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Les espaces du mérite : enclavement, tourisme et mondialisation. Les cas de Zaouïat Ahansal (Haut Atlas central, Maroc) et du Zanskar (Himalaya, Inde) / Spaces of merit : landlocked, tourism and globalization. Case studies of Zaouiat Ahansal (High Atlas, Morocco) and Zanskar (Himalaya, India)

Goeury, David 29 November 2011 (has links)
A travers l’étude de Zaouïat Ahansal (Haut-Atlas central, Maroc) et du Zanskar (Himalaya, Inde), le processus de mondialisation est questionné depuis les espaces les plus marginalisés que sont les vallées enclavées de haute montagne de pays en voie de développement. Ces deux espaces semblent dans une même configuration géohistorique. Contournés par les infrastructures nationales modernes, ils conservent une très forte mortalité infantile et maternelle et un très faible taux d’alphabétisme. Cependant, depuis l’Occident, ils sont considérés comme des paradis agraires. Leur enclavement est valorisé par des activités spécifiques que sont la recherche en sciences sociales, les sports de nature et l’engagement humanitaire. Ils sont ainsi investis par des néo-aventuriers qui désirent se mettre en scène et s’assurer une place de gate-keepers au sein de leur société d’origine. Ces deux vallées deviennent des hétérotopies mondiales ou des espaces matériellement clos miroir des grandes métropoles mondiales. Leur mise en tourisme progressive et le rôle croissant de l’Etat assurent alors la normalisation matérielle des deux vallées. Cependant, une nouvelle catégorie d’acteurs transnationaux que nous qualifions de classe globale conviviale se mobilise autour d’ONG pour maintenir leurs spécificités. Les rapports d’autorité, de droit et de territoire sont renégociés dans un cadre cosmopolite pour maintenir la diversialité de ces vallées. Ce projet loin de recevoir le consensus de toutes les populations requiert l’imposition du statut d’aire protégée. Les deux hautes vallées conservent alors leur statut d’hétérotopie, leur enclavement matériel étant prolongé par un enclavement idéel. / Through the study of Zaouiat Ahansal (Central High Atlas, Morocco) and Zanskar (Himalaya, India), the process of globalization has been discussed for the most marginalized areas that are the landlocked valleys of high mountain of developing countries. These two areas appear in the same geohistorical configuration. Bypassed by modern national infrastructure, these areas retain a very high infant and maternal mortality and very low literacy rates. However, from the western perspective, these valleys are considered as agrarian paradise. Their isolation is then enhanced by specific activities such as research in social sciences, outdoor sports and humanitarian commitment. Zaouïat Ahansal and Zanskar are areas invested by neo-adventurers who want to become gate-keepers between these valleys and their home society. These two valleys become global heterotopias or confined spaces mirroring global cities. Their progressive development through tourism and the growing role of the state ensure standardization of these valleys. However, a new class of transnational actors that we call global convivial class combines with NGOs to maintain specificity into these valleys. The relationship between authority, law and territory are renegotiated in a cosmopolitan frame to maintain “diversiality” of these valleys. This project is far from receiving the consensus of all people and requires the imposition of protected area status. Then, the two high valleys retain their status as heterotopia, their material isolation being extended by an ideal isolation.
