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« Kairos », le temps de la fin. Lecture philosophique de saint Paul / "Kairos", time of the end. Philosophical reading of saint Paul

Dieudonné, Manuel 13 December 2014 (has links)
Ho kairos sunestalmenos estin, « le temps est écourté », écrit saint Paul à la communauté de Corinthe. La proclamation chrétienne plonge en effet le croyant dans une temporalité abrégée, pressée, contractée, comprise entre la Résurrection et la Parousie. La fin des temps est donc à la fois existentiellement imminente (« le Jour est tout proche ») et chronologiquement indéterminée (« le Jour du Seigneur vient comme un voleur dans la nuit »). Frappée par la surrection brutale d'une telle de crise dans la fluence chronologique, l'existence ne peut qu'en être sidérée. Cependant, malgré la pénurie d'avenir, le temps n'en continue pas moins d'affluer, et de l'angoisse (thlipsis) suscitée doit rejaillir une retemporalisation du temps lui-même. Explorer la temporalité à partir de l'imminence et de l'indétermination de la fin, expliciter le phénomène du temps à partir l'inquiétude eschatologique : telle est la tâche principale de ce travail. Kairos est le nom d'une telle tension existentielle chez Paul, dont les épîtres fournissent un riche matériau philosophique. Martin Heidegger a proposé en 1920 une approche phénoménologique du temps à partir de la situation d'urgence décrite dans l'épistolaire paulinien (Phénoménologie de la vie religieuse). Il était nécessaire d'en développer les prémices. Nous montrons d'abord, par une approche historique, que la conception paulinienne du kairos n'est réductible ni à l'épistémè grecque ni au « cosmos culturel » juif. Nous montrons également, par une herméneutique existentielle, que la tension du kairos (où se mêlent présence et attente) se résout dialectiquement dans une forme inédite de liberté. Nous détaillons enfin, puisqu'un certain savoir est toujours afférant à une situation temporelle critique, les nouveautés anthropologiques (renouvellement de la compréhension de l'homme), sociales (renouvellement de la signification de la communauté) et politiques (renouvellement du rapport au politique) dont l'expérience chrétienne primitive est féconde. / Ho kairos sunestalmenos estin, "time is shortened", wrote saint Paul to the community of Corinth. The christian proclamation actually takes the believer into an abriged, squeezed, condensed temporality bound by the Resurrection and the Parousia. The end of time is therefore both existentially imminent ("the Day is near") and chronologically undefined ("the Day of the Lord will come as a thief in the night"). Struck by the sudden uplifting of such a crisis in the chronological flow, the existence is necessarily stunned. However, despite the lack of future, time is still flowing and generates anxiety (thlipsis) from which must spring out a temporal delimitation of time itself. The exploration of temporality from the imminence and the indeterminacy of the end and the explication of the time phenomenon using the eschatological anxiety are the objects of this work. For Paul, whose epistles constitute a rich philosophical material, that existential tension is referred to as Kairos. Martin Heidegger, in 1920, proposed a phenomenological approach of time based on the situation of urgency described in the Pauline epistolary (Phenomenology of Religious Life). It was necessary to develop those first signs. First, by means of an historical approach, we point out that the pauline conception of Kairos can neither be reduced to the Greek espitémè nor to the Jewish "cultural cosmos". Using existential hermeneutics, we also show that the tension of the kairos (where presence and wait mingle) is dialectically resolved by an unprecedented freedom. Finally, since a certain knowledge is always pertaining to a critical temporal situation, we detail the anthropological (understanding of man renewed), social (significance of the community renewed) and political (relation to politics renewed) innovations of which the primitive christian experience is full of.
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De la maladie contagieuse à la fin des temps dans "la montagne magique", "la peste", "l’amour aux temps du choléra" et "Némésis" / From contagious disease to the end of times in "the magic mountain", "the plague", "love in the time of cholera" and "Nemesis"

