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La politique étrangère de la France à l'égard de la "Serbie" et de la "Yougoslavie" entre 1878 et 1995Théberge, Tommy 25 April 2018 (has links)
Ce mémoire traite de la politique étrangère de la France à l'égard de la « Serbie » et les différentes entités politiques à l'intérieur desquelles elle s'est trouvée intégrée entre 1878 et 1995. Au cours de cette période, l'objectif premier de la France est de préserver la défense de ses intérêts dans les Balkans et de maintenir un certain équilibre entre les différents pays européens lui permettant de jouer un rôle dans les affaires européennes et internationales. La politique étrangère de la France à l'égard de la Serbie est guidée par l'observation de ces prémisses et l'action politique du Président de la République François Mitterrand (1981-1995), dans la région du Sud-Est de l'Europe, n'y échappe pas. Elle repose sur la volonté de contrer l'influence allemande, puis américaine au lendemain de la chute de l'ordre de Yalta. Cette attitude de la France s'inscrit en continuité avec celle préconisée par les responsables politiques français du XIXe siècle et est conforme à la tradition développée entre les deux nations au fil des échanges. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2014
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Le "danger allemand" : l'évolution de la perception des membres du Ministère des Affaires étrangères françaises envers la menace allemande (1945-1954)Racine, Maryliz 19 April 2018 (has links)
"Entre 1945 et 1954, la France a entretenu des relations paradoxales avec l'Allemagne; elles étaient à la fois des ennemis héréditaires, du fait des trois conflits en moins d'un siècle, et dès 1950 elles se trouvaient à partager un destin commun en Europe, par l'intégration de la République fédérale dans les organisations supranationales européennes. Malgré tout, les membres du Ministère des Affaires étrangères ont perçu l'Allemagne de l'Ouest comme étant encore problématique pour la sécurité française et européenne, en raison de la puissance qu'elle recelait. A travers l'analyse des documents diplomatiques, il est possible de constater que le concept de la menace allemande a été axé sur la crainte de la résurgence d'une Allemagne militariste et belliqueuse. Elle a également évolué à travers des circonstances internationales difficiles issues de la Guerre froide. D'ailleurs, ce danger européen est formé de trois dimensions : la menace matérielle, politico-idéologique et démographique."
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Le passage à l'ère post-westphalienne : les politiques européennes et impériales de la France pendant la IVe République (1944-1958)Racine, Maryliz 05 April 2024 (has links)
"Thèse en cotutelle : Université Laval, Québec, Canada, Philosophiæ doctor (Ph. D.) et Aix-Marseille Université, Marseille, France" / Ravagée par la guerre et occupée pendant plusieurs années, la France a été le théâtre de changements majeurs dans la manière dont ses dirigeants ont appréhendé son avenir au sein du Concert des Nations. Ces derniers étaient conscients de l’importance qu’a eue l’empire entre 1940 et 1945 et le rôle central qu’il avait pour le rétablissement de la légitimité du pays en tant que Puissance mondiale. Dans le domaine économique, les colonies étaient conçues comme un apport essentiel au relèvement de la France et pour sa prospérité. Les décideurs français ont ainsi consolidé les liens entre la métropole française et ses colonies pour fonder une politique impériale sur les principes du républicanisme selon lesquels la République était « une et indivisible ». Les hommes politiques français ont raffermi l’emprise de la France sur leurs territoires d’outre-mer par la création de l’Union française et ont donné un second souffle à la constitution d’un État-Empire, un projet entamé dans les années 1930. La dernière phase d’expansion de l’empire du dix-neuvième siècle faisait place alors depuis les années 1920 et 1930 à une logique de développement et de mise en branle des projets coloniaux de manière à créer un empire qui pouvait constituer un ensemble cohérent. La poursuite de cette logique du mythe colonial français après 1945 a eu pour effet de modifier l’identité de la France en tant qu’acteur du système international. La France n’était plus perçue par ses agents sub-étatiques comme un simple État possédant des colonies, mais bien comme une nouvelle entité dans laquelle ses excroissances dans l’outre-mer faisaient dorénavant partie intégrante de l’État et contribuaient à forger un avenir, qui était dès lors inextricablement partagé. Le bien-fondé de la mission civilisatrice de la France se traduisait dans cette période par un sentiment de devoir envers les territoires d’outre-mer ; le devoir de les amener au développement économique moderne et à un stade civilisationnel supérieur. Ces mêmes convictions ont conduit les gouvernements français à envisager une autre issue à cette relation que celle de l’indépendance totale, encouragée par les mouvements de