• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 15
  • Tagged with
  • 15
  • 15
  • 15
  • 9
  • 8
  • 7
  • 7
  • 7
  • 6
  • 3
  • 3
  • 3
  • 3
  • 3
  • 2
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
1

Prise de poids gestationnelle optimale pour les femmes obèses

Bujold, Laurence 01 September 2023 (has links)
Thèse ou mémoire avec insertion d'articles. / En 2013, la Société des obstétriciens et gynécologues du Canada (SOGC) a révisé les recommandations de prise de poids gestationnel. Cependant, un nombre croissant d'évidences suggère que ces recommandations devraient être mises à jour pour les femmes obèses (IMC ≥ 30 kg/m²) afin de minimiser leurs risques de complications périnatales associées à l'obésité. Objectifs : 1. Évaluer l'association entre les recommandations de la SOGC et les risques de complications périnatales et maternelles; et 2. Estimer l'intervalle optimal de prise de poids chez les femmes obèses. Méthode : Deux analyses secondaires de l'essai randomisé QUARISMA incluant les femmes obèses ayant accouché de singleton à terme en présentation céphalique au Québec de 2008 à 2011. Le critère de jugement primaire était un risque composite de morbidité néonatale majeure. Les critères de jugement secondaires comprenaient des risques néonatals , maternels et obstétricaux. Le gain de poids recommandé par la SOGC (groupe de référence) a été comparé à des catégories de prise de poids préétablies en utilisant la régression logistique. Résultats : Parmi les 16 808 femmes obèses éligibles, 19% ont pris moins de poids que recommandé, 26% ont pris du poids tel que recommandé (5-9.09 kg) et 55% en ont pris plus. Les résultats ont montré une réduction significative des risques de morbidité néonatale majeure (RCa=0.69, IC95%=0.51-0.94) parmi les femmes ayant pris moins de poids que recommandé lorsque comparées au groupe de référence. Dans un second temps, il a été établi que l'intervalle de prise de poids optimal était de -1 à 4 kg, avec une réduction significative du risque de morbidité néonatale majeure (RCa=0.49, 95%CI=0.33-0.73, P<0.001). Conclusion : Les résultats suggèrent que les lignes directrices actuelles devraient être révisées pour les femmes obèses, et qu'une prise de poids réduite pourrait leur être recommandée. / In 2013, the Society of Obstetricians and Gynaecologists of Canada (SOGC) revised gestational weight gain guidelines. However, a growing body of evidence suggests that these recommendations should be updated for obese women (BMI ≥ 30 kg/m²) in order to minimize perinatal risks associated with obesity. Objectives: 1. To assess the impact of SOGC recommendations on neonatal and maternal outcomes; and 2. To determine the optimal gestational weight gain interval in order to minimize these risks for obese women. Method: Two secondary analysis of the QUARISMA trial including women with obesity who delivered a full-term singleton in cephalic presentation from 2008 to 2011 in Quebec. The primary outcome was major neonatal morbidity. Secondary outcomes included neonatal, maternal and obstetrical adverse events. SOGC-recommended weight gain (reference group) was compared to other pre-established weight gain categories using logistic regression. Results: Among 6,808 eligible obese women, 19% gained less weight than recommended, 26% gained weight as recommended (5-9.09 kg), and 55% gained more. The results showed a significant reduction in risk of major neonatal morbidity (aOR=0.69, 95% CI=0.51-0.94) among women who gained 0 to 4.9 kg compared to the reference group. Secondly, it was established that the optimal weight gain interval was -1 to 4 kg, with a significant reduction in the risk of major neonatal morbidity (aOR=0.49, 95%CI=0.33-0.73, P <0.001). Conclusion: The results suggest that the current guidelines should be revised for obese women, and that a weight gain around 0 kg could be recommended.
2

Relation entre l’obésité maternelle pré-gravide et l’intention et l’initiation d’allaitement dans la population canadienne

