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Les agglomérations antiques du Val de Saône : émergence et mutations d’un réseau urbain de la fin de l’âge du Fer au début du Moyen Âge / The ancient towns in the Saône Valley : emergence and mutations of an urban network from the end of the Iron Age to the beginning of the Middle AgesGaëtan, Loïc 12 June 2019 (has links)
Cette thèse vise l’étude des processus d’émergence, de structuration et de mutation d’un réseau urbain antique depuis la fin de la Protohistoire jusqu’au Moyen Âge dans une micro-région située aux confins des territoires antiques éduens, lingons et séquanes, le Val de Saône. Celle-ci se caractérise par une armature dense d’agglomérations gallo-romaines possédant une somme et une qualité de données inégalée en Gaule, fruit de recherches anciennes et récentes. Alors que ces agglomérations ont été parmi les premières étudiées au cours des années 1980, leur exploitation s’est limitée à l’étude des hiérarchies et des fonctions urbaines durant le Haut-Empire, délaissant la chronologie et l’évolution du système urbain.Le corpus de sites a fait l’objet d’une démarche d’homogénéisation et de cartographie des données grâce à des outils spécialement développés. Pour répondre aux questions d’organisation spatiale et de chronologie, de nouvelles acquisitions d’informations ont été réalisées. Ces données, rassemblées dans des notices et synthétisées à travers une série de descripteurs, permettent de réfléchir sur une meilleure définition de la caractérisation des agglomérations et sur l’étude de leur parcours chronologique.C’est à partir de la typo-chronologie des agglomérations que les dynamiques spatiales, morphologiques et temporelles sont mises en évidence à l’échelle du Val de Saône, puis comparées avec les données du Centre-Est de la Gaule. L’analyse in-terne des agglomérations permet d’appréhender la place et le rôle des composantes principales des occupations comme les parures monumentales, les types d’habitat ou l’artisanat. L’enquête montre l’importance et la variété des agglomérations dans le système de peuplement du Val de Saône depuis la fin de la période laténienne. L’organisation des ré-seaux antiques, issue d’un héritage protohistorique très marqué, et les dynamiques urbaines indiquent des récurrences et des spécificités à chacune des cités.Cette thèse constitue ainsi une synthèse inédite sur l’émergence, le développement et le devenir de ce réseau urbain remarquable, dont la structure est encore nettement discernable aujourd’hui. / The aim of this thesis is to study the processes of emergence, structuring and mutation of an ancient urban network from the end of the Protohistory to the beginning of the Middle Ages in a micro-region located on the edge of the ancient éduens, lingons and séquanes territories, the Saône Valley. This area is characterized by a density of Gallo-Roman small towns with an amount and a high quality of data unequalled in Gaul, as a result of ancient and recent research. While these small towns were among the first studied in the 1980’s, their exploitation was limited to the study of hierarchies and urban functions during the High Empire, neglecting the chronology and the evolution of the urban system.The site corpus has been homogenized and mapped using new tools that were specially developed for that. To meet the expectations of spatial organization and chronology, new information has been gathered. These data, collected in notes and synthesised through a set of archaeological descriptors, allow us to reflect on a better definition of the small towns characterization and on the study of their evolution paths.It is from the typo-chronology of the towns that spatial, morphological and temporal dynamics are highlighted on the scale of the Saône Valley, then are compared to the Central-East of Gaul’s data. The internal analysis of towns makes it possible to understand the place and role of the main components of occupancies such as monumental adornments, habitat types or handicraft. The research shows the importance and the variety of the urban area towns in the settlement system of Saône Valley from the end of the Latenian period. The organization of ancient networks, resulting from a very marked protohistorical heritage, and the urban dynamics indicate recurrences and specificities to each of the cities.This thesis makes an unprecedented synthesis on the emergence, development and future of this remarkable urban network, whose structure is still distinctly discernible nowadays.
