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L'«empowerment» des femmes dans la gestion participative des forêts sacrées du sud du Bénin : le cas de la forêt «Bamèzounmè»

Assogba, Fried Linda Mireille January 2009 (has links) (PDF)
Au Bénin, la promotion des femmes dans les sphères décisionnelles est sujette à des pesanteurs socioculturelles. Dans le cas des forêts sacrées gérées de façon traditionnelle, l'implication des femmes pourrait être perçue comme un affront aux dirigeants traditionnels, si des politiques pouvant favoriser cette implication des femmes n'étaient pas étudiées. L'objectif principal visé par cette étude intitulée: « l'empowerment des femmes dans la gestion participative des forêts sacrées du Sud du Bénin: le cas de la forêt Bamèzounmè » est d'identifier les composantes des stratégies adéquates à une implication plus accrue des femmes dans la gestion participative de ladite forêt. Quatre objectifs spécifiques ont été dégagés. Il s'agit: 1) d'identifier, parmi les éléments endogènes de gestion de la forêt sacrée Bamèzounmè, ceux qui joueraient en faveur de la participation des femmes; 2) d'identifier les mécanismes de participation des femmes à la gestion actuelle de la forêt sacrée Bamèzounmè ; 3) d'évaluer l'empowerment des femmes; 4) de proposer des mesures pouvant faciliter le renforcement de l'empowerment des femmes dans la gestion participative de la forêt sacrée Bamèzounmè. La recherche documentaire, l'observation directe du milieu et les entrevues avec les acteurs intervenant dans la gestion de la forêt sacrée Bamèzounmè sont les méthodes utilisées pour la collecte de l'information. Les données ont été traitées de façon qualitative et quantitative à l'aide du logiciel Excel. Les critères sociologiques donnant accès à la gestion de la forêt Bamèzounmè sont la langue, l'âge, le sexe et le statut familial de l'individu. Grâce aux activités artistiques notamment à la danse, les femmes jouent le rôle spécifique de griottes lors des cérémonies culturelles. Mais leur participation à la gestion de cette forêt n'est que symbolique et limitée à la réception de l'information. Pour améliorer cette position, les répondantes pourraient user de ce levier qu'est la danse. Cependant, l'empowerment de ces femmes indique qu'à l'exception des aptitudes communicationnelles et des compétences en médecine traditionnelle dont disposent les répondantes, leur conscience critique et leur estime de soi communautaire ne sont pas à un niveau qui puisse favoriser le renforcement de leur pouvoir d'agir dans la gestion participative de la forêt sacrée Bamèzounmè. En amont de toute politique visant une participation plus accrue des femmes dans la gestion participative de la forêt sacrée Bamèzounmè, une sensibilisation des femmes et de tous les acteurs concernés est indispensable. La reconsidération des femmes dans la gestion participative passera par le développement de la danse qui ne sera possible que via un développement éco-touristique axé sur la forêt sacrée Bamèzounmè. L'organisation des femmes en groupements de danse et d'activités génératrices de revenus est aussi envisageable. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Femmes, Gestion participative, Forêts sacrées, Genre et empowerment
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Effets des facteurs environnementaux sur la distribution et l'abondance des espèces végétales forestières aux échelles locales et régionales

Van Couwenberghe, Rosalinde 18 March 2011 (has links) (PDF)
Cette thèse a pour objectif d'analyser et de prédire la présence et l'abondance des espèces de sous-bois localement aux facteurs liés à la structure du peuplement (ouverture de la canopée) et selon différents contextes de milieu (pH du sol). Ainsi, cette thèse vise à évaluer si l'impact du pH du sol, de l'ouverture de la canopée et du climat a un effet similaire sur la distribution de présence et d'abondance. A cet effet, nous avons utilisé des relevés floristiques et dendrométriques effectués cinq ans après l'ouverture de la canopée (293 trouées - Nord-est de la France) et sous peuplements fermés (10 996 sites - France). Nous avons modélisé les distributions de présence et d'abondance des espèces (i) premièrement, au niveau régional, en relation avec un facteur local d'ouverture de la canopée et un facteur régional de pH du sol et (ii) deuxièmement, au niveau national, en relation avec un facteur de pH du sol et le climat. Au niveau régional, les résultats indiquent que la prise en compte simultanée d'un facteur local d'ouverture de la canopée et d'un facteur régional de pH du sol permet de déterminer les distributions des espèces cinq ans après son ouverture. Nous avons pu quantifier les conditions optimales des principales essences feuillues au stade juvénile et des espèces herbacées associées à l'ouverture de la canopée et le pH du sol. Au niveau national, nos résultats montrent que les modèles de distribution d'espèces issus de données présence-absence indiquent l'optimum écologique de l'abondance selon les gradients climatiques et le pH du sol, mais désignent des habitats géographique trop importants à cause d'une surestimation de l'amplitude écologique.