Verret-Chalifour, Julie 23 April 2018 (has links)
L’obésité maternelle est un problème de santé qui connait une augmentation dans la population canadienne. Or, il semblerait que l’allaitement maternel, pratique fortement encouragée en raison des les bienfaits importants qui y sont reliés, puisse être moins initié chez les femmes obèses. Le but des travaux de ce mémoire est d’évaluer l’effet de l’obésité maternelle sur l’intention et l’initiation d’allaitement dans la population québécoise, tout en déterminant l’importance des facteurs périnataux sur l’initiation d’allaitement. Une étude de cohorte incluant 6592 femmes enceintes a été utilisée à cette fin. Les résultats suggèrent que l’obésité maternelle est associée à un taux deux fois plus élevé de non-allaitement, malgré la considération de l’incidence plus élevée des facteurs périnataux défavorables à l’allaitement dans cette population. Considérant les avantages associés à l’allaitement maternel et les taux croissants d’obésité, de l’aide et du soutien spécialisé devraient être envisagés auprès de cette population, tant en période prénatale que postnatale. / Maternal obesity is a health issue that is increasing in the Canadian population. However, it seems that breastfeeding practice, which is strongly encouraged because of significant benefits related to it, may be less initiated in obese women. The purpose of this work is to evaluate the effect of maternal obesity on breastfeeding intention and initiation in the Quebec population, while determining the significance of perinatal factors on the initiation of breastfeeding. A cohort study involving 6592 pregnant women has been used for this purpose. The results suggest that maternal obesity is associated with a two-fold rate of non-breastfeeding, despite the consideration of the higher incidence of adverse perinatal factors for breastfeeding in this population. Considering the benefits of breastfeeding and the increasing obesity rate, adapted interventions and specialized support should target both pre- and immediate post-natal periods in this population.
3

Effets de la double exposition à des contraintes psychosociales au travail et à des responsabilités familiales élevées sur l'obésité abdominale

Romero Chica, Liliana Nelsy January 2013 (has links)
OBJECTIF : Évaluer l’association entre l’exposition à des contraintes psychosociales au travail et à des responsabilités familiales élevées et l’obésité abdominale. MÉTHODES : Les données sur l’exposition (contraintes psychosociales et responsabilités familiales) ont été mesurées par questionnaire en 2005 et les données de la ceinture abdominale ont été obtenues en 2007 chez 1 427 femmes occupant des emplois de cols-blancs. RÉSULTATS : Aucune association n’a été observée entre l’exposition aux contraintes psychosociales catégorisées en quadrants et l’obésité abdominale. Toutefois, chez les femmes exposées aux contraintes psychosociales élevées catégorisées de façon dichotomique, la moyenne de la ceinture abdominale (CA) était supérieure (+ 2,02 cm; p = 0.01), comparativement aux femmes non-exposées. Chez les femmes ayant une double exposition à des contraintes psychosociales et à des responsabilités familiales élevées la moyenne de la CA était plus élevée (+ 3,19 cm; p = 0.01) comparativement aux femmes non-exposées. Il n’y avait pas d’effet modifiant de l’âge et du soutien social hors travail sur ces associations. CONCLUSION : Les résultats suggèrent que l’exposition à des contraintes psychosociales au travail et à des responsabilités familiales élevées est associée au développement de l’obésité abdominale chez ces femmes occupant des emplois de cols-blancs.
4

Comportements alimentaires et profil psychologique chez la femme : le nouveau paradigme en matière de gestion du poids peut-il être une alternative de choix?