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L'autopromotion, une piste pour l'innovation architecturale, environnementale et urbaine / The "self promotion", a path for architectural"Ruiz, Eric 03 November 2014 (has links)
Au-delà du cadre classique de la production du logement, des projets originaux à l’initiative de citoyens ou impliquant fortement des habitants, se développent sur le territoire européen et notamment français. S‘émancipant de l’offre professionnelle privée ou publique, ces maîtrises d’ouvrages d’usagers produisent un habitat original, tant du point de vue architectural et environnemental, que de l’insertion sociale et au territoire qui l’accueille. Ce type de dynamique n’est pas un phénomène nouveau. En Amérique Latine notamment, des mouvements populaires et coopératifs développent ce type de démarche depuis plusieurs décennies. Insuffisamment étudié, ce phénomène mérite d’être analysé plus précisément, en particulier dans le champ de l’architecture et du point de vue des porteurs de ces projets : les habitants. Cette recherche vise à montrer, par une analyse des différentes typologies d’organisations collectives, adoptées par ces maîtrises d’ouvrage non professionnelles d’habitants, les atouts et les résultats de leur production, du point de vue de : la question « spatiale », qui interroge la notion de l’habitat et de son usage ; la question du « métier » du concepteur, qui interroge le mode de production du projet au travers de la relation architecte – maîtrise d’ouvrage (non professionnelle) ; et enfin la question de « l’insertion spatiale et sociale », qui interroge la dimension urbaine de ces projets et citoyenne de leurs promoteurs. Se basant sur les notions de « droit à l’œuvre » et de « droit à la ville » définies par Henri Lefebvre et de « bien commun » définie par Elinor Ostrom, cette thèse propose un apport de connaissances visant à contribuer à la réponse des professionnels et des politiques publiques, à une demande sociale chaque jour plus présente en matière d’initiatives citoyennes dans la production de l’habitat. / Further to the production of housing within a traditional Framework are curently developed all over europe and specialy in France. Moving away from public or private standar models, the projects inspired by the end users tend to produce very original habitats, in terms of architecture and environment as well as social and territorial insertion. This kind of dynamic is not a new phenomenom. Particulary in Latin America, popular and cooperative movements have developed this type of approach for decades. Insufficiently studied, this phenomenom merits more precise analysis, particulary in the field of architecture and from the point of view of the managers of such projects : the inhabitants. This research aims to demonstrate, through an analysis of different types of collective organizations adopted by these non-professional inhabitants leadership, the benefits and results of their production, in terms of: the "spacial" question, which looks at the concept of habitat and its use ; the issue of "skill" of the designer, who questions the mode of production of the project through the architect relationship - project management (non-occupational) ; and finally the area of "spatial and social inclusion", which looks at the urban dimension of these projects and their "property developers". Based on the concepts of "right to do" and "right to the city" defined by Henri Lefebvre and "common good" defined by Elinor Ostrom, this thesis provides a contribution of knowledge to contribute to the response of professionals and public policy, to a real social demand present every day in terms of citizen initiatives in the production of housing.
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Les agglomérations "secondaires" gallo-romaines dans le Massif Central : (cités des arvernes, vellaves, gabales, rutenes, cadurques et lémovices), 1er siècle avant J.-C. - Ve siècle après J.-C. / Gallo-Roman "secondary" agglomerations in the Massif CentralBaret, Florian 08 June 2015 (has links)
Parmi les formes d’organisation de l’habitat antique, il en est une qui est longtemps restée en retrait dans la recherche archéologique française. Les agglomérations antiques, qui correspondent à des formes très variées d’habitat groupé, suscitent un intérêt majeur depuis une vingtaine d’années.L’étude historiographique, à l’échelle de la Gaule, fait ressortir un espace en marge des recherches, celui des cités du Massif central. Cette thèse propose donc d’étudier les agglomérations antiques des cités arverne, vellave, gabale, rutène, cadurque et lémovice entre le Ier s. av. J.-C. et le Ve s. ap. J.-C. Les objectifs sont multiples. Il a été nécessaire dans un premier temps d’établir un corpus de sites à partir de la bibliographie régionale. Celui-ci est composé de notices normalisées au sein desquelles l’ensemble des données actuellement disponibles a été présenté. Pour répondre aux questions d’organisation spatiale et de classification, les données bibliographiques recueillies, complétées par des opérations de terrain (prospections terrestres, aériennes, géophysiques, relevés topographiques), ont été synthétisées à partir d’une série de descripteurs archéologiques développés sur le modèle d’Archaeomedes. L’emploi de ces descripteurs a permis la mise en œuvre d’analyses statistiques multivariées afin de dépasser le simple classement par niveaux de fiabilité (sites rejetés, agglomérations hypothétiques, agglomérations avérées). C’est sur la base de la classification retenue après différents tests et sur la hiérarchie urbaine proposée