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Caractérisation de R1 et Rus : deux loci de résistance à la rouille foliaire sur le chromosome 19 du peuplier / Characterization of R1 and Rus : two loci for resistance to leaf rust on chromosome 19 poplarBresson, Aloïs 11 January 2011 (has links)
La rouille foliaire causée par le champignon Melampsora larici-populina (Mlp) est l’une des principales maladies affectant les peupleraies cultivées en Europe. Dans une population en ségrégation Populus deltoides x P. trichocarpa, un QTL majeur (RUS) a été caractérisé. Ce locus, hérité de P. trichocarpa, contrôle la taille des sores lors de l’infection, paramètre quantitatif de la résistance à Mlp. Ce locus avait été cartographié sur l’extrémité du chromosome 19. Cette région génomique regroupe plusieurs dizaines de gènes (cluster) qui codent des protéines avec les domaines Nucleotide Binding Site (NBS) et Leucine Rich Repeats (LRR). Cette étude porte sur la cartographie génétique et physique du locus RUS, avec l’aide du génome de P. trichocarpa. La première tâche a été d’ordonner correctement les séquences de l’extrémité du chromosome 19. Les cartes physiques locales pour chacun des haplotypes autour du locus RUS ont été construites à partir d’une banque d’ADN de grand fragment (BAC) de l’individu parent P. trichocarpa. Elles regroupent la plus grande partie du cluster de gènes NBS-LRR. La carte génétique fine a été construite avec une population en ségrégation de 2 144 individus. Le locus RUS a été cartographié sur une dans un intervalle de 0,14 cM. Le séquençage de clones BAC a permis d’identifier un seul gène NBS-LRR candidat. Dans la même population, un second locus (R1) de résistance à Mlp, a été caractérisé sur la même extrémité du chromosome 19. Il contrôle une résistance qualitative, hérité de P. deltoides. La microsynthénie entre les deux espèces a été utilisée pour cartographier finement ce locus dans un intervalle de 0,66 cM. Cette cartographie comparée a permis aussi de déterminer que R1 et RUS sont deux loci indépendants. / Leaf rust caused by the fungus Melampsora larici-populina (Mlp) is one of the major diseases affecting poplar cultivation in Europe. In a segregating population Populus deltoides x P. trichocarpa, a major QTL (RUS) has been characterized. This locus inherited from P. trichocarpa, controls the size of uredinia during the infection, a parameter of quantitative resistance to Mlp. This locus was mapped on the top of chromosome 19. This genomic region contains several tens of genes arranged in cluster that encode proteins with domains Nucleotide Binding Site (NBS) and Leucine Rich Repeats (LRR). This study focuses on genetic and physical mapping of the RUS locus, with the help of the genome of P. trichocarpa. The first task was to order the correct sequence of the top of chromosome 19. Local physical maps for each haplotypes around the RUS locus were constructed from a DNA library of large fragment (BAC) of the individual parent P. trichocarpa. They comprise the largest part of the cluster of NBS-LRR genes. The fine genetic map was constructed with a segregating population of 2 144 individuals. The locus was mapped on RUS in an interval of 0.14 cM. The sequencing of BAC clones identified a single NBS-LRR candidate gene. In the same population, a second locus (R1) of Mlp resistance was characterized at the same extremity of chromosome 19. It controls a qualitative resistance inherited from P. deltoides. Microsynteny between the two species was used to finely map this locus in an interval of 0.66 cM. This comparative mapping has also determined that R1 and RUS are two independent loci.