Provencher, Véronique 12 April 2018 (has links)
La prévalence croissante de l'obésité que nous connaissons actuellement est sans aucun doute d'un intérêt majeur en termes de santé publique, d'autant plus que les approches traditionnelles préconisées dans le traitement l'obésité produisent des résultats éphémères chez une majorité de gens. Une surenchère quant à l'urgence de perdre du poids peut alors être observée, particulièrement auprès des femmes, se réalisant parfois au détriment de l'adoption de meilleures habitudes de vie. Afin de tendre vers un équilibre qui soutient la santé dans sa globalité, il apparaît donc important de mieux comprendre les enjeux comportementaux et psychologiques associés à la problématique du poids chez la femme. Parallèlement, de nouvelles approches méritent d'être explorées, d'où la pertinence de documenter les effets d'un nouveau paradigme en matière de gestion du poids qui aborde la question sous l'angle de la santé et du bienêtre, et non de la perte de poids à tout prix. C'est dans cette optique que s'inscrivent les travaux de la présente thèse qui ont tenté de répondre aux questionnements soulevés à l'aide d'un devis de recherche tant descriptif que clinique, réalisé auprès de femmes présentant un surplus de poids et une préoccupation à l'égard de leur poids. Dans un premier temps, les analyses descriptives ont souligné la présence d'associations entre les variables psychologiques et les comportements alimentaires, ces liens s'observant indépendamment du poids. Ces résultats suggèrent donc qu'une approche visant une saine gestion du poids devrait intégrer les composantes psychologiques aux changements de comportements. Dans un deuxième temps, les résultats du volet clinique ont démontré que la désinhibition et la susceptibilité à la faim avaient diminué significativement chez les femmes ayant participé à une intervention s'inspirant du nouveau paradigme en matière de gestion du poids. Sachant que la présence de ces comportements alimentaires est associée à un plus grand risque de regain de poids à long terme de même qu'à un profil psychologique altéré, les changements observés suggèrent donc qu'une approche s'inspirant du nouveau paradigme pourrait être une alternative de choix auprès de femmes présentant un surplus de poids cl une préoccupation à l'égard de leur poids. / The increased prevalence of obesity currently observed is obviously a public health issue, particularly when considering that a vast majority of individuals do not achieve permanent weight loss with actual recommended obesity treatments. An overstated emphasis on weight loss may also be observed, mostly among women who arc often preoccupied with their weight. Unfortunately, their ambitious attempts to lose weight may sometimes overshadow the beneficial effects of adopting a balanced and healthy lifestyle. In order to improve overall women's health, it therefore appears to be of relevance to better understand behavioral and psychological factors that may be related to the management of body weight. Furthermore, new approaches with regard to weight management have to be explored, which stresses the need to assess the effects of a new weight paradigm that is focusing on wellness and wholeness, rather than considering weight loss as the unique outcome. Using both descriptive and clinical designs, it is in link with these considerations that the work of the present thesis has been conducted among overweight and obese women who were characterized by a preoccupation about their weight. First of ail, significant associations have been observed between psychological variables and eating behaviors, independently of weight status. These descriptive results suggested that eating behaviors and psychological factors should be both integrated for healthy weight-management. Secondly, results from the clinical trial showed decreases in disinhibition and susceptibility to hunger in women who participate to an intervention based on the new weight paradigm philosophy. Since these two eating behaviors may pose a risk for weight regain, in addition to be related to an impaired psychological functioning, signalling decreases observed may suggest that the new weight paradigm could be a relevant alternative for healthy weight management among overweight and obese women who arc characterized by a preoccupation about their weight.
5

Profil alimentaire de femmes préménopausées présentant un surpoids : associations avec les comportements alimentaires et effet d'une intervention s'inspirant du nouveau paradigme sur le poids corporel