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Place de la minéralisation de manganèse de Bouarfa dans l'évolution méso-cénozoïque de l'oriental marocain / The Bouarfa manganese ore deposit in the framework of the meso-cenozoic evolution of the eastern Atlas (Morocco)

Lafforgue, Ludovic 30 September 2016 (has links)
Le travail présenté ici a été effectué autour du postulat qu’il existe un lien étroit entre minéralisation métallifère et géodynamique. Ce dernier agit ainsi sur l’initiation et l’évolution de la minéralisation. La minéralisation de manganèse de Bouarfa à l’Est du Haut Atlas Orientale formait un bon candidat pour cette étude compte tenu de la forte sensibilité du Mn aux processus de remobilisation supergène et de la géodynamique de la chaîne atlasique qui est composée d’une histoire extensive mésozoïque et d’une histoire compressive cénozoïque. Les observations de terrains, pétrographiques et minéralogiques attestent de l’existence de plusieurs épisodes minéralisateurs à Bouarfa. De plus, les datations (U-Th)/He sur oxy-hydroxydes de fer suggèrent que les épisodes les plus tardifs se mettent en place lors de la diagenèse, au cours du Jurassique (inf ?)-moyen. D’un point de vue géodynamique, le Haut Atlas de Bouarfa se distingue de l’ensemble du Haut Atlas Oriental. En effet, le raccourcissement du à l’inversion atlasique y est très faible (≈ 3km sur le front Nord de Bouarfa) comparé aux reste de la chaine. Le domaine du Haut Atlas de Bouarfa, où aucun accident majeur méso-cénozoïque de socle n’est observable, se comporte comme un haut de socle entre le Haut Atlas et l’Atlas Saharien. L’histoire thermique du Haut Atlas de Bouarfa est analogue à celle du bloc de la meseta marocaine à l’ouest du Moyen Atlas. Nous proposons que la concentration de la déformation à Bouarfa est uniquement due à la mise en place d’un bassin jurassique étroit faiblement subsidents (maximum de remplissage sédimentaire de près de 2 km) contrôlé par des accidents normaux en relais se développant dans le prolongement terminal du bassin plus subsident de l’Atlas Saharien. Le bassin jurassique étroit de Bouarfa se trouve probablement fortement affecté par les cycles transgressif-régressif du Lias, entrainant ainsi des épisodes de fermeture et l’anoxie du bassin permettant l’accumulation du Mn dissous. Lors de la diagenèse précoce, le Mn précipite pour former la minéralisation primaire en Mn principalement composée de manganite et hausmannite voire pyrolusite. Concernant l’apport du Mn, les résultats géochimiques indiquent une origine felsique. Ceci peut s’expliquer par l’existence d’une hypothétique source volcanogénique éloignée du bassin expliquant ainsi l’enrichissement préférentiel en Mn par rapport au Fe, et/ou par l’altération des roches détritiques encaissantes. La localisation d’accidents à Bouarfa permet, durant l’histoire subsidente jurassique, la circulation diagénétique de fluides responsables de la mise en place de la remobilisation de la minéralisation primaire et de la précipitation de la minéralisation secondaire ainsi que la mise en place de dolomitisation s.l. tardive qui elle-même présente de fort enrichissement en Mn. L’absence de remobilisation en association avec les épisodes atlasiques à Bouarfa semble être une particularité par rapport aux autres minéralisations prises dans les séries sédimentaires mésozoïques du Haut Atlas. / The following work postulates that there is a tight link between the establishment of an ore deposit and the regional geodynamic. This one is a motor or modulates the evolution of the mineralization. The manganese ore deposit of Bouarfa, at the East of the Eastern High Atlas, was ideal to this study as the manganese is highly mobilized during supergen processes while the geodynamic of the atlasic system is composed of a mesozoïc extensive step followed by a cenozoïc compressive event. The field works, petrographic and mineralogical observations highlight several mineralization periods at Bouarfa. Moreover, (U-Th)/He dating upon iron oxi-hydroxides suggest that the last event takes place during (lower?)-middle Jurassic diagenesis. The geodynamic of the Bouarfa High Atlas distinguish itself from the Eastern High Atlas system. The shortening related to atlasic inversion is very lower (≈ 3 km through the northern front at Bouarfa) than in the rest the chain. The Bouarfa High Atlas, where no main meso-cenozoïc fault was described through the basement, is an elevated basement between the Eastern High Atlas and the Saharan Atlas. The time-temperature story of Bouarfa is similar to the one of Moroccan meseta, westward the Middle Atlas. We propose that the localization of deformation at Bouarfa is related to the existence of normal faults, in the extension of the Saharan Atlas, that control the low subsidence of a tight Jurassic basin. The tight Jurassic basin of Bouarfa might be influenced by the Liassic transgressive-regressive cycles, leading to closing and anoxic event in the basin improving the accumulation of dissolved Mn. During early diagenesis, Mn precipitate forming the primary Mn ore deposit mainly composed of manganite, hausmannite and pyrolusite. The source of the Mn supply has been identified geochemically being related to felsic rocks. This could be explained by a possible the spreading of a distant exhalative source which enhances the separation between Fe and Mn and/or by the leaching of the detrital host rocks. The localisation of faults in Bouarfa allowed the circulation of fluids during the Juarssic diagenetic story, causing the weathering of the primary mineralization and the precipitation of the second one, as the establishment of a later dolomitisation s.l. enriched in Mn. The lack of an atlasic remobilization of the ore deposit of Bouarfa is uncommun compared to the other sedimentary ore deposits in the High Atlas.