décolonisation. Cette nouvelle identité a des effets tangibles sur la conception et l’engagement des décideurs et les haut-fonctionnaires français dans les projets destinés à rapprocher les économies européennes et dans la poursuite de l’intégration européenne. Dans le cas de la CECA, puisque cette institution sectorielle avait peu d’impacts sur la production d’outre-mer, on envisageait les bénéfices à une association entre les continents européen et africain comme marginaux. Cependant, le facteur colonial devenait de plus en plus influent dans les prises de décisions effectuées par les haut-fonctionnaires et analystes français du ministère des Affaires étrangères. Il a d’ailleurs constitué l’un des points d’achoppement dans les négociations de la mise en place d’une armée européenne, car l’article 38 du Traité instituant la CED ne prévoyait pas de mesures permettant à la France de conserver les moyens de poursuivre ses opérations de pacification dans l’empire ainsi que la guerre d’Indochine. C’est en ce sens qu’après l’échec de la CED le gouvernement français sous le leadership d’Edgar Faure a entrepris de mener des réformes de manière à trouver une solution durable au dilemme de la vocation européenne ou mondiale de la France. Des réformes politiques et économiques majeures étaient envisagées afin de transformer l’Union française en une association fédérale franco-africaine librement consentie. L’ensemble français ne pouvait donc plus être intégré partiellement à des initiatives européennes, car cela contreviendrait aux principes républicains renforcés par les réformes. Dans le contexte de la « relance européenne », le gouvernement sous Guy Mollet proposait de lier le marché commun européen aux territoires d’outre-mer, ce qui aurait permis l’ouverture des marchés africains aux échanges européens. Intégrées dans cette Eurafrique, les colonies auraient ainsi vu les bénéfices de conserver le lien politique avec la France. Cette thèse analyse la manière dont la souveraineté était comprise et imaginée par les dirigeants français pendant la construction européenne et lors du remodelage de leurs liens avec les anciennes colonies. Sans nier la portée de la souveraineté dans le cadre de l’existence d’un État, elle fut appelée à être modifiée ; ses éléments constitutifs furent repensés au profit d’une forme étatique supranationale. L’étude de ce nouveau modèle des relations internationales sera étendue aux alternatives que les dirigeants français ont proposées aux colonies africaines. Ces derniers les poussaient à dépasser le stade du nationalisme pour adhérer à un modèle étatique jugé supérieur : un stade post-westphalien dans lequel leurs revendications indépendantistes seraient caduques. / Ravaged by years of occupation, France witnessed major changes in policymakers’ vision of the country’s future and of French interests and aims. They were aware of the importance of the empire during the war and the role it would play after the war in the restoration of France’s international legitimacy as a Great Power. Colonies were also conceived as an essential element of France’s revival and of its long-term prosperity. French decision-makers thus sought to strengthen links between the French metropole and its colonies in order to reassess its imperial identity, which was founded on republican principles. These politicians stiffened France’s hold on its overseas territories with the implementation of the Union française and gave a second wind to the achievement of a State-Empire. The nineteenth century expansionary phase of the French empire had given way to another phase of imperialism in which development and progress of the overseas territories were at its core. The continuation of the colonial myth had profoundly modified French identity as a key player of the international system. France was no longer seen by its sub-national agents as a simple State holding colonies, but as a new form of statehood; an entity in which its overseas territories was now a constituent part of it and contributed to forging new perspective for their shared future. This new identity had a significant influence on how interests within the international system and particularly in Europe were pursued, especially within the European integration projects. Decisions makers in the French Fourth Republic evaluated their potential gains and preferences, first of all, through the lens of an Imperial Power. In other words, France’s political and economic elite had first examined the inherent implications of the upholding of their pre-1940 empire on France’s economic and geo-strategic needs, in the shifting context of early Cold War. Pro-European projects were therefore analyzed and weighed in regard to their costs and benefits, in the light of a new grid. Decision makers were influenced by the bien-fondé of French colonialism, based on the sentiment that France had a duty towards overseas territories; a duty of guiding them towards progress and civilization. It is with those considerations in mind that the French governments envisaged another solution