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Gestion forestière et biodiversité, les enjeux de conservation d'une espèce parapluie : Limoniscus violaceus (Coleoptera)

Gouix, Nicolas 24 June 2011 (has links) (PDF)
Le taupin violacé - Limoniscus violaceus (Müller, 1821) - est une espèce de coléoptère vivant dans le terreau des cavités d'arbres. Menacé d'extinction en Europe, il est inscrit en Annexe II de la directive " Habitats " dont l'objectif est d'assurer la préservation des habitats et des espèces d'intérêt communautaire au sein du réseau Natura 2000. Les gestionnaires d'espaces naturels où il est présent doivent assurer l'état de conservation de ses populations. Cependant, les difficultés de détection de l'espèce ont limité le développement des connaissances sur sa biologie et son écologie essentielles à la mise en place d'une stratégie de conservation. Cette lacune a motivé la réalisation de ce travail de thèse. Il commence par la compilation des données relatives à sa répartition: 184 localités à travers 17 pays. Plusieurs discordances avec les données énoncées par le réseau Natura 2000 sont mises en évidence. Une méthode de suivi de l'espèce par piégeage à émergence est développée et testée dans 5 sites Natura 2000 français. Les résultats obtenus associés à la description des cavités d'arbres et de leur environnement permettent l'identification d'un modèle prédictif des cavités habitées par Limoniscus violaceus dépendant de deux facteurs simples d'utilisation : l'état d'avancement de la cavité et la circonférence de l'arbre à 30 cm du sol. L'étude de leur valeur seuil et de leurs intervalles de confiance conduit à l'élaboration d'une règle de décision pour l'évaluation des habitats favorables à l'espèce. Parallèlement, l'analyse de la composition des assemblages d'espèces échantillonées se base sur la détermination de 231 coléoptères saproxyliques. La préservation des cavités favorables pour Limoniscus violaceus apparait bénéfique pour la majorité d'entre eux, justifiant le potentiel d'espèce parapluie qui lui est attribué. Dans une perspective de prospection, une liste d'espèces indicatrices est identifiée. Elle permet de prioriser les sites au sein desquels une stratégie de suivi des cavités basses favorables pour la biodiversité et pour Limoniscus violaceus doit être envisagée. L'étude du comportement de dispersion à partir des résultats d'échantillonnage par émergence associé aux connaissances bibliographiques suggère une taille des populations locales d'environ 10 adultes dont 3 dispersent par cavité chaque année. Un regard sur la sex-ratio apporte des éléments complémentaires de réflexion sur le fonctionnement des populations. Enfin, un cas concret de stratégie de conservation pour l'espèce en forêt de Grésigne est présenté. Afin d'assurer le recrutement d'arbres à cavité pour pérenniser les populations de Limoniscus violaceus, des recommandations de gestion fondées sur l'aménagement forestier en cours et l'étude des origines des cavités sont émises.
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Transformations régulatrices induites par l'arrivée de la certification forestière au Québec

Maurais, Julie 08 1900 (has links) (PDF)
Le but de la présente recherche est d'analyser la certification forestière pour identifier les transformations dont elle est porteuse et ce, dans une perspective qui s'intéresse à la régulation sociale. Plus précisément, notre regard se penchera sur le phénomène de la certification forestière au Québec pour déterminer les changements qu'elle amène en matière de régulation dans le secteur forestier. Cette recherche s'appuie sur l'hypothèse que la certification forestière modifie la régulation du secteur forestier par l'intégration de nouveaux acteurs, de nouveaux mécanismes et de nouvelles valeurs. Nous avons vérifié ce postulat basé sur une caractérisation des certifications appliquées au Québec et sur des entrevues semi-dirigées avec les acteurs impliqués dans ce courant régulateur, soit les entreprises, le gouvernement et les groupes environnementaux. Suite à l'analyse des résultats, nous pouvons affirmer que la certification forestière induit des changements dans la régulation du secteur forestier, mais sans en modifier les fondements. En effet, la certification intègre de nouveaux acteurs dans l'élaboration de règles et dans la régulation des entreprises, notamment les groupes environnementaux; elle amène les entreprises à modifier certaines de leurs pratiques, surtout par l'entremise des systèmes de gestion; elle a le potentiel de modifier la législation en place; et elle provoque un «verdissement» des valeurs des compagnies forestières. Toutefois, la certification a également le potentiel de renforcer la structure de pouvoir en place en faveur des entreprises forestières, ce qui limite les transformations en profondeur qu'elle peut engendrer dans le secteur forestier. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Certification forestière, régulation, entreprises forestières, groupes environnementaux, gestion forestière.
