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Les apprentissages retirés d'une expérience de stage à La Maison Bleue et leur applicabilité aux pratiques en première ligne : perceptions et vécu de médecins

Massé, Julie 27 May 2019 (has links)
Objectifs : Ce mémoire explore les apprentissages retirés d’une expérience de stage au sein d’un modèle alternatif d’organisation des services de première ligne et leur potentielle actualisation dans la pratique médicale ultérieure. Méthode : L’étude qualitative exploratoire repose sur douze entretiens avec des médecins en exercice ayant transité par La Maison Bleue (le milieu de recherche) lors de stages et trois entretiens avec des informateurs-clés de La Maison Bleue, du réseau de la santé et des services sociaux et du milieu universitaire, impliqués dans la gestion des stages. Résultats : Les principaux apprentissages retirés de l’expérience de stage seraient reliés à : (1) la considération des personnes dans leur globalité et leur contexte ; (2) une perspective réflexive de déconstruction des préjugés et de questionnement des normes, en faveur d’une approche moins stigmatisante ; (3) la richesse et la portée de la pratique bonifiée d’un regard interdisciplinaire ; (4) la définition de l’identité professionnelle. Des barrières organisationnelles à l’application des apprentissages, relevant de la philosophie du système et des caractéristiques propres au milieu de pratique, ont été identifiées. Les facteurs facilitants ont pour leur part davantage été identifiés sur le plan humain, mais semblent n’avoir, au final, qu’un effet marginal sur la réelle capacité des médecins à mettre en application les apprentissages. Conclusions : L’étude a permis de souligner la présence, au sein du système de santé et de services sociaux québécois, de médecins de première ligne exprimant une volonté de pratiquer la médecine autrement dans l’objectif de répondre aux besoins et aux attentes des populations en situation de vulnérabilité. Les résultats de notre étude suggèrent la nécessité d’une prise de conscience à l’échelle organisationnelle des barrières qu’expérimentent ces médecins à la mise en oeuvre d’une pratique en accord avec leurs valeurs, leurs idéaux et leur identité. / Objectives: This master’s thesis explores the learning gained from an internship experience within an "alternative" model of organization of front-line services and its potential application in subsequent medical practice. Method: The exploratory qualitative study is based on twelve interviews with practicing doctors who completed an internship at La Maison Bleue, our research environment; and three interviews conducted with key informants from La Maison Bleue, and from the health and social services network and academic institutions, involved in the management of internships. Results: The main lessons learned from the internship experience are related to: (1) taking into account people in their globality and in their context; (2) a reflexive perspective favorable to the deconstruction of prejudices and the questioning of norms, leading to a less stigmatizing approach; (3) the richness and scope of enhanced practice from an interdisciplinary perspective; (4) the definition of professional identity. Organizational barriers to the application of learning, based on the philosophy of the health and social services system and characteristics specific to the practice environment, have been identified. Facilitating factors have, for their part, been more identified on the human level but seem to have, ultimately, only a marginal effect on the real capacity of physicians to implement learning into their practice. Conclusions: This study highlighted the presence, within the Quebec health and social services system, of primary care physicians who express a desire to practice medicine differently in order to meet the needs and expectations of populations in vulnerable situations. The results of our study suggest the need for organizational awareness of the barriers that these physicians experience in implementing a practice in accordance with their values, ideals and identities.
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Exposition prénatale au tabagisme : ses conséquences sur le comportement d'enfants de 11 ans en lien avec les polymorphismes génétiques

Desrosiers, Caroline 20 April 2018 (has links)
L’objectif de cette thèse doctorale est de contribuer à une meilleure compréhension des effets de l’exposition prénatale au tabac (EPT) et des effets de l’interaction GxE entre l’EPT et des gènes des monoamines, de l’acétylcholine et des gènes métaboliques sur les difficultés de comportement chez les enfants inuit du Nunavik à l’âge scolaire. L’association entre l’EPT et le comportement externalisé à l’âge scolaire est d’abord examinée dans un échantillon d’enfants âgés de 11 ans (N = 271) prenant part à une étude longitudinale prospective. Les interactions avec le plomb (Pb) et le mercure (Hg), deux contaminants associés aux difficultés de comportement, étaient également examinées. L’analyse des effets de l’EPT (Article 1) suggère que l’EPT est associée aux comportements externalisés et aux problèmes d’attention au Teacher Report Form (TRF) et à une prévalence plus élevée pour le Trouble de déficit de l’attention et de l’hyperactivité (TDAH) au Disruptive Behavior Disorders (DBD). Aucune interaction n’est retrouvée. Puis, l’analyse des effets de l’interaction entre l’EPT et les polymorphismes des gènes monoaminergiques, métaboliques et de l’acétylcholine (Article 2) indique une interaction entre l’EPT et les génotypes CC/TC du gène métabolique cytochrome P-450 1A1 (CYP1A1). Les enfants avec les génotypes CC ou TC du gène CYP1A1 en l’absence de l’EPT présentent les scores les plus faibles pour les difficultés de comportement externalisé. La combinaison d’un environnement sans l’EPT et des génotypes CC/TC offrirait une protection relativement au développement des difficultés de comportement externalisé. Ces résultats supportent partiellement l’hypothèse de la susceptibilité différentielle et excluent la présence du modèle diathèse-stress. Cette thèse suggère que l’EPT est un facteur de risque dans le développement des difficultés de comportement et que des variations génétiques peuvent modifier cette relation. Ces résultats indiquent l’importance d’inclure différents modèles théoriques dans l’investigation des interactions GxE. / The aim of this doctoral thesis is to provide a better understanding of the effects of prenatal cigarette smoke exposure (PCSE) and of the combined effects between PCSE and catecholaminergic, serotonergic