to the question of its relationship with its colonies than total independence. The French stance on the European federal project was thus influenced by the introduction of a new variable in the equation of early European integration: the facteur colonial. In the early European integration process, it was considered marginal because of the sectoral approach of the ECSC. Although, the imperial identity was more and more apparent in the interests and policies pursued by the French government during the EDC debate. The introduction of a European army did not ensure France either the possibility of pursuing its peacekeeping operations in the overseas territories or the Indochina War. After the defeat of the EDC project in the French parliament, the government under the leadership of Edgar Faure envisioned a new set of reforms (political, administrative, and economic), which would transform the Union française into a consensual Franco-African federal political association. From this perspective, the ensemble français could not anymore be introduced partially within the European projects promoted in the wake of the « European revival ». Under Guy Mollet’s government, a plan to establish supranational structures in their former colonies and in Europe was formulated so that free trade between the two continents could be established. With the economic benefits anticipated for the overseas territories, this Eurafrican project would have proved to African representatives that their interests lay in maintaining the political link between their territories and France. Accordingly, this thesis argues that French leaders questioned the international relations framework based on the nation-state as the central entity of the international system in order to conciliate their ambitions in Europe and as a State-Empire. These two projects – Franco- African association and European integration ̶ shared common characteristics and conceptual origins: supranationalism. French officials and policy-makers promoted a federal Eurafrican project to avoid the process of decolonization and create a political structure that would defuse difficult and pressing colonial issues. The former French colonies were asked to pass from the status of colonized territories to constituents of a supranational structure. The French decision makers pushed the overseas territories to transcend the stage of nationalism to reach an advanced statehood model: a post-Westphalian stage in which their demands for total independence would be obsolete. / Résumé en espagnol
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L'amgot : contingence militaire ou outil de politique étrangère?Bourliaguet, Bruno 17 April 2018 (has links)
L'application programmée de l'Amgot, lors de la libération de la France en 1944 s'est heurtée à la farouche opposition de de Gaulle. Cette thèse fut reprise pendant 50 ans dans l'historiographie française. Les études américaines considèrent plutôt les Affaires civiles des armées alliées, corps chargé du gouvernement militaire, comme une contingence. Pour disposer d'une évaluation des moyens, de l'emploi et des objectifs des Affaires civiles, nous étudions qualitativement et quantitativement ses capacités, ainsi que ses doctrines. En employant les sources diplomatiques, nous essayons de discerner les volontés américaines, mais aussi les perceptions françaises. Nous nous attardons sur une vision plus réaliste de la politique de Roosevelt pour montrer que les relations hostiles envers de Gaulle ne sont pas que personnelles mais découlent d'oppositions politiques concrètes. Cette étude permet finalement de déterminer la puissance réelle des Affaires civiles et d'estimer si elles furent un instrument politique ou une contingence.
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Un défenseur de la cause protestante sur la scène européenne : l'ambassadeur anglais Henri Norris à la cour française durant la troisième guerre civile (1568-1570)Martin, Olivier 16 April 2018 (has links)
Ambassadeur anglais en France de 1567 à 1571, Henri Norris se montra particulièrement influent auprès de son gouvernement durant la troisième guerre civile française (1568-1570). Il réussit alors à convaincre sa reine, Élisabeth 1re, qui hésitait sur la voie à suivre, à venir en aide aux huguenots dans leur combat contre les catholiques français les plus zélés. Malgré le fait que la famille royale française prit rapidement connaissance de l'aide octroyée par Élisabeth aux rebelles protestants, Norris fut capable d'utiliser ses talents diplomatiques afin de maintenir la paix entre les deux royaumes. Il parvint ainsi à assurer la non-intervention française auprès de la reine d'Écosse déchue Marie Stuart et auprès des catholiques rebelles du nord de l'Angleterre. Norris fut donc un acteur important dans les relations diplomatiques qu'entretinrent l'Angleterre et la France durant la troisième guerre civile. Ce mémoire s'attarde à son travail, et lève ainsi le voile sur le fonctionnement de la diplomatie anglaise lors des premières années du règne d'Élisabeth 1re.