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Characterization of antibiotic resistance genes abundance and diversity in soil bacteria by metagenomic approaches : what is the dissemination potential of the soil resistome? / Caractérisation de la prévalence et de la diversité des gènes de résistance bactérienne à des antibiotiques dans le sol par des approches métagénomiques : Quel est le potentiel de la dissémination du résistome tellurique?Nesme, Joseph 16 May 2014 (has links)
Les bactéries de l'environnement et du sol en particulier sont des producteurs actifs de molécules antibiotiques et les composés antibiotiques utilisés en médecine ont pour la plupart été isolés de bactéries saprophytes du sol qui ont elle mêmes développé une variété de mécanismes pour contrer les effets des antibiotiques conduisant à un arsenal de gènes de résistance à des antibiotiques dans l'environnement (ARGD). Une évaluation de l'abondance et de la diversité en terme de gènes de résistance à des antibiotiques a donc été conduite. Pour cette analyse, nous avons compilé 71 jeux de données de séquences d'ADN métagénomique environnementale variées: océans, et identifié des gènes de résistance pour chacun d'eux. Le sol est confirmé par cette étude comme un environnement extrêmement divers en terme de résistance à des antibiotiques. Cet étude in silico a été complété d'abord par une approche en microcosmes visant à étudier les effets soit de pollution soit par des molécules antibiotiques pures, soit par des effluents de ferme utilisés pour la fertilisation des sols. Les microcosmes de sols ont été incubés pendant 6 mois au laboratoire en conditions contrôlées. L'abondance de gènes de résistance à des antibiotiques a été évaluée au cours du temps par PCR quantitative. Une seconde étude visant à évaluer l'impact de la consommation de molécules antibiotiques par une population humaine sur son environnement immédiat, dont le sol, a été entreprise. Le village de Trois-Sauts est situé sur les berges du haut-Oyapock en Guyane Française. Les prescriptions antibiotiques sont très récentes dans cette région et les molécules distribuées ont été précisément répertoriées. Un transect de sol de 3km a été échantillonné chaque 600m afin de vérifier l'existence d'un gradient d'anthropisation entre le village (0m) et les échantillons de forêt les plus distants (3000m). Tous nos résultats confirment la présence à une forte abondance de gènes de résistance à des antibiotiques dans l'environnement, et en particulier dans le sol. Les facteurs à l'origine de la sélection et de la dissémination des gènes de résistance restent cependant difficiles à appréhender dans des environnements aussi complexes. C'est cependant avec une meilleure compréhension des phénomènes conduisant à l'émergence et à la dissémination des gènes de résistance à des antibiotiques au sein des flores pathogènes, depuis leur réservoir environnemental, que nous pourrons agir en vue de préserver les antibiotiques encore actifs aujourd'hui et ceux encore à développer. / Environmental bacteria and especially soil bacteria are active producers of antibiotic molecules and most drugs used nowadays are isolated from saprophytic soil bacteria and these microorganisms have also evolved numerous resistance pathways leading to an arsenal of Antibiotic Resistance Genes Determinants (ARGD) known as the environmental resistome. A survey of ARGD prevalence is required in order to characterize this natural phenomenon with critical implications in our current infectious diseases management. In order to perform such analysis we compiled a set of 71 metagenomic datasets from various environmental origins: soils, oceans, lakes, human feces, indoor air, etc., and compared their sequences with a database of known antibiotic resistance gene determinants (ARGD). ARGD-annotated reads are found in every environment analyzed confirming their ubiquity. Soil is found to be the richest and shares a large part of ARGD with the human gut microbiome, indicating ARGD transfers between these environments. Experiments using qPCR and metagenomic DNA sequencing on soil samples from two sites with known and distinct antibiotic pollution history were conducted to understand how ARGD abundance and diversity in soil are affected when impacted by antibiotic molecules. The first site is a reference soil from a long-term experiment without history of antibiotic pollution (Rothamsted Park Grass, UK). Soil microcosms are setup with addition of either antibiotic-containg animal manure or pure molecules and incubated for 6 months to monitor changes in ARGD concentration following these perturbations. Our second study-site is a very remote settlement in French Guiana where antibiotics are available since recently and may have impacted the local soil microbial community. Soil samples are taken following a line-transect going from the village (antibiotic source) to 3km deep in the forest in a gradient of human-impact. Our results all confirm prevalence of ARGD in soil at significant abundance but also that ARGD distribution is more correlated to environmental factors such as soil type, microbial taxonomy composition or microcosms incubation conditions than antibiotic molecules exposure in both sites. Pathogens ARGD diversity is far lower than ARGD diversity found in the environment and not all the soil resistome is readily accessible for transfer. In order to characterize the soil mobile gene pool, a strategy is proposed to isolate specifically mobile DNA directly from the environment for sequencing purposes. Better knowledge on the microbial ecology factors limiting ARGD transfers to pathogens may greatly help us reduce the current threat on our limited medical antibiotic molecules resource.