and metabolic genes on externalizing behaviours at school age in a sample of Inuit children from Nunavik. The association between PCSE and externalizing behaviours is first explored in a sample of children (N = 271) at 11 years of age who took part in a prospective study. Interactions between PCSE, lead (Pb) and mercury (Hg), two contaminants associated with behavioral problems, were also explored. Analysis of PCSE effects (Article 1) suggests that PCSE is associated with externalizing behaviours and with attention problems on the Teacher Report Form (TRF), and PCSE is also associated with a higher prevalence of attention deficit hyperactivity disorder (ADHD) assessed on the Disruptive Behavior Disorders (DBD). No interactions were found with contaminants. Then, the analysis of the combined effects between PCSE and catecholaminergic, serotonergic, and metabolic genetic polymorphisms (Article 2) suggests an interaction between PCSE and genotypes CC/TC of the cytochrome P-450 1A1 (CYP1A1) gene. Unexposed children with genotypes CC or TC have significantly lower scores for externalizing behaviours. Combination of an environment without PCSE and with genotypes CC/TC seems to offer protection regarding the development of externalizing problems. These results partly support the differential susceptibility model and reject the diathese stress model. This thesis suggests that PCSE is a risk factor in the development of externalizing problems and those genetic variations can modify this relation. Results indicate the importance of including different theoretical frameworks in the investigation of gene-environment interactions.
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L'analyse des rapports sociaux de sexe comme voie de renouvellement du champ théorique et pratique en relations industrielles : étude du droit de retrait préventif des infirmières enceintes

Gravel, Anne Renée 24 April 2018 (has links)
Protocole d'entente entre l'Université Laval et l'Université du Québec en Outaouais / La thèse a deux objectifs. Elle vise, dans un premier temps, à améliorer les connaissances sur l’expérience de la grossesse au travail. Dans un deuxième temps, la thèse propose un bagage conceptuel permettant d’opérationnaliser l’analyse des rapports sociaux de sexe de manière à favoriser le renouvellement théorique en relations industrielles. La recherche actuelle en relations industrielles interroge peu les raisons sous-jacentes aux difficultés pour le marché du travail de tenir compte des aspects « dits » plus privés de la vie des femmes, comme la grossesse. Ces lacunes posent la nécessité d’intégrer le regard théorique féministe et d'incorporer une analyse tenant compte des rapports sociaux de sexe dans l'analyse en relations industrielles. Pour faciliter l’opérationnalisation du cadre théorique retenu, nous intégrons les concepts de la démocratie, du pouvoir et des ressources tels que définis par la théorie de la structuration. Nos résultats qui s’appuient sur le récit d’expérience de 28 infirmières ayant bénéficié d’un retrait préventif pour 10 centres hospitaliers québécois ainsi que sur le récit des 10 gestionnaires et des 9 représentantes syndicales qui sont impliquées dans la gestion du retrait préventif pour ces mêmes hôpitaux ont permis, sous la loupe des cadres théoriques et opérationnels retenus, de rendre visibles les manifestations des rapports sociaux de sexe dans les lieux de travail. Ainsi, les travailleuses enceintes, leurs représentantes syndicales et les gestionnaires (influencées par les représentations de la grossesse au travail et les règles (pratiques) entourant la gestion du retrait préventif en organisation) agissent de façon paradoxale à l’égard de la conciliation travail/grossesse. Elles peuvent agir sur les représentations et les règles et ainsi abaisser les effets des rapports sociaux de sexe en facilitant le maintien en emploi des travailleuses enceintes dans des conditions respectant leurs compétences, leur santé et celle de leurs enfants à naître. Au contraire, leurs actions peuvent contribuer à maintenir, ou parfois même, réaffirmer les structures de domination lorsqu’elles ne favorisent pas la mise en place de conditions favorables pour la conciliation travail/grossesse et qu’elles conduisent les travailleuses enceintes à se retirer du travail. / Analysis of gender relations as a way of renewal of the theoretical and practical industrial relations field. Study on the impact of the access to preventive withdrawal for pregnant workers in Quebec hospitals. The thesis has two objectives. First, improve knowledge about pregnancy at work. Second, propose conceptual knowledge allowing for the operationalization of the analysis of gender relations in such a way as to foster the theoretical renewal of industrial relations. Current research in industrial relations fails to thoroughly examine the underlying reasons for the labour market’s difficulty in taking into account aspects that are “said” to be more private about women’s lives, such as pregnancy. These gaps emphasize that the feminist theoretical perspective should be considered and an analysis that takes into account gender relations incorporated in the analysis of industrial relations. To facilitate the operationalization of the theoretical framework selected, we integrate the concepts of democracy, power and resources as defined by the structuring theory. Our results, which are based on the account of the experience of 28 nurses who benefitted from preventive withdrawal among 10 Quebec hospitals and the account of 10 managers and 9 union representatives who are involved in the management of preventive withdrawal for these same hospitals, helped, through the theoretical and operational frameworks selected, to identify demonstrations of gender relations in the workplace. Thus, pregnant workers, their union representatives and the managers (influenced by the representations of pregnancy at work and the rules (practices) regarding the management of preventive withdrawal within an organization) act paradoxically toward the work-pregnancy balance. They can act on the representations and rules and therefore reduce the effects of gender relations by facilitating the continued employment of pregnant workers in a manner that respects their skills and their health and that of their unborn children. On the contrary, their actions can help maintain, or even sometimes, reinforce the structures of domination when they fail to foster the implementation of conditions conducive to the work-pregnancy balance and lead pregnant workers to withdraw from work.