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Les relations entre diapirisme et sédimentation : exemple du Jurassique moyen de la région d'Imilchil, Haut-Atlas central, Maroc / Relationships between diapirism and sedimentation : Middle Jurassic of the Imilchil area, Central High-Atlas, Morocco

Joussiaume, Rémi 09 September 2016 (has links)
Le Haut-Atlas central est un bassin salifère structuré autour d’étroites rides diapiriques (i.e. salt walls) orientées ENE-OSO qui bordent de larges mini-bassins. L’impact de la compression cénozoïque étant relativement limitée, les structures diapiriques y sont particulièrement bien préservées. L’objectif de la thèse est d’analyser les relations entre la sédimentation et la croissance des rides diapiriques dans le cadre imposé par l’évolution du système sédimentaire, durant le Jurassique inférieur et moyen, dans la région d’Imilchil, au cœur du haut-Atlas central. Le Lias-Dogger enregistre le comblement du bassin atlasique à travers six séquences de transgression-régression de troisième ordre. Cette grande tendance régressive se manifeste par la succession de trois systèmes de dépôts. Un système carbonaté, du Toarcien au Bajocien supérieur, dont l’éventail de faciès oscille entre la rampe moyenne et la rampe externe distale. Au Bajocien supérieur l’apport de sédiments terrigènes dans le bassin provoque la disparition du système carbonaté qui est recouvert par une épaisse série sédimentaire mixte peu profonde. Ce système mixte perdure jusqu’au Bathonien inférieur puis il est progressivement remplacé par un système fluviatile silico-clastique. Les relations entre les mouvements diapiriques et la sédimentation peuvent être mises en évidence par une modification de la géométrie des dépôts, par des variations de faciès aux abords des diapirs, et/ou par des événements sédimentaires particuliers (surfaces d’érosion, brèches, niveau condensé). L’analyse de ces interactions en fonction des séquences de transgression-régression permet de définir une chronologie de l’activité diapirique. Elle est continue pendant le Jurassique inférieur et moyen mais connait une évolution polyphasée comprenant deux périodes d’activité majeure, du Toarcien à l’Aalénien terminal et du Bajocien supérieur jusqu’à ce que les diapirs soient scellés au Bathonien supérieur-Callovien inférieur. Ces deux périodes encadrent un épisode de plus faible intensité pendant la progradation et le développement de la rampe carbonatée bajocienne. Les interactions entre diapirisme et sédimentation sont synthétisées dans un modèle empirique à travers quatre types de prismes de dépôts, définis selon des critères géométriques et sédimentologiques, et qui rendent compte de la configuration du système sédimentaire, ainsi que de la position du diapir et de sa couverture au moment du dépôt : A plus grande échelle l’influence du développement des mini-bassins sur la sédimentation s’exprime par une distribution préférentielle des faciès sédimentaire dans les systèmes de dépôt carbonaté et mixte. Les faciès proximaux, et en particulier les faciès granulaires de haute énergie, se regroupent autour des rides diapiriques tandis que les faciès distaux de basse énergie se concentrent dans l’axe des mini-bassins. / The High-Atlas salt basin is formed by a set of ENE-WSW-trending and 15-to-80-kilometers-long narrow diapiric ridges (i.e. salt walls) bounding large mini-basins mildly deformed during Cenozoic shortening. The aim of this thesis is to analyze the relationships between sedimentation and diapiric growth during the Lower and Middle Jurassic in the Imilchil region (Central High-Atlas). In this area, the Lias and Dogger series form a large regressive trend composed by six third-order transgression-regression (T/R) sequences and characterized by the succession of three sedimentary systems. A carbonate system develop from Toarcian to Upper Bajocian, with a facies range from middle ramp to distal outer ramp. From Upper Bajocian, a terrigenous supply in the basin causes the end of the carbonate system and leads to the deposition of a thick shallow mixed unit. From Lower Bathonian, this mixed sedimentary system is gradually replaced by an alluvial silici-clastic system. Relationships between diapiric movements and sedimentation are interpreted from depositional geometries, facies variations in the vicinity of diapirs and/or particular sedimentary events (erosional surfaces, breccia, condensed levels). The analysis of these interactions, based on T/R sequences, enables to define a chronology of the diapiric activity in the Imilchil area. The activity is continuous during the Lower and Middle Jurassic but shows a non-linear development with two phases of high-intensity, one from Toarcian to Uppermost Aalenian, and one from Upper Bajocian. These two phases surround a period of low-intensity during the progradation and the development of the bajocian carbonate ramp system. Interactions between diapirism and sedimentation are summarized in an empirical model consisting of four types of depositional prisms defined by geometrical and sedimentological criteria. On a larger scale, the impact of the mini-basin on the sedimentation is characterized by a specific facies distribution in the carbonate and mixed depositional system. The high-energy granular facies are concentrated around the diapiric structures and the distal low-energy facies are deposited in the axis of the mini-basins.
