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Les enclaves résidentielles introverties dans la communauté métropolitaine de Montréal, une étape ultime vers la fermeture résidentielle.Bouguessa, Abdelhak 03 1900 (has links)
Ce projet de recherche s'articule sur la validation de notre hypothèse qui affirme que
l’introversion résidentielle dans la communauté métropolitaine de Montréal (CMM), ce
n’est qu'une étape ultime vers la fermeture résidentielle. Ainsi, que ces lotissements
prennent d’autres formes d’enclosure, qui diffèrent du modèle des Gated Communities
(GCs) étatsuniennes. Ce dernier se caractérise par la clôture, la gouvernance privée, le
marquage d’entrée par les portails et le flicage à travers la vidéosurveillance. Cette
enclosure introvertie se réalise par la forme urbaine ̶ semi-fermée ̶ des ensembles
résidentiels. Cependant, ces enclaves montréalaises se dirigent vers le modèle
d’enclavement francilien; qui se caractérise par le passage doux (inaperçu) vers la
fermeture résidentielle (Paquot, 2009).
Précisément, nous viserons à étudier la typo-morphologie du phénomène des GCs et ses
impacts par la rupture physico-spatiale, et par la ségrégation socio-spatiale sur le territoire
urbain et suburbain. Notre champ d’expérimentation est la CMM. Cependant, une revue
critique de la littérature sur le phénomène dans quatre territoires des pays suivants : au
Canada, dans l’Ouest canadien, en France, dans l’Île-de-France, au Mexique, dans la région
métropolitaine de Puebla et aux États-Unis à Los Angeles, nous a permis de tirer des
conclusions en matière de définition et de divergence.
La définition des GCs selon la littérature actuelle est très restreinte, elle exclut d’autres
types enclos qui ne se renferment pas avec leurs clôtures, mais beaucoup plus avec leurs
formes urbaines semi-fermées. Ces derniers types nous l’avions destinée à une nouvelle
désignation : enclaves résidentielles introverties (ERI). Cela est après avoir réfuté la
désignation d'« enclave résidentielle » utilisée par les auteurs francophones. Cette dernière
n’est pas précise, elle inclut notamment tous les ensembles résidentiels qui se distinguent
avec leur style individualisé par apport à leurs alentours, voire même si leur forme urbaine
est ouverte. En outre, nous voulons démontrer que ces formes urbaines semi-fermées sont
vraiment des lacunes au niveau des ententes conclues entre la ville (autorité locale) et les
promoteurs au Québec.
Ces formes urbaines sont en antinomie avec les principes du développement durable. Elles
rendent la possibilité d’offrir un transport écologique impossible, leur structure est
irréversible sauf si l'on va recourir à la démolition de certaines maisons pour désenclaver
l’ensemble. Ces lotissements semi-fermés empêchent la circulation en éliminant la
connexion de leurs rues intérieures avec le reste des voies passantes qui tissent le tissu
urbain toutes autour. Parfois le panneau « cul-de-sac » garantit l’exclusivité des rues
intérieures de l’ensemble résidentiel. Cette forme urbaine encourage les déplacements
massifs en automobile vers les lieux de travail, étant donné qu'elle est localisée souvent loin des voies desservies par le transport en commun. En outre, cette forme semi-fermée complique l’intervention des pompiers en cas d’incendie. / This research focuses on the validation of our hypothesis which states that residential
introversion in the metropolitan community of Montreal (MCM) is only the last step of
residential closure. These developments are taking other forms of enclosure which differ
from the design of American gated communities (GCs). These communities are
characterized by the enclosure, private governance, policing through video surveillance and
the marking of entry by gates. The introverted enclosure is achieved by the urban form
semi-closed of residential development. However, these enclaves are like the model of
closed developments in Île-de-France. This later is characterized by the uncontrolled
progression to closed residential development (Paquot, 2009).
Precisely, we shall study the typo-morphology of the phenomenon of GCs and their
impacts of physical rupture and social-space segregation of urban and suburban territory.
Our area of experimentation is the MCM, however, a criticized review of literature that
analyses the phenomenon in four countries (the Canadian West; Île-de-France, France;
Puebla, Mexico; and Los Angeles, United States of America) allowed us to draw
conclusions regarding the divergence of definitions.
The definition of GCs according to the current literature is very limited. It excludes other
types of residential closing that are not characterised by their fences, but more with their
semi-enclosed urban forms. So, we have refuting the label of "residential enclave" used by
French authors, and then we have assigned these types a new designation: introverted
residential enclaves (IRE). Our resentment is that the term of enclave residential is not
precise: it includes the residential development that stands out with individual style by
contributing to its surroundings, even if the urban form is open. Furthermore, we show that
these semi-enclosed urban forms are indeed gaps in conventions between the local
authorities and developers in Quebec.
These urban forms are in contradiction with the principles of sustainable development.
They imped the possibility of providing an ecological transport. Their structure is
irreversible, without the demolition of certain houses in order to open up the whole. These
shapes prevent also pedestrian traffic. Sometimes the panel "cul-de-sac" guarantees
exclusivity of internal streets to their resident. / Plusieurs logiciels utilisés dans la réalisation des pièces graphiques incluses dans ce mémoire : ArcGIS 10; Autocad 2012; GIS Consortium de la Ville de Chicago; PowerPoint 2010, Photoshop... etc.
Notre recherche est la première et la seule qui aborde le phénomène de l'introversion résidentielle au Québec. Elle se focalise sur le postulat de la représentation du phénomène de l’introversion résidentielle autant qu’une forme urbaine fermée ou semi-fermée d’une descendance accouplée aux GCs étatsuniennes.
De la gated community américaine vers l’enclave francilienne, à l’introversion résidentielle montréalaise. À l'aide de notre analyse typo-morphologique, basée principalement sur la théorie de Rossi (1966), nous avons dévoilé sur un nouveau fait urbain qui existe dans la communauté métropolitaine de Montréal. Nous l'avions désigné par : enclaves résidentielles introverties (ERI).
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Les enclaves résidentielles introverties dans la communauté métropolitaine de Montréal, une étape ultime vers la fermeture résidentielleBouguessa, Abdelhak 03 1900 (has links)
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