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Maternité en exil : la construction d'un réseau de soutien à Montréal

Collins, Stéphanie 24 April 2018 (has links)
Ce mémoire intitulé « Maternité en exil : la construction d'un réseau de soutien à Montréal » propose de documenter les réseaux de soutien des femmes immigrantes d'origine maghrébine. Plus précisément, il aborde l'aide attendue et reçue lors de leur expérience de maternité. Sur la base d'entrevues qualitatives menées dans deux quartiers Montréalais auprès de femmes immigrantes et d'intervenantes du milieu communautaire, le mémoire s'articule autour de plusieurs catégories d'aidants issus de réseaux différents : de la famille, de connaissances, du milieu du travail, d'organismes communautaires ou d'établissements de santé publique. Il a notamment été observé que le réseau féminin entourant les mères immigrantes est très important et que ces femmes mettent en place des stratégies afin de combler leurs attentes.
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Contraintes psychosociales au travail et symptômes dépressifs majeurs chez les femmes enceintes

Fall, Aïssatou 03 1900 (has links)
Notre thèse de doctorat a pour but d’évaluer les contraintes psychosociales au travail et les symptômes dépressifs majeurs chez les femmes enceintes. Plus spécifiquement, il est question d’identifier les facteurs associés aux symptômes dépressifs majeurs, à une tension psychologique au travail ou travail "tendu" ("high-strain" job), à un travail "tendu" avec un faible soutien social au travail ("Iso-strain"), et enfin d’évaluer l’association entre ces contraintes psychosociales au travail et les symptômes dépressifs majeurs chez les femmes enceintes au travail. Les données analysées sont issues de l’Étude Montréalaise sur la Prématurité, une étude de cohorte prospective menée entre mai 1999 et avril 2004, auprès de 5 337 femmes enceintes interviewées à 24-26 semaines de grossesse dans quatre hôpitaux de l’île de Montréal (Québec, Canada). L’échelle CES-D (Center for Epidemiological Studies Depression Scale) a été utilisée pour mesurer les symptômes dépressifs majeurs (score CES-D ≥23). L’échelle abrégée de Karasek a été utilisée pour mesurer les contraintes psychosociales au travail. La présente étude a conduit à la rédaction de quatre articles scientifiques qui seront soumis à des revues avec comité de pairs. Le premier article a permis de comparer la prévalence des symptômes dépressifs majeurs dans différents sous-groupes de femmes enceintes : femmes au foyer, femmes au travail, femmes en arrêt de travail, femmes aux études et de rechercher les facteurs de risque associés aux symptômes dépressifs majeurs pendant la grossesse. À 24-26 semaines de grossesse, la prévalence des symptômes dépressifs majeurs était de 11,9% (11,0-12,8%) pour l’ensemble des femmes enceintes à l’étude (N=5 337). Les femmes enceintes au travail avaient une proportion de symptômes dépressifs moins élevée [7,6% (6,6-8,7%); n=2 514] par rapport aux femmes enceintes au foyer qui avaient les prévalences les plus élevées [19,1% (16,5-21,8%); n=893], suivi des femmes enceintes en arrêt de travail [14,4% (12,7-16,1%); n=1 665] et des femmes enceintes aux études [14,3% (10,3-19,1%); n=265]. Les caractéristiques personnelles (non professionnelles) associées aux symptômes dépressifs majeurs étaient, après ajustement pour toutes les variables, le statut d’emploi, un faible niveau d’éducation, un faible soutien social en dehors du travail, le fait d’avoir vécu des événements stressants aigus, d’avoir manqué d’argent pour les besoins essentiels, les difficultés relationnelles avec son partenaire, les problèmes de santé chronique, le pays de naissance et le tabagisme. Le deuxième article avait pour objectif de décrire l’exposition aux contraintes psychosociales au travail et d’identifier les facteurs qui y sont associés chez les femmes enceintes de la région de Montréal, au Québec (N=3 765). Au total, 24,4% des travailleuses enceintes se trouvaient dans la catégorie travail "tendu" ("high-strain" job) et 69,1% d’entre elles avaient eu un faible soutien social au travail ("Iso-strain"). Les facteurs de risque associés à un travail "tendu" étaient : un faible soutien social au travail, certains secteurs d’activité et niveaux de compétences, le fait de travailler plus de 35 heures par semaine, les horaires irréguliers, la posture de travail, le port de charges lourdes, le jeune âge des mères, une immigration ≥ 5 ans, un bas niveau d’éducation, la monoparentalité et un revenu annuel du ménage <50 000$. Le troisième article a évalué l’association entre les contraintes psychosociales au travail et les symptômes dépressifs majeurs chez les femmes enceintes au travail (N=3 765). Dans les analyses bivariées et multivariées, les femmes enceintes qui avaient un "high-strain job" ou un "Iso-strain" présentaient davantage de symptômes dépressifs majeurs que les autres sous-groupes. Les contraintes psychosociales au travail étaient associées aux symptômes dépressifs majeurs lorsqu’on prenait en compte les autres facteurs organisationnels et les facteurs personnels auxquels elles étaient confrontées à l’extérieur de leur milieu de travail. Notre étude confirme les évidences accumulées en référence aux modèles théoriques "demande-contrôle" et "demande-contrôle-soutien" de Karasek et