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À la recherche de l'entité imputable des conditions de travail : l'entreprise réseau transnationale confrontée au droit du travail

Gesualdi-Fecteau, Dalia January 2010 (has links) (PDF)
L'avènement de l'entreprise-réseau transnationale, qui se caractérise par la décentralisation de l'organisation productive, rend plus diffuses les sources de pouvoir qui s'exercent sur les salariés. L'entreprise transnationale, dans ses rapports juridiques en matière de travail, est dépourvue de statut juridique à sa mesure. En effet, l'entreprise transnationale ne dispose pas d'une personnalité juridique propre; elle se compose d'un groupe d'entreprises dont l'existence juridique est rattachée à une pluralité de droits nationaux. Le droit du travail, quant à lui, cherche à appréhender l'entreprise comme centre d'imputation juridique privilégié pour la considération des intérêts des travailleurs. Face à cette apparente asymétrie, notre étude, conduite par le biais d'une recherche documentaire, a pour but d'identifier quelle entité corporative, à titre d'employeur, est imputable des obligations contenues dans différents instruments de régulation qui prévoient certains droits du travail. Afin de bien situer notre propos, nous avons d'abord effectué un survol historique de l'évolution de l'entreprise transnationale. Nous avons également envisagé deux modèles d'organisation de la production en réseaux, soit les collaborations contractuelle et structurelle. Dans un deuxième temps, nous avons confronté l'entreprise transnationale au droit national en évoquant d'abord les limites inhérentes à cette normativité. Nous avons utilisé l'exemple du Mexique et de ses maquiladoras afin d'illustrer la portée du droit national à l'égard des entreprises transnationales. Dans un troisième temps, nous avons effectué un survol des instruments de régulation transfrontalière. Ces instruments sont composés de normes de soft Law et de hard Law qu'il convient de distinguer. Compte tenu de l'importance de l'OIT en tant que législateur supranational, il semble incontoumable d'envisager le contenu régulatoire élaboré en son sein. Finalement, divers instruments de soft Law seront envisagés, que ceux-ci soient d'initiatives publiques ou privées, ou encore qu'ils soient issus de la négociation collective transfrontalière. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Droit du travail, Entreprise transnationale, Modèle, Production, Droit national, Mexique, Droit international, Soft Law, OIT.
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La surveillance de l'utilisation d'Internet au travail : guide des droits et obligations des employeurs

Rompré, Sophie 06 1900 (has links)
Tout employeur qui fournit l'accès Internet au sein de son entreprise a intérêt à surveiller l'usage qui en est fait par ses employés, que ce soit pour maximiser les avantages ou pour réduire les risques liés à l'utilisation d'Internet au travail. Tout employeur a d'ailleurs le droit d'exercer une telle surveillance, sous réserve toutefois des droits des personnes surveillées. La mise en place d'une surveillance de l'utilisation d'Internet au travail peut porter atteinte à la vie privée des employés ou à leur droit à des conditions de travail justes et raisonnables, et peut également porter atteinte au droit à la vie privée des tiers indirectement visés par la surveillance. Dans ce contexte, afin de s'assurer que la surveillance est exercée dans les limites de ses droits, l'employeur doit franchir deux étapes de réflexion essentielles. L'employeur doit en premier lieu déterminer le niveau d'expectative raisonnable de vie privée des personnes surveillées, lequel niveau s'apprécie à la lumière d'une série de facteurs. L'employeur doit par ailleurs respecter les critères de rationalité et de proportionnalité. Ces critères requièrent notamment que l'employeur identifie les motifs sous-jacents à la surveillance ainsi que la manière dont la surveillance sera exercée. Une fois ces deux étapes franchies, l'employeur sera en mesure d'identifier les obligations auxquelles il est soumis dans le cadre de la mise en place de la surveillance. / All employers providing Internet access to their employees should implement Internet monitoring in the workplace, to increase the benefits and reduce the risks related to Internet use at work. Employers have the right to implement this kind of monitoring subject, however, to the rights of employees and third parties. The implementation of Internet monitoring within the workplace can affect employees' privacy and the right to fair and reasonable conditions of employment, as well as the rights of third parties who may be indirectly subject to monitoring. In this context, the employer should go through two steps of reasoning. The employer should first determine the level of reasonable expectation of privacy of all individuals monitored, which level is assessed in the light of numerous factors. The employer must also meet the criteria of rationality and proportionality. These criteria require that the employer identifies the reasons behind monitoring, and how monitoring will be exercised. After these two steps, the employer will be able to identify the obligations to which he is submitted through the implementation of Internet monitoring.