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Effet des promoteurs de croissance bacitracine de zinc et virginiamycine sur la résistance aux antibiotiques observée chez les entérobactéries provenant de poulets à griller : étude terrainThibodeau, Alexandre January 2007 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Characterization of a locus of resistance to coffee leaf rust (Hemileia vastratrix) in coffee trees : genomic organization, diversity and development of tools for functional gene validation / Caractérisation d’un locus de résistance à la rouille orangée (Hemileia vastatrix) chez le caféier (Coffea arabica) : organisation génomique, diversité et développement des outils pour la validation fonctionnelleRibas, Alessandra Ferreira 15 March 2011 (has links)
La rouille orangée du caféier causée par le champignon biotrophe Hemileia vastatrix (Berk et Br.) est la maladie la plus dévastatrice du caféier (Coffea arabica L.). La résistance à la rouille dans l'espèce allotétraploïde C. arabica semble jusqu'à présent conditionnée principalement par 9 facteurs de résistance majeurs (SH1-SH9), seuls ou en combinaison. Les variétés d'Arabica contenant le facteur de résistance SH3 introgressé d'une espèce de caféier sauvage (C. liberica) ont démontré une résistance durable au champ. L'objectif principal de ce travail était d'étudier l'organisation génomique, l'évolution et la diversité du locus SH3 chez le caféier et parallèlement de développer des outils permettant la validation fonctionnelle des gènes candidats pour la résistance à la rouille. Comme Une carte physique couvrant la région SH3 a tout d'abord été construite chez C. arabica et la position du locus de résistance a été délimitée dans un intervalle de 550 kb. La région a été séquencée chez trois génomes de caféier, Ea et Ca sous-génomes de C. arabica et Cc génome de C. canephora. L'analyse des séquences a révélé la présence d'un nombre variable de membres de la sous-classe CC-NBS-LRR ; ces gènes semblant être exclusivement présents à ce locus chez C. arabica. L'analyse génomique comparative indique que i) l'origine de la plupart des copies SH3-CNL est antérieure à la divergence entre les espèces de Coffea, ii) la copie ancestrale SH3-CNL a été insérée dans le locus SH3 après la divergence entre les Solanales et Rubiales. En outre, les mécanismes de duplication, délétion, conversion génique et de sélection positive semblent être les principales forces qui déterminent l'évolution des membres de la famille SH3-CNL. Différentes approches ont été entreprises pour le clonage des gènes candidats de résistance à la rouille. En parallèle, un protocole très efficace de transformation par Agrobacterium tumefaciens a été développé chez le caféier. Des plantes transgéniques contenant l'un des gènes R candidats ont été produites et acclimatées. Le bio-essai pour évaluer la résistance à H. vastatrix a été mis au point. La mise en place de protocoles efficaces pour le clonage des gènes de résistance et la transformation génétique ouvre la voie à la génomique fonctionnelle en routine chez le caféier. L'amélioration des connaissances sur la diversité des gènes de résistance à la rouille permettra l'optimisation des schémas de sélection pour la résistance durable à cette maladie majeure du caféier. / Coffee leaf rust (CLR) caused by the biotrophic fungus Hemileia vastatrix (Berk and Br.) is the most devastating disease of Arabica coffee (Coffea arabica). Resistance to CLR in its allotetraploid species appears so far conditioned primarily by 9 major resistance factors (SH1-SH9) either singly or in combination. Arabica varieties harboring the SH3 resistant factor introgressed from a wild coffee species (C. liberica) have demonstrated agronomical acceptable durable resistance in field conditions. The main objective of this work was to study the genomic organization, evolution and diversity of SH3 locus in coffee and in parallel to develop tools for functional gene validation of resistance candidate genes to CLR. As the first step, a physical map spanning the SH3 region in C. arabica was constructed and the position of the resistance locus was delimited within an interval of 550 kb. The region was completely sequenced in three coffee genomes, Ea and Ca subgenomes from C. arabica and Cc genome from C. canephora. Sequence analysis revealed the presence of a variable number of members CC subclass of NBS-LRR genes thatappeared to be exclusively present at this locus in C. arabica. Comparative genomic analysis indicated that i) the origin of most of the SH3-CNL copies predates the divergence between Coffea species ii) the ancestral SH3-CNL copy was inserted in the SH3 locus after the divergence between Solanales and Rubiales lineages. Furthermore, duplications, deletions, gene conversion and positive selection appeared as the main forces that drive SH3-CNL evolution. Different approaches have been undertaken to clone candidate genes to CLR. In parallel, a highly efficient and reliable Agrobacterium tumefaciens-mediated protocol was established for coffee. Transgenic plants containing one of the candidate gene were successful produced and acclimated into the greenhouse. The preliminary bioassay against H. vastatrix was achieved. The setting-up of efficient protocols for cloning resistance genes and for genetic transformation paves the way for routine functional genomics in coffee. The better knowledge on CLR resistance gene diversity would allow optimization of breeding schemes for durable resistance to this major coffee disease.