Theorell. L’impact de ce dernier et le rôle crucial du soutien social au travail ont été mis en évidence chez les femmes enceintes au travail. Cependant, l’effet "buffer" du modèle "demande-contrôle-soutien" n’a pas été mis en évidence. Le quatrième article a permis d’évaluer l’exposition aux contraintes psychosociales au travail chez les femmes enceintes au travail et en arrêt de travail pour retrait préventif et de mesurer l’association entre les contraintes psychosociales au travail et les symptômes dépressifs majeurs en fonction du moment du retrait préventif (N=3 043). À 24-26 semaines de grossesse, les femmes enceintes en retrait préventif du travail (31,4%) avaient été plus exposées à un "high-strain job" (31,0% vs 21,1%) et à un "Iso-strain" (21,0% vs 14,2%) que celles qui continuaient de travailler (p<0,0001); et elles avaient des proportions plus élevées de symptômes dépressifs majeurs. Après ajustement pour les facteurs de risque personnels et professionnels, "l’Iso-strain" restait significativement associé aux symptômes dépressifs majeurs chez les femmes qui continuaient de travailler tout comme chez celles qui ont cessé de travailler, et cela quel que soit leur durée d’activité avant le retrait préventif du travail (4 à 12 semaines/ 13 à 20 semaines/ ≥ 21 semaines). Les contraintes psychosociales au travail représentent un important facteur de risque pour la santé mentale des travailleuses enceintes. Malgré l’application du programme "pour une maternité sans danger" il s’avère nécessaire de mettre en place dans les milieux de travail, des mesures de prévention, de dépistage et d’intervention afin de réduire la prévalence des symptômes dépressifs prénataux et l’exposition aux contraintes psychosociales au travail pour prévenir les complications maternelles et néonatales. D’autant plus que, la dépression prénatale est le principal facteur de risque de dépression postpartum, de même que les enfants nés de mères souffrant de dépression sont plus à risque de prématurité et de petit poids de naissance. / The goal of our thesis was to evaluate psychosocial work demands and major depressive symptoms among pregnant women. More specifically, we evaluated factors associated with major depressive symptoms, "high-strain" or "Iso-strain" jobs, and measure the association between those psychosocial work demands and major depressive symptoms among pregnant workers. Data analyzed are from the Montreal Prematurity Study, a prospective cohort study conducted in Montréal from May 1999 to April 2004. The study looked at prematurity among 5337 pregnant women recruited at 24-26 weeks of pregnancy in four hospitals in Montréal (Québec, Canada). The CES-D scale (Center for Epidemiological Studies Depression Scale) was used to measure major depressive symptoms (CES-D score ≥23). Karasek's abbreviated scale was used to measure psychosocial work demands. Four scientific articles have been written about the current study and will be submitted to peer-reviewed journals. The objectives of the first article were to compare the prevalence of major depressive symptoms between subgroups of pregnant women: working women, women who had stopped working, housewives and students; and to identify risk factors for major depressive symptoms during pregnancy. At 24-26 weeks of pregnancy, prevalence of major depressive symptoms was 11.9% (11.0–12.8%) for all pregnant women (N=5 337). Working women had lower rates of major depressive symptoms [7,6% (6,6-8,7%); n=2 514] than housewives, for whom prevalence was highest [19,1% (16,5-21,8%); n=893], followed by women who had stopped working [14,4% (12,7-16,1%); n=1 665] and students [14,3% (10,3-19,1%); n=265]. Personal characteristics (non-occupational) associated with major depressive symptoms were, after adjusting for all variables, employment status, low level of education, low social support outside of work, having experienced acute stressful events, lack of money for basic needs, experiencing marital strain, chronic health problem, country of birth, and smoking. The objective of the second article was to describe the exposure to psychosocial work demands and to identify factors that are associated among pregnant women in Montréal, Québec (N=3 765). In total, 24.4% of pregnant women were exposed to "high-strain" jobs and the proportion of workers exposed to "Iso-strain" was 69.1%. Risk factors associated with "high-strain" jobs were as follows: low social support at work, some sector of activity and skill level, working over 35 hours a week, irregular schedules, posture at work, lifting loads, young age of mothers, immigration ≥ 5 years, low level of education, single parenthood, and annual household income <$50,000. The third article evaluated the association between psychosocial work demands and major depressive symptoms among working pregnant women (N=3 765). In bivariate and multivariate analyses, pregnant women who had "high-strain" or "Iso-strain" jobs were more likely to have major depressive symptoms. Psychosocial work demands were associated with the mental health of pregnant women, when other organizational and personal factors which they encountered outside the work settings were taken into account. Our study confirms accumulated findings related to Karasek and Theorell's "demand-control" and "demand-control-support" theoretical models. The impact of the "demand-control-support" model and the critical role of social support at work have been demonstrated among working pregnant women. The "buffer" hypothesis of "demand-control-support" model was refuted. The objectives of the fourth article were as follows: assess exposure to psychosocial work demands among working pregnant women and women on preventive withdrawal from work; and measure the association between psychosocial work demands and major depressive symptoms, according to time of withdrawal from work (N=3 043). At 24-26 weeks of pregnancy, women on preventive withdrawal from work (31.4%) had been more exposed to "high-strain" jobs (31.1% vs. 21.1%) and "Iso-strain" (21.0% vs. 14.2%) than those who continued to work (p<0.0001), and had higher proportions of major depressive symptoms. After adjustment for personal and professional risk factors, "Iso-strain" remained significantly associated with major depressive symptoms in working women and women on preventive withdrawal from work, regardless of duration of activity before withdrawal (4 to 12 weeks/ 13 to 20 weeks/ ≥21 weeks). Psychosocial work demands are an important risk factor for the mental health of pregnant workers. Despite the application of preventive measures during pregnancy, screening and intervention measures should be implemented in workplaces to reduce the prevalence of prenatal mental health problems and exposure to psychosocial work demands so as to prevent maternal and neonatal complications. In addition, prenatal depression is the main risk factor for postpartum depression, and infants born of mothers who suffer from depression are at higher risk of prematurity and low birth weight.
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Contraintes psychosociales au travail et symptômes dépressifs majeurs chez les femmes enceintes

Fall, Aïssatou 03 1900 (has links)
Notre thèse de doctorat a pour but d’évaluer les contraintes psychosociales au travail et les symptômes dépressifs majeurs chez les femmes enceintes. Plus spécifiquement, il est question d’identifier les facteurs associés aux symptômes dépressifs majeurs, à une tension psychologique au travail ou travail "tendu" ("high-strain" job), à un travail "tendu" avec un faible soutien social au travail ("Iso-strain"), et enfin d’évaluer l’association entre ces contraintes psychosociales au travail et les symptômes dépressifs majeurs chez les femmes enceintes au travail. Les données analysées sont issues de l’Étude Montréalaise sur la Prématurité, une étude de cohorte prospective menée entre mai 1999 et avril 2004, auprès de 5 337 femmes enceintes interviewées à 24-26 semaines de grossesse dans quatre hôpitaux de l’île de Montréal (Québec, Canada). L’échelle CES-D (Center for Epidemiological Studies Depression Scale) a été utilisée pour mesurer les symptômes dépressifs majeurs (score CES-D ≥23). L’échelle abrégée de Karasek a été utilisée pour mesurer les contraintes psychosociales au travail. La présente étude a conduit à la rédaction de quatre articles scientifiques qui seront soumis à des revues avec comité de pairs. Le premier article a permis de comparer la prévalence des symptômes dépressifs majeurs dans différents sous-groupes de femmes enceintes : femmes au foyer, femmes au travail, femmes en arrêt de travail, femmes aux études et de rechercher les facteurs de risque associés aux symptômes dépressifs majeurs pendant la grossesse. À 24-26 semaines de grossesse, la prévalence des symptômes dépressifs majeurs était de 11,9% (11,0-12,8%) pour l’ensemble des femmes enceintes à l’étude (N=5 337). Les femmes enceintes au travail avaient une proportion de symptômes dépressifs moins élevée [7,6% (6,6-8,7%); n=2 514] par rapport aux femmes enceintes au foyer qui avaient les prévalences les plus élevées [19,1% (16,5-21,8%); n=893], suivi des femmes enceintes en arrêt de travail [14,4% (12,7-16,1%); n=1 665] et des femmes enceintes aux études [14,3% (10,3-19,1%); n=265]. Les caractéristiques personnelles (non professionnelles) associées aux symptômes dépressifs majeurs étaient, après ajustement pour toutes les variables, le statut d’emploi, un faible niveau d’éducation, un faible soutien social en dehors du travail, le fait d’avoir vécu des événements stressants aigus, d’avoir manqué d’argent pour les besoins essentiels, les difficultés relationnelles avec son partenaire, les problèmes de santé chronique, le pays de naissance et le tabagisme. Le deuxième article avait pour objectif de décrire l’exposition aux contraintes psychosociales au travail et d’identifier les facteurs qui y sont associés chez les femmes enceintes de la région de Montréal, au Québec (N=3 765). Au total, 24,4% des travailleuses enceintes se trouvaient dans la catégorie travail "tendu" ("high-strain" job) et 69,1% d’entre elles avaient eu un faible soutien social au travail ("Iso-strain"). Les facteurs de risque associés à un travail "tendu" étaient : un faible soutien social au travail, certains secteurs d’activité et niveaux de compétences, le fait de travailler plus de 35 heures par semaine, les horaires irréguliers, la posture de travail, le port de charges lourdes, le jeune âge des mères, une immigration ≥ 5 ans, un bas niveau d’éducation, la monoparentalité et un revenu annuel du ménage <50 000$. Le troisième article a évalué l’association entre les contraintes psychosociales au travail et les