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Facteurs de succès et contraintes à la foresterie communautaire : étude de cas et évaluation de deux initiatives

Fournier, Jason 06 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire porte sur les facteurs de succès à la foresterie communautaire. Ce mode de gestion implique une participation des communautés à la gestion forestière dans le but de générer des bénéfices économiques, sociaux et écologiques. Deux initiatives de foresterie communautaire partageant un contexte de création commun et ayant des territoires limitrophes ont été sélectionnées. Elles se situent dans la région administrative du Saguenay-Lac-Saint-Jean dans la province de Québec au Canada. Nous nous sommes penchés, d'une part, sur le contexte de création et d'évolution de ces initiatives, et d'autre part, sur l'atteinte ou non des objectifs sous-jacents à la foresterie communautaire, soit : une gouvernance participative, des retombées économiques locales, une gestion intégrée des ressources, une gestion multiressource ainsi qu'une viabilité écologique. L'approche méthodologique est l'étude de cas et les outils méthodologiques se déclinent en deux volets : une analyse qualitative et un outil d'évaluation constitué d'une grille de critères et d'indicateurs. Les principaux résultats de l'étude démontrent que les initiatives ont été créées dans un but double, soit la création d'emploi ainsi qu'une volonté de gérer la forêt différemment et en respectant l'environnement. Au fil du temps, les deux initiatives ont su se doter d'une expertise technique qui leur a permis de réaliser une série d'inventaires, d'études et d'outils de planification. Les principaux facteurs de succès identifiés sont un soutien gouvernemental (notamment quant au financement), une expertise technique ainsi que le support et le soutien de la communauté. À la lueur des résultats, nous sommes d'avis que dans le cas d'une étude ultérieure, le concept de gouvernance participative pourrait être analysé plus en profondeur. En effet, une collaboration entre les différents acteurs concernés par la gestion forestière locale est un facteur de succès important. En contrepartie, une non-reconnaissance de conflits potentiels entre les parties prenantes risque de nuire au succès éventuel des initiatives de foresterie communautaire. Finalement, en regard des transformations à venir dans le régime forestier québécois, il apparaît nécessaire de porter une attention particulière à identifier les moyens de mettre en place un modèle de gestion locale et régionale respectant les intérêts et les besoins des différents acteurs impliqués. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : foresterie, communautaire, forêt, habitée, communauté
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Les microhabitats des arbres : facteurs d'influence, lien avec la biodiversité et potentiel indicateur / Tree microhabitats : drivers, link with biodiversity and potential as an indicator

Paillet, Yoan 20 September 2018 (has links)
Un indicateur permet de mesurer des grandeurs ou des phénomènes trop compliqués ou trop coûteux à mesurer de manière directe. Lorsqu’il s’agit de biodiversité, les indicateurs sont indispensables au regard de la complexité à avoir une image précise de l’état et de la dynamique des espèces. En forêt, les microhabitats des arbres (e.g.cavités, fentes du bois, carpophores de champignons lignicoles) sont considérés comme des indicateurs potentiels de biodiversité, plus spécifiques que des structures telles que le volume de bois mort total. Cependant, les références scientifiques établissant le lien entre métriques de microhabitats et mesures de biodiversité restent rares, et ne concernent la plupart du temps qu’un seul groupe taxonomique. Plus largement, et à l’instar d’autres indicateurs, les microhabitats ne bénéficient pas d’une démarche standardisée permettant de les valider en tant qu’indicateurs de biodiversité forestière. Ce travail de thèse contribue à cette validation. Il s’articule autour de trois aspects entrant en compte dans la validation d’un indicateur, il s’est agi : (i) De quantifier et réduire les incertitudes sur les inventaires de microhabitats. A cette fin, une première typologie de référence a été établie, avec pour but de