Spelling suggestions: "subject:"bfinancial hegemony"" "subject:"1financial hegemony""
1 |
A economia brasileira perante a crise internacional de 2008Paixão, Ivan de Andrade 04 November 2013 (has links)
Made available in DSpace on 2016-04-26T20:48:39Z (GMT). No. of bitstreams: 1
Ivan de Andrade Paixao.pdf: 2341159 bytes, checksum: 62ae86b4eb08d6b18980776b56ede1bd (MD5)
Previous issue date: 2013-11-04 / The present dissertation aims at analyzing Brazil s response to the 2008 world crisis,
taking into consideration the country s recent history and its economic dilemmas. The
argument takes into consideration theories about the crisis of Capitalism (Marx, Keynes, and
Minsky), as well as an analysis of how Globalization has fostered financial agendas at large in
a world scale, downplaying country-specific performances. In the Brazilian case, a review of
the last two decades is paramount because it shows a changing economic scenario, which in
turn allows for a better understanding of Brazil vis-à-vis the world crisis / A presente dissertação procura analisar o comportamento do Brasil em face da crise
mundial, deflagrada em 2008, levando em consideração a história recente do país e seus
dilemas econômicos. São considerados os aspectos teóricos ligados à crise do capitalismo
(Marx, Keynes e Minsky), bem como a analise de como a globalização gerou a supremacia
dos interesses financeiros em ampla escala, influenciando negativamente o desempenho dos
países. No caso brasileiro, a retrospectiva das últimas duas décadas torna-se importante
porque apresenta um cenário econômico em transformação, o que permite compreender o
desempenho brasileiro diante da crise
|
2 |
Dilemas para o desenvolvimento : a hegemonia financeira nos governos Lula (2003-2010)Silva, Felipe Henrique Gonçalves da January 2018 (has links)
Orientador: Prof. Dr. Giorgio Romano Schutte / Tese (doutorado) - Universidade Federal do ABC, Programa de Pós-Graduação em Ciências Humanas e Sociais, São Bernardo do Campo, 2018. / A partir da crise financeira do final da década de 1990, surgiram propostas econômicas "pósneoliberais" no Brasil e na América Latina que colocaram no centro do discurso econômico a retomada do papel do Estado como indutor do crescimento econômico e da distribuição de renda. Foi nesse contexto que esta pesquisa analisou os debates sobre a caracterização do perfil econômico dos governos Lula (2003-2010) e o desempenho e atuação das frações de classe dominantes. Foram abordados temas como desenvolvimento econômico, financeirização, dívida pública, vulnerabilidade externa, política monetária e fiscal de modo a evidenciar de que forma a hegemonia do setor financeiro e a incapacidade política do governo Lula de quebrar esse poder se transformaram em um limite para avançar com políticas de desenvolvimento. Para tanto, foram apresentados dados de desempenho econômico e taxas de rentabilidade e analisadas as frações de classe existentes no bloco no poder. Sob elevadas taxas de juros reais, impediu-se que a dívida pública fosse um instrumento de financiamento do investimento público para tornar-se espaço de alocação de recursos com elevada rentabilidade e baixo risco, desestimulando as atividades produtivas e drenando a riqueza nacional por intermédio de um sistema tributário regressivo. Por meio dos elevados ganhos de rentabilidade e de elementos determinantes da política econômica, identificamos o protagonismo exercido pela fração bancário-financeira no interior do bloco no poder e a consolidação da hegemonia financeira como um decisivo limite estrutural para o desenvolvimento, expansão e aprofundamento da distribuição de renda. / After 1990¿s financial crisis, "post-neoliberal" economic proposals appeared in Brazil and Latin
American and focused on the recovery of the role of the State as inductor of economic growth and income distribution. In this context, the present study has analyzed the debates about the characterization of the economic profile of Lula¿s terms (2003-2010) and the performance and operation of dominant classes. Themes such as economic development, financialization, government debt, external vulnerability, monetary and tax policy were discussed to evidence how the hegemony of the financial sector and the political inability of Lula¿s government to break this power have become a limitation to the advance of development policies. For this purpose, we have presented economic performance data and rates of return and analyzed class sectors existing in the ruling block. Under high real interest rates, government debt did not become a tool for financing public investment. Instead it became a target of resource allocation with high profit and low risk, discouraging productive areas and draining national wealth through a regressive tax system. By means of high profitability and determining elements of the economic policy we have identified the protagonism of the banking-financial sector inside the ruling power and the consolidation of the financial hegemony as a defining structural limit to development, expansion and deepening of income distribution.