symptômes dépressifs majeurs chez les femmes enceintes au travail (N=3 765). Dans les analyses bivariées et multivariées, les femmes enceintes qui avaient un "high-strain job" ou un "Iso-strain" présentaient davantage de symptômes dépressifs majeurs que les autres sous-groupes. Les contraintes psychosociales au travail étaient associées aux symptômes dépressifs majeurs lorsqu’on prenait en compte les autres facteurs organisationnels et les facteurs personnels auxquels elles étaient confrontées à l’extérieur de leur milieu de travail. Notre étude confirme les évidences accumulées en référence aux modèles théoriques "demande-contrôle" et "demande-contrôle-soutien" de Karasek et Theorell. L’impact de ce dernier et le rôle crucial du soutien social au travail ont été mis en évidence chez les femmes enceintes au travail. Cependant, l’effet "buffer" du modèle "demande-contrôle-soutien" n’a pas été mis en évidence. Le quatrième article a permis d’évaluer l’exposition aux contraintes psychosociales au travail chez les femmes enceintes au travail et en arrêt de travail pour retrait préventif et de mesurer l’association entre les contraintes psychosociales au travail et les symptômes dépressifs majeurs en fonction du moment du retrait préventif (N=3 043). À 24-26 semaines de grossesse, les femmes enceintes en retrait préventif du travail (31,4%) avaient été plus exposées à un "high-strain job" (31,0% vs 21,1%) et à un "Iso-strain" (21,0% vs 14,2%) que celles qui continuaient de travailler (p<0,0001); et elles avaient des proportions plus élevées de symptômes dépressifs majeurs. Après ajustement pour les facteurs de risque personnels et professionnels, "l’Iso-strain" restait significativement associé aux symptômes dépressifs majeurs chez les femmes qui continuaient de travailler tout comme chez celles qui ont cessé de travailler, et cela quel que soit leur durée d’activité avant le retrait préventif du travail (4 à 12 semaines/ 13 à 20 semaines/ ≥ 21 semaines). Les contraintes psychosociales au travail représentent un important facteur de risque pour la santé mentale des travailleuses enceintes. Malgré l’application du programme "pour une maternité sans danger" il s’avère nécessaire de mettre en place dans les milieux de travail, des mesures de prévention, de dépistage et d’intervention afin de réduire la prévalence des symptômes dépressifs prénataux et l’exposition aux contraintes psychosociales au travail pour prévenir les complications maternelles et néonatales. D’autant plus que, la dépression prénatale est le principal facteur de risque de dépression postpartum, de même que les enfants nés de mères souffrant de dépression sont plus à risque de prématurité et de petit poids de naissance. / The goal of our thesis was to evaluate psychosocial work demands and major depressive symptoms among pregnant women. More specifically, we evaluated factors associated with major depressive symptoms, "high-strain" or "Iso-strain" jobs, and measure the association between those psychosocial work demands and major depressive symptoms among pregnant workers. Data analyzed are from the Montreal Prematurity Study, a prospective cohort study conducted in Montréal from May 1999 to April 2004. The study looked at prematurity among 5337 pregnant women recruited at 24-26 weeks of pregnancy in four hospitals in Montréal (Québec, Canada). The CES-D scale (Center for Epidemiological Studies Depression Scale) was used to measure major depressive symptoms (CES-D score ≥23). Karasek's abbreviated scale was used to measure psychosocial work demands. Four scientific articles have been written about the current study and will be submitted to peer-reviewed journals. The objectives of the first article were to compare the prevalence of major depressive symptoms between subgroups of pregnant women: working women, women who had stopped working, housewives and students; and to identify risk factors for major depressive symptoms during pregnancy. At 24-26 weeks of pregnancy, prevalence of major depressive symptoms was 11.9% (11.0–12.8%) for all pregnant women (N=5 337). Working women had lower rates of major depressive symptoms [7,6% (6,6-8,7%); n=2 514] than housewives, for whom prevalence was highest [19,1% (16,5-21,8%); n=893], followed by women who had stopped working [14,4% (12,7-16,1%); n=1 665] and students [14,3% (10,3-19,1%); n=265]. Personal characteristics (non-occupational) associated with major depressive symptoms were, after adjusting for all variables, employment status, low level of education, low social support outside of work, having experienced acute stressful events, lack of money for basic needs, experiencing marital strain, chronic health problem, country of birth, and smoking. The objective of the second article was to describe the exposure to psychosocial work demands and to identify factors that are associated among pregnant women in Montréal, Québec (N=3 765). In total, 24.4% of pregnant women were exposed to "high-strain" jobs and the proportion of workers exposed to "Iso-strain" was 69.1%. Risk factors associated with "high-strain" jobs were as follows: low social support at work, some sector of activity and skill level, working over 35 hours a week, irregular schedules, posture at work, lifting loads, young age of mothers, immigration ≥ 5 years, low level of education, single parenthood, and annual