as how such difficulties arise; how various women manage to achieve a superior level of well-being subsequently and how they describe this well-being remain unaddressed. To address these shortcomings, this study used a qualitative methodology to investigate women’s subjective experience of body image related issues and eating disorders. Ten women who have suffered from an eating disorder or body related issues underwent a semi-structured individual interview. The qualitative analysis of the interviews revealed that discomfort towards one’s body was a central theme that emerged from participants discourse. In many cases, this discomfort led the women to make efforts to lose weight. Many women claim that denouncing the social structures that encourage negative body images could lead to collective and social changes which would promote the inclusion of various body types et thus decrease the level of suffering that stems from the narrow range of bodies that are judged acceptable.
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