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La surveillance de l'utilisation d'Internet au travail : guide des droits et obligations des employeurs

Rompré, Sophie 06 1900 (has links)
Tout employeur qui fournit l'accès Internet au sein de son entreprise a intérêt à surveiller l'usage qui en est fait par ses employés, que ce soit pour maximiser les avantages ou pour réduire les risques liés à l'utilisation d'Internet au travail. Tout employeur a d'ailleurs le droit d'exercer une telle surveillance, sous réserve toutefois des droits des personnes surveillées. La mise en place d'une surveillance de l'utilisation d'Internet au travail peut porter atteinte à la vie privée des employés ou à leur droit à des conditions de travail justes et raisonnables, et peut également porter atteinte au droit à la vie privée des tiers indirectement visés par la surveillance. Dans ce contexte, afin de s'assurer que la surveillance est exercée dans les limites de ses droits, l'employeur doit franchir deux étapes de réflexion essentielles. L'employeur doit en premier lieu déterminer le niveau d'expectative raisonnable de vie privée des personnes surveillées, lequel niveau s'apprécie à la lumière d'une série de facteurs. L'employeur doit par ailleurs respecter les critères de rationalité et de proportionnalité. Ces critères requièrent notamment que l'employeur identifie les motifs sous-jacents à la surveillance ainsi que la manière dont la surveillance sera exercée. Une fois ces deux étapes franchies, l'employeur sera en mesure d'identifier les obligations auxquelles il est soumis dans le cadre de la mise en place de la surveillance. / All employers providing Internet access to their employees should implement Internet monitoring in the workplace, to increase the benefits and reduce the risks related to Internet use at work. Employers have the right to implement this kind of monitoring subject, however, to the rights of employees and third parties. The implementation of Internet monitoring within the workplace can affect employees' privacy and the right to fair and reasonable conditions of employment, as well as the rights of third parties who may be indirectly subject to monitoring. In this context, the employer should go through two steps of reasoning. The employer should first determine the level of reasonable expectation of privacy of all individuals monitored, which level is assessed in the light of numerous factors. The employer must also meet the criteria of rationality and proportionality. These criteria require that the employer identifies the reasons behind monitoring, and how monitoring will be exercised. After these two steps, the employer will be able to identify the obligations to which he is submitted through the implementation of Internet monitoring.
