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Le statut des dirigeants sociaux dans l'espace Ohada : étude critique et comparaison avec le systeme francais / The status of the social leaders in Ohada’s space : critical study and comparison with the French systemTagourla, Fatimata 11 July 2014 (has links)
Les dirigeants sociaux se trouvent au cœur de la problématique de la gouvernance des sociétés. Le législateur OHADA, reprenant les règles posées par son homologue français, dans la loi de 1966, a établi un ensemble de règles applicables au dirigeant et visant à lui construire un statut. Ces règles sont relatives à l’organisation des fonctions sociales, aux pouvoirs dévolus aux dirigeants ou encore à la responsabilité et au régime de révocation qui leur sont applicables. Toutefois, s’il faut reconnaitre au droit OHADA le mérite d’avoir structuré et unifié des régimes autrefois marqués par la disparité et l’archaïsme, il n’en demeure pas moins qu’il reprend les failles du système français. En effet, ce dernier est, d’une part, marqué par l’absence d’un statut unique pour le dirigeant et, d’autre part, par un certain dualisme et déséquilibre entre les dirigeants. Il en est par exemple ainsi lorsque l’on considère le régime de révocation des dirigeants, lequel assure une protection à certains alors que d’autres demeurent dans une relative instabilité. Cette disparité se manifeste également à travers le régime de responsabilité obligeant à distinguer selon la situation patrimoniale de la société. L’objet de la présente thèse sera, après avoir dressé un inventaire de l’effort de structuration posé par le droit uniforme, de dresser des pistes de réflexion pour l’émergence d’une bonne gouvernance des sociétés commerciales. / The social leaders are at the heart of the problem of the governance of societies. The legislator OHADA, resuming rule taken of his French counterpart, in the law of 1966, established a set of rules applicable to the leaders.These rules are relative to the organization to the social functions, to the powers devolved to the leaders or still to the responsibility and to the system of revocation who are applicable to them. However, if it is necessary to recognize in the right of OHADA the merit to have structured and unified the system formerly marked by the disparity and the archaism, the fact remains that it resumes the faults of the French system.Indeed, the later is marked, on one hand, by the absence of a unique status for the leader and, on the other hand, by a certain dualism and imbalance between the leaders. It is there for example so when we consider the system of revocation of the leaders, which assures a protection for some while others live in a relative instability. This disparity also shows itself through the liability scheme obliging to distinguish according to the patrimonial situation of the society.The object of the present thesis will be, after having established an inventory of the effort of structuration by the uniform loi, to draw up lines of thought for the emergence of good governance.
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Moines aux extrémités de la terre : fonctions et représentations du monachisme dans la péninsule ibérique du haut moyen âge ( VIIIe - XIe siècle) / Monks at the end of the earth : functions and representations of monasticism in the early medieval Iberian Peninsula (8th-11th centuries)Gallon, Florian 22 November 2014 (has links)
Cette étude vise à analyser la place occupée par les moines et les monastères, d’un double point de vue pratique et idéologique, dans la société hispanique du haut Moyen Âge, à l’exclusion de la Catalogne et d’al-Andalus. Les fonctions remplies par les monastères sont, pour une part, traditionnelles et conformes à celles qu’ils exercent à la même époque dans d’autres régions de l’Occident chrétien. Le développement du monachisme – c’est-à-dire la fondation de monastères, leur enrichissement par donation et leur capacité à se nourrir de nouvelles recrues – s’explique par la croyance en la doctrine du salut, qui incite chacun à œuvrer pour sa rédemption et celle de ses proches. Mais la profusion de monastères dans la chrétienté péninsulaire tient aussi à d’autres facteurs : stratégies économiques, politiques et mémorielles des élites ; capacité de communautés rurales solidaires à faire émaner d’elles-mêmes de modestes établissements monastiques ; progression des royaumes septentrionaux aux dépens d’al-Andalus. La prolifération des monastères est favorisée par la souplesse des cadres normatifs dans lesquels ils s’intègrent ; il en résulte une grande adaptabilité de forme et de