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Construire une citoyenneté urbaine par le droit de vote municipal : lois électorales et contestations militantes à Montréal de 1965 à 1974

Robert, Vincent 12 1900 (has links)
En décembre 1968, le gouvernement du Québec adopte deux lois implantant le suffrage universel dans toutes les municipalités de la province. Les résidents qui ont vingt et un ans et plus peuvent donc désormais voter aux élections municipales de la ville dans laquelle ils résident s’ils sont citoyens canadiens et s’ils y sont domiciliés depuis au moins un an. C’est également le cas des non-résidents propriétaires ou locataires d’un bloc à logements, d’un commerce ou d’un bureau sur le territoire de la ville. Au départ, la Ville de Montréal refuse de se soumettre aux dispositions de ces lois. Elle maintient sur son territoire une conception du droit de vote municipal qui limite son exercice à certains propriétaires et aux locataires contribuables. Qu’est-ce qui motive la Ville à refuser d’emboîter le pas au gouvernement québécois et d’adopter cette réforme? Mon mémoire vise à mettre au jour les raisons pour lesquelles la municipalité adopte une telle décision, qui suscite à l’époque le mécontentement de plusieurs groupes militants montréalais. Pourquoi avoir décidé de limiter ainsi l’exercice d’un droit aussi fondamental? Pour répondre à cette question, j’ai dépouillé des procès-verbaux de débats parlementaires, des articles de journaux et des textes de loi, en plus de consulter des sources historiographiques. Le mémoire avance que Montréal soutient durant la période étudiée une forme de citoyenneté urbaine qui est de nature méritante et exclusiviste. Elle s’oppose à celle du gouvernement du Québec, qui se veut universelle et inclusive, mais qui reconduit toutefois certaines caractéristiques méritantes. De plus, mon étude affirme que les groupes militants montréalais de l’époque, regroupés au sein du parti politique « Front d’action politique », soutiennent une citoyenneté urbaine qui assure une réelle égalité politique pour les résidents montréalais, et confronte les autorités politiques sur leur définition de la citoyenneté à Montréal. / In December 1968, Quebec’s provincial government passed two laws introducing universal suffrage in all municipalities on its territory. Residents who are twenty-one or older, provided they were Canadian citizens domiciled in the city for at least a year, were now allowed to vote in the municipal elections. This was also the case for non-residents who owned or rented an apartment block, business, or office in the city. Initially, the City of Montreal refused to abide by the provisions of these laws. It maintained a version of the municipal right to vote on its territory which limited its exercise to certain owners or taxpaying tenants. What was the City's motivation for refusing to follow the provincial government's lead and adopt this reform? My thesis aims to uncover the reasons why the municipality embraced such a choice, which was met at the time with discontent by several activist groups in Montreal. Why limit the exercise of such a fundamental right? To answer this question, I examined the minutes of parliamentary debates, newspaper articles and legislative texts, as well as various historiographical sources. My thesis therefore considers that the City of Montreal supports a form of urban citizenship during the period studied that is meritorious and exclusivist in nature. It opposes the Quebec government’s proposed form of citizenship, which is universal and inclusive but retains certain meritorious characteristics. Furthermore, my thesis argues that Montreal activist groups of the time, grouped within the political party « Front d’action politique », supported a form of urban citizenship that ensured real political equality for Montreal residents, and confronted the political authorities on their definition of citizenship in Montreal.
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Morel, suivi de Gilbert La Rocque, Montréal et la modernité pourrie

