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L’impact de l’activité physique aiguë et chronique sur les perceptions gustativesGauthier, Alexandre-Charles 03 1900 (has links)
Le goût et ses différentes caractéristiques sont des parties fondamentales de notre alimentation et sont des agents régulateurs qui permettent d’identifier les nutriments et d’évaluer le contenu alimentaire. Par cette capacité, l’humain est capable d’orienter ses comportements alimentaires en fonction de ses perceptions gustatives. L’âge, le sexe ainsi que la présence de différentes carences, de différents traitements pharmacologiques, de différents virus ou de maladies neurodégénératives font tous partie des paramètres qui peuvent influencer nos perceptions gustatives. De récentes évidences suggèrent que l'obésité pourrait aussi être liée à des altérations gustatives, avec une sensibilité réduite et une perception accrue du goût sucré chez les personnes avec un indice de masse corporelle plus élevée. Les personnes qui vivent avec des altérations gustatives sont exposées à plus de risques d’avoir un apport énergétique inadéquat en plus de favoriser à la fois une possible suralimentation ou même sous-alimentation en fonction de leur profil. L’activité physique semblerait être une possible piste de prévention et de traitements pour différents problèmes liés au goût. Mon projet de thèse vise donc à : 1) Faire une recension des écrits sur le lien entre l'activité physique pratiquée de façon aiguë et chronique et son impact sur le goût, 2) Étudier les changements aigus du goût lors d’une condition d’activité physique dans une population sous-étudiée, soit les jeunes, et 3) Identifier quel est l'impact de l'intensité de l'activité physique, mais aussi du statut pondéral et du sexe, sur le goût lorsque pratiqué sur une base régulière. Les études réalisées ont permis de mettre en lumière que l’activité physique peut influencer le goût, favorisant les goûts sucré et umami, réduisant le salé et l'acide. Des différences entre l'activité physique aiguë et chronique, des variations entre hommes et femmes et pour différents statuts pondéraux ont également été notées. Ces résultats pourraient permettre d'adopter des changements au mode de vie pour potentiellement améliorer le goût, et ainsi améliorer l’impact de l’activité physique sur le profil alimentaire. Dans l'ensemble, ces données ouvrent la voie vers des études qui auront pour but d’optimiser et de promouvoir un mode de vie actif comme un élément clé dans la prévention et le traitement des troubles liés au goût. / Taste and its different characteristics are fundamental parts of our diet and are regulatory agents that allow the identification of nutrients and the assessment of food content. Through this ability, humans can direct their eating behaviours based on their taste perceptions. Age, sex, as well as the presence of various deficiencies, pharmacological treatments, viruses, or neurodegenerative diseases are all parameters that can influence our taste perceptions. Recent evidence suggests that obesity might also be related to taste alterations, with a reduced sensitivity and an increased perception of sweet taste in people with a higher body mass index. Individuals living with taste alterations are exposed to a higher risk of having inadequate energy intake, in addition to promoting both possible overeating or undernutrition depending on their profile. Physical activity seems to be a possible prevention and treatment approach for various taste-related issues. Therefore, my thesis project aims to: 1) Review the literature on the link between physical activity performed acutely and chronically and its impact on taste, 2) Study the acute changes in taste during a condition of physical activity in an understudied population, namely the youth, and 3) Identify the impact of the intensity of physical activity, but also of the weight status and sex, on taste when practised on a regular basis. The conducted studies have highlighted that physical activity can influence taste, favouring sweet and umami tastes, reducing salty and sour ones. Differences between acute and chronic physical activity, variations between men and women, and for different weight statuses have also been reported. These results could allow the adoption of lifestyle changes to potentially improve taste function, and thus improve the impact of physical activity on the dietary profile. Overall, these data could pave the way for studies that aim to optimize and promote an active lifestyle as a key element in the prevention and treatment of taste-related disorders.
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