household income <$50,000. The third article evaluated the association between psychosocial work demands and major depressive symptoms among working pregnant women (N=3 765). In bivariate and multivariate analyses, pregnant women who had "high-strain" or "Iso-strain" jobs were more likely to have major depressive symptoms. Psychosocial work demands were associated with the mental health of pregnant women, when other organizational and personal factors which they encountered outside the work settings were taken into account. Our study confirms accumulated findings related to Karasek and Theorell's "demand-control" and "demand-control-support" theoretical models. The impact of the "demand-control-support" model and the critical role of social support at work have been demonstrated among working pregnant women. The "buffer" hypothesis of "demand-control-support" model was refuted. The objectives of the fourth article were as follows: assess exposure to psychosocial work demands among working pregnant women and women on preventive withdrawal from work; and measure the association between psychosocial work demands and major depressive symptoms, according to time of withdrawal from work (N=3 043). At 24-26 weeks of pregnancy, women on preventive withdrawal from work (31.4%) had been more exposed to "high-strain" jobs (31.1% vs. 21.1%) and "Iso-strain" (21.0% vs. 14.2%) than those who continued to work (p<0.0001), and had higher proportions of major depressive symptoms. After adjustment for personal and professional risk factors, "Iso-strain" remained significantly associated with major depressive symptoms in working women and women on preventive withdrawal from work, regardless of duration of activity before withdrawal (4 to 12 weeks/ 13 to 20 weeks/ ≥21 weeks). Psychosocial work demands are an important risk factor for the mental health of pregnant workers. Despite the application of preventive measures during pregnancy, screening and intervention measures should be implemented in workplaces to reduce the prevalence of prenatal mental health problems and exposure to psychosocial work demands so as to prevent maternal and neonatal complications. In addition, prenatal depression is the main risk factor for postpartum depression, and infants born of mothers who suffer from depression are at higher risk of prematurity and low birth weight.
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Anticorps types-spécifiques contre le virus du papillome humain : les femmes enceintes et le suivi de leur enfant jusqu'à deux ans

Zahreddine, Monica 08 1900 (has links)
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Le roller derby à Québec : un espace de subversion des hétéronormes de genre

Desplat, Charlotte 30 August 2022 (has links)
À travers une lunette théorique, méthodologique et épistémologique queer, ce mémoire identifie et discute les pratiques de subversion des hétéronormes de genre dans la ligue Roller Derby Québec (RDQ). En plus d'une revue de la littérature sur le roller derby, une période d'observation participante et neuf entrevues semi-dirigées avec des joueuses de la ligue de roller derby de Québec ont permis d'identifier la ligue comme un espace inclusif et sécuritaire pour des personnes se sentant en marge, notamment sur le plan du genre, de l'expression de genre et de l'orientation sexuelle. Il ressort de l'analyse que la ligue développe des pratiques afin d'inclure des personnes habituellement invisibilisées dans les sports de contact compétitifs, comme les personnes trans*, enceintes et celles considérées trop âgées pour pratiquer une telle activité. Malgré les efforts investis par la ligue et ses membres, les entretiens révèlent des zones d'ombres dans ces pratiques inclusives qui seraient en partie dues, selon les joueuses rencontrées, à un manque de connaissances sur les réalités des personnes concernées. Les joueuses identifient aussi RDQ comme un espace où elles « se sentent à leur place », et où elles peuvent être « elles-mêmes ». La ligue est alors un lieu où elles développent de nouvelles pratiques et connaissances, dans un espace ouvert au partage et à la fluidité. / Drawing upon a theoretical, methodological and epistemological queer perspective, this thesis identifies and discusses the subversive practices of gender heteronomrs in the Roller Derby Quebec (RDQ) league. Following a literature review on roller derby, a participative observation period and nine semi-structured interviews with players from the Quebec City roller derby league presents the league as an inclusive and safe space for people who are feeling marginalized, notably regarding gender, gender expression ans sexual orientation. The analysis suggests that the league develops practices in order to include invisibilized people in competitive contact sports, such as trans* and pregnant people and those considered too old to engage in such activity. Despite the efforts of the league and its members, the interviews disclose gray areas found in these inclusive practices, which, according to the players met during this study, are partly due to a lack of knowledge about other's realities. Players also state the RDQ is a space where they "feel at home" and where they can be "themselves". Therefore, the league is a place where they develop new practices and knowledge, in a space opened to sharing and fluidity.