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Haro sur "l'empire du mal" : l'antiaméricanisme politique des intellectuels français au cours de l'ère post-guerre froide, 1989-2006Rochette, Vincent 12 April 2018 (has links)
Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2007-2008. / Ce mémoire de maîtrise étudie l'antiaméricanisme politique des intellectuels français depuis la fin de la guerre froide. Nous y défendons une thèse de continuité et de récurrence. L'antiaméricanisme politique apparaît effectivement comme un discours plus ou moins figé par un système de pensée qui se représente les États-Unis non seulement comme une puissance impériale (plutôt que comme un État-nation), mais comme une puissance impérialiste au sens péjoratif. Dans l'esprit des antiaméricains français, les États-Unis n'incarnent pas n'importe quel type d'empire : ils dirigent un empire qui est néfaste pour la stabilité, du système international et qui est bien souvent perçu comme un instrument de domination politique des États-Unis sur la France. C'est pour cette raison que toute coopération franco-américaine sur le plan militaire est ressentie par les pourfendeurs des États-Unis comme une aliénation d'un des principes fondateurs de la Ve République : l'indépendance nationale. De cette façon, seule la résistance à «l'empire» obtient ses lettres de noblesse auprès des élites antiaméricaines françaises. En voulant imager cette hypothèse de travail, on pourrait affirmer que les antiaméricains français considèrent les États-Unis comme un «empire du mal» : celui qui ne cherche qu'à accroître son hégémonie planétaire, quitte à brimer l'indépendance nationale de ses alliés européens, défier sans remords le droit international et s'approprier toutes les ressources mondiales au seul profit de sa domination planétaire. À notre avis, l'identification des États-Unis à un «empire du mal» représente le plus petit dénominateur commun de l'antiaméricanisme politique français au cours de l'ère post-guerre froide. / This Master's thesis studies political anti-Americanism of French intellectuals in the post-Cold War era, in which we make the case for the argument of its continuity and recurrence. The core argument is that political anti-Americanism in France is an ideological discourse cemented by a system of representations that sees the United States not only as an imperial power, rather than as a nation-state, but as an imperialist one which is harmful both for the stability of the international order and the national independence of France. This vision brings French anti-Americans to interpret the US foreign policy through many illusionary images - like France's "vassalage" or theories of plotting - that all derive from the denunciation of what is judged to be the components of an arrogant imperialist power. Because American imperialism is thought to be a tool of US political domination over France, any military cooperation between the two countries is strongly rejected by antiAmericans. For intellectuals like Régis Debray, Alain Joxe, Ignacio Ramonet or Alain de Benoist, America is, ironically, the "empire of evil" in the current international order. According to our observations, the identification of the United States as the new "empire of evil" stands for the smallest common denominator of French political anti-Americanism in the post-Cold War era.