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Evolution phanérozoïque du Craton Ouest Africain et de ses bordures Nord et Ouest / Phanerozoic evolution of the West African Craton and its northern and western boundaries

Leprêtre, Rémi 08 April 2015 (has links)
La dynamique des cratons reste, encore actuellement, énigmatique dans la mesure où ceux-ci sont souvent considérés comme des domaines stables à l’échelle des temps géologiques. Dans ce travail, nous avons reconstitué l’évolution d’un des plus grands cratons, le Craton Ouest Africain. Nous nous sommes également penchés sur l’étude de ses bordures nord et ouest (Anti-Atlas et marge atlantique respectivement). Cette étude utilise les méthodes de thermochronologie basse-température (traces de fission et (U-Th-Sm)/He sur apatite) ainsi que la géologie structurale. Le choix de ce craton est justifié par les multiples contextes géologiques dont témoignent ses bordures au cours du Phanérozoïque (plateforme, avant-pays distal, marge passive). Ces contextes variés au cours du temps en font donc une cible idéale pour évaluer l’influence des diverses forces susceptibles d’affecter le craton.Tout d’abord, suite à une subsidence importante au cours du Paléozoïque, le craton enregistre un refroidissement important entre le Jurassique supérieur et le Crétacé inférieur, postérieurement à l’ouverture de l’Atlantique Central. Cet événement n’est pas directement lié aux seuls processus affectant les marges passives puisque non seulement la marge est affectée, mais aussi l’intérieur du craton (jusque 800 km à l’intérieur des terres) et le domaine mobile non-cratonique au Nord. Ce refroidissement traduit une phase d’exhumation kilométrique qui permet alors le dépôt d’une épaisse séquence détritique sur la plateforme saharienne. L’hypothèse d’un raccourcissement comme explication n’est pas valide et l’hypothèse d’une anomalie thermique mantellique à cette époque rend mieux compte de cet événement d’érosion majeur. L’hypothèse thermique possède un autre avantage : celui de rendre compte du réchauffement qui suivit à l’Apto-Albien et au début du Crétacé supérieur, à la fois par le craton mais aussi par ses bordures, par le biais de la subsidence thermique.Deuxièmement, à partir du Crétacé supérieur, la tendance générale est au refroidissement dans toute la région étudiée, synchrone avec l’initiation de la convergence Afrique/Europe. La chaîne du Haut Atlas au Maroc représente à ce moment un témoin privilégié des déformations se produisant pendant le Cénozoïque. Nous avons déterminé un calendrier tectonique précis dans l’avant-pays méridional de la chaîne, afin d’avoir un point de comparaison avec l’enregistrement cratonique. Ainsi, une première phase tectonique se déroule à l’Eocène supérieur. Celle-ci fait écho à un événement de déformation de plus grande échelle qui affecte toute le craton, résultant sans doute d’une réorganisation de grande ampleur dans la dynamique de la convergence. La phase récente Plio-Quaternaire est bien décrite à l’échelle de l’Afrique du Nord dans la chaîne Atlasique, mais pourrait s’avérer trop récente pour pouvoir être décelée par nos thermochronomètres à l’intérieur du domaine cratonique. Enfin, une phase de soulèvement spécifique au domaine atlasique marocain est enregistrée pendant le Miocène inférieur-moyen et met en place des nappes dans la chaîne. Les thermochronomètres basse-température ne la détectent pas à l’intérieur du craton, et elle pourrait donc être géographiquement restreinte au