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Contraintes psychosociales au travail et symptômes dépressifs majeurs chez les femmes enceintes

Fall, Aïssatou 03 1900 (has links)
Notre thèse de doctorat a pour but d’évaluer les contraintes psychosociales au travail et les symptômes dépressifs majeurs chez les femmes enceintes. Plus spécifiquement, il est question d’identifier les facteurs associés aux symptômes dépressifs majeurs, à une tension psychologique au travail ou travail "tendu" ("high-strain" job), à un travail "tendu" avec un faible soutien social au travail ("Iso-strain"), et enfin d’évaluer l’association entre ces contraintes psychosociales au travail et les symptômes dépressifs majeurs chez les femmes enceintes au travail. Les données analysées sont issues de l’Étude Montréalaise sur la Prématurité, une étude de cohorte prospective menée entre mai 1999 et avril 2004, auprès de 5 337 femmes enceintes interviewées à 24-26 semaines de grossesse dans quatre hôpitaux de l’île de Montréal (Québec, Canada). L’échelle CES-D (Center for Epidemiological Studies Depression Scale) a été utilisée pour mesurer les symptômes dépressifs majeurs (score CES-D ≥23). L’échelle abrégée de Karasek a été utilisée pour mesurer les contraintes psychosociales au travail. La présente étude a conduit à la rédaction de quatre articles scientifiques qui seront soumis à des revues avec comité de pairs. Le premier article a permis de comparer la prévalence des symptômes dépressifs majeurs dans différents sous-groupes de femmes enceintes : femmes au foyer, femmes au travail, femmes en arrêt de travail, femmes aux études et de rechercher les facteurs de risque associés aux symptômes dépressifs majeurs pendant la grossesse. À 24-26 semaines de grossesse, la prévalence des symptômes dépressifs majeurs était de 11,9% (11,0-12,8%) pour l’ensemble des femmes enceintes à l’étude (N=5 337). Les femmes enceintes au travail avaient une proportion de symptômes dépressifs moins élevée [7,6% (6,6-8,7%); n=2 514] par rapport aux femmes enceintes au foyer qui avaient les prévalences les plus élevées [19,1% (16,5-21,8%); n=893], suivi des femmes enceintes en arrêt de travail [14,4% (12,7-16,1%); n=1 665] et des femmes enceintes aux études [14,3% (10,3-19,1%); n=265]. Les caractéristiques personnelles (non professionnelles) associées aux symptômes dépressifs majeurs étaient, après ajustement pour toutes les variables, le statut d’emploi, un faible niveau d’éducation, un faible soutien social en dehors du travail, le fait d’avoir vécu des événements stressants aigus, d’avoir manqué d’argent pour les besoins essentiels, les difficultés relationnelles avec son partenaire, les problèmes de santé chronique, le pays de naissance et le tabagisme. Le deuxième article avait pour objectif de décrire l’exposition aux contraintes psychosociales au travail et d’identifier les facteurs qui y sont associés chez les femmes enceintes de la région de Montréal, au Québec (N=3 765). Au total, 24,4% des travailleuses enceintes se trouvaient dans la catégorie travail "tendu" ("high-strain" job) et 69,1% d’entre elles avaient eu un faible soutien social au travail ("Iso-strain"). Les facteurs de risque associés à un travail "tendu" étaient : un faible soutien social au travail, certains secteurs d’activité et niveaux de compétences, le fait de travailler plus de 35 heures par semaine, les horaires irréguliers, la posture de travail, le port de charges lourdes, le jeune âge des mères, une immigration ≥ 5 ans, un bas niveau d’éducation, la monoparentalité et un revenu annuel du ménage <50 000$. Le troisième article a évalué l’association entre les contraintes psychosociales au travail et les symptômes dépressifs majeurs chez les femmes enceintes au travail (N=3 765). Dans les analyses bivariées et multivariées, les femmes enceintes qui avaient un "high-strain job" ou un "Iso-strain" présentaient davantage de symptômes dépressifs majeurs que les autres sous-groupes. Les contraintes psychosociales au travail étaient associées aux symptômes dépressifs majeurs lorsqu’on prenait en compte les autres facteurs organisationnels et les facteurs personnels auxquels elles étaient confrontées à l’extérieur de leur milieu de travail. Notre étude confirme les évidences accumulées en référence aux modèles théoriques "demande-contrôle" et "demande-contrôle-soutien" de Karasek et Theorell. L’impact de ce dernier et le rôle crucial du soutien social au travail ont été mis en évidence chez les femmes enceintes au travail. Cependant, l’effet "buffer" du modèle "demande-contrôle-soutien" n’a pas été mis en évidence. Le quatrième