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Léon Blum et la politique étrangère de la France en Europe de l'Est (1919-1936) : du socialisme intégriste à la conception militaire de la sécuritéJolin Gignac, Jean-Sébastien 11 April 2018 (has links)
Le présent mémoire consiste à analyser la politique étrangère est-européenne de la Section française de l'Internationale ouvrière (SFIO) par l'entremise des conceptions idéologiques de Léon Blum entre 1919, date à laquelle il est élu député du parti en Chambre, et 1936, date à laquelle il accède au poste de président du Conseil. Notre objectif consiste à démontrer que l'idéologie socialiste ne s'affirma pas pendant toute la période comme étant la base argumentative exclusive des prises de position blumistes sur les moyens d'assurer le maintien de la pacification européenne et que, lorsqu'il y eut des écarts entre celle-ci et les propositions concrètes que fit Blum, il les justifia systématiquement en invoquant la prééminence nécessaire de la cause de la paix sur les dogmes idéologiques. Nous désirons également attester que la doctrine socialiste, telle que définie par Blum et en tant que cadre analytique prédominant, ne constitua pas un outil favorisant la compréhension des implications, sur l'Europe de l'Est, des problèmes d'entre-deux-guerres. Elle attenta donc sérieusement à la pertinence des propositions blumistes visant à éradiquer ces litiges déterminants pour l'avenir du 'Vieux Continent'. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2014
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La tournée africaine du général De Gaulle, du 20 au 27 août 1958, considérée comme une relance de la politique coloniale française en Afrique noire, vue à travers le Monde, le Figaro, l'Aurore, l'HumanitéNdjoyi, Lucien Blaise 25 April 2018 (has links)
La tournée africaine du général de Gaulle, effectuée du 20 au 27 août 1958, la veille du référendum constitutionnel de septembre qui était tenu dans la Métropole et dans les colonies, n'avait jusqu'ici fait l'objet d’aucune étude systématique. Plusieurs historiens, politiciens ou administrateurs des colonies et autres, ont évoqué ce voyage, mais toujours dans le cadre d'une étude générale qui porte le grand titre ambigu" de "décolonisation de l'Afrique noire". Mais aucun n'a fait ressortir le but réel de cette tournée, qui, loin de revêtir un aspect émancipateur comme on l'a toujours pensé, va plutôt permettre à de Gaulle et aux gouvernants français, grâce â une domestication en apparence librement consentie, de perpétuer le pacte colonial aux seules colonies qui restaient a la France en 1958: celles de l'Afrique noire. Cette année (1958) est une période très troublée en France à cause de la crise franco-algérienne qui est à son paroxysme et d'une manière indirecte va influencer la "nouvelle" politique française en Afrique noire. Cette crise algérienne marque aussi le grand tournant de la f i n de la IVe république et donne naissance à la Ve avec le retour de de Gaulle. La suite logique des crises coloniales étant devenue un tourment aux yeux des gouvernants français, la probabilité de voir l'Afrique noire, dernière chance de la survie du colonialisme français, prendre la relève de l'Algérie dans ces conflits coloniaux, était déjà perçue dès 1957. L'utilisation de la presse, constituée ici par le Monde, le Figaro, l'Aurore et l'Humanité, comme source de base était primordiale. En effet les quotidiens sont les documents les plus adéquats pour étudier la perception d'un événement par l’opinion publique, surtout que cette presse sélectionnée présente l'opinion des diverses couches socio-politiques impliquées ou qui subissent ces événements. Plus encore ces mêmes quotidiens ont permis à de Gaulle et son groupe de manipuler l'opinion publique française, africaine et même internationale, ceci pour atteindre leur but qui est en fait la relance du colonialisme français, synonyme de grandeur de la France. Une grandeur qui, pour les gouvernants français, est inéluctablement liée à l'existence de colonies françaises. Ainsi soula couverture d'une mission "civilisatrice" non périmée, les gouvernants français s'adressant aux Africains, vont p~6ner une politique dite de renouveau, dont la toile de fond reste cependant la même: la conservation des colonies africaines dans le giron français. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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Armand-Louis de Caulaincourt, duc de Vicenze (1773-1827). Étude d’une carrière diplomatique sous le Premier Empire, de la cour de Napoléon au ministère des Relations extérieures / Armand-Louis de Caulaincourt, duke of Vicenza (1773-1827). Being the study of a diplomat's career during the First French Empire, from Napoleon's court to the Foreign OfficeVarlan, Olivier 16 October 2013 (has links)