Leblanc, Vicky 17 April 2018 (has links)
Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2010-2011 / La problématique du poids implique d'une part que le surpoids entraîne un risque accru de développer divers problèmes de santé, mais réfère aussi à la préoccupation excessive à l'égard du poids et de l'image corporelle, un phénomène commun auprès des femmes. Le nouveau paradigme sur le poids constitue une voie nouvelle en matière de gestion du poids visant l'acceptation de soi et le non-dieting, et misant davantage sur l'amélioration de la santé de façon globale et les saines habitudes de vie. D'une part, les comportements alimentaires sont associés à l'apport énergétique, au poids et à la préoccupation à l'égard de l'apparence. D'autre part, il a été démontré que les patrons alimentaires sont aussi associés à l'apport énergétique, ce qui amène à penser que l'impact des comportements alimentaires sur l'apport énergétique pourrait s'expliquer en partie par les patrons alimentaires. Les travaux du premier volet de ce mémoire avaient pour but de : 1) déterminer les associations entre les comportements et les patrons alimentaires auprès de femmes avec surpoids et préoccupées par leur poids et leur alimentation; et 2) déterminer si les patrons alimentaires peuvent expliquer les .associations entre les comportements alimentaires et l'apport énergétique. Les travaux du second volet avaient pour leur part comme but de : 1) déterminer les changements des apports et patrons alimentaires auprès des femmes en réponse à une intervention de type Health-At-Every-Size (HAES); et 2) déterminer les associations entre les changements de patrons alimentaires, de comportements alimentaires et de sensations reliées à l'appétit en réponse à cette même intervention. Les femmes recrutées (n=144) étaient aléatoirement distribuées dans l'un des trois groupes suivants : HAES, Support Social (SS) ou le groupe témoin. Les journaux alimentaires ont permis d'évaluer le profil alimentaires alors que le Three-Factor Eating Questionnaire et les échelles visuelles analogues ont permis d'évaluer les comportements alimentaires et les sensations d'appétit, respectivement, au début et après les quatre mois d'intervention. Les résultats du premier volet obtenus avec les mesures effectuées avant le début de l'intervention suggèrent que les patrons alimentaires constituent des facteurs importants à considérer dans les associations unissant les comportements alimentaires et l'apport énergétique. Enfin, une approche HAES ne semble pas avoir d'impact important sur les patrons alimentaires, mais s'avère favorable à une diminution de l'apport énergétique global, en plus d'être potentiellement efficace dans un contexte de saine gestion du poids.
6

Impact d'une activité physique aérobie sur l'équilibre énergétique et les choix alimentaires chez la femme ménopausée présentant une obésité modérée

Vallée, Karine 11 April 2018 (has links)
Ce mémoire porte sur les effets d'un entraînement en endurance sur la régulation de l'équilibre énergétique chez la femme ménopausée sédentaire présentant un indice de masse corporelle variant de 30 à 35 kg/m2 . Outre une dépense de 150 kcal par jour, l'apport énergétique total n'a pas varié sur le plan quantitatif. Par contre, l'analyse qualitative des journaux alimentaires révèle une diminution de la consommation de fruits, d'aliments sucrés et gras mais une augmentation de celle en huiles suite à l'entraînement. La plus forte diminution de masse grasse est observée chez les femmes ayant le plus réduit leur consommation d'aliments gras. Notre programme de marche utilisé dans le but d'induire un équilibre énergétique négatif et donc une perte pondérale, n'a pas incité les participantes à opter pour des aliments sains mais plutôt à choisir des aliments à forte densité énergétique, probablement pour compenser la perte énergétique occasionnée par l'activité physique.
7

Impact de la restriction cognitive sur le stress, les sensations d'appétit et les rages alimentaires au cours d'une restriction énergétique chez des femmes présentant une obésité

Morin, Isabelle 23 April 2018 (has links)
La proportion de personnes aux prises avec des problèmes d’obésité dans nos sociétés ne cesse de s’accroître et a notamment contribué au développement de nombreuses approches de gestion du poids. Plusieurs de ces méthodes valorisent conjointement l’adoption de restriction énergétique et cognitive afin d’induire une perte de poids et en favoriser le maintien. Toutefois, le succès à long terme de ces méthodes demeure peu probant. Ainsi, bien que la restriction cognitive soit valorisée par certains, son efficacité a également été remise en question par d’autres. Par ailleurs, l’impact isolé de la restriction cognitive n’a pas encore été clairement mis à jour puisque la majorité des études de perte de poids réalisées jusqu’à maintenant ont toujours été menées dans un contexte conjoint de restriction énergétique et cognitive. Les résultats présentés dans ce mémoire mettent donc en lumière l’importance de s’attarder à cette problématique. Ainsi, des femmes soumises à une diète rassasiante à faible densité énergétique comblant 85 % de leur besoin énergétique dans un contexte favorisant ou non l’augmentation de la restriction cognitive n’ont pas démontré de différences significatives dans leurs comportements alimentaires. Elles ont toutes diminué leur score de désinhibition, de sensation de faim, de rage alimentaire et de stress perçu dans le contexte d’une intervention nutritionnelle contrôlée de même que lors d’un suivi à trois mois post-intervention. De plus, les sensations d’appétit telles qu’évaluées dans le contexte d’un déjeuner standardisé n’ont pas varié entre les deux conditions suite à l’intervention. En somme, ces résultats suggèrent qu’une modeste augmentation de la restriction cognitive dans le cadre d’une alimentation équilibrée à faible densité énergétique ne semble pas entraîner d’impacts négatifs sur les facteurs régulant le bilan énergétique dans un contexte de restriction calorique. / The proportion of people with obesity in our society continues to increase. This situation had led to the development of numerous weight management approaches. The majority of these approaches involve both caloric restriction and cognitive dietary restraint in order to promote weight management. However, long-term success of these methods remains relatively low. While some authors value the importance of cognitive dietary restraint, its long-term effectiveness has also been questioned considering the high failure rate in weight management strategies. Furthermore, the isolated impact of cognitive dietary restraint has not been clearly investigated since the majority of studies performed to date have always been conducted in traditional intervention contexts where caloric restriction and cognitive dietary restraint are both present. The results presented in this master thesis therefore highlight the importance to focus on this issue. Thus, women provided with a satiating low energy density diet corresponding to 85% of their energy needs and assigned to a condition favoring or not an increase in cognitive dietary restraint did not show any difference in their eating behaviors. In both groups, disinhibition, hunger, craving and perceived stress all decreased in response to a controlled intervention as at the three-month follow-up. No significant differences were found in appetite sensation as evaluated with a standardized breakfast following the intervention. The present results suggest that a slight increase in CDR has no negative impact on factors regulating energy balance in the context of energy restriction.
8