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Sensibilité d'isolats de Staphylococcus aureus d'origine bovine aux antimicrobiens et présence de gènes de résistanceLabrecque, Olivia January 2007 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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Potentiel évolutif et adaptation des populations de l'agent du mildiou de la laitue, Bremia lactucae, face aux pressions de sélection de la plante hôte, Lactuca sativaValade, Romain 11 June 2012 (has links) (PDF)
Des nouvelles résistances aux agents pathogènes introgressées dans les plantes cultivées sont fréquemment contournées dans différents pathosystèmes, engendrant des épidémies et des pertes économiques. En conséquence, la compréhension des stratégies évolutives impliquées dans l'adaptation des populations pathogènes est nécessaire pour améliorer la gestion durable des résistances. Bremia lactucae, agent pathogène de la laitue est un organisme diploïde, hétérothallique avec des cycles de reproduction sexuée et asexuée. Cet oomycète est soumis aux fortes pressions de sélection exercées par des gènes de résistance de la plante hôte. Sous cette pression de sélection, les populations de B. lactucae ont montré une rapide adaptation aux résistances hôtes qui se sont donc avérées peu durables. L'étude de la structure génétique d'un agent pathogène peut permettre de comprendre les mécanismes évolutifs impliqués dans le contournement des résistances variétales. Ainsi, une étude de la structure génétique (neutre et potentiellement soumise à sélection) des populations de B. lactucae en France a été conduite afin d'identifier les forces évolutives impliquées dans le contournement des résistances de l'hôte et de déterminer l'influence des pressions de sélection des gènes de résistance de la plante hôte sur cette structure. J'ai validé 12 microsatellites, marqueurs moléculaires neutres, pour analyser la structure génétique de B. lactucae en France. Plus de 800 isolats ont été prélevés dans les plus importants bassins de production de la plante hôte, Lactuca sativa. Ces isolats ont été prélevés sur différentes variétés regroupées selon leur combinaison de gènes de résistance. Par ailleurs, une prospection dans le compartiment sauvage a permis d'échantillonner des isolats de B. lactucae sur la plante hôte adventice L. serriola. Le polymorphisme de plusieurs effecteurs candidats à motif RxLR, a été étudié dans différentes populations de Bremia. La faible diversité génétique et l'excès d'hétérozygotie observés sont en faveur d'une reproduction clonale mais de rares évènements de reproduction sexuée sont également suggérés par les résultats. Par ailleurs, la faible différenciation génétique entre populations suggère des flux de gènes importants à l'échelle des régions. Des flux de gènes ont également été mis en évidence entre le pathosystème du compartiment sauvage et le pathosystème du compartiment cultivé évoquant un possible rôle de réservoir génétique des plantes hôtes adventices. Une structuration des populations en plusieurs lignées clonales résultant de la pression de sélection des gènes de résistance des cultivars est également indiquée par l'analyse des résultats des marqueurs neutres et sélectionnés. La caractérisation de la structure des populations de B. lactucae nous permet de mettre en évidence le fort potentiel évolutif (flux de gènes importants, système de reproduction mixe, sélection de mutants et de migrants par les gènes de résistance) de B. lactucae expliquant la rapide adaptation aux résistances hôtes. Ainsi, nous pouvons suggérer des pistes de gestion des gènes de résistance comme favoriser l'utilisation de résistances quantitatives et l'utilisation de cultures d'association afin d'améliorer la durabilité des résistances.