Villate Torres, Lina Patricia 27 November 2018 (has links)
À partir de l’étude de deux romans européens et de deux des Amériques, la présente thèse de doctorat examine la manière dont la maladie contagieuse sert de métaphore à la crise. Elle poursuit un triple objectif. Au niveau individuel, on démontre le rôle actif de chacun face à la maladie, puisque tant les médecins que les malades font appel à l’inventivité afin de lutter contre le fléau. Au niveau social, on prouve que la contagion sert d’argument pour stigmatiser et discriminer l’Autre que l’on considère comme menaçant. Au niveau politique, on souligne l’importance d’un compromis individuel et collectif dans la gestion des risques car les fictions illustrent les effets catastrophiques lorsque les États sont incapables d’assurer la protection de la santé des populations (vols, pillages, recherche prétendue de coupables et mise à mort des innocents). / The aim of this doctoral thesis is to examine how the contagious disease serves as a metaphor to the crises by comparing two novels from Europe and two from North and South America. It pursues a triple objective. First, we demonstrate, at the individual level, that each person plays an active role when confronted with a disease, both doctors and patients fight against the plague through inventiveness and resourcefulness. Second, we prove, at a social level that contagion can be used as an argument to stigmatize and to discriminate those who are considering threatening. At a political level, we emphasize the importance of individual and collective compromises when facing the risk. The novels illustrate the catastrophic consequences when states are unable to manage risk and to protect populations from danger. Some of these consequences might be: thefts, looting, scapegoat designation and killing innocent people.
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Genèse et Apocalypse dans la poésie de Pierre Jean Jouve, de Pierre Emmanuel et d'Odysséas Elytis / Genesis and Apocalypse in the poetry of Pierre Jean Jouve, Pierre Emmanuel and Odysseus Elytis

Nikou, Christos 19 January 2015 (has links)
Relier le premier livre de la Bible au dernier, la Genèse à l’Apocalypse, c’est suivre toutes les étapes du dessein divin, de ce qu’on appelle en mythocritique biblique un ur-mythos (création, chute, rédemption), la Bible, cet immense réservoir d’images, de récits et de mythes, ayant nourri, selon Northrop Frye, l’imagination de l’Occident comme une unité. Dans un premier temps, nous examinerons, au niveau structural, l’articulation de la Genèse et de l’Apocalypse en nous intéressant aux convergences et aux divergences des textes génésiaque et johannique afin d’interroger leur sens, leur contenu et leur nature, la Genèse annonçant l’Apocalypse et l’Apocalypse réécrivant la Genèse. Lors des lectures transversales des deux livres bibliques, nous verrons comment s’opère l’interaction entre le texte biblique et le texte poétique dans le but de mettre en évidence les conditions des différentes réécritures poétiques.Dans un deuxième temps, nous étudierons la rémanence de ces deux livres bibliques dans l’oeuvre poétique de trois poètes majeurs du XXe siècle et dont les affinités sont nombreuses : Pierre Jean Jouve, Pierre Emmanuel et Odysséas Elytis (Prix Nobel de littérature en 1979). Révéler les éléments significatifs, les mythes, les épisodes et les images de la Genèse et de l’Apocalypse dans leur poésie et amorcer une réflexion sur la manière dont ces poètes s’approprient et réactivent l’union étroite du début à la fin, de la création et du péché à la fin des temps et à la rédemption, c’est l’enjeu de ce travail. Comment et pour quelles raisons les poètes s’inspirent-t-ils de ces livres bibliques ? Comment et par quels moyens les poètes évoquent-ils l’expérience poétique ou même l’histoire à travers ces deux mythes d’origine biblique ? En guise de réponse, Mallarmé disait à René Ghil qu’« on ne peut se passer d’Éden ». En effet, nous ne saurons nous passer de notre Éden... ni de notre Apocalypse. / Connecting the Bible from Genesis to Revelation, is to follow the steps of the divine purposem so-called ur-mythos (creation, fall, redemption) in biblical mythocriticism, the Bible, this huge reservoir of images, stories and myths, having influenced, according to Northrop Frye, the Western imagination as a unity. As part of this work, we examine at a structural level, the linking of Genesis and Revelation by evaluating the convergences and divergences in the text to explore their meaning, content and nature. Genesis announces the coming of the Apocalypse and Revelation re-writes Genesis. Traverse reading of the Bible shows how the interaction takes place between the biblical text and the poetic text, thus highlight the different conditions of poetic rewritings.We will emphasize the convincing presence of these two biblical books, in the poetic works of Pierre Jean Jouve, Pierre Emmanuel and Odysseus Elytis (Nobel Prize in Literature in 1979), major poets of the twenthieth century whose affinities are many, by revealing the significant biblical elements, myths, images and episodes from Genesis and Revelation in their poetry, then investigate how theses poets appropriated and galvanize this unity from the beginning of the creation to the end of time, from the original sin to the redemption. The question is how and why are these poets inspired from these two books of the Bible? How and by what methods do these poets evoke the poetic experience or even the history through these two biblical myths? Mallarmé said to René Ghil that ’’one cannot get beyond Eden’’. After all, we cannot go beyond our Eden... and our Apocalypse.

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