article a permis d’évaluer l’exposition aux contraintes psychosociales au travail chez les femmes enceintes au travail et en arrêt de travail pour retrait préventif et de mesurer l’association entre les contraintes psychosociales au travail et les symptômes dépressifs majeurs en fonction du moment du retrait préventif (N=3 043). À 24-26 semaines de grossesse, les femmes enceintes en retrait préventif du travail (31,4%) avaient été plus exposées à un "high-strain job" (31,0% vs 21,1%) et à un "Iso-strain" (21,0% vs 14,2%) que celles qui continuaient de travailler (p<0,0001); et elles avaient des proportions plus élevées de symptômes dépressifs majeurs. Après ajustement pour les facteurs de risque personnels et professionnels, "l’Iso-strain" restait significativement associé aux symptômes dépressifs majeurs chez les femmes qui continuaient de travailler tout comme chez celles qui ont cessé de travailler, et cela quel que soit leur durée d’activité avant le retrait préventif du travail (4 à 12 semaines/ 13 à 20 semaines/ ≥ 21 semaines). Les contraintes psychosociales au travail représentent un important facteur de risque pour la santé mentale des travailleuses enceintes. Malgré l’application du programme "pour une maternité sans danger" il s’avère nécessaire de mettre en place dans les milieux de travail, des mesures de prévention, de dépistage et d’intervention afin de réduire la prévalence des symptômes dépressifs prénataux et l’exposition aux contraintes psychosociales au travail pour prévenir les complications maternelles et néonatales. D’autant plus que, la dépression prénatale est le principal facteur de risque de dépression postpartum, de même que les enfants nés de mères souffrant de dépression sont plus à risque de prématurité et de petit poids de naissance. / The goal of our thesis was to evaluate psychosocial work demands and major depressive symptoms among pregnant women. More specifically, we evaluated factors associated with major depressive symptoms, "high-strain" or "Iso-strain" jobs, and measure the association between those psychosocial work demands and major depressive symptoms among pregnant workers. Data analyzed are from the Montreal Prematurity Study, a prospective cohort study conducted in Montréal from May 1999 to April 2004. The study looked at prematurity among 5337 pregnant women recruited at 24-26 weeks of pregnancy in four hospitals in Montréal (Québec, Canada). The CES-D scale (Center for Epidemiological Studies Depression Scale) was used to measure major depressive symptoms (CES-D score ≥23). Karasek's abbreviated scale was used to measure psychosocial work demands. Four scientific articles have been written about the current study and will be submitted to peer-reviewed journals. The objectives of the first article were to compare the prevalence of major depressive symptoms between subgroups of pregnant women: working women, women who had stopped working, housewives and students; and to identify risk factors for major depressive symptoms during pregnancy. At 24-26 weeks of pregnancy, prevalence of major depressive symptoms was 11.9% (11.0–12.8%) for all pregnant women (N=5 337). Working women had lower rates of major depressive symptoms [7,6% (6,6-8,7%); n=2 514] than housewives, for whom prevalence was highest [19,1% (16,5-21,8%); n=893], followed by women who had stopped working [14,4% (12,7-16,1%); n=1 665] and students [14,3% (10,3-19,1%); n=265]. Personal characteristics (non-occupational) associated with major depressive symptoms were, after adjusting for all variables, employment status, low level of education, low social support outside of work, having experienced acute stressful events, lack of money for basic needs, experiencing marital strain, chronic health problem, country of birth, and smoking. The objective of the second article was to describe the exposure to psychosocial work demands and to identify factors that are associated among pregnant women in Montréal, Québec (N=3 765). In total, 24.4% of pregnant women were exposed to "high-strain" jobs and the proportion of workers exposed to "Iso-strain" was 69.1%. Risk factors associated with "high-strain" jobs were as follows: low social support at work, some sector of activity and skill level, working over 35 hours a week, irregular schedules, posture at work, lifting loads, young age of mothers, immigration ≥ 5 years, low level of education, single parenthood, and annual household income <$50,000. The third article evaluated the association between psychosocial work demands and major depressive symptoms among working pregnant women (N=3 765). In bivariate and