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Sensibilité d'isolats de Staphylococcus aureus d'origine bovine aux antimicrobiens et présence de gènes de résistanceLabrecque, Olivia January 2007 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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Potentiel évolutif et adaptation des populations de l'agent du mildiou de la laitue, Bremia lactucae, face aux pressions de sélection de la plante hôte, Lactuca sativa / Evolutionary potential and adaptation of lettuce downy mildew populations, Bremia lactucae, face selection pressure of host plant, Lactuca sativaValade, Romain 11 June 2012 (has links)
Des nouvelles résistances aux agents pathogènes introgressées dans les plantes cultivées sont fréquemment contournées dans différents pathosystèmes, engendrant des épidémies et des pertes économiques. En conséquence, la compréhension des stratégies évolutives impliquées dans l’adaptation des populations pathogènes est nécessaire pour améliorer la gestion durable des résistances. Bremia lactucae, agent pathogène de la laitue est un organisme diploïde, hétérothallique avec des cycles de reproduction sexuée et asexuée. Cet oomycète est soumis aux fortes pressions de sélection exercées par des gènes de résistance de la plante hôte. Sous cette pression de sélection, les populations de B. lactucae ont montré une rapide adaptation aux résistances hôtes qui se sont donc avérées peu durables. L’étude de la structure génétique d’un agent pathogène peut permettre de comprendre les mécanismes évolutifs impliqués dans le contournement des résistances variétales. Ainsi, une étude de la structure génétique (neutre et potentiellement soumise à sélection) des populations de B. lactucae en France a été conduite afin d’identifier les forces évolutives impliquées dans le contournement des résistances de l’hôte et de déterminer l’influence des pressions de sélection des gènes de résistance de la plante hôte sur cette structure. J’ai validé 12 microsatellites, marqueurs moléculaires neutres, pour analyser la structure génétique de B. lactucae en France. Plus de 800 isolats ont été prélevés dans les plus importants bassins de production de la plante hôte, Lactuca sativa. Ces isolats ont été prélevés sur différentes variétés regroupées selon leur combinaison de gènes de résistance. Par ailleurs, une prospection dans le compartiment sauvage a permis d’échantillonner des isolats de B. lactucae sur la plante hôte adventice L. serriola. Le polymorphisme de plusieurs effecteurs candidats à motif RxLR, a été étudié dans différentes populations de Bremia. La faible diversité génétique et l’excès d’hétérozygotie observés sont en faveur d’une reproduction clonale mais de rares évènements de reproduction sexuée sont également suggérés par les résultats. Par ailleurs, la faible différenciation génétique entre populations suggère des flux de gènes importants à l’échelle des régions. Des flux de gènes ont également été mis en évidence entre le pathosystème du compartiment sauvage et le pathosystème du compartiment cultivé évoquant un possible rôle de réservoir génétique des plantes hôtes adventices. Une structuration des populations en plusieurs lignées clonales résultant de la pression de sélection des gènes de résistance des cultivars est également indiquée par l’analyse des résultats des marqueurs neutres et sélectionnés. La caractérisation de la structure des populations de B. lactucae nous permet de mettre en évidence le fort potentiel évolutif (flux de gènes importants, système de reproduction mixe, sélection de mutants et de migrants par les gènes de résistance) de B. lactucae expliquant la rapide adaptation aux résistances hôtes. Ainsi, nous pouvons suggérer des pistes de gestion des gènes de résistance comme favoriser l’utilisation de résistances quantitatives et l’utilisation de cultures d’association afin d’améliorer la durabilité des résistances. / Resistance genes introgressed into cultivated plants are frequently overcame by pathogens, causing outbreaks and economic losses. Therefore, understanding the evolutionary strategies involved in the adaptation of pathogen populations is needed to improve the sustainable management of resistance. Bremia lactucae, the lettuce downy mildew, is under strong selection pressure exerted by host resistance genes. Under this selection pressure, B. lactucae populations showed a rapid adaptation to host resistance. The study of pathogen genetic structure may help to understand the evolutionary mechanisms involved in the overcoming of resistant