|
3 |
Globalisation, communication et champ du pouvoir. Une socio-économie comparée des structures actionnariales et dirigeantes des groupes de médias et des entreprises dans le domaine des Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication en Europe et aux États-UnisGeuens, Geoffrey 22 May 2007 (has links)
Les « Nouvelles Technologies de lInformation et de la Communication » (NTIC) font aujourdhui lobjet dune abondante littérature, tant francophone quanglo-saxonne. Lobjectif de la thèse était précisément de soumettre à lanalyse critique cette prolifération de discours le plus souvent clichés associés, pour les uns, à la « société de linformation », pour les autres, à la « mondialisation » de léconomie qui forment presque un discours social à part entière, et dont lun des traits communs est notamment de révoquer en doute, à lexemple des phénomènes examinés sous le point de vue quils adoptent, les principaux référents théoriques dantan. Les « idéologèmes » véhiculés par ce discours social, on la montré, relèvent pour lessentiel de trois grandes catégories particulièrement saillantes, organisées en loccurrence sous la forme de trois binômes largement reçus, qui tendent à fonctionner comme des structures de pensée communes :
a)Privatisation/désétatisation. La croyance en lomnipotence des communications de masse a généralement son corollaire dans la mise à mort symbolique de lÉtat. Nés de lautorité publique mais arrivés à maturité, les « nouveaux médias » et les NTIC libéralisés auraient enfin acquis leur autonomie et placeraient nos sociétés à lenseigne du réticulaire marchand. La « nouvelle économie » en réseaux se serait définitivement libérée de la tutelle politique, pour le meilleur (dynamisme, efficacité, compétitivité) comme pour le pire (marchandisation, affaiblissement de lÉtat, soumission du politique), selon le point de vue adopté à légard de ces évolutions données pour inévitables ;
b)Mondialisation/déterritorialisation. Linternationalisation des structures de pouvoir des groupes de communication entretient une relation organique avec la dépolitisation du secteur. Cest que lexplication majeure de la disjonction État/médias réside, justement, dans la logique de dissociation croissante entre lespace démocratique national et les réseaux technologiques mondiaux. Les nouveaux conglomérats de linformation sidentifieraient alors à des géants transnationaux apatrides et déterritorialisés. Quant à la « financiarisation » des industries culturelles, elle annoncerait la fin des actionnaires de références nationaux et lavènement parallèle dune nouvelle économie sappuyant sur une multitude de petits porteurs disséminés aux quatre coins de la planète dont les investisseurs institutionnels constituent, en quelque sorte, le modèle le plus abouti ;
c)Libéralisation/dérégulation. La « dépolitisation » et la « globalisation » des industries technologiques auraient instauré un marché débarrassé des entraves et des privilèges associés aux anciens opérateurs publics. Décidées au nom du libéralisme économique, les réformes de dérégulation adoptées dès le début des années 80 auraient ainsi abouti à la décomposition des antiques monopoles et à la mise en concurrence dentités industrielles isolées les unes des autres. Quant aux conquérants de la Silicon Valley, Media Moguls et autres Tycoons, ils seraient en quelque sorte les effigies suprêmement individuelles de cette métamorphose du « capitalisme numérique » : autant de managers déracinés, dépeints comme dinfatigables compétiteurs apolitiques, engagés dans une course féroce au gigantisme, nayant pas la moindre solidarité de classe et nayant pour seul moteur que la quête du profit à court terme.