multivariate analyses, pregnant women who had "high-strain" or "Iso-strain" jobs were more likely to have major depressive symptoms. Psychosocial work demands were associated with the mental health of pregnant women, when other organizational and personal factors which they encountered outside the work settings were taken into account. Our study confirms accumulated findings related to Karasek and Theorell's "demand-control" and "demand-control-support" theoretical models. The impact of the "demand-control-support" model and the critical role of social support at work have been demonstrated among working pregnant women. The "buffer" hypothesis of "demand-control-support" model was refuted. The objectives of the fourth article were as follows: assess exposure to psychosocial work demands among working pregnant women and women on preventive withdrawal from work; and measure the association between psychosocial work demands and major depressive symptoms, according to time of withdrawal from work (N=3 043). At 24-26 weeks of pregnancy, women on preventive withdrawal from work (31.4%) had been more exposed to "high-strain" jobs (31.1% vs. 21.1%) and "Iso-strain" (21.0% vs. 14.2%) than those who continued to work (p<0.0001), and had higher proportions of major depressive symptoms. After adjustment for personal and professional risk factors, "Iso-strain" remained significantly associated with major depressive symptoms in working women and women on preventive withdrawal from work, regardless of duration of activity before withdrawal (4 to 12 weeks/ 13 to 20 weeks/ ≥21 weeks). Psychosocial work demands are an important risk factor for the mental health of pregnant workers. Despite the application of preventive measures during pregnancy, screening and intervention measures should be implemented in workplaces to reduce the prevalence of prenatal mental health problems and exposure to psychosocial work demands so as to prevent maternal and neonatal complications. In addition, prenatal depression is the main risk factor for postpartum depression, and infants born of mothers who suffer from depression are at higher risk of prematurity and low birth weight.
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Contraintes psychosociales au travail et symptômes dépressifs majeurs chez les femmes enceintes

Fall, Aïssatou 03 1900 (has links)
Notre thèse de doctorat a pour but d’évaluer les contraintes psychosociales au travail et les symptômes dépressifs majeurs chez les femmes enceintes. Plus spécifiquement, il est question d’identifier les facteurs associés aux symptômes dépressifs majeurs, à une tension psychologique au travail ou travail "tendu" ("high-strain" job), à un travail "tendu" avec un faible soutien social au travail ("Iso-strain"), et enfin d’évaluer l’association entre ces contraintes psychosociales au travail et les symptômes dépressifs majeurs chez les femmes enceintes au travail. Les données analysées sont issues de l’Étude Montréalaise sur la Prématurité, une étude de cohorte prospective menée entre mai 1999 et avril 2004, auprès de 5 337 femmes enceintes interviewées à 24-26 semaines de grossesse dans quatre hôpitaux de l’île de Montréal (Québec, Canada). L’échelle CES-D (Center for Epidemiological Studies Depression Scale) a été utilisée pour mesurer les symptômes dépressifs majeurs (score CES-D ≥23). L’échelle abrégée de Karasek a été utilisée pour mesurer les contraintes psychosociales au travail. La présente étude a conduit à la rédaction de quatre articles scientifiques qui seront soumis à des revues avec comité de pairs. Le premier article a permis de comparer la prévalence des symptômes dépressifs majeurs dans différents sous-groupes de femmes enceintes : femmes au foyer, femmes au travail, femmes en arrêt de travail, femmes aux études et de rechercher les facteurs de risque associés aux symptômes dépressifs majeurs pendant la grossesse. À 24-26 semaines de grossesse, la prévalence des symptômes dépressifs majeurs était de 11,9% (11,0-12,8%) pour l’ensemble des femmes enceintes à l’étude (N=5 337). Les femmes enceintes au travail avaient une proportion de symptômes dépressifs moins élevée [7,6% (6,6-8,7%); n=2 514] par rapport aux femmes enceintes au foyer qui avaient les prévalences les plus élevées [19,1% (16,5-21,8%); n=893], suivi des femmes enceintes en arrêt de travail [14,4% (12,7-16,1%); n=1 665] et des femmes enceintes aux études [14,3% (10,3-19,1%); n=265]. Les caractéristiques personnelles (non professionnelles) associées aux symptômes dépressifs majeurs étaient, après ajustement pour toutes les variables, le statut d’emploi, un faible