domaine atlasique.Ce travail a démontré que l’absence de sédiments au cours du Méso-Cénozoïque, qui en première approche font de ce craton une zone dite « stable », occulte une réalité géologique autre, faite de la succession de plusieurs phases épeirogéniques. Une évaluation des processus à l’œuvre permet de proposer que les phénomènes mantelliques ainsi que les transferts de contraintes sont des acteurs majeurs à l’origine de ces mouvements. Néanmoins, la juste contribution de chacun de ces processus nécessite encore un travail approfondi. / The dynamic evolution of cratonic domains remains enigmatic as they are usually considered as stable through geological times. In this work, we unraveled the evolution of one of the largest cratonic area, the West African Craton (WAC), and its north and west boundaries (Anti-Atlas and Atlantic passive margin, respectively), through low-temperature thermochronology (apatite fission-track and (U-Th)/He thermochronology) and structural geology. The WAC was studied since its boundaries witnessed many different geological settings (platform, distal foreland, passive margin) during the Phanerozoic, making it a good candidate to evaluate the various driving forces acting on the craton.First, after a continuous Paleozoic subsidence, the craton records the most important cooling event between Late Jurassic and Early Cretaceous, postdating the onset of the Central Atlantic Ocean spreading. This event is unrelated to the sole passive margin in itself and affected both the craton (up to 800 km inland) and the mobile boundary in the north (Anti-Atlas and High Atlas). It represents kilometer-scale erosion that led to the deposition of thick detrital formations, the red beds, across the whole Saharan platform. This event is not characterized by shortening and is better explained through a mantle-related thermal anomaly during this exhumation. The thermal hypothesis explains the subsequent thermal subsidence undergone by the craton and its north boundary during the Aptian-Albian and the early stages of the Late Cretaceous.Second, from Late Cretaceous onward, dominant cooling trend has imprinted the thermal histories of the studied region, coevally with the onset of the Africa/Europe convergence.The High Atlas belt in Morocco is an accurate witness of the deformations occurring during Cenozoic times. We determined the precise tectonic schedule in the southern foreland of the belt and compared this evolution with the cratonic one. We show that the first Eocene tectonic event echoes to a major craton-scale deformation and results probably from a significant geodynamic change in the convergence zone. The Pliocene-Quaternary phase, well known at the North African scale, is only recorded in the Atlas belt, but might be too recent to have significantly imprinted the thermochronological record inside the craton. Finally, another uplift specific to the Moroccan Atlas Belt during Early to Middle Miocene led to the emplacement of tectonic nappes. This event is not recorded by LTT on the craton and may be restricted to its mobile boundary.This work demonstrates that, despite the lack of Mesozoic-Cenozoic sediment record that may advocate for a stable geological history, the West African Craton suffered significant epeirogenies during this period. Deep seated processes as well as stress transmission prove to be good candidates to account for these cratonic motions, although further work is needed to unravel the exact contribution of these various processes.