Officier de cavalerie originaire de la noblesse picarde, Armand de Caulaincourt (1773-1827) gravit rapidement tous les échelons de la cour consulaire puis impériale, devenant en 1804 grand-écuyer de l’Empire. Mais, malgré l’importance de ses fonctions curiales, Napoléon le destine à une carrière de diplomate. Après différentes missions, il le nomme ambassadeur de France en Russie, à la fin de l’année 1807. Fervent partisan de l’alliance de Tilsit, Caulaincourt participe à toutes les grandes négociations franco-russes mais doit assister à la lente dégradation des relations entre les deux empires. À son retour à Paris en 1811, son bilan politique est maigre. Sa défense opiniâtre du tsar Alexandre, mais surtout son opposition à la campagne militaire qui se prépare, irritent Napoléon. Elles lui permettent toutefois d’acquérir une nouvelle stature après le désastre de Russie : pour ses contemporains Caulaincourt devient l’« homme de la paix ». Une image que Napoléon réutilise lorsqu’il le charge de le représenter aux congrès de Prague (1813) et de Châtillon (1814). Le duc de Vicence, devenu ministre des Relations extérieures, ne parvient pas à faire accepter la paix ; il lui faut finalement négocier l’abdication de Napoléon et renoncer, après les Cent-Jours, à toute carrière politique. Cette étude, qui s’appuie sur les archives personnelles de Caulaincourt et ses célèbres Mémoires, entend redonner toute son importance à cette figure majeure du Premier Empire, en insistant sur son action et sa pensée dans le domaine de la diplomatie. L’exemple de ce parcours devant permettre de contribuer à reconsidérer et réévaluer le rôle du personnel diplomatique napoléonien. / A cavalry officer born into Picardy's landed gentry, Armand de Caulaincourt rose rapidly through the ranks of the consular, and later the imperial court, to become in 1804 Grand Squire of the Empire. However, notwithstanding the importance of his curial functions, Napoleon destined him to a diplomatic career. After several missions, he was appointed as Ambassador of France to Russia (1807). Caulaincourt took part in all the major negotiations between France and Russia, but was forced to witness a slow breakdown in relations between the two Empires. At the time of his return to Paris in 1811, his political accomplishments were unimpressive. His stalwart defense of Tsar Alexander, and especially his opposition to the upcoming military campaign, were an irritation to Napoleon. Nevertheless, these stances allowed him to gain new stature after the disaster in Russia : in the eyes of his contemporaries, he became the “Peacemaker”, an image Napoleon used to his advantage by appointing him his representative at the congresses in Prague (1813) and in Châtillon (1814). The Duke of Vicenza, now Minister for Foreign Affairs, could not, however, broker an agreement in favour of peace : he was forced to negotiate Napoleon's abdication and to give up any hope of political career after the Hundred Days. This study, based on Caulaincourt's personal records and famous Memoirs, aims at restoring a major figure of the First French Empire to his due importance, while focusing on his action and thought in the field of diplomacy. The exemplary value of his career should also allow historians to reconsider and reevaluate the role of Napoleon's diplomatic personnel.
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La politique anglaise d'Élisabeth I par rapport à la France sous Henri III (1574-1589) : menées secrètes ou diplomatie sincère?Perrad, Sophie 16 April 2018 (has links)
Ce mémoire porte sur la politique étrangère d’Élisabeth 1ère, reine d’Angleterre (1558-1603), face à la France, durant le règne de Henri III, roi de France de la dynastie des Valois. Le premier objectif fut de déterminer comment Élisabeth 1ère, reine protestante, et ses ambassadeurs ont réagi face aux guerres civiles entre catholiques et protestants en France. Nous avons aussi étudié leurs réactions face à la montée en puissance d’une famille princière ultra catholique, les Guise, et le groupe qu’ils dirigent, la Sainte Ligue. Si Élisabeth a préconisé les menées secrètes avec les rebelles protestants dans un premier temps (1574-1577), elle a adopté une diplomatie sincère avec la couronne française dans un second temps (1584-1589), pour éviter que la France ne tombe aux mains des Guise et de leur allié, le roi d’Espagne Philippe II. / The subject of this thesis is the foreign policy of Elizabeth I, Queen of England (1558-1603), toward France during the reign of Henry III, King of France of the dynasty of Valois. The first purpose was to determinate how Elizabeth I, protestant queen, and her ambassadors, reacted toward the wars of Religion between French Catholics and Protestants. We also study their reactions toward the princely ultra catholic family of Guise and the group they leaded, the Holy League. Elizabeth chose to act secretly with the protestants rebels first (1574-1577) but, she adopted a sincere diplomacy with the crown subsequently (1584-1589) to obviate that France fall into Guise’s and their ally’s hands, Phillip II, King of Spain.
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