niveau d’éducation, un faible soutien social en dehors du travail, le fait d’avoir vécu des événements stressants aigus, d’avoir manqué d’argent pour les besoins essentiels, les difficultés relationnelles avec son partenaire, les problèmes de santé chronique, le pays de naissance et le tabagisme. Le deuxième article avait pour objectif de décrire l’exposition aux contraintes psychosociales au travail et d’identifier les facteurs qui y sont associés chez les femmes enceintes de la région de Montréal, au Québec (N=3 765). Au total, 24,4% des travailleuses enceintes se trouvaient dans la catégorie travail "tendu" ("high-strain" job) et 69,1% d’entre elles avaient eu un faible soutien social au travail ("Iso-strain"). Les facteurs de risque associés à un travail "tendu" étaient : un faible soutien social au travail, certains secteurs d’activité et niveaux de compétences, le fait de travailler plus de 35 heures par semaine, les horaires irréguliers, la posture de travail, le port de charges lourdes, le jeune âge des mères, une immigration ≥ 5 ans, un bas niveau d’éducation, la monoparentalité et un revenu annuel du ménage <50 000$. Le troisième article a évalué l’association entre les contraintes psychosociales au travail et les symptômes dépressifs majeurs chez les femmes enceintes au travail (N=3 765). Dans les analyses bivariées et multivariées, les femmes enceintes qui avaient un "high-strain job" ou un "Iso-strain" présentaient davantage de symptômes dépressifs majeurs que les autres sous-groupes. Les contraintes psychosociales au travail étaient associées aux symptômes dépressifs majeurs lorsqu’on prenait en compte les autres facteurs organisationnels et les facteurs personnels auxquels elles étaient confrontées à l’extérieur de leur milieu de travail. Notre étude confirme les évidences accumulées en référence aux modèles théoriques "demande-contrôle" et "demande-contrôle-soutien" de Karasek et Theorell. L’impact de ce dernier et le rôle crucial du soutien social au travail ont été mis en évidence chez les femmes enceintes au travail. Cependant, l’effet "buffer" du modèle "demande-contrôle-soutien" n’a pas été mis en évidence. Le quatrième article a permis d’évaluer l’exposition aux contraintes psychosociales au travail chez les femmes enceintes au travail et en arrêt de travail pour retrait préventif et de mesurer l’association entre les contraintes psychosociales au travail et les symptômes dépressifs majeurs en fonction du moment du retrait préventif (N=3 043). À 24-26 semaines de grossesse, les femmes enceintes en retrait préventif du travail (31,4%) avaient été plus exposées à un "high-strain job" (31,0% vs 21,1%) et à un "Iso-strain" (21,0% vs 14,2%) que celles qui continuaient de travailler (p<0,0001); et elles avaient des proportions plus élevées de symptômes dépressifs majeurs. Après ajustement pour les facteurs de risque personnels et professionnels, "l’Iso-strain" restait significativement associé aux symptômes dépressifs majeurs chez les femmes qui continuaient de travailler tout comme chez celles qui ont cessé de travailler, et cela quel que soit leur durée d’activité avant le retrait préventif du travail (4 à 12 semaines/ 13 à 20 semaines/ ≥ 21 semaines). Les contraintes psychosociales au travail représentent un important facteur de risque pour la santé mentale des travailleuses enceintes. Malgré l’application du programme "pour une maternité sans danger" il s’avère nécessaire de mettre en place dans les milieux de travail, des mesures de prévention, de dépistage et d’intervention afin de réduire la prévalence des symptômes dépressifs prénataux et l’exposition aux contraintes psychosociales au travail pour prévenir les complications maternelles et néonatales. D’autant plus que, la dépression prénatale est le principal facteur de risque de dépression postpartum, de même que les enfants nés de mères souffrant de dépression sont plus à risque de prématurité et de petit poids de naissance. / The goal of our thesis was to evaluate psychosocial work demands and major depressive symptoms among pregnant women. More specifically, we evaluated factors associated with major depressive symptoms, "high-strain" or "Iso-strain" jobs, and measure the association between those psychosocial work demands and major depressive symptoms among pregnant workers. Data analyzed are from the Montreal Prematurity Study, a prospective cohort study conducted in Montréal from May 1999 to April 2004. The study looked at prematurity among 5337 pregnant women recruited at 24-26 weeks of pregnancy in four hospitals in Montréal (Québec, Canada). The CES-D scale (Center