Les discours convenus touchant à la « société de linformation » et aux phénomènes de « globalisation », il nous faut en réalité les relativiser, sinon même les infirmer, à la lumière de nos observations et analyses. Cest que la « mondialisation » de léconomie doit en effet compter non seulement avec la permanence de particularismes nationaux dont témoignent les structures de détention et de contrôle des groupes de médias et des NTIC, mais également avec le fait que la très grande majorité des entreprises étudiées sont caractérisées par un rapport entre investisseurs résidents et non-résidents tournant très nettement à lavantage des premiers. On peut ainsi affirmer que les « multinationales » de la communication nexistent pas. Souhaitée par les uns ou redoutée par les autres, mais proclamée par tous, la « financiarisation » des industries culturelles na pas, en effet, débouché sur la trans-nationalisation du capital dont elle se voulait, pourtant, annonciatrice. Le « marché global » de linformation demeure, à ce jour, une vue de lesprit séduisante, mais scientifiquement non fondée, les réseaux technologiques nayant pu transformer les capitalismes en un marché mondial faisant fi des principaux référentiels dantan tels que ceux de « propriété », de « classes sociales » et de « souveraineté nationale ». Quant au pouvoir des grands actionnaires traditionnels (familles, pouvoirs publics, etc.), il na pas non plus cédé face à la pression des fonds dinvestissements anglo-saxons, mais sest au contraire consolidé à cette haute finance ayant permis le lancement dopérations de fusion et acquisition, sans précédent jusque-là, dans le secteur de la communication. La « globalisation » des réseaux informationnels ne sidentifie pas, enfin, à la régénérescence dun libéralisme pur et parfaitement concurrentiel, mais à la réaffirmation de quelques-unes des caractéristiques les plus fondamentales des industries culturelles en régime capitaliste : concentration de la propriété des firmes, centralisation de léconomie nationale, fusion des intérêts bancaires et industriels, consolidation des principaux holdings et, enfin, imbrication des groupes financiers et de lappareil dEtat.
On aurait tort cependant de se limiter à une approche strictement financière de ces phénomènes. La situation quasi monopolistique que connaissent certaines compagnies leaders dans le domaine de la presse ou des NTIC ne séclaire, en effet, véritablement quà la lumière de leur très forte centralité au sein des réseaux de pouvoir. La densité des relations que les firmes en question entretiennent avec lappareil dEtat, les principales entreprises industrielles et financières, et les plus influents groupes de pression et autres think tanks constitue à nos yeux la première des conditions garantissant la reproduction des positions dominantes occupées par ces sociétés privées sur leur marché respectif. Cette approche relationnelle du pouvoir économique est illustrée par la multiplicité des positions institutionnelles détenues par les dirigeants des entreprises médiatiques. Représentant autant de formes incarnées de relations sociales génériques entre Economie, Politique et Communication, les grands administrateurs, issus pour la plupart dentre eux du secteur financier ou de la très haute fonction publique, peuvent être légitimement considérés, pour parler le langage un peu oublié dun Gramsci, comme les intellectuels organiques de la fraction hégémonique du bloc au pouvoir.
Ce quil faut, au total, rejeter dans la définition des médias en tant que « quatrième pouvoir » ou dans celle des réseaux numériques en tant que « nouveaux pouvoirs », cest limpensé théorique qui sous-tend cette représentation dune industrie de la communication qui « globalisée », « libéralisée » et « dérégulée », se serait simultanément affranchie des territoires nationaux, des gouvernements et de la grande bourgeoisie daffaires. Il nest pas non plus conforme à la vérité des faits et de leur recoupement de penser que la classe dirigeante ne se servirait de la presse que comme vulgaire relais ou instrument de propagande. Tout semble plutôt se passer comme si le champ du pouvoir était invaginé dans le champ médiatique du fait de la circulation ininterrompue de certains agents sociaux privilégiés entre les divers sous-espaces constitutifs du champ du pouvoir (pouvoir économique, pouvoir dEtat, pouvoir idéologique, etc.).
|
Page generated in 0.0557 seconds