genes. Study of the genetic structure (neutral and potentially selected markers) of B. lactucae populations in France was conducted in order to identify the evolutionary forces involved in the adaptation of the plant pathogen and to determine the influence of selective pressure of host resistance genes on the population structure. We developed 12 microsatellites markers, to study genetic structure of B. lactucae populations in France. Over 800 isolates were collected from the most important production areas of the host plant, Lactuca sativa. These isolates were taken from different cultivars grouped according to their resistance gene combinations. Moreover, a prospection in the wild compartment allowed sampling isolates of B. lactucae on the wild host L. serriola. The polymorphism of several RxLR candidate effectors was studied in several Bremia populations. Our results showed clonality in Bremia populations but rare events of sexual reproduction are also suggested. Weak genetic differentiation between populations suggested important gene flow between populations at French regional scale. Gene flow was also found between the wild and the crop pathosystems indicating a possible role of wild host plants as genetic reservoir. Moreover, analyzing the population genetic structure suggests the presence of different clonal lineages, resulting probably from selection pressure of resistance genes. Characterizing the population structure of B. lactucae allowed to highlight the strong evolutionary potential (significant gene flow, mixed mating system, selection by resistance genes) of B. lactucae explaining its rapid adaptation to host resistance. Thus, we can suggest some management strategies of resistance genes as promoting the use of quantitative resistance and use of crop association to improve the durability of resistance.
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Effet de l’hôte et de la température sur la structure de la population de Puccinia striiformis f. sp. tritici, agent de la rouille jaune du blé au Moyen Orient / Effect of host and temperature on the population structure of Puccinia striiformis f. sp. tritici, responsible of yellow rust in the Middle EastEl Amil, Rola 25 September 2015 (has links)
L’adaptation des pathogènes à leurs hôtes et aux variations climatiques, particulièrement à la température est étudiée sur l’agent pathogène biotrophe obligatoire responsable de la rouille jaune du blé, Puccinia striiformis f. sp. tritici (Pst) au Moyen Orient. Cette étude s’est déroulée au Liban et en Syrie situés dans le berceau de la région de domestication du blé. Des gènes de résistance spécifique ont été postulés au stade plantule pour 87 lignées élites du programme d’amélioration de l’ICARDA,28 cultivars Libanais, et 23 landraces Libanaises en utilisant 11 pathotypes français disponibles à l’INRA-BIOGER. Un seul gène et une combinaison de gènes ont été postulés dans les lignées elites. Neuf gènes de résistance ont été identifiés dans les lignées élites ; plus de génotypes résistants figuraient parmi les lignées issues du programme d’amélioration. Les landraces sont les plus sensibles mais ont montré une ségrégation de réaction résistance parmi les plants sensibles.Pour la structuration de population pathogène du Liban et de la Syrie, un échantillonnage a été fait dans les deux pays sur du blé tendre, du blé dur et des repousses durant 2010-2011. Six isolats Libanais et 48 isolats Syriens ont été pathotypés avec une gamme de 43 hôtes différentiels. 275 échantillons ont été génotypés avec 20 marqueurs SSR. La population était clonale malgré avec la présence de l’hôte secondaire Berberis sp. dans la région, toutefois un nombre élevé de 50 MLG est observé était pour une population clonale. La présence de la race invasive PstS1/PstS2 caractérise cette région. Le profil de virulence Vr2, 6, 7, 9, 27 est le plus fréquent et typique du groupe génétique Méditerranéen (Bahri et al., 2009). La virulence Vr8 n’est pas fixée dans la population malgré sa présence dans la race invasive décrite depuis l’an 2000 (Milus et al., 2009). L’adaptation de la rouille jaune à la température a été décrite par Milus et al. (2009) et Mboup et al. (2012). Notre étude d’adaptation à la température a été faite sur un échantillon de 26 isolats provenant de zones froides et chaudes avec 4 isolats de référence. Nous avons testé deux paramètres d’agressivité, efficacité d’infection et période de latence sous quatre différents régimes de température (Chaud versus froid pour période de rosée et période d’incubation). Les