for Epidemiological Studies Depression Scale) was used to measure major depressive symptoms (CES-D score ≥23). Karasek's abbreviated scale was used to measure psychosocial work demands. Four scientific articles have been written about the current study and will be submitted to peer-reviewed journals. The objectives of the first article were to compare the prevalence of major depressive symptoms between subgroups of pregnant women: working women, women who had stopped working, housewives and students; and to identify risk factors for major depressive symptoms during pregnancy. At 24-26 weeks of pregnancy, prevalence of major depressive symptoms was 11.9% (11.0–12.8%) for all pregnant women (N=5 337). Working women had lower rates of major depressive symptoms [7,6% (6,6-8,7%); n=2 514] than housewives, for whom prevalence was highest [19,1% (16,5-21,8%); n=893], followed by women who had stopped working [14,4% (12,7-16,1%); n=1 665] and students [14,3% (10,3-19,1%); n=265]. Personal characteristics (non-occupational) associated with major depressive symptoms were, after adjusting for all variables, employment status, low level of education, low social support outside of work, having experienced acute stressful events, lack of money for basic needs, experiencing marital strain, chronic health problem, country of birth, and smoking. The objective of the second article was to describe the exposure to psychosocial work demands and to identify factors that are associated among pregnant women in Montréal, Québec (N=3 765). In total, 24.4% of pregnant women were exposed to "high-strain" jobs and the proportion of workers exposed to "Iso-strain" was 69.1%. Risk factors associated with "high-strain" jobs were as follows: low social support at work, some sector of activity and skill level, working over 35 hours a week, irregular schedules, posture at work, lifting loads, young age of mothers, immigration ≥ 5 years, low level of education, single parenthood, and annual household income <$50,000. The third article evaluated the association between psychosocial work demands and major depressive symptoms among working pregnant women (N=3 765). In bivariate and multivariate analyses, pregnant women who had "high-strain" or "Iso-strain" jobs were more likely to have major depressive symptoms. Psychosocial work demands were associated with the mental health of pregnant women, when other organizational and personal factors which they encountered outside the work settings were taken into account. Our study confirms accumulated findings related to Karasek and Theorell's "demand-control" and "demand-control-support" theoretical models. The impact of the "demand-control-support" model and the critical role of social support at work have been demonstrated among working pregnant women. The "buffer" hypothesis of "demand-control-support" model was refuted. The objectives of the fourth article were as follows: assess exposure to psychosocial work demands among working pregnant women and women on preventive withdrawal from work; and measure the association between psychosocial work demands and major depressive symptoms, according to time of withdrawal from work (N=3 043). At 24-26 weeks of pregnancy, women on preventive withdrawal from work (31.4%) had been more exposed to "high-strain" jobs (31.1% vs. 21.1%) and "Iso-strain" (21.0% vs. 14.2%) than those who continued to work (p<0.0001), and had higher proportions of major depressive symptoms. After adjustment for personal and professional risk factors, "Iso-strain" remained significantly associated with major depressive symptoms in working women and women on preventive withdrawal from work, regardless of duration of activity before withdrawal (4 to 12 weeks/ 13 to 20 weeks/ ≥21 weeks). Psychosocial work demands are an important risk factor for the mental health of pregnant workers. Despite the application of preventive measures during pregnancy, screening and intervention measures should be implemented in workplaces to reduce the prevalence of prenatal mental health problems and exposure to psychosocial work demands so as to prevent maternal and neonatal complications. In addition, prenatal depression is the main risk factor for postpartum depression, and infants born of mothers who suffer from depression are at higher risk of prematurity and low birth weight.
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Les codes de conduite sont-ils effectifs ? le cas de la maquiladora du Guatemala

Saulnier, Anne-Marie January 2006 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.

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