que les analyses spatiales et morphologiques permettent de brosser un tableau complet de l’armature urbaine des cités antiques du Massif central.Les résultats obtenus ont permis d’exposer et de comprendre à la fois les relations entre les agglomérations et le milieu naturel mais aussi avec leur environnement archéologique par l’étude de leurs relations avec l’habitat rural, les chefs-lieux, les limites des cités, leur territoire théorique, les axes de communications terrestres et fluviaux. En changeant d’échelle, l’analyse interne des agglomérations permet d’appréhender à la fois leur morphologie générale mais aussi la place des édifices monumentaux au sein des agglomérations et au sein des cités, le rôle de l’artisanat, les aménagements hydrauliques, … Pour l’analyse de l’armature urbaine, la thèse prend nécessairement en compte l’évolution chronologique des agglomérations à travers leur origine protohistorique, leur évolution durant l’Antiquité et leur devenir au début du Moyen Âge.Pour mener à bien ce travail, il a été nécessaire de croiser les approches documentaires (bibliographie, opérations de terrains), de croiser les échelles d’analyse (du site au Massif central) et de comparer les résultats à ceux des régions voisines. Passées, les analyses statistiques, c’est à partir d’un SIG et d’une base de données que l’ensemble des synthèses a pu être mené.Cette thèse constitue la première synthèse sur les agglomérations antiques des cités du Massif central. Les résultats mettent en avant l’importance des agglomérations dans le système de peuplement et des armatures urbaines variables entre les cités mais qui semblent structurées en partie par le relief et les axes de communications. Les fonctions présentes au sein des agglomérations, si elles sont variées et récurrentes, montrent des spécificités entre les cités mais aussi une hétérogénéité au sein de chacune d’elles. Enfin, l’analyse chronologique montre une réduction du nombre des agglomérations à partir du IIIe siècle mais pas leur disparition. De même, de nouvelles formes d’habitats groupés apparaissent à partir du IVe siècle attestant non pas une crise mais une évolution dans l’organisation urbaine des cités pour répondre à de nouveaux besoins. / Among the forms of organization one can observe in the ancient habitat, there is one particular structure that has been slightly ignored by French archeologists: the lesser urbanized settlements. However, in the last twenty years, small towns have attracted renewed interest.A historiographical study of the Gaul territory highlighted a less studied group of population: the ancient peoples of the Massif Central. In this thesis we intend to have a closer look at such populations as the Arvernes, the Vellaves, the Gabales, the Rutenes, the Cadurques, and the Lemovices from 1st century B.C. - 5th century A.D. We first established a corpus of sites starting with the study of the regional bibliography, which enabled us to create records for each area. We completed this first approach with several field operations such as ground, aerial, geophysical and topographical surveys. All those data were synthesized in a series of archaeological descriptors developed using the Archaeomedes model.The use of such descriptors enabled us to develop some statistical analyses and go beyond the simple reliability factor (which allows the distinction between rejected sites, hypothetical and true urbanized clusters). On the basis of our tested and proven classification, keeping in mind the suggested urban hierarchy and with the help of our spatial and morphological analyses, we were able to obtain a more complete picture of the urban framework of the ancient cities of the Massif Central.The data collected allowed us to better apprehend and understand the relation between such urban clusters and their natural environment, but also to place them in an archaeological context by studying the links between rural housing, the ancient administrative structure (chef-lieu), the city and territory limits, and the major communication routes (land and water). Through a multi-scale study of those population clusters, we were able to determine their general structure, to look at the role of local crafts and trade but also the place of major buildings, and waterworks. We took specific care to the chronological evolution in thosesmall towns by looking at them from their protohistoric beginnings through Antiquity and until early medieval times.While we cross-referenced all the different sources (bibliography and field surveys) and the analysis scales within the Massif Central, we also did a cross-comparison with other neighboring areas in order to validate such work. Besides the statistical data, we used the Geographic Information System and our database to reach our conclusions.This thesis aims at uncovering the reality of those ancient population clusters present in the Massif Central. Our results showed clearly the importance of those in the settlement system, their different forms structured according to the local geography and major trade routes. The functions/positions available in small towns were varied and recurrent but also corresponded to specific trades within each structure while remaining homogeneous.Through our chronological analysis we were able to point out a significant reduction in their numbers starting in the third century, though not their disappearing. In the 4th century new types of population clusters appeared, not as a response to an acute crisis, but more as a result of an evolution called on by new needs.
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