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Étude pilote d’une intervention infirmière de promotion de l’activité physique auprès de femmes enceintes

Daigle, Valérie 10 1900 (has links)
Problématique : Une femme enceinte sur deux est sédentaire au Québec. La sédentarité a des effets néfastes pour la santé des femmes enceintes et peut entraîner des conditions nuisibles au fœtus. Pourtant, l'activité physique est bénéfique pour la femme enceinte et le fœtus. But : Ce projet pilote avait pour objectif d’évaluer l’acceptabilité et la faisabilité du déroulement de l’étude et d’une intervention de promotion de l’activité physique auprès de femmes enceintes et d’estimer les effets sur leur sentiment d’auto-efficacité perçue et sur leur pratique d’activité physique. Méthode : Le devis consistait en une étude pilote composée d’un seul groupe avec un échantillonnage non-probabiliste de convenance. Les questionnaires du pré-test étaient remplis après le premier cours prénatal. Après le deuxième cours prénatal, l’intervention était administrée. Après le troisième cours prénatal, les questionnaires du post-test étaient remplis. Résultats : Dix femmes ont reçu l’intervention et ont complété le post-test pour un taux de 100% en ce qui a trait à la faisabilité de l’étude. L’analyse des données révèle qu’il n’y a pas de différence significative entre les moyennes obtenues lors du pré-test et le post-test en ce qui a trait aux deux sous-échelles de l’auto-efficacité (p=0.09 et 0.20) ainsi que celles de la pratique d’activité physique (p=0.15). Conclusion : L'acceptabilité et la faisabilité du déroulement de l’étude et de l’intervention sont soutenues par ce pilote. Un essai clinique randomisé à plus large échelle à l’aide d’une mesure objective en ce qui a trait à la mesure de l’activité physique est recommandé. / Problem: One out of two pregnant women in Quebec is sedentary. A sedentary lifestyle has negative effects on the health of pregnant women and can lead to harmful conditions for the fetus. However, physical activity offers many benefits for a pregnant woman and the fetus. Aim: The objective of this pilot project was to evaluate the acceptability and feasibility of the conduct of the study and an intervention promoting physical activity among pregnant women and to estimate the effects on their feelings of self-efficacy and their practice of physical activity. Methodology: The design consisted of a pilot study with a single group with convenient non-probabilistic sampling. Pre-test questionnaires were filled out after the first prenatal class. After the second prenatal class, the intervention was conducted. After the third prenatal class, the post-test questionnaire was filled out. Results: Ten women received the intervention and completed the post-test for a 100% feasibility rate of this study. Analysis of the results revealed that there is no significant difference between the pre-test and post-test regarding the two subscales of self-efficacy (p=0.09 et 0.20) and the average practice of physical activity (p=0.15). Conclusion: The acceptability and feasibility of course of the study and intervention are supported by this pilot. A randomized clinical trial on a larger scale with objective measures is recommended.
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Influence de la moralité populaire et des stratégies de gestion du risque dans le cadre de la vaccination des nourrissons au Québec

Vivion, Maryline 20 April 2018 (has links)
Au Québec, la vaccination des nourrissons n’est pas obligatoire. Dès lors, la décision revient aux parents d’accepter ou de refuser les vaccins. Cette décision relève d’un processus complexe qui implique différents facteurs qu’il m’a semblé pertinent d’étudier. Ce projet, mené auprès de vingt mères québécoises, vise à déterminer l’influence de la moralité populaire et les stratégies de gestions du risque sur la décision de vaccination des nourrissons québécois. Trois profils de participantes ont été établis, les mères favorables à la vaccination, les mères hésitantes et enfin, les mères défavorables à la vaccination. Pour chacun des profils, les composantes de la moralité, telles les normes et les valeurs ont été identifiées. De plus, les stratégies de gestion du risque envers les maladies infectieuses et la vaccination ont été documentées. Au sein des profils, une homogénéité quant aux moralités et aux stratégies de gestion du risque mises en place a pu être observée.

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