Bock, Maxime Raymond 12 1900 (has links)
Thèse en recherche-création. / Morel est un roman social qui raconte l’évolution de la ville de Montréal au cours du 20e siècle, en particulier des quartiers Centre-Sud et Hochelaga-Maisonneuve, à travers la vie familiale et professionnelle d’un personnage fictif, Jean-Claude Morel, de sa naissance durant la Grande crise jusqu’à l’année 2018. En tant qu’ouvrier travaillant aux grands projets d’ingénierie urbaine qui ont transformé Montréal (gratte-ciels, métro, autoroutes, échangeurs, tunnel Louis-Hippolyte- La Fontaine, stade olympique), Morel est une victime collatérale de la modernité à laquelle il contribue : la destruction du Faubourg à M’lasse, les expropriations en vue de la construction de l’autoroute Notre-Dame, la désindustrialisation et l’embourgeoisement ont pour effet de le repousser toujours plus loin vers l’est et de briser sa famille, alors que son métier exigeant et dangereux brise son propre corps. Morel remet en question la manière de raconter la vie d’un homme et de faire le récit d’une ville en faisant de la chronologie l’enjeu principal de sa forme, par un constant jeu d’analepses et par un télescopage temporel, la fin d’un chapitre se poursuivant au début du suivant, bien que l’action se déroule dans des lieux et un temps différents. Ainsi, ce roman est aussi une « fiction de l’histoire » en ce qu’il interroge les caractéristiques communes entre la fiction et la science de l’histoire : la narrativité, la focalisation, l’ancrage documentaire, et la chronologie au premier chef. /// Gilbert La Rocque, Montréal et la modernité pourrie est un essai littéraire dans lequel je m’investis comme écrivain pour faire dialoguer ma pratique d’écriture avec celle de l’écrivain montréalais Gilbert La Rocque (1943-1984). Auteur de six romans et d’un téléthéâtre entre 1970 et 1984, La Rocque, bien qu’il ait bénéficié de son vivant de la reconnaissance de ses pairs en tant que romancier et éditeur, demeure une figure négligée par les études littéraires québécoises. Cet essai a pour but de le recadrer dans l’écosystème littéraire de son époque en analysant comment sa représentation de Montréal est une manifestation du « catastrophisme [qui] se trouve au cœur même de la modernité québécoise » (Pierre Nepveu, L’écologie du réel), principalement à travers les figures de la ville en tant que « monstre-avaleur » et que nécropole dont les habitants sont des parasites, des insectes et des vermines. Le concept de modernité québécoise est interrogé dans une perspective historique, des représentations de Montréal au 19e siècle jusqu’à la Révolution tranquille où le Québec achève son « entrée dans la modernité » (Marcel Fournier). Les œuvres de La Rocque sont étudiées en fonction de diverses tendances qui animent la littérature québécoise durant la modernité propre à ses années de production : la littérature engagée ayant un « sujet- nation » comme protagoniste, les romans autoréférentiels de la modernité de l’écriture (Jean Fisette) et les romans de l’écrivain mettant en scène une institution littéraire professionnalisée, manifestations d’une « modernité avancée » spécifiquement québécoise qui, chez Gilbert La Rocque, étant donné l’omniprésence de la mort de la putréfaction dans son œuvre, est synonyme de modernité pourrie. Essai libre qui construit son propos dans la spéculation propre à la création littéraire universitaire (Jean-Simon DesRochers), Gilbert La Rocque, Montréal et la modernité pourrie peut être considéré comme un essai-découverte (Gérard Bessette) qui n’est pas sans rappeler les œuvres que consacre Victor-Lévy Beaulieu à ses influences. / Morel is a social novel that recalls the evolution of the city of Montréal throughout the twentieth century, in particular the working-class neighbourhoods of le Centre-Sud and Hochelaga- Maisonneuve, via the personal and professional life of Jean-Claude Morel, who was born during the Great Depression. The eponymous Morel, a construction worker, participates in major engineering works that change the face of Montréal (including sky-scrapers, the métro, highways, interchanges, the Louis-Hyppolite-La Fontaine tunnel, and the Olympic Stadium), and is also a collateral victim of the modernity he helps shape: the destruction of the Faubourg à M’lasse, the expropriations ahead of the construction of the Notre-Dame highway, the city’s deindustrialization and the gentrification push him further East and break up his family, while his dangerous and strenuous profession breaks his body. Morel questions the way we tell a character’s story and the history of a city by making chronology its key formal issue, through constant use of analepses and “temporal telescoping” between chapters, where the action at the end of a chapter is continued in the beginning of the next, even though the time and location of the action may differ. The novel is, therefore, a “fiction of history”: it questions those characteristics shared by fiction and by the discipline of history alike, such as narrativity, focalization, documentation reliability, and first and foremost chronology. /// Gilbert La Rocque, Montréal and the Rotten Modernity is a literary essay in which, as a fiction writer myself, I enter into dialogue with the work of Montréal writer Gilbert La Rocque (1943- 1984). Having published six novels and a television play published between 1970 and 1984, La Rocque gained recognition among his peers as a critical writer and editor, and yet he remains a marginal figure in Québec literary studies. This essay attempts to reframe him into his generation’s literary ecosystem by studying how his representation of Montréal is a manifestation of the “catastrophism at the heart of Québec’s modernity” (Pierre Nepveu, L’écologie du réel), mostly though the figures of the city as a “swallowing monster” and a necropolis inhabited by a population of parasites, insects, and vermin. The concept of Québec’s modernity is discussed within an historical perspective, from the representation of Montréal in nineteenth literature to the Quiet Revolution, when Québec finalizes its “entry in modernity” (Marcel Fournier). La Rocque’s novels are influenced by the various literary movements that evolved in Québec literature throughout the particular modernity of his fifteen years of production: militant literature with a “character-nation” as a protagonist, autoreferential novels characteristic of the writing modernity (Jean Fisette), and “writer novels” depicting the professionalization of Québec’s literary institution. All are manifestations of a specifically Québécois “advanced” or “late modernity”, which, considering the omnipresence of death and decay in La Rocque’s novels, is a modernity synonymous with putrefaction. This freely composed essay with the characteristic speculation of creative writing in University (Jean-Simon DesRochers) can be considered as an essay-discovery (Gérard Bessette) that resembles Victor-Lévy Beaulieu’s series dedicated to the authors that influenced him.

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