La stigmatisation basée sur le poids et les comportements alimentaires au sein du couple

Talbot, Marie-Ève 24 January 2024 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 23 janvier 2024) / La stigmatisation liée au poids est un phénomène qui gagne en prévalence ces dernières années, suscitant l'intérêt de plusieurs chercheurs. Cette expérience aversive peut être perpétrée par différents individus, dont le partenaire amoureux, qui serait d'ailleurs l'une des plus fréquentes et intenses sources de stigma quotidien lié au poids (Vartanian & al., 2014). Malgré son importance, l'effet du stigma perpétré par le partenaire amoureux a été peu documenté dans la littérature (Puhl, & Brownell, 2006; Schmidt & al., 2022; Vartanian & al, 2014). La présente étude s'intéresse à la stigmatisation liée au poids perpétrée dans la relation amoureuse et aux processus menant à la compulsion alimentaire des deux partenaires amoureux, via l'effet médiateur des émotions négatives ressenties à l'égard du partenaire sur ce lien. L'étude s'intéresse également à la façon dont ces associations diffèrent selon la présence ou non d'un surpoids ou d'obésité chez la femme. Pour ce faire, 58 couples issus de la population générale ont été recrutés. Deux modèles d'interdépendance acteur-partenaire (APIM; Kenny & al., 2006) ont été réalisés; un regroupant les couples où la femme ne présentent pas de surpoids (n=40; Indice de masse corporelle (IMC; kg/m²) <25) et l'autre regroupant les femmes présentant un surpoids ou de l'obésité (n=18; IMC ≥ 25). Dans son ensemble, les résultats démontrent des patrons d'associations différents entre le stigma et la compulsion alimentaire chez les partenaires amoureux, selon l'absence ou la présence de surpoids ou d'obésité de la femme. Chez les couples où la femme présente un surpoids ou de l'obésité, les résultats révèlent que l'expérience de stigma vécue par la femme est associée à sa compulsion alimentaire et à celle de son conjoint, via les émotions négatives qu'elle vit à l'égard de son partenaire. Dans le modèle où la femme ne présente pas de surpoids, l'expérience de stigma vécue chez la femme n'est pas associée à sa compulsion alimentaire, alors que l'expérience de stigma vécue par l'homme est liée à sa compulsion alimentaire, via les émotions négatives ressenties à l'égard de sa partenaire. Ces résultats font ressortir le processus différencié de la réponse à la stigmatisation au sein des couples selon la présence de surpoids ou d'obésité chez la femme. Ils ajoutent à la littérature existante sur le sujet, en donnant un portait différencié des processus pouvant lier l'expérience de stigma perpétrée quotidiennement dans le couple et la compulsion alimentaire dans un contexte dyadique.
9