standardiser et d’homogénéiser les relevés de microhabitats. Cette typologie adopte une structure hiérarchique et évolutive, ce qui permet de l’utiliser dans différents contextes. Le biais potentiel lié aux observateurs a également été quantifié, de manière à pouvoir mieux le prendre en compte dans les futurs inventaires ;(ii) De mieux comprendre les facteurs d’influence des microhabitats aux deux échelles. A l’échelle de l’arbre, l’analyse d’un jeu de données national a permis de généraliser la relation entre caractéristiques individuelles des arbres (espèce, diamètre, vitalité) et le nombre et l’occurrence des microhabitats. A l’échelle de la parcelle forestière, une analyse des densités et des types d’arbres porteurs de microhabitats sur un gradient élargi d’exploitation forestière, comparant zones exploitées et non exploitées, a permis de mettre en évidence le rôle crucial des gros arbres et des arbres morts ; (iii) D’établir le lien entre microhabitats et la diversité de trois groupes taxonomiques au travers d’une approche mobilisant le cadre analytique des modèles d’équations structurelles. Les microhabitats sont médiateurs de l’arrêt de l’exploitation et de structures typiques des vieilles forêts (gros arbres vivants et morts) sur la biodiversité des chauves-souris et des oiseaux, et dans une moindre mesure des coléoptères saproxyliques. Au final, les microhabitats ne constituent pas un indicateur universel de biodiversité mais ont un rôle complémentaire des autres structures forestières traditionnellement utilisées pour décrire la biodiversité. Ce travail de thèse contribue à préciser leur potentiel indicateur et envisage des pistes de recherche permettant de continuer à valider leur rôle. / An indicator is a tool to measure metrics or phenomenons too complex or costly to measure directly. In the case of biodiversity, indicators are essential regarding the complexity to assess species state and dynamics. In forest, tree microhabitats (e.g.cavities, cracks in the wood, conks of lignicolous fungi) have been recently considered as a potential biodiversity indicator, with a more specific focus than other structures like deadwood volume. However, scientific references linking tree microhabitat metrics and biodiversity measures are still rare, and limited to a few taxonomic groups. More generally, like other indicators, the validation process of microhabitats as biodiversity indicators is not standardized. This ph-d thesis contributes to this validation and adresses three aspects included in an indicator validation process. The main aims were to: (i) Quantify and reduce incertitudes on tree microhabitat inventories. We thus proposed a first reference typology to standardize and homogenize microhabitats inventories. This typology has a hierarchical and evolutive structure, which allows its use in different contexts and for different purposes. We also quantified the potential bias linked to observer effects, in order to better take it into account in future inventories ; (ii) Better understand the influence of different factors on tree microhabitats at two different scales. At the tree scale, through the analysis of a national database, we generalized the relationships between tree characteristics (species, diameter, vitality) and number and occurrence of tree microhabitats. At the stand scale, we analysed the densities and types of microhabitat-bearing trees on an enlarged forest management gradient, comparing strict reserves and managed forests. These two studies evidenced the crucial role of large trees and snags in the provision of tree microhabitats ; (iii) Link tree microhabitats with the biodiversity of three taxonomic groups through the framework of structural equation models. We showed that microhabitats mediate the effects of management abandonment and old-growth forest features (large living and dead trees) on the biodiversity of birds and bats, and to a lesser extent on saproxylic beetles. In the end, tree microhabitat are not a universal biodiversity indicator but have a complementary role compared to other forest structures traditionally used to assess biodiversity. This ph-d thesis specifies the role of tree microhabitats as biodiversity indicators and proposes further research to continue validating them as such.