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L'art rupestre de la phase des cavaliers au Maroc : les sites de Foum Chenna (Vallée du Draa) et du Jebel Rat (Haut Atlas) : Analyse iconographique, thématique et proposition de chronologie / The Rock Art of the Phase of the Horsemen in Morocco : Foum Chenna (Draa Valley) and Jebel Rat (High Atlas) sites : Iconography, Themes and Chronology

Bravin, Alessandra 19 December 2014 (has links)
La première partie présente les caractères généraux de la phase dite « libyco-berbère » dans la littérature. La lecture minutieuse de la bibliographie y est suivie de l'analyse de la notion de « libyco-berbère », d'où il ressort que celle-ci ne permet pas de définir adéquatement la phase en question et qu'il est donc nécessaire de la remplacer par une nouvelle dénomination : la « phase des cavaliers ». Ses traits distinctifs sont passés en revue : introduction du cheval au Maroc, iconographie, style et en replaçant la problématique dans le contexte du Maroc du Ier millénaire av. J.-C. La deuxième partie a pour objet le plateau du Tizi 'n Tirghiyst, examiné sur la base des publications ainsi que de prospections sur le terrain. Cette approche permet de souligner sa complexité et son hétérogénéité, qui inclut la phase des cavaliers et des phases plus anciennes. La méthodologie utilisée comprend l'analyse des éléments iconographiques : le cheval et le harnachement, le cavalier et ses armes, les thèmes. La troisième partie est consacrée à l'examen de Foum Chenna. L'homogénéité du site est flagrante, en dépit de l'existence d'une phase plus ancienne sous-jacente à celle des cavaliers. L'étude minutieuse de ses éléments constitutifs conduit à l'identification de nouveaux thèmes et à la découverte de nouvelles inscriptions libyques.La quatrième partie est une comparaison des deux sites en vue de mettre en évidence analogies et différences et d'identifier les éléments permettant d'avancer une proposition chronologique.Les trois annexes sont respectivement les corpus de gravures de cavaliers du Rat, de Foum Chenna et la totalité des inscriptions libyques de Foum Chenna. / The first part presents the general characters of the phase known as "Libyco-Berber". After a thorough examination of the literature, the very notion of "Libyco-Berber" is analysed and recognized as being inadequate to define the phase and it is proposed a new denomination i.e. the "phase of the horsemen."Its specific characters are analysed from the point of view of the introduction of the horse in North Africa, in terms of iconography and style, all set in the historical context of Morocco's I millennium BC.The second part relates to the plateau of Tizi 'n Tirghiyst, examined on the basis of publications and through an accurate prospecting work. From this approach emerges the complexity and heterogeneity of the rock art of this area that includes not only the phase of the horsemen but also earlier phases. The methodology includes the analysis of the iconographic typical elements: the horse and harness, his weapons and the themes.The third part is devoted to the study of Foum Chenna, in the Draa Valley. It is immediately detected the homogeneity of the site although an older phase is present. The methodology for the analysis is the detailed study of individual elements that led to the identification of new themes and the discovery of new inscriptions in Lybic letters.The fourth part is devoted to the comparison between the two sites, to highlight similarities and differences, to identify elements for a chronology.The three annexes are respectively the corpus of engravings of the horsemen phase of the Rat, of Foum Chenna and the totality of the Libyan inscriptions of this site.
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Enregistrement sédimentaire de l'activité diapirique associée à la ride du Jbel Azourki, Haut Atlas central, Maroc : impact sur la géométrie des dépôts et la distribution des faciès des systèmes carbonatés et mixtes du Jurassique inférieur / Synsedimentary record of diapiric activity related to the Jbel Azourki ridge, Central High Atlas, Morocco : Impact on depositional geometries and facies distribution of the Lower Jurassic carbonate and mixed systems

Malaval, Manon 09 September 2016 (has links)