isolats diffèrent pour leur réponse aux variations de température. Quelques isolats montrent une efficacité d’infection et une courte période de latence sous les différents régimes, d’autres sont efficaces au froid mais pas au chaud et vice versa. Pour l’efficacité d’infection, il n’y a pas d’adaptation mais par contre pour la période de latence on montre une adaptation à la température des isolats de la zone chaude ayant une efficacité d’infection. La température chaude de rosée a retardé la période de latence mais ce phénomène a été moins marqué pour les isolats d’origine chaude quand c’est incubé au chaud. Cette étude a montré que la population est clonale avec un haut nombre de pathotypes. Le germplasme n’est pas diversifié avec des gènes de résistance contre la rouille jaune. L’adaptation de l’agent de la rouille jaune à la température parmi les isolats testés a été décrite pour la période de latence pour les isolats provenant d’origine chaude. / The adaptation of fungal pathogen to its hosts and to the climate variation, in particular to the temperature, was investigated on wheat stripe (yellow) rust, caused by the biotroph fungus Puccinia striiformis f. sp. tritici (Pst) in the Middle East, focusing on Lebanon and Syria. This disease is a major problem for the crop in the region. Specific resistance genes were postulated in 138 wheat genotypes including elite lines, grown varieties and local landraces, using an array of 11 French pathotypes. Resistance gene diversity for yellow rust in wheat elite lines was higher than in current, commercial varieties grown in Lebanon, with nine Yr genes detected singly or in combination. Some varieties were resistant to all tested pathotypes and might provide interesting sources of resistance. Most of the Lebanese landraces were susceptible but also heterogeneous by their number of plants susceptible and resistant to a specific pathotype in a same landrace.A field survey was conducted in Lebanon and Syria in 2010-2011 and 275 Pst isolates were collected. The pathogen population was genotyped with 20 microsatellite markers and was found to be clonal, although the alternate host Berberis libanotica is present in the region. The dominant multilocus genotype shared similarity with the new invasive strain PstS1/PstS2 dispersed worldwide since 2000. The population was clonal with 10 pathotypes detected in Lebanon and Syria. 50 MLGs were detected considered high for clonal population. The virulence profiles combining Vr2, Vr6, Vr7, Vr9, and Vr27 are typical of the Mediterranean area according to group (Bahri et al., 2009) and corresponded to the worldwide invasive pathotype described since 2000 (Milus et al., 2009). The Vr8 was not fixed in this population, whereas this virulence is frequent in the Mediterranean genetic group (Bahri et al., 2009).Recently Pst strains have been described for adaptation to warm temperature (Milus et al., 2009; Mboup et al., 2012). The question of temperature adaptation in this study was whether the strains adapted to warm temperature are found in few clones of invasive strains or if they are selected in different pathogen genotypes locally under specific climate conditions. We selected 26 Pst isolates from the Middle East, 13 isolates from warm and 13 isolates from cold areas. We assessed their infection efficiency and latent period under four temperature regimes (high and warm temperature for the spore penetration phase, and high and warm temperature for the latency period). The isolates differed for the thermal aptitude for infection efficiency and latent period, but no clear relationship was established between the climate of the origin location of the isolate and its thermal aptitude. Some isolates were able to infect at high temperature but had long latency at high temperature and vice versa, some isolates had low infection efficiency and short latent period at high temperature, and few isolates were efficient either at high temperature or cold temperature for infection efficiency. Latency period showed pattern of local adaptation. Warm dew temperatures retarded sporulation, but this effect was far less marked for isolates from warm climates when incubated under warm conditions.This study provides details about probable effective yellow rust genes present in different genotypes and the prevalent pathotypes in the region. Moreover, the thermal aptitude for infection efficiency and latent period of some isolates under contrasting temperature will help us to build a better integrated disease management in the highlight of global warming.