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Trade Barriers in Forest Industry between Malaysia and Europe

Zakaria, Noor Aini 28 April 2011 (has links) (PDF)
Ce travail étudie l'influence des questions environnementales sur le commerce international à partir des échanges de bois tropicaux Malaisie - Europe, la Malaisie étant un important exportateur de bois. Les avantages comparatifs des produits forestiers Malaisiens sont évalués, ainsi que la propension à payer le bois issu de gestion forestière durable par les consommateurs français (en tant qu'Européens). La première partie envisage les différences de perception entre pays développés et pays en développement pour le lien entre commerce et environnement. Il apparaît que les normes environnementales agissent comme des barrières non-tarifaires. Ces barrières sont accentuées par les critères de marquage, d'étiquetage, et de technologie imposés par les pays importateurs. La seconde partie analyse le rôle clé de la Malaisie dans le commerce des bois tropicaux. Les principaux marchés d'exportation des bois Malaisiens sont évalués. Le marché Européen est étudié plus en détail. Il apparaît que les ventes de meuble ont dépassé en 2004 celles des autres principaux produits forestiers. Sur le marché Européen la Malaisie fait face à la concurrence de produits tropicaux à bas prix venant de Chine, et à celle de produits forestiers éco-certifiés venant du Brésil. Concomitamment, l'engagement de la Malaisie dans une dynamique de gestion plus durable y crée une pénurie relative de matériau brut. La troisième partie calcule l'index de Balassa d'avantage comparatif, pour 21 produits forestiers Malaisiens sur le marché Européen. Seuls 5 produits industriels intermédiaires ou à transformation fortement mécanisée, ont un avantage comparatif marqué. Il s'agit des sciages, moulures, contreplaqués, placages, charpente et menuiserie industrielle. Les autres produits présentent des avantages comparatifs faibles ou même négatifs. La quatrième partie estime la propension à payer pour différents attributs environnementaux, ainsi que d'autres tels le commerce équitable et l'origine géographique. Un questionnaire reprenant ces attributs pour du parquet bois hypothétique a été utilisé. Il semble que les consommateurs soient prêts à rémunérer le plus les critères de commerce équitable et d'origine Française, la gestion durable étant recherchée dans une moindre mesure. La propension à payer les tous les attributs varie en fonction des notions et attitudes qu'ont les consommateurs sur l'éco-certification, l'environnement, ainsi qu'en fonction de leur lieu d'habitation, niveau d'éducation et de revenu, et type de profession. Enfin les résultats des 4 parties sont synthétisés en reliant les échelles micro et macroéconomiques, avec les dimensions de demande et d'approvisionnement. D'une façon générale, les résultats suggèrent que les opportunités et contraintes propres à la l'industrie du bois de Malaisie façonnent les exports de produits. La Malaisie s'adapte en se tournant vers des produits à plus haute valeur ajoutée et à moindre impact environnemental, pour pallier aux barrières commerciales et à la pénurie relative de matériau. La Malaisie s'est dotée d'une certification nationale (Malaysian Timber Certification) propre à remplir les critères de durabilité et de légalité de l'Europe, et s'est engagée la gestion durable des forêts.
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Essais sur l'approche des options réelles appliquée à la gestion et l'exploitation des ressources naturelles

Ben Abdallah, Skander January 2009 (has links) (PDF)
Cette thèse se compose de trois chapitres ayant trait à l'économie des ressources naturelles et de l'environnement. Elle porte sur l'application de l'approche des options réelles à la gestion et l'exploitation des ressources naturelles. Son principal objectif est d'étudier les décisions d'investissements indéfiniment répétés sous l'incertitude. Dans les deux premiers chapitres, on utilise l'approche des options réelles pour déterminer comment extraire optimalement le bois d'une forêt qui constitue un habitat stochastique pour une espèce menacée d'extinction. Dans le premier chapitre qui s'intitule "A Real options Approach to Forest-Management Decision Making to Protect Caribou under the Threat of Extinction", la politique optimale visant la protection de l'espèce menacée d'extinction consiste à banir définitivement à un moment optimal la coupe forestière sans aucun coût. Le modèle, comportant des aspects économiques, écologiques et sociaux, est calibré afin de déterminer une politique optimale arbitrant entre les revenus économiques de l'exploitation forestière et le risque d'extinction du caribou Rangifer tarandus, une espèce menacée au centre du Labrador, Canada. Le deuxième chapitre fait suite au premier et s'intitule "A Real Options Approach to the Protection of a Habitat Dependent Endangered Species". Dans ce deuxième chapitre, nous utilisons la méthode des options réelles pour déterminer quand un planificateur social doit interrompre ou reprendre l'exploitation d'une telle forêt. Le processus d'interruption et reprise peut cette fois se reproduire indéfiniment. Pour des paramètres correspondant au cas du caribou Rangifer tarandus du Labrador, la politique