contenu, si bien que les monasteria les plus modestes se distinguent mal de simples églises rurales, l’une de leurs fonctions essentielles étant de servir aux nécessités du culte. Les grands monastères contribuent également à l’encadrement socio-pastoral par l’emprise qu’ils exercent sur les fonctions épiscopales, par la célébration de cérémonies liturgiques ouvertes aux laïcs, par le contrôle d’églises rurales, par la réception d’immunités qui les placent à la tête de véritables seigneuries. La situation frontalière qui caractérise la péninsule Ibérique du haut Moyen Âge confère aux monastères une couleur spécifique. Victimes des assauts musulmans, ils s’engagent en retour dans la défense des territoires chrétiens. Une partie de leurs fonctions habituelles se trouve réorientée, dans un tel contexte, en des applications particulières dont témoignent l’attention au sort des captifs ou le développement, à la fin du XIe siècle, d’une liturgie belliqueuse. Les fonctions sociales remplies par les monastères et le prestige attaché au genre de vie monastique justifient que les moines occupent, en pratique, une position centrale dans le fonctionnement de la société. Celle-ci n’apparaît pourtant pas telle qu’elle laisse émerger, dans les discours, l’idée promue à la même époque par les grands monastères du nord des Pyrénées selon laquelle les moines formeraient l’élite d’une société chrétienne hiérarchisée en fonction d’un critère de pureté, et pourraient prétendre, à ce titre, occuper le sommet de l’ordre du monde. Ancré dans une tradition wisigothique qui participe à expliquer une durable imperméabilité aux courants monastiques ultra-pyrénéens, le monachisme hispanique connaît à la fin du XIe siècle un processus de normalisation qui le fait entrer dans une nouvelle phase de son histoire. / This study aims to analyse, from a double practical and ideological point of view, the place of monks and monasteries in the early medieval hispanic society, apart from Catalonia and al-Andalus. The functions of monasteries were in part traditional and in keeping with the ones they fulfilled elsewhere in the christian West. The rise of monasticism – that is, the foundation of monasteries, their increase in wealth trough donations, their ability to feed themselves with new recruits – may be explained by the belief in the doctrine of salvation, which incited every one to strive for his own redemption and that of his relatives. However, the abundance of monasteries in the peninsular christendom also depended on other factors : economic, political and memorial strategies of the elite ; ability of rural communities to make appear from themselves small monasteries ; expansion of the northern realms at the expense of al-Andalus. The proliferation of monasteries was boosted by the fluidness of the normative framework in which they took place and which favoured a wide range of formal adaptation, in such a way that many modest monasteria were not easy to distinguish from simple rural churches – one of their essential functions being to serve as places of worship. The big monasteries also took part in the social control and pastoral care, thanks to the hold on the episcopal functions, celebration of liturgical ceremonies opened to lay people, ownership of rural churches and privileges of immunity that put them at the head of authentic seigniories. The border situation of the early medieval Iberian Peninsula gave to monasteries a peculiar tone. As well as they suffered from the muslim assaults, they took part in the defence of the christian territories. In such a context, part of their usual functions were redirected to specific applications, of which the attention to the lot of prisoners or the development of a bellicist liturgy at the end of the 11th century are good examples. The social functions assumed by monasteries and the prestige of the monastic way of life explain that the monks, in practical terms, held a central position in the running of society. However, this role was not enough to make emerge, in discursive terms, the idea – promoted at the same time by some big monasteries north of the Pyrenees – that the monks were the elite of a christian society hierarchically organized by a criterion of purity and claimed, for that very reason, to be at the top of the social order. The visigothic tradition in which hispanic monasticism was rooted may partly explain that it remained for long impervious to the ultra-pyrenean monastic trends. At the end of the 11th century, a process of normalization drove the iberian monasteries into a new phasis of their history.
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