L’évolution des systèmes sédimentaires jurassiques (Pliensbachien-Bajocien) dans le secteur de Zaouiat-Ahançal (Haut Atlas, Maroc) est localement influencée par des mouvements diapiriques associés à la ride du Jbel Azourki. Cette structure tectonique complexe suit un tracé en baïonnette d’orientation globale OSO-ENE sur près de 60 kilomètres, ponctué par six affleurements de matériel diapirique triasique. L’objectif de cette thèse est de caractériser l’impact du diapirisme sur la géométrie des dépôts et sur la distribution des faciès au sein de trois systèmes de dépôt successifs : (1) un système carbonaté de plate-forme peu profonde (Formations d’Aganane, de Jbel Choucht et d’Assemsouk) (2) des systèmes de rampe mixte silicoclastique et carbonatée (Formations de Tamadout, d’Amezraï, de Tafraout et d’Aguerd-n-Tazoult), (3) et un système carbonaté oolitique (Formation de Bin-El-Ouidane). Une cartographie détaillée des unités stratigraphiques et des unités de faciès, ainsi qu’une série de quatorze coupes géologiques de la ride diapirique du Jbel Azourki ont ainsi été réalisées. L’étude des interactions entre sédimentation et diapirisme révèle un enregistrement continu de la déformation diapirique sur l’ensemble de la série sédimentaire, et a permis d’établir une chronologie de l’activité diapirique dans le secteur de Zaouiat-Ahançal. L’unité des calcaires inférieurs (1) enregistre une déformation polyphasée marquée par le développement localisé, au sein de la plate-forme, de bassins d’extension kilométrique caractérisés par une sédimentation hémipélagique et gravitaire (rim basins). Ces bassins circonscrits aux diapirs sont limités par des bordures de plate-forme bioconstruites à Lithiotis, de type aggradant ou érosif. À partir du Pliensbachien terminal, les déformations syndiapiriques se manifestent dans les unités mixtes (2), d’une part à l’échelle plurikilométrique avec l’accumulation de plusieurs milliers de mètres de dépôts, contrôlée par la variation latérale du taux de subsidence entre et au sein des compartiments nord et sud de la ride, et d’autre part à l’échelle hectométrique de la bordure du diapir avec des géométries caractéristiques et des variations de faciès (micro plates-formes à oolites et coraux). La ride diapirique perce en surface pendant le dépôt des unités mixtes, puis est recouverte par l’unité transgressive peu déformée des calcaires supérieurs (3) à l’Aalénien terminal. Les paramètres de contrôle de la géométrie des dépôts et de la distribution des faciès autour de la ride diapirique du Jbel Azourki correspondent aux variations locales de subsidence liées aux mouvements de la couche de sel en profondeur, au taux de sédimentation et à leur rapport relatif. Ils s’inscrivent dans un contexte tectonique régional, et climatique global, qui définit l’accommodation générale et le type de remplissage sédimentaire du bassin atlasique. Le type de sédimentation, carbonatée ou mixte, joue un rôle prépondérant dans ces manifestations tectono-sédimentaires. / The evolution of the Jurassic sedimentary systems (Pliensbachian-Bajocian) in Zaouiat-Ahançal area (High Atlas, Morocco) is locally controlled by diapiric movements related to the Jbel Azourki ridge. This nearly-60-kilometer-long complex tectonic structure follows an overall WSW-ENE “bayonet-shape” outline, punctuated by six Triassic diapiric outcrops. The aim of this thesis is to characterize the role of diapirism on depositional geometries and facies distribution in three successive sedimentary systems: (1) a shallow-carbonate platform system, (2) mixed siliciclastic- and carbonate-ramp systems and (3) an oolitic-carbonate system. Therefore, a detailed geological map with the stratigraphic and facies units has been realized, as well as a set of fourteen geological sections across the Jbel Azourki diapiric ridge. The analysis of the interactions between sedimentation and diapirism has revealed a continuous recording of diapiric deformation by the entire sedimentary succession, allowing the establishment of a chronology of diapiric activity in the Zaouiat-Ahançal area. The lower-carbonate unit (1) records a polyphase deformation with the development of localized kilometer-scale basins within the platform, characterized by hemipelagic and gravity-flow deposits (rim basins). These basins are confined around the diapirs and bounded by Lithiotis-bioconstructed platform margins, which can be aggradational or erosional. From the late Pliensbachian, the mixed units (2) were affected firstly by syn-diapiric deformations at a pluri-kilometer scale, with the accumulation of several thousand-meter-thick deposits, controlled by lateral variations of the subsidence rate in and between the northern and southern flanks of the ridge, and secondly by syn-diapiric deformations at a hectometer- “diapir-edge” scale, with characteristic geometries and facies variations (oolite- and coral-rich micro platforms). The diapiric ridge reached the surface during the deposition of the mixed units and was finally capped by slightly deformed transgressive upper-carbonate unit (3) in the late Aalenian. The controlling factors on depositional geometries and facies distribution around the Jbel Azourki diapiric ridge are the local variations of the subsidence rate related to salt-movement, the sedimentation rate, and their relative ratio. They are part of the regional tectonic and global climate settings which defined the overall accommodation rate and the sedimentary filling of the atlasic basin. The type of sedimentation, carbonate- or mixed-dominated, played a major role in these tectonic-sedimentary responses.

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