Dysfonction des tissus adipeux et obésité viscérale chez la femme

Michaud, Andréanne 23 April 2018 (has links)
Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2015-2016 / Une accumulation excessive de tissu adipeux à l’intérieur de la cavité abdominale est fortement associée aux altérations métaboliques. La dysfonction des tissus adipeux, conduisant à un stockage limité des lipides, pourrait représenter l’un des principaux mécanismes pour expliquer le lien entre l’obésité viscérale et les altérations métaboliques. La pathogenèse d’un tissu adipeux dysfonctionnel se caractérise, entre autres, par : 1) une accumulation préférentielle de graisse viscérale; 2) une hypertrophie adipocytaire; 3) une augmentation du nombre de cellules immunitaires infiltrant le tissu adipeux; 4) des changements dans la composition cellulaire du tissu adipeux; et 5) une hypersécrétion de cytokines proinflammatoires. L’objectif général de cette thèse est d’examiner les caractéristiques fonctionnelles et morphologiques des tissus adipeux abdominaux en relation avec la physiopathologie de l’obésité viscérale. Afin de rencontrer cet objectif, nous avons développé une approche méthodologique permettant de cibler plusieurs aspects de la dysfonction adipeuse à partir d’échantillons de tissus adipeux sous-cutané et omental prélevés chez des femmes couvrant le spectre d’adiposité de mince à obèse. Nous avons également mesuré la distribution des graisses et la composition corporelle par tomographie axiale et absorptiométrie aux rayons X (DEXA), respectivement. D’abord, nous avons démontré qu’une accumulation excessive de graisse viscérale est un prédicteur significatif d’un tissu adipeux dysfonctionnel, caractérisé, entre autres, par une hypertrophie adipocytaire et une augmentation de la proportion des petits adipocytes dans les deux compartiments adipeux. De plus, nos résultats ont révélé que les adipocytes hypertrophiés des deux compartiments adipeux sont caractérisés par une réponse lipolytique augmentée et une expression altérée des gènes codant pour des protéines impliquées dans le métabolisme de l’adipocyte ou l’inflammation. Par ailleurs, nous avons montré que les préadipocytes localisés dans le tissu adipeux viscéral sécrètent plus de PGF₂α en réponse aux stimuli inflammatoires que ceux localisés dans les dépôts adipeux sous-cutanés, suggérant une prédisposition des cellules du compartiment viscéral à répondre à l’inflammation. Tel que rapporté dans d’autres modèles, nous avons observé que l’aldo-céto réductase AKR1B1 semble avoir un rôle prédominant dans la synthèse de PGF₂α par les préadipocytes humains. Enfin, nos études ont démontré que seulement l’accumulation de collagène autour des adipocytes, spécialement dans le dépôt adipeux omental, est associée aux mesures d’adiposité et aux altérations métaboliques. Ainsi, l’accumulation de collagène péricellulaire pourrait être plus délétère que la déposition de collagène totale et pourrait contribuer à la dysfonction des tissus adipeux en limitant l’expansion des adipocytes. En conclusion, nos travaux montrent que plusieurs aspects de la dysfonction adipeuse sont associés à l’obésité viscérale et aux altérations cardiométaboliques. / Robust clinical and epidemiological studies now support the notion that excess fat accumulation within the abdominal cavity is strongly associated with metabolic alterations such as insulin resistance and dyslipidemia. Adipose tissue dysfunction, leading to limited lipid storage and reduced adipose tissue expandability, represents one of the major mechanisms to explain the link between visceral obesity and metabolic alterations. The pathogenesis of adipose tissue dysfunction is characterized by 1) excess visceral fat accumulation; 2) adipocyte hypertrophy and impaired adipogenesis; 3) increased number of immune cells infiltrating adipose tissue; 4) changes in the cellular composition of adipose tissue; and 5) secretion of pro-inflammatory cytokines. The overall objective of this thesis is to examine functional and morphological characteristics of human abdominal adipose tissues in association with the pathophysiological impact of visceral obesity. To achieve our objective, we have developed approaches to target each aspect of adipose tissue dysfunction using omental and subcutaneous fat surgical samples obtained in lean to obese women. Body composition and fat distribution were measured by dual-energy x-ray absorptiometry (DEXA) and computed tomography, respectively. First, we found that excess visceral fat accumulation is a strong marker of dysfunctional adipose tissue, which is characterized by hypertrophic adipocytes of the large cell populations and increased proportion of small cells in both fat compartments. Furthermore, our results revealed that hypertrophic adipocytes in both fat compartments are characterized by alterations in adipocyte lipolysis and adipose tissue expression of genes coding for proteins involved in adipocyte metabolism or inflammation. We demonstrated that preadipocytes from the omental fat compartment released more PGF₂α in response to inflammatory stimuli compared to those from the subcutaneous fat, indirectly suggesting a predisposition of omental fat cells to respond to inflammation through this mechanism. As previously demonstrated in other models, we found that the aldose reductase AKR1B1 has a predominant role in PGF₂α synthesis by human preadipocytes. Our studies demonstrated that only collagen deposition around adipocytes, especially in the omental fat compartment, is associated with adipocyte measurements and cardiovascular risk variables. Our findings are consistent with the hypothesis that pericellular collagen accumulation may be more detrimental than total collagen accumulation and may contribute to adipose tissue dysfunction by limiting further adipocyte expansion. In conclusion, our studies show that many aspects of adipose tissue dysfunction are associated with visceral obesity and cardiometabolic alterations.
10