optimale d'interruption et de reprise de l'exploitation forestière s'avère attractive; elle n'exige pas de longs arrêts de l'exploitation alors qu'elle réduit significativement le risque d'extinction tout en augmentant la valeur de la forêt Le troisième chapitre s'intitule "Alternative and Indefinitely Repeated Investments : Species Choice and Harvest Age in Forestry". Dans ce chapitre, on considère le problème de choisir la date optimale pour couper un arbre comme un problème archétypique d'investissement; en effet, ce problème évoque le temps, l'incertitude et l'irréversibilité de décisions ayant des conséquences dans le futur. L'exercice de l'option de couper donne naissance à l'option de planter un autre arbre ou bien d'utiliser la terre à d'autres fins. On enrichit ce problème en mettant l'accent sur la décision de planter et en supposant l'existence de deux essences alternatives d'arbres. Pour chaque essence, on suppose que la fonction de croissance est déterministe alors que le prix unitaire de la récolte est stochastique. Dans le cas d'une seule rotation (le problème de Wicksel), le manager forestier doit planter immédiatement l'essence dont le prix (actuel) est suffisament élevé par rapport au prix de l'autre essence. Cependant, si les prix des deux essences sont relativement proches, il doit attendre jusqu'à ce que ces prix se distinguent suffisamment pour éviter de choisir la mauvaise essence. En revanche, quand le nombre de rotations est arbitrairement grand (le problème de Faustman), on montre qu'il est toujours optimal de planter l'une des deux essences immédiatement. L'age optimal à la coupe dépend du prix relatif des deux essences d'une façon non monotone; en effet, il varie autour de l'age de faustman correspondant à l'essence plantée et ce tant que le prix relatif est inférieur à un certain niveau seuil indiquant la nécessité de planter l'essence alternative. La valeur du terrain est une fonction croissante du prix relatif de l'essence plantée et croît avec l'incertitude liée aux prix des deux essences. La pente de la fonction est continue même au voisinage du seuil signalant la nécessité de changer l'essence à planter. Par contre, en absence d'incertitude, la pente est généralement discontinue au voisinage de ce seuil. La valeur du terrain est similaire à la valeur d'une option américaine avec une frontière libre, une date d'expiration infinie et une valeur endogène à l'exercice. La détermination de la valeur du terrain est basée sur la méthode de pénalité appliquée simultanément aux valeurs de la forêt constituée par chacune des deux essences d'une part, et d'autre part, par un processus newtonien itératif appliqué à la valeur du terrain.
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Les dendro-microhabitats : facteurs clés de leur occurrence dans les peuplements forestiers, impact de la gestion et relations avec la biodiversité taxonomique / Tree microhabitats : key features for their occurrence in forest stands, impact of management and relationships with taxonomic biodiversity

Larrieu, Laurent 05 December 2014 (has links)
Les microhabitats portés par les arbres (dendro‐microhabitats), comme les cavités, sont nombreux dans les forêts naturelles. Une revue de la littérature a révélé qu'ils sont des ressources d'habitat évolutives, temporaires, et déterminantes pour la bio‐complexité des écosystèmes forestiers. Leur étude est cependant récente et les connaissances sont par conséquent fragmentaires. En forêt exploitée, les dendro‐microhabitats sont des objets sylvicoles simples et bien catégorisés, souvent comme des défauts de l'arbre dévaluant sa valeur commerciale. Comment concilier alors le maintien d'objets écologiques cruciaux et les objectifs économiques de production de bois de haute qualité marchande ? Ce travail de thèse avait comme objectifs d'une part de contribuer à une meilleure qualification du rôle écologique des dendro‐microhabitats pour la biodiversité et, d'autre part, de fournir des éléments de réponse pratiques aux gestionnaires d'espaces forestiers soucieux d'intégrer la conservation d'une diversité d'espèces dans leur gestion courante. Il a nécessité la mise en place de 1028 placettes dans 210 forêts françaises dans lesquelles nous avons observé environ 55 000 arbres. Nous avons étudié les relations entre les dendromicrohabitats et la richesse et la composition spécifiques de neuf taxons. Dans le cadre de l'analyse des caractéristiques‐clés de l'arbre et du peuplement pour les dendro‐microhabitats, nous avons montré que l'association des variables essence et diamètre explique respectivement 26 % et 31 % de la variance de l'occurrence des dendro‐microhabitats et de leur diversité dans les hêtraies‐sapinières inexploitées depuis plus de 100 ans. Nous avons défini des seuils de diamètre significatifs pour l'occurrence et la diversité des dendro‐microhabitats portés par le Hêtre (Fagus sylvatica L.) et le Sapin pectiné (Abies alba Mill.). D'autre part, la densité de dendro‐microhabitats et le volume de bois mort ainsi que leurs diversités respectives sont relativement constants tout au long du cycle sylvigénétique des forêts mixtes de montagne. Les feuillus secondaires jouent un rôle crucial dans la régulation de ces stocks en les complétant dans les phases où les dryades fournissent peu