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Diversité des bases génétiques de la résistance au virus de la panachure jaune du riz (RYMV) dans l'espèce de riz africain Oryza glaberrima / Diversity of genetic basis of resistance to Rice yellow mottle virus (RYMV) in the African rice species Oryza glaberrimaPidon, Hélène 01 December 2016 (has links)
Le virus de la panachure jaune (RYMV) est une contrainte majeure pour la riziculture en Afrique. Deux gènes contrôlant des résistances récessives ont précédemment été décrits : RYMV1, qui code pour eIF(iso)4G1, un facteur d’initiation de la traduction et RYMV2, qui code pour CPR5-1, un probable composant du pore nucléaire impliqué dans la régulation des mécanismes de défense. Cependant, la capacité du virus à contourner ces résistances justifie la caractérisation de sources de résistance originales, présentes dans les espèces de riz africain O. glaberrima et O. barthii. Trois approches complémentaires ont été mises en œuvre afin d’identifier les facteurs génétiques contrôlant ces résistances.Une approche de cartographie génétique dans des populations bi-parentales a permis l’identification du gène RYMV3, contrôlant la résistance de l’accession Tog5307 et sans doute également de l’accession Tog5672. Il s’agit de la première résistance dominante identifiée dans le pathosystème riz/RYMV. RYMV3 a été cartographié dans un intervalle de 15 kb où deux gènes sont annotés, dont un gène NB-LRR. Des comparaisons de séquences entre accessions résistantes et accessions sensibles suggèrent que le polymorphisme responsable de la résistance est une mutation ponctuelle dans le domaine LRR du gène NB-LRR.Les deux autres approches ont reposé sur l’exploitation de données de séquençage Illumina de 163 accessions O. glaberrima et 84 accessions O. barthii. Les accessions O. glaberrima ont été phénotypées à la fois pour la résistance élevée et pour la résistance partielle au RYMV, et une partie des accessions O. barthii a été évaluée pour la résistance élevée. L’analyse de la variabilité allélique aux trois gènes majeurs de résistance a permis l’identification d’un probable nouvel allèle de résistance à RYMV1 et de six à RYMV2. Ces allèles sont actuellement en cours de validation. D’autre part, une approche de génétique d’association réalisée sur 125 accessions O. glaberrima a mis en évidence deux QTL de résistance partielle sur les chromosomes 6 et 11, dont l’un colocalise, en première approche, avec le gène RYMV3.Ce travail a ainsi permis l’identification d’un gène majeur, de deux QTL et de nouveaux allèles de résistance qui contribuent à une meilleure compréhension des interactions riz/RYMV et sont utilisables en sélection pour améliorer la durabilité des variétés résistantes. / The Rice yellow mottle virus (RYMV) is a major constraint for rice production in Africa. Two genes controlling recessive resistances have been previously described : RYMV1 coding for eIF(iso)4G1, a translation initiation factor, and RYMV2, coding for CPR5-1, a probable component of the nuclear pore complex involved in the regulation of defense mechanisms. However, the virus' ability to overcome these resistances highlight the need to characterize new sources of resistance in the African rice species O. glaberrima and O. barthii. Three complementary approaches were carried out in order to identify the genetic factors controlling these resistances.A genetic mapping strategy in bi-parental populations led to the identification of the RYMV3 gene, controlling resistance in the Tog5307 accession and probably also in the Tog5672 accession. It is the first dominant resistance identified in the rice/RYMV pathosystem. RYMV3 mapped in a 15 kb interval in which two genes annotated occur, including one NB-LRR gene.The two other strategies used were based on the utilization of Illumina sequencing data of 163 O. glaberrima accessions and 84 O. barthii accessions. O. glaberrima accessions were phenotyped for both high and partial resistance to RYMV, and the high resistance of a portion of the O. barthii accessions was assessed. Analysis of allelic variability at the previously identified genes led to the identification of a probable new resistance allele at RYMV1 and of six others at RYMV2. These alleles are currently undergoing validation. Furthermore, a genome wide association study was carried out on 125 O. glaberrima accessions, revealing two partial resistance QTLs on chromosomes 6 and 11, including one colocalized with RYMV3.This work has thus allowed the identification of one major resistance gene, of two QTLs and of new resistance alleles, contributing to a better understanding of rice/RYMV interactions and creating new prospects for the breeding for resistant varieties.
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