Déterminants cellulaires et hormonaux de la distribution des graisses chez la femme

Veilleux, Alain 18 April 2018 (has links)
L'accumulation spécifique de graisse à l'intérieur de la cavité abdominale, appelée obésité viscérale, est associée à plusieurs altérations métaboliques et à un risque accru de diabète de type 2 et de maladies cardiovasculaires. Il est proposé que les hormones stéroïdiennes, telles que les glucocorticoids et les androgènes, sont impliquées dans la distribution des graisses chez l'humain. Les glucocorticoids actifs, générés par la 11 β-hydroxystéroïde déshydrogénase de type 1 (11β-HSDl), induisent l'adipogenèse et stimulent l'accumulation de lipides dans le tissu adipeux. Inversement, les androgènes inhibent l'adipogenèse et la lipogenèse. Il est suggéré que l'inactivation locale des androgènes par l'activité 3α-réductase permet la régulation de l'exposition du tissu adipeux à cette hormone. La cellularité des tissus adipeux abdominaux semble aussi être un déterminant important du développement de complications métaboliques chez les individus obèses. L'objectif des travaux présentés dans cette thèse est de caractériser les déterminants cellulaires et hormonaux de la distribution des graisses chez la femme. Les conversions locales de glucocorticoids et d'androgènes et la morphologie des adipocytes ont été caractérisées en relation avec l'accumulation de graisse viscérale à partir d'échantillons de tissus adipeux sous-cutané et omental prélevés chez des femmes admises en chirurgie gynécologique élective. Les résultats obtenus confirment que la réactivation des glucocorticoïdes dans le tissu adipeux omental est associée à une accumulation préférentielle de graisse viscérale chez la femme. Ils démontrent aussi que les glucocorticoïdes actifs stimulent l'inactivation des androgènes par l'activité 3α-réductase de TAKR1C2, et ce, particulièrement dans les préadipocytes provenant du tissu adipeux d'individus obèses. Les résultats supportent aussi l'hypothèse que EAKR1C2 permet la régulation de l'action anti-adipogénique des androgènes. Une autre étude révèle un patron divergent dans l'expression des gènes GLUT4 et IRS-1 qui reflète la capacité des tissus adipeux à répondre à l'insuline. Finalement, les résultats démontrent que l'hypertrophie des adipocytes omentaux prédit le risque d'hypertriglycéridémie indépendamment de la composition corporelle et de la distribution des graisses chez la femme. En conclusion, les résultats suggèrent que le métabolisme des glucocorticoïdes et des androgènes ainsi que la morphologie des adipocytes sont des déterminants importants de la distribution des graisses et des complications métaboliques chez la femme.

Page generated in 0.0772 seconds