de dendro‐microhabitats et de bois mort. Un minimum de 10 hectares est nécessaire pour observer toute la diversité des dendro‐microhabitats. Dans les forêts exploitées, nous avons observé des patrons d'occurrence des dendro‐microhabitats drastiquement différents de ceux observés dans les forêts inexploitées depuis plus d'un siècle : les dendro‐microhabitats y sont toujours moins diversifiés et la densité relative de chaque type est modifiée. Après arrêt de l'exploitation, la reconstitution des stocks de dendro‐microhabitats est lente dans les forêts feuillues de plaine. Un arrêt de l'exploitation pendant 30 années est insuffisant pour observer une reconstitution du stock de dendro‐microhabitats dans tous les contextes et pour changer significativement les communautés de Coléoptères saproxyliques. En mesurant la contribution des dendro‐microhabitats à la biodiversité, nous avons observé que la densité d'arbres porteurs de cavités et de sporophores de champignons lignivores est une variable structurante pour la composition des assemblages et la richesse spécifique des Coléoptères saproxyliques. La densité d'arbres porteurs de dendro‐microhabitats et d'arbres porteurs spécifiquement de bois dur sans écorce ou de sporophore de polypores est significativement corrélée à la richesse spécifique des polypores. Le degré d'ouverture du peuplement ou les conditions climatiques locales affectent, dans certains cas, ces relations. Afin d'harmoniser les futurs protocoles de recherche sur les dendro‐microhabitats et de faciliter le partage des données, nous avons proposé une typologie hiérarchique de référence des dendro‐microhabitats. / Tree microhabitats, such as cavities, are diverse and abundant in natural forests. A literature review revealed that they are dynamic and temporary key habitat resources for the complexity of forest ecosystems. However, since their study is recent, they are still poorly known. In harvested forest, tree microhabitats are well categorized as silvicultural items, mostly as wood defaults decreasing its commercial value. Therefore, how to reconcile the retention of ecological objects crucial for biodiversity and the production of high‐quality timber? This PhD thesis aimed, on the one hand, at participating to better qualify the ecological roles of tree microhabitats for forest biodiversity and, on the other hand, at giving practical recommendations to forest managers who integrate the conservation of species diversity in their usual management. 1028 plots were set up in 210 French forests to observe about 55,000 trees. We studied the relationships between tree microhabitats and species richness and composition of 9 taxa. Through the analysis of key features for tree microhabitats at the tree and stand levels, we showed that tree species and diameter at breast height explain 26 and 31 % of the variations in microhabitat occurrence and diversity, respectively, in beech‐fir forest unlogged for more than 100 years. We highlighted significant diameter thresholds for the occurrence and diversity of microhabitats borne by beech (Fagus sylvatica L.) and silver fir (Abies alba Mill.). Furthermore, tree microhabitat density, deadwood volume and their diversity were shown to be roughly constant throughout the silvigenetic cycle in mountain mixed forests. Secondary tree species play a crucial role in the regulation of deadwood and microhabitat pools, especially during the phases where the dryad trees supply a low amount of microhabitats and deadwood. A surface of unharvested forest more than 10 hectares in area is necessary to observe the whole microhabitat diversity. Microhabitat occurrence patterns in logged forests were drastically different from those observed in forests unlogged for more than one century: tree microhabitats were systematically less diverse and the relative density of microhabitat types was modified. Moreover, the restoration of tree microhabitat pools was slow in set‐aside plain broadleaved forests. More than 30 years without harvests were not sufficient to observe the restoration of the tree microhabitat pool and significant changes in saproxylic beetle communities in all forest contexts. We measured the contribution of tree microhabitats to biodiversity, and we observed that the density of cavity‐ and fungus‐bearing trees were significant drivers for species richness and composition of saproxylic beetle assemblages. The density of trees bearing microhabitats, especially bark losses, significantly influenced the species richness of polypores. The stand openness and local climatic conditions affected these relationships in several forest‐taxon cases. We proposed a reference hierarchical typology of tree microhabitats in order to harmonize survey protocols and to facilitate data sharing in the future. Furthermore, we improved the consideration of tree microhabitats in an integrated management tool, i.e. the Potential Biodiversity Index (PBI). We also included the tree microhabitat pool into a simulation model of mountain forest dynamics (Samsara 2). Apart from being relevant management tools in conservation biology, tree microhabitats stand for natural microcosms available to further fundamental ecological researches. We hope that our work will help foresters to have a new insight on their managed forests.
