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L'écologie radicale au Québec : pratiques et représentations sociospatiales des groupes écologistes radicaux, de 2001 à 2007

Massé, Bruno January 2008 (has links) (PDF)
Depuis le Sommet des Amériques de Québec en 2001, un mouvement d'écologie radicale a émergé dans la province. Entre 2001 et 2007, quatorze groupes écologistes radicaux ont vu le jour. Dix des quatorze groupes ont participé à l'étude. Pour chacun de ces dix groupes, un répondant a été interviewé. Cette étude est la première au Québec à se pencher sur le sujet. Ces groupes, organisés de façon décentralisée, non hiérarchique et autonome, perçoivent le rapport entre la société et la nature comme étant problématique. Leur radicalisme se veut une tentative d'aller aux racines (causes) du problème et de se rapprocher d'un mode de vie égalitaire, tant écologique que social. Le mouvement est fortement influencé par la pensée libertaire. Ces groupes lient la lutte pour l'environnement à celles contre les inégalités sociales et la domination, s'opposant à l'État, au capitalisme et à l'anthropocentrisme. En pratiquant l'action directe, la réappropriation de lieux et l'éducation, les groupes visent à acquérir une plus grande autonomie, à devenir autosuffisants et à subvertir les bases du système dominant. Leurs enjeux sont multiples, mais les groupes se concentrent sur les thématiques de l'alimentation, la cruauté faite aux animaux et la coupe forestière. Chacune de leurs pratiques est considérée comme outil d'une lutte sociale plus large. En étudiant leurs discours, stratégies et pratiques il apparaît évident que les écologistes radicaux sont en quête de cohérence, ils en sont cependant conscients et démontrent une praxis complète ou en voie de complétion. Le mouvement écologiste radical du Québec tente de passer de la résistance symbolique à la transgression ouverte. Cependant, la répression (structurelle et policière) dont ils sont vIctimes les contraint à modifier leurs stratégies et pratiques. De plus, les écologistes radicaux accusent le mouvement vert, plus institutionnalisé, de ne pas remettre en question les causes réelles de la crise écologique et de marginaliser leur existence. Ils les accusent de légitimer l'État par le lobbying. Aussi, ils affirment que les organisations environnementales institutionnalisées sont généralement inefficaces et infantilisantes. Leurs pratiques et représentations sociospatiales laissent croire que les groupes écologistes radicaux priorisent deux échelles: le global et le local (avec un emphase sur le résidentiel). Ils n'ont peu ou pas d'identité territoriale, sont critiques des milieux urbains et ruraux et veulent repenser la façon d'habiter le territoire. Ils affichent une conscience géographique soutenue qui comporte l'avantage de l'expérience immédiate et sensible de l'espace construit socialement. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Écologie, Écologie radicale, Mouvement vert, Anarchisme, Radicalisme, Environnementalisme, Géographie critique, Révolution, Représentation sociospatiale.
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Transformations régulatrices induites par l'arrivée de la certification forestière au Québec

Maurais, Julie 08 1900 (has links) (PDF)
Le but de la présente recherche est d'analyser la certification forestière pour identifier les transformations dont elle est porteuse et ce, dans une perspective qui s'intéresse à la régulation sociale. Plus précisément, notre regard se penchera sur le phénomène de la certification forestière au Québec pour déterminer les changements qu'elle amène en matière de régulation dans le secteur forestier. Cette recherche s'appuie sur l'hypothèse que la certification forestière modifie la régulation du secteur forestier par l'intégration de nouveaux acteurs, de nouveaux mécanismes et de nouvelles valeurs. Nous avons vérifié ce postulat basé sur une caractérisation des certifications appliquées au Québec et sur des entrevues semi-dirigées avec les acteurs impliqués dans ce courant régulateur, soit les entreprises, le gouvernement et les groupes environnementaux. Suite à l'analyse des résultats, nous pouvons affirmer que la certification forestière induit des changements dans la régulation du secteur forestier, mais sans en modifier les fondements. En effet, la certification intègre de nouveaux acteurs dans l'élaboration de règles et dans la régulation des entreprises, notamment les groupes environnementaux; elle amène les entreprises à modifier certaines de leurs pratiques, surtout par l'entremise des systèmes de gestion; elle a le potentiel de modifier la législation en place; et elle provoque un «verdissement» des valeurs des compagnies forestières. Toutefois, la certification a également le potentiel de renforcer la structure de pouvoir en place en faveur des entreprises forestières, ce qui limite les transformations en profondeur qu'elle peut engendrer dans le secteur forestier. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Certification forestière, régulation, entreprises forestières, groupes environnementaux, gestion forestière.

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