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Réponse des espèces lignicoles à la disponibilité des habitats en forêt tempérée : approche multi-échelles du micro-habitat au paysage / Response of lignicolous species to habitat availability in temperate forests : multi-scale approach from microhabitat to landscape

Percel, Gwendoline 14 December 2018 (has links)
La sylviculture intensive modifie la composition, la structure et la dynamique des peuplements, réduisant notamment la densité et la diversité des attributs forestiers caractéristiques des stades de sénescence (bois mort et micro-habitats portés par les arbres). Ces éléments représentent des habitats essentiels pour les espèces lignicoles. A l’échelle du massif, la planification des opérations sylvicoles va créer une discontinuité spatiale de ces micro-habitats, pouvant être perçue comme une source de fragmentation pour de nombreuses espèces. Cependant, les effets ont été peu explorés au sein des forêts tempérées exploitées. L’objectif de cette thèse est d’évaluer l’effet de la disponibilité des micro-habitats (quantité et configuration) à de multiples échelles spatiales sur les communautés et les populations d’espèces lignicoles, afin de fournir in fine des connaissances pour la spatialisation des stratégies de conservation. Nous avons proposé une méthodologie statistique permettant de prédire la distribution des micro-habitats au sein du massif de Compiègne (France). En s’appuyant sur cette cartographie prédictive, nous avons montré que différentes guildes de coléoptères saproxyliques, définies en fonction de traits d’histoire de vie liés aux capacités de dispersion, répondaient à la structure du paysage à différentes échelles spatiales. La modélisation de la dynamique des métapopulations d’une bryophyte épixylique (Dicranum viride) nous a permis de mettre en évidence l’importance de la dispersion sur les processus de colonisation/extinction qui sous-tendent les patrons d’occurrence des espèces observés à l’échelle du massif. Nos résultats soulignent le rôle central du bois mort et des micro-habitats, qui peuvent être considérés comme un levier de gestion pertinent. Augmenter leur quantité et optimiser leur arrangement spatial intra et inter-peuplement apparaît essentiel pour assurer la persistance des espèces lignicoles au sein des massifs forestiers gérés. / Intensive forestry induces a simplification of forest stand structure, composition, and dynamics, resulting in a decrease of density and diversity of old-growth forest attributes (deadwood and tree-related microhabitats). These elements represent critical habitats for lignicolous species. At the landscape scale, forest management planning create a spatial discontinuity of these microhabitats, which can be perceived as a fragmentation process for many species. Although habitat fragmentation is currently recognized as one of the major threats to biodiversity, its impact on species in managed temperate forest are still poorly understood. The objective of this work was to evaluate the effect of microhabitat availability (quantity and configuration) on species communities and populations, at multiple spatial scales, in order to provide evidence-based recommendations regarding the spatial arrangement of conservation strategies. We proposed a statistical methodology to predict the microhabitats distribution within the complex of the Compiègne forest (France). Based on this predictive mapping, we showed that different guilds of saproxylic beetles, defined according to their life history traits related to dispersal abilities, respond to the landscape structure at different spatial scales. Modelling metapopulation dynamics of an epixylic bryophyte (Dicranum viride) has highlighted the importance of dispersal on colonization/extinction processes that underlie the species’ occurrence patterns observed at the forest scale. Our results emphasize the key role of deadwood and tree-related microhabitats, which can be considered as relevant management leverage. Increase their quantity and optimize their spatial arrangement within and between forest stands, appears to be essential for persistence of the lignicolous species within managed forests.

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